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‘Vengez-vous !’ : Ousmane Sonko, le PM anarchiste, défie le PR Diomaye et son propre ministre de l’Intérieur, pour devenir Président en 2029 (Par Ousseynou Nar Gueye)

Tract – Certes, hier à Ndar, il y a eu des heurts violents entre les deux caravanes que sont celle de Sonko (Coalition Pastef) et celle de Barth (Samm sa kaddu). Un partisan de Sonko a reçu un coup d’arme  blanche au bras et a dû être soigné à l’hôpital régional de Saint-Louis.

Ceci ne justifie pas ces propos ça gâte ça gâte de celui qui est encore PM :

« À tous les patriotes du pays, Barthélemy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays. Notre parti a été agressé à Dakar, à Koungheul, à Saint Louis, à Louga, à Mbacké….Des plaintes ont été déposées, des preuves visuelles existent. À ce jour, zéro arrestation », pleurniche Ousmane Sonko, qui a aussi insulté le père de Barth.

Il ajoute : « Que chacune des agressions subies par PASTEF de leur part depuis le début de la campagne, que chaque patriotes qu’ils ont agressé et blessé, soient proportionnellement vengés. Nous exercerons notre droit légitime à la riposte. »

Sonko est le deuxième personnage de l’État et c’est à son gouvernement d’assurer la sécurité de tous ceux qui sont en campagne. Sonko attaque aussi son propre ministre de l’Intérieur en disant que si celui-ci ne fait rien dans les 48 heures, Pastef ripostera. C’est indigne, irresponsable et plus encore de la part de Sonko. Car c’est lui qui est aux responsabilités et dont le gouvernement doit protéger la population y compris ceux qui font de la politique. Le ministre Jean-Baptiste Tine a en tout cas rappelé l’interdiction du port d’armes à feu et du port d’armes blanches du 17 octobre au 17 décembre.

Ceci montre une seule chose : avec ces élections, Sonko recherche une seule chose; c’est d’obtenir assez de députés pour constituer un groupe parlementaire fort afin d’affronter dans les urnes le PR Diomaye en mars 2029, après lui avoir mené la vie dure et mégoté son soutien durant tout son Diomayat 2024-2029. Personne n’est dupe. La véritable opposition à Diomaye, c’est Sonko.

Ousseynou Nar Gueye 

Fondateur- Directeur Général de Tract.sn et de Tract Hebdo

 

SES MILITANTS AGRESSÉS : Sonko annonce le retour du ‘gatsa gatsa’

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Tract-La tête de liste du parti Pastef Les Patriotes a réagi avec fermeté suite aux violences subies par ses partisans hier soir à Saint-Louis. Dans un message publié sur son compte facebook, Ousmane Sonko appelle ses militants à répondre aux agressions qu’ils disent avoir endurées depuis le début de la campagne.

« Que chaque acte de violence subi par Pastef depuis le début de la campagne, que chaque patriote agressé et blessé, soit vengé de manière proportionnelle. Nous exercerons notre droit légitime à la riposte », a-t-il déclaré.

Le président de Pastef, par ailleurs Premier ministre, accuse la coalition Samm Sa Kaddu, menée par Barthélemy Diaz, d’être responsable de ces incidents. « À tous les patriotes du pays, Barthélemy Diaz et sa coalition ne doivent plus pouvoir faire campagne ici. Notre parti a été agressé à Dakar, Koungheul, Saint-Louis, Louga, Mbacké… Des plaintes ont été déposées, des preuves visuelles existent. À ce jour, aucune arrestation », a-t-il ajouté.
La situation reste tendue alors que la campagne électorale se poursuit.

CAMPAGNE ÉLECTORALE : Le ministère de l’intérieur alerte sur des projets ‘d’actes de violence’

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Tract-Alors que la campagne électorale tire vers sa fin, le ministère de l’Intérieur alerte sur des acteurs qui projetteraient de poser des actes violents contre certaines caravanes.

C’est le ministère de l’Intérieur qui vient d’en faire l’annonce. En effet, il déclare avoir été informé que «certains acteurs nourrissent des projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes.»

