Tract – Députée élue à la 14e législature (2022-2027), Mariétou Dieng, est ingénieure en biologie officiant dans la recherche biomédicale au niveau national et international. Elle vient de claquer la porte du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar, après la sortie de son leader Idrissa Seck de la majorité présidentielle.
Mariétou est au parti libéral Rewmi dont elle est la 5e vice-président depuis 2020. Elle a donc quitté en avril 2023 la barque du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, fragilisant la majorité législative de Macky Sall.
Kookou mooy kan ? Cette diplômée en microbiologie-biosécurité et gestion de projets était, avec la casquette de militante de Rewmi, Vice-président à l’Assemblée nationale de la commission de la santé, de la population, des affaires sociales et de la solidarité nationale. Dans ce cadre, en séance plénière pour le vote du budget de 2023, du mercredi 23 novembre 2022, du ministère de la Santé et de l’Action sociale, la députée a axé son intervention sur plusieurs points. Sous la présence du ministre des Finances et du Budget M. Mamadou Moustapha Ba, Mariétou a sollicité « l’érection d’un hôpital dans le nouveau département de Keur Massar », qui est son fief électoral et où elle habite. Elle a surtout demandé, entre autres sujets évoqués, «un centre de santé pour Malika au vue des impacts négatifs de Mbeubeuss sur la santé des populations de cette localité depuis presque 50 ans durant », mais aussi «un centre de santé pour la commune de Yeumbeul nord en raison de son poids démographique pour le département».
Ses proches ne la qualifient-elle pas de « femme très brillante, manager et leader », qui a « le sens de l’écoute et sait aussi être une force de propositions ». A cela s’ajoute la note de ses « camarades » qui magnifient «ses combats et les valeurs qu’elle sait poser et diffuser au sein de Rewmi». Ne dit-elle pas, pour répondre à ses ‘admirateurs’, que « la parité n’est pas une fin en soi mais reste un moyen très efficace pour atteindre l’égalité des droits ».
Dans cette pulsation, elle a été tout aussi membre de la commission du développement durable et de la commission des affaires étrangères, des Sénégalais de l’extérieur et de l’intégration africaine. Mais encore, faut-il rappeler que Mariétou Dieng également été membre du Comité d’Initiatives pour la Coordination des Femmes du parti Rewmi (2020) et membre du RENEFAL (Réseau National des Femmes Libérales), chargée de communication.
Pour dire que Mariétou a eu très tôt le sens des responsabilités qui l’ont poussé à se lancer en politique, principalement dans l’action depuis 2000 convaincue, à la fleur de l’âge, des idéaux du Parti démocratique sénégalais (PDS).
Et ce sont ces même idéaux qui l’animent et l’amènent, après la « marche bleue » qui propulsa les Démocrates à la 1ère Alternance du Sénégal, à cheminer dans le mouvement MSIS pour la libération de son mentor M. Idrissa Seck Premier ministre du Sénégal à l’époque, accusé de pratiques nébuleuses aux ‘guichets’ des «chantiers de Thiès – ‘Benn dëk niari gaar’». Laissés sur le quai, avec le désormais leader du parti Rewmi, elle entreprit en sa compagnie et d’autres ‘camarades’, une intense période de traversée du désert, où il ne s’agit plus d’une allègre « marche bleue », mais d’une déambulation malaisée de zeste orangé. Cette détermination aux côtés d’Idrissa Seck, Ndamal Kajoor, a aidé cette femme à se hisser et gravir les échelons de 2006 à nos jours. La tâche a été ardue, mais, le pagne noué autour des reins, elle prit la résolution de ‘dérouler’ son destin. Intégrant l’office national de la jeunesse, cette ancienne responsable départementale de la jeunesse féminine a été au Secrétariat administratif de la coordination des femmes départementales de la ville de Pikine.
Cette détermination aux côtés d’Idrissa Seck, Ndamal Kajoor, a aidé cette femme à se hisser et gravir les échelons de 2006 à nos jours. La tâche a été ardue, mais, le pagne noué autour des reins, elle prit la résolution de ‘dérouler’ son destin. Intégrant l’office national de la jeunesse, cette ancienne responsable départementale de la jeunesse féminine a été au Secrétariat administratif de la coordination des femmes départementales de la ville de Pikine.
Infatigable combattante, elle fut membre du secrétariat national des cadres IS4 (responsable de la commission de recherche sur l’emploi des jeunes en charge de la communication et du marketing politique des cadres CESAR.
Au-delà du Sénégal, Mariétou, en brillante députée, a gagné le prix de reconnaissance spéciale Women’s Leadership Programme 2022 à Lusaka (Zambie).
Pour gagner cette distinction dans la capitale zambienne, l’Honorable Mariètou Dieng a travaillé sur un sujet écologique: « Accélérer la cadence pour la transformation écologique des déchets de la décharge en opportunité de développement : Mbeubeuss » .
Lors de sa présentation, la Sénégalaise a relevé « les impacts environnementaux et les effets sur la santé publique des occupants directs et indirects, l’insécurité sans oublier la pollution atmosphériques et terrestre causées par la célèbre décharge de déchets des ménages dénommée Mbeubeuss ».
Faut-il encore en dire plus sur cette ingénieure en Biologie : « Elle est dotée d’une solide expérience internationale ».
Lors de la campagne présidentielle de 2019, elle était dans la Task-Froce Communication du candidat Idy.
Mariétou Dieng, c’est un tempérament, avec la loyauté à Idy en bandoulière. Il faudra compter avec elle comme ministrable si Idrissa Seck remporte la présidentielle de février 2024.
La rédaction
Tract (Tract.sn)