Tract-Depuis presque deux semaines, le riz non parfumé est devenu rare. Selon Amadou Touba Niane, chef de service régional du commerce de Dakar, il n’y a pas de pénurie mais une légère hausse due aux mesures d’interdiction des exportations du riz par l’Inde. Concernant la raréfaction du gaz butane, M. Niane explique qu’il y a une tension sur les stocks chez les distributeurs.
“Le riz non parfumé n’est pas rare. Aujourd’hui, on parle seulement de hausse et de spéculations. Il se trouve que le marché était constitué par la principale variété ayant fait l’objet d’une fixation et c’est la variété indienne. Avec les mesures d’interdiction des exportations du riz par l’Inde, aujourd’hui, nous n’avons pas la possibilité d’importer du riz brisé non parfumé, variété indienne qui était la dominante sur le marché. De ce fait, les variétés qui subsistent étant plus chères, les coûts de revient étant plus élevés, expliquent aujourd’hui la hausse des prix”, a-t-il confié dans L’Observateur.
S’agissant de la raréfaction du gaz butane, Amadou Touba Niane explique qu’il y a une tension sur les stocks et des perturbations notées dans les sociétés de distributions.
“ Ils sont dus d’abord aux soucis techniques notés chez un opérateur de la place et ont déteint sur la production avec un retard accusé par les livraisons. Il y a aussi l’ineffectivité du système d’interchangeabilité des bouteilles. Aujourd’hui, les centres enfouisseurs doivent accepter dans la distribution des bonbonnes de gaz et arrêter d’éviter des bonbonnes appartenant à leurs concurrents. Il faut que les bonbonnes circulent sans entrave. Cependant, je rassure les consommateurs et leur dis que l’administration du commerce veille au grain et travaillent pour que les prix soient respectés”, a dit le chef de service régional du commerce de Dakar.