Le Général Jean Baptiste Tine, qui met en garde, signale que des instructions ont été données aux forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects. «Et la découverte de toute arme, par nature ou par destination, entrainera l’application des sanctions prévues par la loi», avertit-il.

VIOLENCES ÉLECTORALES : Des militants qui scandaient « Sonko » brutalisés à Saint-louis

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Tract-La scène est insoutenable. Dans des images largement diffusées sur les réseaux sociaux, des nervis s’acharnent sur un groupe de personnes dont le seul tort est d’avoir scandé le nom de leur leader, Ousmane Sonko, et brandi des pancartes à son effigie.

Les moins chanceux ont été pourchassés jusque dans une boutique, où ils ont subi divers actes de violence et d’intimidation.

Dans les rues, des blessés errants, le visage et les bras ensanglantés.

Les faits se déroulent à Saint-Louis, où la coalition Samm Sa Kaddu est accusée d’être à l’origine de cette agression

MMA : Reug Reug défie publiquement Francis Ngannou

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Tract-Nouveau champion du monde des poids lourds de la ONE Championship la scène internationale des arts martiaux mixtes (MMA), le Sénégalais, Reug Reug, a défié publiquement le Camerounais Francis Ngannou. Ci-dessous la publication sur sa page Instagram.
« Le Patron, tu étais heureux de faire en sorte que @francisngannou vs Anatoly se produise.

J’ai battu le gars, alors faisons le plus grand combat de l’histoire africaine

@pflmma vs Reug Rueg / @onechampionship vs @francisngannou

Je sais que @pflmma , @kogan_mike @jamesfrewin_ @eduardocunhalima @danhardymma diront oui, et ce sera le plus grand honneur de ma carrière de combat

Tout le monde m’a dit que je ne pouvais pas battre qui est devant moi à chaque combat, alors testons-le contre la plus grande star africaine du MMA de l’histoire, montrons au monde ce que nous pouvons faire !!! #AfricanLegacy #MMAHistory. »

ENQUÊTE SUR LA MORT DE MOUSTAPHA BÂ : L’audition de sa veuve en cours à la Dic

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Tract-L’épouse de Mamadou Moustapha Bâ est actuellement devant les enquêteurs de la Division des investigation criminelles. Son audition est en cours.

Comme annoncé dans la matinée de ce lundi, l’épouse de Mamadou Moustapha Bâ a été convoquée par les limiers dans le cadre de l’enquête ouverte par le procureur de la République. Selon la Rfm, Yacine Fall Bâ a déféré à la convocation.

Elle est présentement dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic).

SOMMET DE L’OCI À RIYAD : Le Président Diomaye dénonce la violence subie par le peuple palestinien

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Tract-En marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ce lundi à Riyad, le Président Bassirou Diomaye Faye a exhorté ses homologues à réagir face à la situation en Palestine.

« Le peuple palestinien est aujourd’hui confronté à une violence d’une intensité sans précédent, à un meurtre de masse perpétré sous nos yeux. Nous ne pouvons rester silencieux face à cette injustice, » a-t-il déclaré.

Des propos qui appellent à une réponse collective et urgente de la part des États membres de l’OCI, réunis pour faire face à cette crise humanitaire.

Le chef de l’Etat sénégalais ajouté : « En ce moment critique pour la Palestine et le Liban, nous devons rester unis pour la paix, la justice et la dignité. »

Pour finir le Président inque que « le Sénégal réaffirme son soutien ferme aux peuples palestinien et libanais et appelle à un cessez-le-feu immédiat pour mettre fin à la spirale de violence »

L’HOROSCOPE DE CE MARDI 12 NOVEMBRE

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : ça joue dans votre secteur professionnel, la vie se fait plus douce dans ce domaine !

Taureau : une personne bouleverse votre univers, à moins qu’un voyage vous transforme ?

Gémeaux : s’il y a des difficultés entre vous et l’autre dans votre intimité, une solution se profile !

Cancer : vous allez apprécier ! C’est votre vie à deux, à plusieurs qui est plus agréable !

Lion : au quotidien, de bonnes choses, mais aussi si vous souffrez, vous trouvez le bon thérapeute !

