SENtract – La grève divise le personnel au Crédit mutuel du Sénégal (Cms). Le personnel cadre apporte la réplique aux organisations syndicales du Cms (Sdecms et Sntmecac/ Section Cms) qui démarrent, à partir d’aujourd’hui, un mouvement d’humeur de deux jours.
Dans une déclaration reçue à «L’As», le délégué du personnel cadre et porte-parole, Laurent César Coly, précise d’emblée que la grève est illégale.
Pour cause, explique-t-il, dans la plateforme revendicative, il ne figure aucune doléance d’ordre professionnel. Selon lui, les syndicalistes n’ont pas respecté les dispositions de la loi régissant le droit de grève.
Laurent César Coly révèle que le procès-verbal (PV) de non-conciliation date de 2020, soit plus de 05 mois avant la signature de l’accord d’entreprise. C’est la raison pour laquelle, dit-il, les syndicalistes ne s’adressent plus à la direction du Travail, habilitée en l’occurrence, qui a estimé leur démarche irrégulière.
Le porte-parole des cadres du CMS liste les différentes mesures prises par le directeur général qui ont poussé les syndicalistes à aller en grève. Il s’agit des mutations de l’institution avec le recrutement de cadres de très haut niveau ; le renforcement du contrôle interne qui a fait baissé les détournements ; le verrouillage du système d’informations empêchant la récurrence des fraudes ; la baisse des charges d’exploitation ; le recentrage des investissements ; le refus de la Direction de reprendre leurs parents (syndicalistes, Ndlr) épinglés et la volonté de la direction de poursuivre les agents auteurs de malversations.