SENtract – Un sacre pour Meta, et le Sénégal est encore à l’honneur grâce à la musique. Ce disque d’or – décerné par l’Union des producteurs phonographiques français indépendants (Upfi), le site spécialisé, Music in Africa – est obtenu grâce à sa participation dans l’album reggae à succès, intitulé «Paradise».
La distinction de Meta Dia survient après la consécration en France, du disque Paradise (2013) du groupe stéphanois Dub Inc’, sur lequel le reggaeman sénégalais a participé, rapporte le site Musicinafrica.net.
Album reggae à succès, Paradise a été certifié disque d’or par l’Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants (Upfi), pour avoir franchi le cap très honorable des 50 000 ventes cumulées.
Ceci est un important succès auquel a participé, selon le site, un certain Meta Dia, le phénoménal reggaeman sénégalais qui a posé sa voix sur le titre Enfants des ghettos, avec son collègue burkinabé Alif Naaba.
Dans le morceau, dont le clip totalise plus de 7 millions de vues sur YouTube, Meta Dia et le Dub Inc’ saluent la bravoure de tous ceux qui, à travers le monde, sont oubliés des systèmes politiques et ne comptent que sur eux-mêmes pour réussir, fait noter Musicinafrica.net. Leur message, chargé de positivité et d’espoir, a atteint et impacté plusieurs milliers d’auditeurs autour du globe et surtout dans l’Hexagone, où Paradise a connu un accueil favorable du grand public.
Natif de Dakar au Sénégal, Meta Dia a baigné dans la musique pendant sa tendre enfance. C’est par le rap qu’il s’introduit sur la scène musicale de son pays, avant de rejoindre New York, aux États-Unis. Dans son pays d’accueil, il est épris d’une forte passion pour le roots rock reggae en côtoyant la communauté Jamaicaine, et bien vite, il y perçoit le style le plus adapté à son projet artistique.
Il se lance dans le reggae et forme l’orchestre The Cornerstones, avec lequel il enregistre l’album Forward Music en 2008. L’opus, salué par la critique, est suivi de Ancient Power, en 2013. En 2017, Meta Dia signe un nouvel album, Hira, le troisième de sa carrière, qui est enregistré, mixé et masterisé entre l’Angleterre, les Pays-Bas, la Jamaïque, la France et les États-Unis. Avec sa nouvelle distinction, l’artiste sénégalais prouve aux plus sceptiques, qu’il peut être compté parmi les meilleurs reggaemen au monde.