(Sentract)- Le Cercle culturel Léopold Sedar Senghor s’était donné rendez-vous ce samedi à la Paroisse Notre Dame de la Purification de Joal Fadiouth, pour une journée de prière, pour le repos de Senghor, décédés il y a 20 ans. Il n’y avait pas une grande affluence à la messe, mais les fidèles qui sont venus ont vivifié Léopold.
Ce lundi 20 décembre 2021 marque le vingtième anniversaire du décès de Léopold Sédar Senghor. Joal se rappelle de lui. Le Cercle culturel Léopold Sédar Senghor de Joal a anticipé la cérémonie commémorative en organisant, samedi dernier, en la mémoire du défunt poète, une journée de prière pour le repos éternel de son âme. Une messe de requiem a été organisée à la paroisse Notre Dame de la Purification de Joal Fadiouth. Les parents, les amis et les disciples du défunt ont répondu présents à l’appel même si ce n’était pas la grande affluence. C’est à 10 heures 45 que la cérémonie Eucharistie a démarré. Les fidèles, concentrés, attendent l’arrivée de l’équipe qui va diriger la messe.
Quelques minutes plus tard, Abbé Jean Felix Diandy, chargé de présider la messe, fait son entrée. Il est accompagné de l’abbé Mibere Sarr Vicaire, d’Abée Etienne Sene de Ngazobil et les enfants de cœur. C’est une messe chantée avec la chorale de la Paroisse, dirigée par Paul Ndong Ndiaye, le maestro guitariste, chanteur, Gerald Ndiaye. Le chant d’entrée pour la première lecture est une chanson de requiem pour que l’âme de Léopold Sédar Senghor puisse reposer en paix. « Garder mon âme dans la paix, souviens-toi Seigneur de ton amour, Gloire à Toi. Senghor aussi voudrait que les anges l’accueillent au paradis, son âme repose en paix, avec l’amour du Christ » explique le maître de Chœur, Paul.
Le temps fort de la cérémonie est marqué par trois phases. Juste après l’entrée, le prêtre prend fait l’homélie, c’est-à-dire les lectures du jour qui sont les paroles bibliques. La phase deux, c’est l’offertoire. « Là, on adore le Seigneur. C’est un moment de consécration pour nous chrétien. C’est élevé Jésus, le louer, l’adorer. C’est un moment d’adoration », explique Paul. Après, on a la communion. « Dans cette phase, on mange le corps et le sang du Christ qui s’est livré à la croix « pour nos péchés ».
Enfin, il y a le chant de sortie où le curé prononce des mots « aller dans la paix du Christ et les fidèles reprennent nous rendons grâce à Dieu. Donc on est venu en paix et on retourne chez nous en paix et rendre grâce au Seigneur qui nous a permis de vivre la cérémonie » dit-il. Les fidèles mettent dans une tirelire des pièces, des billets de banque. Cet argent est pour les nécessiteux. « Cela fait partie du rituel de la messe. Quand tu offres, cela montre que tu as l’amour de ton prochain et après l’église va le partager dans des villages, les pays en guerre ». Cette journée de prière a pris fin sur une note poétique avec le poème « Testament » de Senghor où sa volonté de vouloir reposer sous la fraîcheur des tamariniers au cimetière de Joal, auprès du fleuve de Mama Gueth. Chaque est accompagné d’une note de musique, une chanson traditionnelles sérère, où l’artiste Gerald Ndiaye chante les louanges du fils de Diogpye et de Gnjilane.
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