(Sentarct)- Me El Hadji Diouf, l’avocat de la jeune masseuse, Adji Sarr, qui accuse l’opposant Ousmane Sonko de viols répétés et menaces de mort, a finalement lâché le morceau. « Dans cette affaire, on aura tout entendu », s’est-il, d’emblée, écrié, face à la presse, ce jeudi 6 janvier 2022. Poursuivant, il a relevé qu’ « on a dit qu’Adji Sarr a eu un enfant. » « C’est faux », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, citant nommément un des avocats de la partie adverse, Me Ciré Clédor LY, qui crie au « complot » dans cette affaire, la robe noire lui a répondu en ces termes : « Je comprends qu’il puisse défendre son client mais il juge à la place du juge. Quand une affaire est pendante, on se met à la disposition de dame Justice. Les enquêteurs et les juges à quoi ils servent ? Depuis que je suis avocat, cela fait 30 ans, je n’ai jamais vu autant de manipulations opérées par des mercenaires ».
Sur sa lancée, Me El Hadj Diouf lance une boutade : « si j’étais autorisé à parler du dossier, vous n’en reviendrez pas. » Par ailleurs, Me El Hadj Diouf a raillé Ousmane Sonko qui soutient s’être rendu à Sweet Beauty pour des raisons médicales à cause de douleurs récurrentes au dos. « Adji Sarr ne peut pas soigner mais elle peut caresser », relèvera-t-il, d’un ton ironique.
Le face-à-face entre l’opposant et son accusatrice « sera déterminant », a-t-il lâché, soutenant, mordicus, qu’un « dossier doit aller jusqu’à son terme pour que nul n’en ignore la vérité. ». « Adji Sarr réclame justice, a-t-il poursuivi. Elle veut être entendue à la barre. Pourquoi ont-ils peur de ce face-à-face ? Nous sommes pour un jugement équitable, transparent, sans agression, sans menace sur les juges ».
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