Tract – La Journée internationale de la femme africaine, c’est bien aujourd’hui. Elle est commémorée partout dans le monde, et plusieurs femmes engagées, entrepreneures et influentes dans tous les secteurs de la vie comptent lui donner une empreinte de croissance.
Parmi ces femmes qui célèbrent la Jifa 2024, on notera déjà, l’engagement de ces dix femmes professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel membre de l’Association Internationale des Femmes du Cinéma et de l’Audiovisuel (AIFCA).
Elles ont brillé par la présence à la 77e édition du Festival de Cannes 2024 en mai dernier pour rencontrer des acteurs importants de l’industrie, repérer de nouvelles opportunités et consolider leurs réseaux. Elles ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin dans cet élan qui élabore les voies du développement. En unissant leurs forces, elles sont sur le chemin de celles qui construisent leur propre émancipation pour parfaire leurs conditions de vie.
Elles, ce sont Yolande Bogui, présidente de l’AIFCA, Patricia Kalou, Chantal Reine Kadjo, Necy N’dri, Estelle Koné, Sonia Zain, Farah Barbour, Nameïta Koné, et Aïda Diop. Au-delà de ce qui les unit dans cette association AIFCA sont toutes des femmes battantes dans différents domaines et veulent partager leurs expériences particulièrement avec le continent africain mais également aux citoyens du monde.
Effectivement, la JIFA, célébrée le 31 juillet, est une occasion importante pour évaluer les progrès réalisés en matière de droits des femmes et d’égalité des genres, non seulement à l’échelle continentale mais tout aussi mondiale. Cet événement annuel permet de mettre en lumière les avancées et les défis restants, de sensibiliser le public et de plaider pour des actions concrètes afin de promouvoir l’autonomisation des femmes. C’est un moment privilégié pour informer sur les questions de genre, partager des expériences et des réussites, et encourager les gouvernements à renforcer leurs engagements et leurs politiques en faveur de l’égalité des sexes.
Alors, la JIFA ne sonne-t-elle pas comme un rappel du rôle traditionnellement important joué par la femme africaine dans la société. « Historiquement, les femmes africaines ont occupé des positions clés dans divers domaines tels que l’économie, la politique, la culture et la famille. Elles ont été des agricultrices, des commerçantes, des guérisseuses, des reines, et des leaders communautaires. Leur contribution a été essentielle dans le maintien et la transmission des savoirs, des coutumes et des traditions », lit-on dans les pensées d’Aïda Diop, fondatrice et présidente de l’association Saphir Panafrica Woman Glam ship à Cannes.
De plus, dans de nombreuses sociétés africaines, les femmes ont joué un rôle central dans la prise de décision et la résolution des conflits. Et elles contribuent fortement au développement du continent. Pour Aida Diop, « Reconnaître et valoriser ces contributions est crucial pour comprendre la dynamique sociale et culturelle de l’Afrique ».
Cette édition 2024, Mme Diop et ses consœurs discuteront, samedi 3 août prochain, autour du thème : « Héritage ». Il est culturel, économique, social…
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