Vierge : Vénus forme un bel aspect à votre Soleil. Ça illumine vos amours et vos enfants !

Balance : s’il y a eu des tensions en famille, à présent, un regard, un mot, sauront apaiser la maisonnée !

Scorpion : osez partir, osez apprendre ! Vous y prendrez du plaisir et ce sera positif pour la suite !

Sagittaire : le sourire ? Vous l’avez au sujet de votre trésorerie ! Du bon, côté finances !

Capricorne : voilà une bonne nouvelle, Vénus est chez vous et vous plaisez, beaucoup !

Verseau : en vous, en plein remue-ménage, des éclaircies, que vous saisissez !

Poissons : l’amitié sera de mise, et un projet qui vous tient à cœur, en très bonne voie !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MARDI 12 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 12 Novembre 2023En combat de lutte sénégalaise organisé à l’Arène Nationale de Pikine, Tapha TINE de l’écurie Baol Mbollo.remporte son combat contre Mamadou NGOM dit Emeu Sène de l’écurie Tayshinger, ancien Roi des arènes (2018-2019).
  • 12 Novembre 2018Abdoulaye SAGNA, chef de village de Dombondir dans le département de Bignona et son neveu Seyni SAGNA sont tués à coups de machette par six assaillants supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC).
  • 12 Novembre 2016
    Aux éliminatoires de la Coupe du Monde de football, le Sénégal est battu en match aller par l’Afrique du Sud par 2 buts à 1 à Polokwane. Ce résultat sera annulé par la FIFA pour mauvais arbitrage et le match sera rejoué dans le même stade le 10 novembre 2017. Cette fois le Sénégal parviendra à se qualifier au Mondial 2018 en l’emportant par 2 buts à 0.
  • 12 Novembre 1992Décès à Paris à l’âge de 72 ans d’Alioune Badara MBENGUE, ancien ministre et ancien député. Instituteur de formation, il a été Conseiller territorial du Sénégal (1957-1959), député à l’Assemblée législative (1959-1960), premier adjoint au Maire de Rufisque (1955 -1960) et conseiller municipal de Dakar en 1964.
  • 12 Novembre 1989Consécration épiscopale de Monseigneur Jean Noël DIOUF, Evêque de Tambacounda. Il démissionnera le 5 août 2017 pour des raisons de santé. Monseigneur Jean-Pierre BASSÈNE, Évêque du diocèse de Kolda, sera chargé de l’administration du diocèse de Tambacounda par le Pape François.
  • 12 Novembre 1953
    Décès à Saint-Louis, à l’âge de 34 ans, d’Ousmane Thiané SARR dit « Sanglier zélé », instituteur de formation et premier éclaireur d’Afrique Occidentale Française (AOF). Il avait adhéré au mouvement des éclaireurs de France le 15 avril 1937. La grande avenue Lamothe à Saint-Louis a été rebaptisée au nom de cet illustre fils de Guet-Ndar en septembre 2013.
  • 12 Novembre 1858
    Cyprien-Joseph TOUCAS est nommé Chirurgien du poste de Dakar en remplacement de Pierre Adolphe DOUÉ. Le poste existe depuis le 12 mai 1857 et le premier titulaire est un chirurgien nommé HUART.

[REPORTAGE TRACT] LÉGISL’HÂTIVES: Tivaoune, pas en reste dans cette campagne

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Tract-La campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre a officiellement démarré ce dimanche 27octobre  à 00h, à travers le Sénégal, finira sans nul doute sur les chapeaux de roues le vendredi 15 novembre prochain, à Tivaouane, capitale sénégalaise de la Tijanniya, qui n’echappepas a la ferveur politique nationale, avec les caravanes et porte a porte de ses candidats titulaires départementaux, qui ont à accueillir aussi leur differentes têtes de liste se coalitions respectives.

 

Quarante-et-une (41) listes de coalitions et partis politiques sont en lice, on le sait, pour 165 sièges à l’Assemblée nationale, sièges qui se sont révélées éjectables pour la précédente quatorzième législaturequi naura duré que deux ans.

