VIOLENTS HEURS ENTRE POLICIERS ET ‘JAKARTAMEN’ À TIVAOUNE : Le préfet hausse le ton

Tract-Suite aux violents affrontements récemment survenus à Tivaouane, entre les forces de l’ordre et des conducteurs de mototaxis «Jakarta» qui reprochent au maire Demba Diop Sy de leur avoir «injustement» imposé une «taxe-gamou» de 26.000 FCFA qu’ils refusent de payer, le prefet Mamadou Gueye a appelé au « calme et à la sérénité ». L’autorité administrative qui a déploré les « scènes de violence » dit privilégier le « dialogue ». Elle a annoncé des « concertations après le Gamou afin de trouver un consensus ».

« Nous avons noté ces deux jours-là des remous, des mouvements d’humeur qui ont occasionné vraiment des actes regrettables. Déjà j’ai condamné ces actes-là, en disant que dans un Etat qui se respecte, tout le monde, je crois, doit se plier à l’administration, donc à la loi, ça n’empêche pas que les gens puissent avoir des mécontentements ou des sentiments, mais tout doit se régler dans la conservation, dans le dialogue, mais non dans les actes de violence ».

Le préfet de Tivaouane de croire que « si nous devons construire ce pays, il faut que, à commencer par les jeunes, on puisse vraiment avoir cet état d’esprit-là, c’est important ». Il trouve ces événements « vraiment très regrettables » et appelle les uns et les autres, toutes les parties prenantes, au « calme et à la sérénité ». Et là, donc, de dire compter vraiment sur « la jeunesse, sur les conducteurs de motos Jakarta, pour qu’ils jouent la carte de la sérénité, également du calme ».

Mamadou Gueye annonce « l’organisation, après le Gamou, de rencontres, de concertations, pour que vraiment les choses soient clarifiées, pour un Tivaouane beaucoup plus rayonnant ».