Nouvelle chronique chez Tract – « La psychologie des foules »* n’est-elle pas dominée par la bêtise sociale ? Par une infâme conduite dégradante, eloignée des catégories d’humanité ? Le questionnement est né de la douleur manifeste de sensibilités indignées, suite à ce dérèglement des consciences ayant conduit au spectacle de »bûcher » qui priva de sépulture – même souillée – à un (soi-disant ?) homosexuel. La scène macabre est si inédite qu’elle en a fait bondir les personnes éprises de mesure. Quelle est cette folie enivrante rencontrée sur les trottoirs de cette bourgade (le Sénégal) du Tiers-Monde – de cette bourgade, pourtant traditionnellement tolérante – non encore réveillée par la sourde complainte des jeunes âmes « enterrées » dans l’Ocean Atlantique ? Et d’où nous vient ce dérèglement humain ? L’habitude de la mort par violence s’est installée désormais dans notre quotidien. Il existe maintenant en nous des cimetières polymorphes. Tant pis pour ceux qui ne s’en sont pas rendu compte !
[‘KUDDU’LOUCHE’ #1] ‘L’homosexuel conduit à l’infâme bûcher à Kaolack’ (Par Bassirou Niang, chroniqueur)
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* « La Psychologie des foules », Gustave Le Bon, 1895
Bassirou NIANG Tract(Tract.sn)