TRACT – Les Dinka sont un peuple d’agriculteurs-pasteurs du Soudan du Sud vivant dans les régions du bassin du Nil, au sud du Kordofan et du Nil Supérieur.
Les Dinka sont considérés comme l’un des peuples les plus hauts d’Afrique et du monde. La taille moyenne des hommes, selon diverses estimations, est de 185 à 190 cm et celle des femmes de 175 à 180 cm.
Le peuple Dinaka n’a pas d’autorité politique centralisée, mais plutôt de nombreux clans indépendants mais liés. Les populations se déplacent dans le Darfour selon une tradition millénaire qui suit un cycle pastoral de 60 ans. Ce cycle est déterminé par les conditions de reconstitution des ressources naturelles.
Les Dinka vivent en petites communautés autonomes de tradition patrilinéaire et exogame. Ainsi, la société dinka, divisée en classes, repose sur une structure dualiste : chaque clan est divisé en deux groupes, dans lesquels seuls les mariages exogamiques sont autorisés, l’homme prenant son épouse dans l’autre groupe opposé.
Chez les Dinka, un mariage, même consenti, peut s’assimiler à un achat qui n’est conclu que lorsque le prétendant accepte de fournir au père de la femme qu’il convoite, un certain nombre de têtes de bétail.
Dans la coutume du mariage Dinka, malgré le paiement d’une dot allant de 100 à 500 vaches, les femmes sont traitées avec piété.
Une fois qu’un homme se marie, sa femme ne cuisinera ni ne balayera pendant 4 ans. Cette période est appelée « Anyuuc » (Accueil Généreux). Il est destiné à la nouvelle mariée de se reposer, de se détendre et d’étudier les valeurs de la ferme de son mari.
Pendant ce temps, la sœur de son mari fera la cuisine, lavera les ustensiles, ramassera du bois de chauffage, cherchera de l’eau et fera d’autres travaux domestiques jusqu’à plus tard.
Après 4 ans, son mari décide d’organiser une très grande fête appelée « Thaat » (fête de la cuisine) où 3 vaches et 5 chèvres sont abattues pour initier une femme à la cuisine pour la famille.
Hadj Ludovic