SENtract – Le porte-parole du khalife de Ndiassane, Papa Abdourahmane Kounta, a exhorté les acteurs politiques de faire des efforts pour polir leur discours politique. Ainsi, les invite-t-il à l’apaisement de leur exposé, en vue de préserver la paix et la stabilité dans le pays en période préélectorale.
Devant le ministre de l’intérieur qui conduisait, samedi 15 octobre, la délégation gouvernementale à la cérémonie officielle du Gamou de Ndiassane, Papa Abdourahmane Kounta a estimé que ’’l’intelligence voudrait qu’une richesse qui ne peut pas être partagée puisse être gérée à travers un discours et un comportement apaisés’’.
Evoquant le thème de la 139e édition du Gamou de cette cité religieuse portant sur ’’la contribution des Kounta dans la consolidation de la fraternité islamique’’, le porte-parole de Ndiassane a notamment invité les acteurs politiques à ’’se donner la main pour atteindre la paix et le développement’’.
En ajoutant que ’’le Sénégal est une richesse qui appartient à tous. Cette richesse qui est à préserver, doit être la préoccupation de tous ses fils’’, Papa Abdourahmane Kounta a relevé que ’’même si tout le monde a le droit d’avoir des ambitions de diriger le pays, l’essentiel est de respecter le choix d’autrui’’.
Le porte-parole du Khalife a également noter que ’’les futures échéances électorales doivent être une belle occasion pour présenter toutes les offres politiques aux électeurs sénégalais’’.
Saluant la collaboration entre les pouvoirs spirituel et temporel au Sénégal, Papa Abdoutrahmane Kounta est d’avis que les religieux peuvent constituer de ’’puissants leviers de mobilisation’’ pour des causes citoyennes, en cela ’’qu’ils ont gagné les cœurs’’. Dans cette perspective, il a réaffirmé le ’’soutien’’ de Ndiassane aux pouvoirs publics, ’’tant qu’ils entreprennent des actions bénéfiques aux populations’’.
Le ministre de l’intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome a pour sa part sollicité auprès du khalife des prières pour la paix et l’union de cœurs, en vue de ’’préserver l’héritage des anciens et l’exception sénégalaise’’.