Le franc-tireur organique du PIT version Benno Bokk Yaakar, Ibrahima Sène, PCA de la MIFERSO à ses heures perdues et facebookeur à temps plein, analyse la conférence de presse incendiaire d’Ousmane Sonko (hier mercredi 29 mai) sous le titre » Comment comprendre le refus de Sonko pour participer au Dialogue? »
Voici ce qu’écrit Ibrahima Sène, qui suppute une « logique suicidaire » de Sonko, qualifié de « mal » (sic) qu’il faudrait circonvenir, afin d’éviter qu’Idrissa Seck ne le suive sur le chemin du « radicalisme » :
« Il lui faudrait donc que le Sénégal soit en « état de guerre » pour que ces « fils et filles » se retrouvent pour savoir comment faire face! La logique de Sonko est suicidaire pour le Sénégal, puisqu’elle ignore la prévention et la précaution, comme les meilleurs attitudes pour se préparer à faire face à des menaces auxquelles le Sénégal fait face. Il n’est de secret que pour lui, que notre environnement impacté par les menaces du djihadisme islamique, et la convoitise sur nos ressources gazières et pétrolières, sont des menaces imminentes pour le Sénégal,. Ces menaces exigent de ses forces vives de dépasser leurs contentieux politiques, religieux ou culturels, pour se rassembler le plus largement possible en guise de prévention. La plus petite dispute entre les forces vives de la Nation, surtout si elles sont les plus significatives, ouvrent des brèches énormes pour déstabiliser le pays et le soumettre à des forces extérieures. C’es ce que Sonko ne semble pas comprendre, ou par ce que ses affinités avec les salafistes orientent son comportement négatif envers cette recherche de consensus large des forces vives de la Nation. Sonko est plus que jamais un » danger dormant » pour notre peuple, que le radicalisme de ses critiques contre le « système » tentent de cacher. Il faudrait donc le prendre au sérieux, pour le démasquer et le rendre inoffensif. Son radicalisme, dans le contexte actuel, oblique Idrissa Seck à le suivre sur ce terrain pour ne pas lui laisser le terrain de la contestation radicale du pouvoir , qui est devenue leur fonds de commerce pour l’avenir, alors que pour Wade, le radicalisme est une bataille d’arrière garde pour sauver le » soldat Karim ». Mieux vaut donc vaincre le « mal » Sonko, pour prévenir la « maladie » du radicalisme chez Idrissa Seck! »
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