Tract – Entretien avec Catherine SINGOA, chanteur d’opéra, enseignant dans les universités professionnelles de santé et passionné de réhabilitation et de thérapie physique avec une riche expérience en Préparation physique, réathlétisation et en kinésithérapie. Il a consacré sa vie à aider les autres à retrouver leur force et leur mobilité. Il est un fervent défenseur de l’éducation et de la formation continue dans ces domaines.
Vous avez récemment été lauréat de la 4e édition du concours international de chant « Vita Pavarotti ». De quoi s’agit-il exactement ?
Le concours international de chant ‘Vita Pavarotti’ est une plateforme prestigieuse qui célèbre l’excellence vocale et l’art lyrique. Être lauréat de cette 4ème édition est un honneur qui reconnaît non seulement mon talent vocal, mais aussi ma passion pour l’opéra.
Catherine SINGOA, comment êtes vous devenu chanteur d’opéra ? Comment avez-vous connu la musique ?
Ma rencontre avec la musique a commencé dès mon enfance, bercée par les mélodies traditionnelles et les chorales d’église. L’opéra m’a captivé plus tard, grâce à sa puissance émotionnelle et sa capacité à raconter des histoires profondes à travers la musique.
Votre rencontre avec l’opéra : dites-nous tout…
L’opéra m’a été révélé lors d’une représentation scolaire où j’ai été ému par la beauté du chant lyrique. Depuis lors, j’ai poursuivi cette passion, qui m’a conduit quelquefois sur les scènes.
Votre approche de la musique ne s’est faite que par le chant choral ? Vous n’avez pas appris à jouer d’un instrument ?
Le chant choral a été mon premier amour musical, mais j’ai également exploré d’autres aspects de la musique, y compris l’apprentissage du solfège (basique) ; l’écoute continue et surtout l’apprentissage autodidacte m’a aidé à comprendre et à interpréter les œuvres lyriques avec plus de profondeur.
Je n’avais jamais pris de cours de musique, tout s’est fait à partir de ma chambre où j’ai appris à aimer, à chanter et cultiver cet art.
Qu’est-ce qui a bien pu vous motiver à vous investir dans ce couloir ?
Ma motivation vient d’une volonté de briser les barrières culturelles et de montrer que l’opéra peut résonner avec tout le monde, indépendamment des origines. C’est un art qui parle universellement à l’âme humaine.
Quel chemin souhaitez-vous tracer pour les années à venir ?
Je souhaite continuer à promouvoir l’opéra en Afrique centrale, en inspirant et en participant à la formation de la prochaine génération de talents lyriques, tout en continuant mon travail dans le domaine de la kinésithérapie et la réhabilitation des sportifs.
L’opéra au Cameroun: quel avenir dans un contexte frappé par les crises ?
« L’opéra, comme toute forme d’art, a le pouvoir de guérir et d’unir les gens. Malgré les crises, je crois en un avenir au Cameroun où l’opéra sera une source d’espoir et d’inspiration pour toutes les strates sociales.
Propos recueillis par correspondant Cameroun.