Tract – Hier, lundi 8 mai, jour de convocation au tribunal pour Ousmane Sonko dans l’affaire de diffamation l’opposant au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang : on ne travaille pas au siège d’Orange sur la VDN. Le parking devant le siège de l’opérateur téléphonique leader est désespérément vide, à 8h du matin. Et le restera toute cette journée. C’est devenu la règle, et c’est la deuxième fois : lors de la convocation précédente d’Ousmane Sonko, le 31 mars, on n’avait pas non plus travaillé au siège d’Orange. Il faut dire que le siège d’Orange se trouve dans l’épicentre névralgique où peuvent se passer des troubles à l’ordre publique et des manifestations : à l’entrée du rond-point qui mène au quartier de Sonko, Cité Keur Gorgui. Depuis quelques semaines d’ailleurs, Orange a érigé de hautes herses avec bouts pointus comme mur de clôture, en lieu et place des grilles courtes et ouvertes qui le constituaient.
Sur le même registre, le Auchan de Sacré-Coeur au rond-point dit de la boulangerie jaune, a érigé un haut mur de clôture de son parking et des locaux, depuis qu’il a subi les assauts incendiaires de la foule de manifestants, lors d’une convocation précédente d’Ousmane Sonko.
Le supermarché Auchan qui se trouve sur l’avenue Cheikh Anta Diop, à hauteur de Fann – Résidence, a, quant à lui, sa devanture quadrillée par des policiers casqués, avec boucliers, ce lundi matin : ledit magasin avait été pillé et incendié complètement, lors d’une précédente convocation de Sonko par la justice. Il a fallu le reconstruire totalement.
Le point commun entre toutes ces enseignes commerciales ? Elles sont à capitaux majoritairement français. Et dont très susceptibles d’être agressés par les sympathisants d’Ousmane Sonko, qui prône un dégagisme populiste contre l’ancienne puissance colonisatrice du Sénégal qu’est la France.
Par Damel Mor Macoumba Seck
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