ÉCHAUFFOURÉES À MBACKÉ : Oumar Sarr sort de sa réserve et charge Ousmane Sonko

Tract-Le président du parti PLD/And Suqali, Oumar Sarr, n’a pas raté l’opposition notamment le leader de Pastef, Ousmane Sonko, après les événements qui ont secoué Touba et Mbacké, le 10 février dernier.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Oumar Sarr qualifie Ousmane Sonko et Cie d’adeptes de la violence verbale et physique et qui s’engagent dans une logique de «mortal kombat» en faisant croire que l’Etat aurait peur à cause de leur courage.

« La provocation contre l’autorité mouride jusque dans l’enceinte de la Grande-Mosquée, les actes de vandalisme commis à Touba le 10 février dernier, doivent permettre une compréhension encore plus fine de la situation. L’opposition dite radicale s’est attaqué à Touba sans aucun motif avouable, en sachant parfaitement qu’il s’agit d’un espace dépolitisé où il n’y a ni meeting ni campagne électorale. Et ils envisagent de récidiver », déclare Oumar Sarr.

Pour Oumar Sarr, il s’agit d’une attaque contre les valeurs incarnées par la cité religieuse qui sont, entre autres, la non-violence, la quête du savoir, de la lumière, l’émancipation sociale par le travail, le respect et la cohabitation pacifique des croyances.

« Comme nos autres cités religieuses, Touba incarne la défaite du mépris culturel qui veut que les Africains soient condamnés à être guidés mais ne puissent jamais être des guides, y compris et surtout dans le domaine de la religion. C’est ce puissant symbole qui est attaqué par des provocateurs à la solde de nostalgiques d’un passé révolu. De ce point de vue, les événements de Touba-Mbacké représentent un véritable tournant dans le déploiement d’un projet politico-religieux mortifère », ajoute-t-il.