Tract – « Cadavre exhumé hier et brûlé à Kaolack, car le défunt est un présumé gay » : oui, c’est de la sauvagerie, de la barbarie.
Le cadavre avait été précédemment éconduit du cimetière de Touba.
Bravo, Monsieur le Procureur de la République à Kaolack, de condamner au nom de l’intérêt général, de poursuivre et de condamner les babouins moyen-âgeux qui ont commis cette horreur sans nom à Leona Niassène, Kaolack.
Ce cadavre profané et brûlé est le signe de la prévalence majoritaire dans la société sénégalaise d’une mentalité essentialiste qui est persuadée que les races humaines existent, qui croient à la notion de sang impur, à l’existence de castes, au péché consubstantiel à la personne et imprescriptible sur terre et à l’impureté de certaines personnes du seul fait de leur naissance ou de leurs origines. Halte au discours de haine qui finit dans les actes de haine !
Ousseynou Nar Gueye
fondateur de Tract
Tract.sn