Tract-Une grève générale de 24 heures, des manifestations massives émaillées de violences… Les répercussions de la catastrophe ferroviaire du 28 février n’en finissent plus de se faire sentir dans un pays profondément traumatisé par le drame.
Très critiqué par les manifestants et en déclin dans les sondages, le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis a donc décidé ce samedi 19 mars, de limoger le chef de la police grecque, Constantinos Skoumas, le rendant responsable des heurts violents qui ont émaillé les dernières manifestations.
« Nous apprendrons de nos erreurs », a déclaré ce samedi le Premier ministre Mitsotakis, dont le parti conservateur est en difficulté à l’approche des élections générales qui doivent avoir lieu d’ici au mois de juin.
Après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts, le ministre des Transports a démissionné. Le chef de gare impliqué dans l’accident ainsi que trois autres responsables ont été inculpés.
Mais rien ne semble pouvoir apaiser la colère de la population grecque, qui dénonce la détérioration des infrastructures et des services publics dans le pays, depuis la crise financière de 2009.