Tract-Dans la mouvance du dialogue politique initié par le président Macky Sall, une autre initiative, le « dialogue du peuple », avait été lancée par le mouvement F24.
Cependant, selon nos confrères de la radio Future Media RFM, cette tentative a été contrecarrée par l’intervention du préfet de Dakar.
Le mouvement F24 avait pris l’initiative d’un « dialogue du peuple » qui se voulait en contrepoint du « dialogue national » initié par le président Macky Sall. Ce dernier est pourtant boycotté par plusieurs entités de l’opposition, notamment la coalition majoritaire de l’opposition Yewwi Askan wi.
Néanmoins, le préfet de Dakar a finalement refusé de permettre à cette rencontre de se tenir, contribuant ainsi à une situation déjà tendue au Sénégal.
La décision du préfet a été confirmée par les informations recueillies auprès de la RFM. Il n’y aura finalement pas de « dialogue du peuple » orchestré par le F24, du moins pour le moment. L’objectif de cette initiative était de trouver une solution à l’impasse politique actuelle, un défi qui reste à relever.
En réaction à cette situation, Mor Talla Tine, le préfet de Dakar, s’est exprimé auprès de nos confrères de la RFM. Il a déclaré n’avoir reçu « aucune déclaration allant dans ce sens. » Il estime donc qu’il ne peut pas parler d’interdiction formelle, tout en affirmant clairement : « il n’y aura pas de manifestation. »
De son côté, le coordinateur du forum, Mamadou Mbodj, a pris acte de cette décision qu’il considère néanmoins comme illégale. Il a déclaré, en termes choisis, « Nous n’allons pas nous battre avec des autorités. Nous prenons acte. »
Ces déclarations témoignent de la tension palpable qui règne dans le contexte politique actuel. Malgré une décision jugée illégale par certains, le respect des autorités semble prévaloir pour le moment, illustrant la complexité du processus de dialogue dans le paysage politique sénégalais.