TRACT – À l’aune des dizaines de milliards de FCFA transanctionnés chaque jour sur Orange Money, Wave et Free Money au Sénégal, il est anormal que la banque mobile n’existe pas au Senegal a côté du mobile money.
CesLe mobile money bloque le mobile banking au Sénégal; maLe mobile money bloque le mobile banking au Sénégal; mais, Orange Bank arriveis, Orange Bank arrive montants énormes devraient aussi être thésaurisés ou utilisés en tout cas comme effet de levier, et pas juste transférés, pour permettre de faire des prêts divers aux utilisateurs de mobile Money.
Il est regrettable que plusieurs années après qu’existe Orange Bank en Côte d’Ivoire, elle ne soit pas encore arrivée dans le deuxième pays de l’UEMOA: le Sénégal.
Toutefois, on conçoit bien que cela relève de la stratégie de rouleau compresseur mécanique de Sonatel Orange, qui se satisfait des parts de marchés de Orange Money Sénégal. qui a un statut bancaire sans vraiment faire de la banque. Tout comme Wave a un agrément bancaire.
Cependant, bonne nouvelle en vue: Orange Bank est dans nos murs au Sénégal et son installation officielle n’est plus qu’une affaire de quelques semaines. Tant mieux pour les consommateurs et emprunteurs sénégalais.
Le magazine négropolitain Jeune Afrique pose la question cette semaine:
Faut-il moins d’opérateurs télécoms en Afrique?
Alors que le débat fait rage en Europe, la question de la fragmentation du marché des télécoms, jugée par certains comme une faiblesse au regard des investissements à concéder pour poursuivre le développement du secteur, ne semble pas inquiéter les acteurs africains, pourtant confrontés aux mêmes enjeux.
Jeune Afrique poursuit: « Après des années de fusion et d’acquisition à la faveur notamment du retrait d’Afrique du groupe Mil- licom, le marché des télécoms africains semble avoir actuelle ment trouvé une certaine stabilité qui convient aux grands acteurs du secteur (MTN, Orange, Vodacom, Airtel, Maroc Tele- com et Axian) ».
Et ce, pour plusieurs raisons, énumère JA.
Dont l’une, centrale, est la suivante, conclut le journal: Pour les États, disposer de trois opérateurs au minimum est une garantie d’innovation et de concurrence sur les prix, qui bénéficie aux consommateurs. Pour les entreprises, consolider le secteur sous-entendrait que l’un d’eux quitte le continent.
Or, malgré la complexité du marché africain, les grands opérateurs identifient clairement l’Afrique comme un moteur de croissance, un atout à préserver face à des marchés occidentaux de plus en plus saturés, indique Antony Virgil Adopo. La croissance des services numériques, comme la data, la banque mobile, le streaming vidéo et les services e-commerce, montre un potentiel énorme pour les opérateurs africains.
Ousseynou Nar Gueye