À Tivaouane la campagne bat son plein, des meetings sont organisés presque tous les jours par les différentes listes.

 

Doudou Guéye  Ndiaye,  tête de liste départementale de la  coalition  Sopi Sénégal, actuellement agent de santé au district sanitaire Keur Massamba Sall a  assuré  lors d’une rencontre élargie aux responsables des quatre arrondissements du département,  que sa coalition aura, au moins, un groupe parlementaire, à l’issue des élections législatives du 17 novembre prochain.

 

“Nous allons gagner le département et (nous) aurons au moins, un groupe parlementaire“, a affirmé Doudou Guèye Ndiaye.

 

Selon lui, son camp, habitué à sillonner les 18 communes du département de Tivaouane, est en train de peaufiner sa stratégie, pour mieux aborder la campagne électorale dans tous les coins de cette circonscription.

 

“Tous les responsables que vous voyez ici ont déjà commencé le travail  chez eux, et ce n’est pas pour rien que le Pds a eu 25.000 voix lors des dernières élections  législatives“, a argumenté le candidat à la députation.

 

Pour Fatou Bassirou Sy, plus connue sous le nom de Kiné Sy, colistière de Doudou Guéye  Ndiaye, “ceux qui soutiennent que le Parti démocratique  sénégalais est mort, n’ont rien compris“.

 

“Nous sommes les enfants de (Abdoulaye) Wade, (il) nous a tout appris et nous allons sauver son honneur avec les élections anticipées“, a-t-elle soutenu.

Selon la candidate, le travail a démarré à Tivaouane, dés le premier jour“, notamment  à Ndoutt, KognDiaka, à Commercial, Fogny, Keur Mass, etc., où il y a une “mobilisation générale“.

A Tivaouane, l’inter-coalition Takku Wallu/Samm sa Kaddu et Jamm Ak Njariñ a investi le député sortant du PUR Massata Samb et Madjiguéne Mbaye.Toutefois, le maire sortant Diop Sy a été investi à la 11e place sur la liste nationale de Jamm Ak Njariñ.

Dans ce département aussi, le maire libéral de la commune de Koul Modou Fall soutient la liste du Pastef, comme  lors de la présidentielle du 24 mars 2024.

 

Fatima Sedar G.

NÉCROLOGIE : Samba Mballo du groupe Gelongal n’est plus

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Tract-La musique sénégalaise est en deuil avec la disparition de Samba Mballo, alias « Bathie », membre emblématique du célèbre groupe Gelongal, décédé ce dimanche.

Ce décès représente un nouveau coup dur pour le groupe, qui avait déjà perdu l’un de ses membres, Papis, il y a quelques années.

Gelongal se retrouve ainsi privé de deux de ses piliers.

EMEDIA : 4e semaine de grève des travailleurs du groupe de presse !

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Tract- Les travailleurs du Groupe Emedia Invest prolongent leur grève pour une quatrième semaine. Dans un communiqué rendu public ce dimanche, les employés d’Iradio, ITV, Emedia.Sn et Bes bi le jour déplorent l’absence de réponse de la direction générale, malgré cinq mois sans salaire.

Selon le Secrétaire général du Synpics-Emedia, cette « décision fait suite à l’inaction persistante et inquiétante de la direction générale face à notre seule et légitime revendication : les salaires ! »

« Depuis le début de notre mouvement, nous avons exprimé de manière claire et précise nos attentes en matière de régularisation des salaires que le personnel peine à recevoir depuis 5 mois. Nous avons répondu présent à toutes les rencontres pour trouver une issue heureuse à cette crise. Mais force est de constater que la direction générale ne tient pas, encore une fois, ses engagements. Déplorable », fustige le syndicat.

Décrivant la situation comme « intenable » et « insupportable », les travailleurs envisagent de durcir le mouvement par des « actions plus concrètes, plus déterminées et plus engagées. »

« Le droit ne se quémande pas, il s’arrache ! »

INHUMATION RETARDÉE DE MAMADOU MOUSTAPHA BA : Sa famille crie au scandale !

