*Tract – Dans un entretien exclusif accordé à Tract au sortir de leur sit-in tenu ce mardi 2 mai, le chargé des revendications à TDS SA – Télédiffusion du Sénégal, M Pape Malick Seck est revenu sur les points phares de leur manifestation.*
*M. Pape Malick Seck, avant de parler de votre sit-in de ce mardi, pourriez-vous revenir sur ce que vous reprochez à Mme Nafissatou Diouf, votre Dg ?*
Merci Madame pour cette question. Depuis la prise de fonction de la directrice Dr Nafissatou Diouf, on constate une gestion autoritaire, clanique et calamiteuse des affaires de l’entreprise, l’arrogance vis à vis du personnel et des entreprises partenaires, une non-maîtrise de la mission qui lui est confiée par SE Macky SALL.
Au lieu de s’atteler à l’application des points restants de l’accord d’entreprise, elle remet en cause des acquis du personnel.
En outre, il est à noter l’absence de dialogue avec les représentants du personnel, un climat social délétère, les dépenses inutiles au moment où elle même stipule que la société est instable.
À tout cela, s’ajoute une lenteur administrative et des recrutements de proches non conformes au manuel de procédure.
*Qu’est-ce qu’on peut retenir de votre manifestation d’aujourd’hui?*
Le sit-in est la deuxième étape de notre plan d’action, et fait suite à un port de brassards il y’a quelques semaines.
Il est important de noter que durant le sit-in nos collègues des centres émetteurs régionaux étaient aussi en brassard rouge.
Et c’est parce qu’ils mesurent la sensibilité de la mission de la TDS-SA qu’ils sont restés à leurs postes tout en manifestant leur mécontentement
Nous remercions les médias et le personnel pour cette mobilisation d’intérêt général.
*À la suite de cette journée d’action, jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour avoir gain de cause?*
Je ne pourrai dévoiler notre stratégie mais nous avons un plan d’action bien précis qui sera déroulé si nos points de revendications ne trouvent pas oreille attentive.
Toute action se fera avec le personnel et pour l’intérêt de la TDS-SA.
*Par Fatima Sedar*