Tract- Dans une annonce qui a pris de court à la fois ses partisans et ses opposants, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a déclaré qu’il ne briguerait pas un troisième mandat lors de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Cette décision, qui est saluée tant au niveau national qu’international, a été particulièrement bien accueillie par l’opposition et par des figures juridiques comme l’avocat à la cour Maître Patrick Kabou.
Le président Macky Sall, a décidé de se retirer de la course présidentielle, malgré les pressions de certains de ses partisans et sympathisants pour qu’il se représente. Cette décision est perçue par beaucoup comme une preuve supplémentaire de son engagement à respecter les lois constitutionnelles, même face au risque de voir son parti perdre le pouvoir.
En réaction à cette annonce, l’avocat sénégalais, Maître Patrick Kabou, a publié sur Twitter une série de commentaires adressés à ceux qui avaient encouragé Macky Sall à se présenter pour un troisième mandat qu’il qualifie d’illégitime. Il les a prévenus de possibles poursuites judiciaires en cas de violation de la loi, notamment en matière de détournement de biens publics.
Maître Patrick Kabou a évoqué, avec une note de compassion, la solitude ressentie par ceux qui encourageaient le président Sall, surnommé « Capi Domato », à briguer un troisième mandat illégitime. Dans un tweet, il exprime : « C’est avec beaucoup de compassion que je mesure la solitude de celles et ceux qui poussaient le Capi Domato à une 3e candidature illégale. Capi n’est pas fou, il sentait les choses venir !!! ». Dans ce premier commentaire, Kabou suggère que le président Sall, contrairement à ceux qui le poussaient à se présenter, avait conscience des conséquences potentiellement désastreuses d’un tel acte.
Dans un second temps, l’avocat a sévèrement critiqué ceux qu’il qualifie de « fossoyeurs de l’Etat de droit et de la démocratie ». Selon lui, ces individus souhaitaient rester au pouvoir en s’appuyant sur une figure politique qui est devenue du « has been ». Dans un message acerbe, il déclare : “Ces fossoyeurs de l’Etat de droit et de la démocratie voulaient s’accrocher à une personne qui est devenue du « has been ». Vous êtes à découvert mes bout’choux et les procédures auprès des juridictions internationales sont lancées.” Ces propos expriment clairement son mécontentement face à ceux qui bafouent la loi pour des gains personnels et politiques.
Enfin, Kabou avertit que tous ceux qui ont violé la loi devront rendre des comptes, au Sénégal comme à l’étranger. Son dernier commentaire sur Twitter résonne comme un avertissement inquiétant : “Ce sera du « one by one » jusqu’au denier. Il faudra justifier tous vos biens au Sénégal et à l’étranger.” Il semble indiquer que des actions sont en cours pour que justice soit rendue et que ceux qui ont profité de la corruption devront répondre de leurs actes.
TRACT (Tract.sn)