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Tract-« L’autopsie n’est pas normale. Ce n’est pas normale. Non normale », scande un des membres de la famille de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances décédé en France, qui était venu ce dimanche matin à l’hôpital militaire de Ouakam où devait se tenir la levée du corps. Me El Hadji Diouf, présent sur les lieux pour assister à la cérémonie, a déclaré qu’ »il n’y a pas de crime, ni de plainte déposée par la famille ». Selon lui, cette dernière est « outrée et demande son inhumation sans délai ».

« Personne n’a porté plainte. Il n’y a pas de crime. Pourquoi donc, devrait-on aujourd’hui, empêcher, bloquer l’enterrement de Mamadou Moustapha Ba. Toute la famille, aujourd’hui, est inquiète, outrée, choquée, parce qu’on pense que Mamadou Moustapha Ba ne mérite pas ce traitement. C’est la raison pour laquelle, nous demandons aux autorités notamment au Procureur de la République de permettre l’inhumation sans délai de Mamadou Moustapha Ba, ce haut fonctionnaire de l’Etat, cet homme de dimension exceptionnelle ne mérite pas ce traitement », a déclaré Me El Hadji Diouf.

A noter que dans un communiqué rendu public ce dimanche, le Procureur de la République fait savoir que « les résultats de l’autopsie ordonnée tendant à déterminer les causes du décès du ministre Mamadou moustapha BA ont révélé plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort n’est pas naturelle ».

Par conséquent, informe la même source, « les formalités liées à la procédure de levée du corps et d’inhumation sont renvoyées à une date ultérieure ».

[INTERVIEW] Ismaël TETA, « l’éducation est le meilleur investissement au monde. »

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Tract-Entretien avec Ismaël TETA, écrivain, humanitaire et promoteur de la bourse de l’excellence scolaire SOUOPGAK au Cameroun.

Bourse SOUOPGAK TETA MICHEL : la genèse de cette initiative

Souop Gak Teta Michel, bien qu’il soit né dans les années 1930, à une époque où l’instruction n’était pas accessible à tous, a rapidement compris l’importance de l’« école des blancs ». Dans les années 1970, il quitte Douala pour s’installer à l’Ouest du Cameroun et fonde l’école primaire de Mbo à Bandjoun. Dans un acte de générosité et de vision, il restitue cette école à l’État, en faisant d’elle l’École Publique de Mbo-Yom. Aujourd’hui, cette école est devenue le complexe scolaire de Mbo-Yom, qui abrite désormais une école maternelle, une école primaire et un lycée, offrant un parcours complet de l’enseignement préscolaire jusqu’à la Terminale. C’est dans cette école que j’ai moi-même effectué mes études primaires. En 2013, de son vivant, j’ai initié la Bourse d’Excellence Scolaire Teta Michel pour rendre hommage à ce bâtisseur.

Comment cette initiative contribue-t-elle au développement académique, communautaire et culturel du Cameroun dans son ensemble ?

Cette initiative ne se limite pas à l’octroi de bourses aux élèves les plus méritants. Depuis plusieurs années, elle intègre également un appui aux élèves les plus vulnérables. Voici les quatre principales composantes de l’activité :

1. Bourses d’excellence : Ces bourses sont décernées aux meilleurs élèves, de la maternelle à la Terminale, ainsi qu’aux enseignants les plus performants, choisis par leurs pairs pour leur engagement.
2. Assistance aux élèves vulnérables : Des aides matérielles et financières sont apportées aux élèves en situation de handicap et aux déplacés internes victimes de crises (telles que Boko Haram et la crise dans le NOSO). Cet appui vise à soulager les familles et à garantir la continuité de l’éducation pour ces enfants en difficulté.
3. Campagnes de santé et causeries éducatives : Des initiatives sont régulièrement menées pour sensibiliser aux soins oculaires, prévenir la malnutrition et promouvoir la santé. Des sessions d’encouragement des jeunes filles dans les filières scientifiques et des discussions sur les questions de genre sont également organisées.
4. Volet infrastructurel : Nous avons équipé le complexe scolaire d’un forage moderne afin de garantir l’accès à l’eau potable pour l’école et la communauté environnante. Nous poursuivons également des travaux de rénovation des infrastructures scolaires.

