Tract-Ousmane Sonko a révélé dimanche passé lors d’une déclaration sur sa page Facebook, qu’un « deal » viserait à l’écarter de la Présidentielle de février 2024.
Le maire de Ziguinchor a estimé que des membres de la « vieille » classe politique sénégalaise ont tenu des rencontres secrètes pour se concocter un plan visant à l’isoler de l’élection présidentielle.
« Je suis le seul candidat qui n’est pas dans leur plan d’une élection inclusive », avait-il indiqué faisant allusion aux cas de Khalifa Sall et de Karim Wade.
Interpellé sur la question ce mardi par nos confrères de RFI, Khalifa Sall n’a pas manqué de recadrer le leader de Pastef.
« J’ai pour habitude de ne jamais réagir à ce type de polémiques futiles et à ces accusations infondées », a-t-il laissé entendre avant de préciser: Nous, à Taxawu Sénégal, avons l’habitude de participer à tous les dialogues. Je rappelle à l’opinion nationale et internationale qu’en 2017, j’étais en prison, nous avions été au dialogue. En 2018, j’étais en prison, nous avions été au dialogue. En 2019, j’étais en prison, nous avons été au dialogue. Donc, nous n’avons jamais raté une seule séance de dialogue, puisque pour nous, c’est l’exercice parfait pour régler tous les problèmes politiques auxquels notre démocratie est confrontée ».
Khalifa Sall a aussi été interrogé sur un éventuel échange direct avec le président de la République. « Est-ce utile d’échanger avec lui, puisque nous avions la possibilité de nous adresser directement à lui publiquement ? Nous n’en avons pas besoin. Je pense que nous avons exposé au président les problèmes qui ne nous concernaient pas, mais qui concernaient la démocratie et tous les acteurs. »