Tract – Le leader politique Idrissa Seck a rencontré le 23 mars dernier les étudiants sénégalais basés à New York avec qui il s’est entretenu sur des questions d’actualités politiques du Sénégal.
Concernant son alliance avec le Président Macky Sall, le président du CESE affirme qu’il a rejoint le camp présidentiel pour l’apaisement du climat social :
« Le Sénégal aurait pu joindre le Mali, la Guinée, le Burkina Faso dans l’instabilité, le terrorisme et le Djihadisme. J’ai voulu la paix, la sécurité, la stabilité condition première d’exercice de toute activité », a fait savoir Idrissa Seck devant les étudiants sénégalais à New York.
Abordant la question d’un troisième mandat sans la citer, le président du parti Rewmi déclare :
« Mon objectif c’est de faire du Sénégal une démocratie majeure où la transmission du pouvoir se fait par les urnes sans la violence. Et à un rythme régulier dont la fréquence n’excède pas dix ans, deux mandats de cinq ans, pas trois, d’où mon combat contre Wade en 2012 ».
Justement, parlant de son ancien leader Me Abdoulaye Wade, Idrissa Seck souligne qu’il le considère comme un leader africain d’exception qui pouvait bénéficier l’image de Nelson Mandela s’il n’avait pas forcé le troisième mandat.
« Malgré l’immense affection que je voue à ce leader africain d’expression, qui aurait pu, à l’image de Mandela, bénéficier d’une sortie honorable, la trouble tentation d’un troisième mandat et d’une dévolution monarchique, m’a positionné à le contrer », a soutenu l’ancien Premier ministre sous le régime de Wade.
Sur la même logique, le président du parti Rewmi déclare :
« Du Sopi d’hier avec Wade, aujourd’hui je poursuis invariablement et inlassablement le même projet politique dont les piliers demeurent constants. L’un de ces piliers est de faire de notre pays, un état souverain, respecté par tous ses partenaires. Un Sénégal où on ne marchera pas sur des cadavres pour arriver au pouvoir où s’y maintenir. Un Sénégal qui mène une diplomatie de bon voisinage d’intégration africaine et de participation à la promotion de la liberté, de la paix et la stabilité dans le monde », a laissé entendre Idrissa Seck.
Hadj Ludovic