Au fil des années, cette initiative a inspiré d’autres personnes au Cameroun et à l’étranger. De nombreux amis et anciens élèves ont exprimé leur désir de mettre en place des initiatives similaires dans leurs régions ou écoles d’origine.

Quels sont les défis à long terme de cette initiative, surtout face aux polycrises qui affectent le Cameroun et restreignent l’accès des populations vulnérables, en particulier les enfants et les femmes, à une éducation et une santé de qualité ?

Le défi principal de ce genre d’initiatives réside dans leur pérennité. Beaucoup de projets similaires disparaissent après seulement deux ou trois éditions. Nous avons donc travaillé pour que ce projet soit porté par la communauté et la société civile, en le rendant incontournable pour la communauté scolaire. Désormais, cette initiative est planifiée et mise en œuvre par la communauté elle-même, avec notre soutien. Certains anciens élèves, devenus aujourd’hui des cadres, contribuent également au projet. La famille SouopGak et des OSC, comme ASRADD-Cameroun, œuvrent pour maintenir cette flamme allumée.

Un mot pour les personnes à travers le monde qui envisagent de mener de telles initiatives en faveur des communautés vulnérables en Afrique et au Cameroun en particulier.

Je leur dirai que l’éducation est le meilleur investissement au monde. Il ne faut pas hésiter à se lancer ou à soutenir toute initiative qui stimule l’intérêt pour l’éducation chez les jeunes et favorise la recherche de l’excellence. Pour ceux qui veulent lancer des initiatives similaires, je conseille d’éviter de gérer le projet en solitaire et de l’ouvrir à tous ceux qui souhaitent y participer. Enfin, pour en garantir la durabilité, il est important de laisser la communauté prendre en main le pilotage de telles initiatives.

Propos recueillis par Baltazar Atangana.

DÉCÈS DE MOUSTAPHA BA : La DIC hérite du dossier

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Tract-Le procureur de la République prend une nouvelle décision dans l’affaire Mamadou Moustapha Ba, du nom de l’ancien ministre des Finances décédé en France dans des situations non encore élucidées. Après avoir renvoyé ce dimanche, la levée du corps et l’inhumation à une date ultérieure suite aux résultats de l’autopsie qu’il avait ordonné, le maître des poursuites a confié l’enquête à la Division des investigations criminelles (Dic).

L’information a été confirmée ànos confrères de PressAfrik par plusieurs proches de Amadou Ba qui sont actuellement à Wallaldé, une commune du nord du Sénégal, située dans le département de Podor, pour le 15e jour de campagne électorale de la coalition Jamm ak Jarin.

Pour rappel, d’après un communiqué du procureur de la République du Sénégal, rendu public ce dimanche, l’autopsie a révélé des indices laissant penser que la mort de l’officiel ne serait pas d’origine « naturelle ». En conséquence, le procureur a décidé de repousser les formalités de levée du corps et les obsèques de l’ancien ministre, en attendant la réalisation des actes d’enquête complémentaires.

L’HOROSCOPE DE CE LUNDI 11 NOVEMBRE 2024

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend !

Bélier : vous n’êtes pas au mieux de votre forme ou vous prenez soin d’un autre !

Taureau : les sentiments sont au premier plan, vous craignez de ne pas être à la hauteur de ses attentes !

Gémeaux : une journée de reprise avec tout ce qu’elle a de difficile, mais vous êtes soutenu !

Cancer : du retard si vous voyagez, si vous tentez de transmettre un message, mais c’est passager !

Lion : s’il y a du retard, c’est au sujet de vos finances. Une somme peut être que vous attendez ?

Vierge : vous êtes concerné par la conjoncture astrale, en attente d’un contrat de travail ou d’une réponse amoureuse !

Balance : il s’agit de votre état général et celui des vôtres. Profitez-en pour prendre du recul !

Scorpion : il y a quelque chose d’intéressant qui se passe au sujet de votre vie affective !

Sagittaire : sous votre toit, et au sujet de votre foyer, ça bouge, vous devez suivre !

Capricorne : grâce à une discussion, un courrier, ou un voyage, vous gardez le moral !

