Tract – Les listes électorales ont été rouvertes officiellement le 6 avril, pour inscription des primo-votants et inscription de ceux qui en avaient été sortis. Or l’on sait que pour être candidat à un quelconque mandat électif dans notre pays, a fortiori la mère des batailles qu’est l’élection présidentielle, il faut, au préalable, être incrit sur les listes électorales. Ce qui n’est pas le cas de Karim Wade, ni de Khalifa Sall. Les deux « K » compliqués, jugés et condamnés. Karim Wade avait bien essayé, sans succès , de se faore inscrire sur les listes électorales, en 2019, à l’ambassade du sénégal au Qatar. Khalifa lui, n’a m^me pas essayé. Ils sont donc, tous les deux, actuellement privés de leurs droits civiques, à voter et à prétendre à des suffrages des Sénégalais. Il y a bien ce projet d’amnistie, qui leur rendrait leurs droits civiques et leur permettrait de s’inscrire sur les listes électorales pour être éligibles. Or, non seulement, aussi bien Karim Meïssa que Khalifa proclament urbi et orbi qu’ils ne sont pas demandeurs d’une amnistie, mais plutôt d’une révision de leur procès, mais le dossier se corse: la majorité présidentielle a demandé une manifestation d’interêt de leur part , à Karim et Khalifa, avant de voter une loi d’amnistie en leur faveur. La roue tourne! Avec moins de 30 jours encore à courir, la révision des listes électorales étant close le 6 main, on peut le parier sans risque : Ni Khalifa Sall, ni Karim Wade, ne pourront être dans les temps, pour être candidats à la présidentielle de février 2024. Pour forclusion annoncée dans un mois, avec la fermeture de l’inscription sur les listes électorales le 6 mai. Ce qui ouvre un boulevard à « Macky Ter », qui, en février 2024, sera face au seul Ousmane Sonko, avec Idrissa Seck qui jouera les troubles-fêtes, en troisième larron essayant de tirer les marrons (beige) du feu.
Damel Mor Macoumba Seck
éditorialiste chez Tract
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