Tract- Dans un communiqué conjoint parvenu à notre rédaction, neuf organisations africaines de défense des droits humains invitent les autorités sénégalaises au respect des engagements internationaux en droits de l’homme en procédant à la remise en liberté immédiate et sans condition de Aliou Sané, et toute autre personne arrêtée et détenue. Rappelant la garantie de ces droits en cause par la Constitution du Sénégal, ces organisations signataires ont par ailleurs exhorté les autorités à créer un climat favorable à l’exercice des droits et libertés.
Neuf organisations africaines de défense des droits humains dont – le West African Human Rights Defenders’ Network (WAHRDN) et la Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH) invitent l’Etat du Sénégal à se conformer aux engagements internationaux. « Les organisations signataires du présent communiqué demandent aux autorités sénégalaises de respecter leurs engagements internationaux en droits de l’homme en procédant à la remise en liberté immédiate et sans condition de Monsieur Aliou Sané et de toute autre personne arrêtée et détenue alors qu’elle exerçait ses droits à la liberté d’expression, d’opinion et de réunion pacifique », a-t-on appris d’un communiqué conjoint parvenu à notre rédaction.
Interpellé alors qu’il allait rejoindre d’autres personnalités politiques et de la société civile qui voulaient rendre visite au leader de l’opposition Ousmane Sonko, le coordonnateur de Y’en a marre est poursuivi pour « actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou entrainer des troubles politiques graves et actions diverses ». A ce titre, note le communiqué, « Les organisations signataires rappellent que les droits en cause sont garantis par la Constitution du Sénégal et des traités régionaux et internationaux des droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie. » Par conséquent, « Elles exhortent les autorités sénégalaises à créer un climat favorable à l’exercice des droits et libertés alors que le pays se trouve dans un contexte préélectoral en vue du scrutin présidentiel de février 2024 », indique la source. Toutefois, devant cet état de fait, souligne-t-on « Elles resteront saisies de cette affaire et ne ménageront aucun effort, au niveau national, régional et international pour obtenir la libération sans délai de Aliou Sané.
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