Verseau : vous mettez vos qualités au service de votre compte en banque !

Poissons : si vous doutez sentimentalement, faites appel à votre ressenti !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE LUNDI 11 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides du Sénégal de ce jour

• 11 Novembre 2024
L’ambassadeur de France, Christophe BIGOT remet à la famille d’Abdoulaye NDIAYE la Croix de Commandeur de la Légion d’honneur pour rendre hommage au dernier tirailleur sénégalais de la première guerre mondiale (1914-1918). Abdoulaye Ndiaye est décédé à l’âge de 104 ans dans son village natal de Thiowor (région de Louga). Ce jour correspond au 99ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918 qui avait mis fin à la première guerre mondiale.

• 11 Novembre 2020Au stade Lat-Dior de Thiès, l’équipe nationale de football du Sénégal remporte son match contre celle de la Guinée-Bissau par 2 buts à 0 dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2022 (La CAN 2021 au Cameroun a été reportée à 2022 à cause de la pandémie du COVID-19). Le Sénégal se qualifiera à l’issue du match retour joué à Bissau quatre jours plus tard et remporté par 1 but à 0.

• 11 Novembre 2018
Célébration à Dakar du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale (armistice du 11 novembre 1918) par une cérémonie militaire à laquelle ont assisté plusieurs autorités civiles et militaires françaises, sénégalaises et d’autres pays. Un quartier de la ville de Mbour porte le nom de « 11 novembre » en souvenir de cette date.

• 11 Novembre 2008
Décès à Dakar, à l’âge de 80 ans, du syndicaliste Madia DIOP, Secrétaire Général de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) de 1970 à sa succession en 2000 par Mody GUIRO. Il est le parrain du siège de la centrale syndicale à Dakar, inauguré en 2019 dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de la CNTS.

• 11 Novembre 1985
Signature de l’accord de siège entre l’École Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) et la République du Sénégal. L’établissement situé au quartier de Colobane à Dakar a été fondé en 1981 par les sept pays africains que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.

• 11 Novembre 1970
Deuil national d’une semaine décrété par le Président Léopold Sédar SENGHOR à la suite du décès du Général charles DE GAULLE, ancien Président de la République française (1959-1969) et un des principaux artisans de la décolonisation des territoires africains par la France.

• 11 Novembre 1964
Une première promotion de 150 jeunes gens entame, sous l’encadrement de l’armée nationale, une formation agricole, intellectuelle et militaire au village pilote de Savoigne situé à une trentaine de kilomètres de Saint-Louis.

• 11 Novembre 1947
Arrivée à Dakar du nouveau vicaire apostolique de Sénégambie Monseigneur Marcel LEFEBVRE, installé en juin de la même année. Il succède à Monseigneur Auguste GRIMAULT. Monseigneur Lefebvre sera Archevêque de Dakar de 1955 à 1962.

• 11 Novembre 1923
Pose de la première pierre à Dakar de la Cathédrale du Souvenir Africain également connue sous le nom de Cathédrale Notre-Dame des Victoires. par le Gouverneur Général de l’AOF Jules CARDE en présence de Blaise DIAGNE, député du Sénégal à l’Assemblée nationale française.

• 11 Novembre 1902
Retour de Cheikh Ahmadou Bamba MBACKÉ de son internement au Gabon à bord du navire « Ville de Maceio ». Le fondateur du Mouridisme avait été déporté au Gabon en 1895 sur décision du Conseil privé de la colonie du Sénégal présidé par le gouverneur Marius MOUTTET.

DÉCÈS DE L’ANCIEN MINISTRE MOUSTAPHA BA: La surprenante révélation du Procureur de la République 

TRACT – Le Procureur de la République, contrairement à ce qui a été dit sur la mort de l’ancien ministre Moustapha Ba, a affirmé que ce dernier n’est pas mort naturellement suite aux résultats de l’autopsie.

 

Tract vous livre ici le communiqué du Procureur de la République:

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les résultats de l’autopsie ordonnée tendant à déterminer les causes du décès du ministre Mamadou moustapha BA ont révélé plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort n’est pas naturelle.

