Sentract – Tract- A 73 ans révolus, comme un vieux carabin qui passe enfin son doctorat de médecine, Charles, le prince qu’on sort, sous le nom pompeusement fat de Charles III, est finalement monté sur le trône. Sur la chaise anglaise serait-on tenté de dire. L’époux adultère de l’icônique Lady Di est roi. Celui qui marié à Diana, écrivait à sa maîtresse de jeunesse qu’il aurait voulu « être sa petite culotte ». Camilla Bowles, la maîtresse en question, devenu femme légitime après l’accident-assassinat sous le pont de l’almanach de Lady Di, est désormais reine. C’est le pataquès permanent qui est en cours. What a shame! Charles a passé sa vie d’adulte utile jusqu’après l’âge légal de la retraite à soutenir des causes puériles, pour des associations dont il est le président, y compris le végétarianisme. Il aurait mieux fait de laisser le trône a son fils William, bien plus glamour, bien plus aimé du peuple avec son épouse et bien moins encombré de casseroles.
Ainsi vit et survit la monarchie constitutionnelle anglaise, avec un roi fainéant dont notre roi d’Oussouye sénégalais n’est pas l’égal. Car lui au moins règle des conflits familiaux et régule sa société. Ce que ne peut faire Charles III, dont le seul intérêt de l’existence est d’alimenter la rubrique « faits d’ivers » des fameux tabloïds anglais, ces journaux d’égouts qui font bien d’exister au Royaume-Uni.
Damel Mor Macoumba Ndack Seck
Chef-éditorialiste
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