Tract – Le rapport de la Cour des comptes portant sur «Contrôle de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19 (FORCE COVID), Gestions 2020 et 2021», est depuis quelques jours au cœur des débats des hommes politiques.
La société civile, elle aussi, intéressée par la gestion du pays, s’est invité au débat pour donner son point de vu sur le document auquel, les contrôleurs ont relevé de nombreuses irrégularités, conflits d’intérêt, entorses au Code des marchés publics, retards dans les délais de livraisons.
À ce sujet, le Forum Civil, à travers son Coordonnateur, s’est exprimé sur la question.
« Ce massacre financier constaté par la Cour des comptes risque de se répercuter dans le secteur pétrolier, gazier et minier et surtout dans le secteur des énergies électriques du fait du décret du président de la République du 12 août 2022 générateur de dérogation semblable à celle de mars 2020 sur la riposte contre la covid », a soutenu Birahim Seck.
Selon lui, « Il est inadmissible de constater au moment où les populations sont torturées dans les rues d’autres confinés avec leur stress, des agents de l’État et leurs complices piétinent toutes les règles de bonne gestion financière avec des surfacturations, des décaissements de tous genres comme l’a décrit le Cour des comptes ».
Interpellant le le Chef de l’État, le coordonnateur du Forum Civil, se montre radicale:
« Il n’est pas question que la justice reste les bras croisés. L’impunité n’a que trop duré dans ce pays et que le Président de la République doit impérativement agir sous peine d’être pris pour complice », a-t-il affirmé.
Hadj Ludovic