PASTEF d’Ousmane Sonko a sorti un communiqué, hier lundi 20 mai, relativement à la recrudescence de meurtres au Sénégal. Contrairement à sa sortie de l’année dernière, Ousmane Sonko ne réclame plus derechef le retour de la peine de mort. Il en appelle plutôt à la recherche de « solutions pérennes et consensuelles ». tract félicite le troisième de la dernière présidentielle, pour son sens de la mesure, obligation que lui confère ses 15% de voix à la dernière mère des élection.
Voici le communiqué de PASTEF de ce lundi 20 mai:
Les patriotes condamne, avec la plus grande fermeté, la recrudescence de la violence et réclame plus de sécurité pour la population.
Ôter la vie d’un être humain n’est que l’expression ultime d’une hiérarchie de violences exercées quotidiennement et qui restent souvent impunies.
Quand cette violence touche l’une des couches les plus vulnérables de la population c’est toute la société qui en sort meurtrie.
Dans un pays qui aspire au développement la sécurité doit toujours être une compétence partagée entre l’Etat, les collectivités territoriales et la population. Apporter une réponse concrète à la demande sociale de sécurité représente dès lors une priorité.
PASTEF-les patriotes propose, afin d’éradiquer ce fléau, une large concertation nationale de toutes les composantes (religieux, autorités coutumières, politiques, acteurs socio-culturels, presse, société civile, experts…) pour trouver des solutions pérennes et consensuelles.
En attendant, PASTEF-les patriotes appelle:
– à une application rigoureuse de la loi, particulièrement pour toute forme de violence basée sur le genre ;
– à la sensibilisation, en élevant chaque petit garçon dans le respect de chaque petite fille ;
– à plus de célérité dans le traitement des dossiers judiciaires ;
– à un accompagnement psychologique approprié pour les victimes et leurs familles ;
– à l’instauration du juge des libertés et de la détention dans l’architecture judiciaire, qui a pour mission de statuer sur les remises de peines souvent accordées aux condamnés ne remplissant pas les conditions ou aux récidivistes ;
– à la mise en place d’un système national de signalement et de dénonciation des comportements suspects des prédateurs.
#JOTNA ñu aar askan wi
Fait à Dakar, le 20 Mai 2019