Tract- A l’occasion du mois dédié au consommer local, l’ADEPME en compagnie de la Fédération nationale des professionnels de l’atelier a organisé hier, lundi 30 octobre, un panel sous le thème « la Digitalisation du consommé local ». Selon le Secrétaire général de l’ADEPME, Mbaye Jean Marie Diouf, c’est pour aider les entreprises à être productives et compétitives. Par contre, le Président de la Fédération nationale des professionnels de l’atelier est revenu sur le respect des normes internationales et de la gestion.
Selon Mbaye Jean Marie Diouf, Secrétaire général de l’ADEPME, « Quand on parle de consomme local, on invoque tous les acteurs qui sont sur l’économie productive, réelle. Que ce soit du cultivateur au cuisinier. Donc, ce mois qui est un mois de promotion du consommer local, nous emmène à nous interroger sur les problématiques aujourd’hui et les grands défis que les entreprises rencontrent. Alors l’Agence de développement et d’encadrement des petites et Moyennes Entreprise (ADEPME) aide ces entreprises sénégalaises à se structurer, à être productives et compétitives. En plus de ça, elle les aide à accéder sur le marché. Bien entendu que le marché constitue un des marchés prioritaires. Parce que comme vous le savez, c’est d’ailleurs le premier marché d’exportation. C’est pourquoi il nous a semblé très important de discuter sur les problématiques de l’heure, à savoir la « digitalisation », a-t-il expliqué. Comment le digital peut être utilisé comme levier de compétitivité et de développement de nos Petites et Moyennes Entreprise (PME) », s’interroge-t-il.
Pour le Secrétaire général, ce panel a réuni « tous les acteurs bénéficiaires de nos programmes pour d’abord partager avec eux sur ce qui a été fait dans le cadre de notre programme emblématique ‘’IPME’’, financé par la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD), à travers les projets ETER et PAIS. Et qui ont pour fond l’adoption de technologie. Donc, comment à travers cette adoption de technologie booster les PME, les aider à se formaliser et de manière générale les aider à mieux s’organiser. Cela fait un an que nous déroulons ce programme et pour les deux prochaines années, nous avons comme cible d’accompagner plus de cinq mille(5000) PME. C’est aussi pour nous une journée de sensibilisation et d’information. Mais nous ne partons pas de zéro parce qu’aujourd’hui, nous avons d’abord digitalisé nos systèmes ». Avant d’ajouter : « Aujourd’hui, pour faire une demande à l’ADEPME, vous pouvez être à Kédougou et faire votre demande. On a le traitement qu’il faut pour vraiment faciliter l’accès à ces services et à nos outils IPME».
Evoquant la question des normes intentionnelles dans le domaine de la production, Papa Balla Guèye, Président de la Fédération Nationale des Professionnels de l’Atelier (FNPA) de souligner : « Parler des normes, c’est quelque chose de fondamental dans la production en général. Mais vous savez qu’il existe une norme internationale comme dans les académies où on enseigne un peu la morphologie de la personne, les problématiques de conformation. Alors ce qui permet que dans un espace, vous maitrisez les normes internationales.
Qui peut couvre l’évènement, traverse le monde entier à part quelques cas spécifiques, il peut habiller tout le monde avec les normes internationales. C’est ce qui fait que quand on fait une commande avec mille tenues en taille différente, qu’on puisse respecter les tailles. Pour qu’à la fin, dans un magasin, celui qui vient pour un article donné, il peut choisir sa taille et s’habiller sans problème et éviter les retouches des normes ».
Par ailleurs M. Guèye est revenu sur l’importance du panel. « L’utilité de ce panel est fondamental, parce que l’ADEPME nous encadre comme dans un système tel que, non seulement nous allons approfondir notre métier. Mais qu’en réalité, au finish, quand on sait faire un article et connaitre un bon prix, il faut vendre. Mais comment vendre maintenant ?, se demande-t-il.
D’ailleurs, pour vendre en ce moment au 21e siècle, ajoute Papa Balla Guèye, « il faut maitriser les outils modernes qui permettront de rencontrer tout le monde en même temps. Et cela n’incite pas beaucoup d’efforts, il suffit simplement de se recycler sur les normes, vous pourrez rencontrer tout le monde en même temps et augmenter votre capacité de vente ». Et de poursuivre : « En général, pour nos artisans pas seulement les tailleurs mais tout le monde, on pense que le fait d’avoir la maitrise de son art suffit. Maintenant on a compris en réalité qu’à part la maitrise de son art, il faudrait maitriser la gestion pour pouvoir pérenniser un peu son entreprise. Egalement pérenniser ses biens avec de nouvelles technologies. Aujourd’hui, tout le monde a compris que pour pouvoir pérenniser son entreprise, il faut non seulement des outils adaptés mais se recycler tout le temps », a dit le président de la Fédération nationale des professionnels e l’atelier.
Ce qui le pousse à dire : « On a compris avec une solution de la comptabilité de l’ADEPME que maintenant tout artisan en une minute peut envoyer, un bail de livraison, une facture pro forma ou définitive. Ça règle d’énormes problèmes avec en cinq (5) minutes. De même, nous ne pensons que ces solutions d’ADEPME, accompagnées du marketing digital, c’est comme si cette digitalisation a été inventée pour les tailleurs. Parce que c’est ce qui manquait un peu pour embrasser tout le monde, pouvoir vendre en quantité et gérer son entreprise comme il faut », a fait savoir Papa Balla Guèye.
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