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Constitution : le panafricaniste littéraire Boubacar Boris Diop ne veut plus que tout candidat à la présidence soit obligé de savoir parler le français

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Tract – Personnalités de renom engagés pour la promotion des langues africaines, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop et son ami Kenyan Ngugi Wa Thiong’o ont écrit au Président Diomaye. Dans cette lettre ouverte, les deux romanciers proposent la création d’un «Centre national d’interprétation et de traduction qui permettrait une symbiose et une fertilisation croisée entre les langues de votre pays et entre celles-ci et les langues de l’Afrique et du monde». Ils engagent me chef de l’Etat d’abroger «dès que possible l’étrange et embarrassant article 28 de la Constitution sénégalaise, qui exige de tout candidat à la présidence qu’il sache lire, écrire et parler couramment le français». «Aux Nations Unies, parlez dans une langue sénégalaise et votre propos pourra faire l’objet d’une traduction simultanée dans les langues de travail de cette organisation internationale. En d’autres termes, faites comme tous les autres présidents du monde, prononcez vos discours dans votre langue», martèle le duo Boris et Ngugi.

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