Tract-Adji Sarr est sortie de sa réserve suite à l’annonce de la date du procès l’opposant au leader de Pastef, Ousmane Sonko, que l’ex-masseuse accuse de viols et menaces de mort.
« J’ai été informée par mes avocats que le procès a été enrôlé et retenu pour le 16 mai, a réagi l’accusatrice. Je tiens à remercier ma famille, mes proches, mes avocats et tous ceux qui, de près ou de loin, n’ont cessé de le soutenir.»
Si elle se dit soulagée (« Alhamdoulillah »), Adji Sarr rappelle que le chemin «a été long» : «J’ai été insultée, calomniée, diffamée, traînée dans la boue, mon passé fouillé, ma famille persécutée, sans oublier la mort de 14 jeunes sénégalais. Qu’Allah et pitié de leur âme. »
L’accusatrice de Sonko martèle: « J’estime que j’ai été salie en tant que femme et je demande tout simplement à la justice de mon pays de faire son travail. Si j’ai tort qu’elle prenne des sanctions contre moi. Et si, à travers les preuves que je détiens, elle estime que l’on m’a fait du tort, que la justice soit rendue au nom du peuple sénégalais auquel j’appartiens. J’en appelle à la sérénité de tous. Seule la vérité triomphera. »