Pour les besoins des investigations qui nécessitent des actes d’enquête complémentaires, les formalités liées à la procédure de levée du corps et d’inhumation sont renvoyées à une date ultérieure »

 

Fait au Parquet le 10 novembre 2024

Le Procureur de la République

Hadj Ludovic

 

À trois semaines des 80 ans du massacre, Hommage en France au Camp deThiaroye. Que prévoit l’État sénégalais?

TRACT – Il y a 80 ans, le drame de Thiaroye au Sénégal marquait l’histoire. Dans le camp militaire de la ville, des tirailleurs tout juste rentrés de France, qui demandaient le versement de leurs soldes de guerre, étaient tués par l’armée française, accusée par la France de rébellion. Cette histoire tragique a débuté dans la ville de Morlaix, en Bretagne, d’où sont partis les tirailleurs. La ville a officiellement rendu hommage pour la première fois à ces hommes, lors d’une cérémonie vendredi 1er novembre au matin.

Sonnerie aux morts, minute de silence, et une émotion intense dans ce square de la résistance, décrit notre envoyé spécial, Guillaume Thibault. Un lieu symbolique choisi pour cette cérémonie où le maire de Morlaix Jean-Paul Vermot a rendu hommage aux 2.000 tirailleurs sénégalais, accueillis à Morlaix durant dix jours et partis de la ville en bateau pour rejoindre Dakar, le 5 novembre 1944.

Oui, les soldats africains sont venus nous libérer. Je crois que nous devons faire la lumière sur l’ensemble des drames qui ont émaillé notre histoire commune et nous projeter également dans un avenir qui doit être commun», a-t-il déclaré.

Reconnaître la vérité sur ce drame

Le maire de Thiaroye, Mbaye Sène, n’a pas pu se rendre à la cérémonie pour cause de santé. C’est Bachir Sy, le directeur du festival Thiaroye 44, qui a été désigné pour le représenter et pour lire son discours. Un discours de remerciements et un appel pour que la vérité sur le drame de Thiaroye soit enfin connue.

« Nous voulons entre autres que le nombre de martyrs puisse être élucidé. Nous espérons que des fouilles archéologiques soient menées pour connaître l’endroit exact d’inhumation de ces tirailleurs sénégalais, a rapporté Bachir Sy.

Parmi les membres du groupe qui travaille sur la mémoire et l’écriture de l’histoire de ce drame, il y a Dieynaba Sarr. Cette professeure de français au lycée de Thiaroye était présente à la cérémonie.

« On a l’espoir qu’on ira vers la reconnaissance de cette Histoire, pour leur donner les honneurs qu’ils méritent ».

Dieynaba Sarr, professeure de français au lycée de Thiaroye, au Sénégal

Dès leur arrivée à Morlaix le 26 octobre 1944, les 2 000 tirailleurs sénégalais ont exigé le paiement de leurs soldes de guerre. Solde qui n’a jamais été totalement réglé et qui est à l’origine du drame de Thiaroye. Avec cet hommage, qui s’est clôturé avec les hymnes français et sénégalais, la ville de Morlaix répond à l’appel de l’histoire.

En revanche, pour Karfa Diallo, fils d’ancien combattant et fondateur du mouvement Mémoires&Partages, il faut aller plus loin. Il demande, au micro de notre journaliste Welly Diallo, l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire et des excuses formelles de la part de la France.

« Il y a encore beaucoup de points d’ombres, notamment sur le nombre de tirailleurs victimes », dit Karfa Diallo, fils d’ancien combattant et fondateur du mouvement.

À trois semaines du 80e anniversaire de Thiaroye qui eut lieu le ler décembre 1944, Tract.sn pose la question: que prévoit comme commémorations fortes, symboliques et marquantes le GOS, Gouvernement Ousmane Sonko? Rien à notre connaissance. A moins de bricoler quelque chose au dernier moment, comme nous y a habitué le PM Ouvrier Spécialisé.

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Un club, Une histoire: Le Casa Sports de Ziguinchor et son mythique Jules Bocandé

TRACT – Le Casa Sports se distingue par ses supporters exceptionnels qui, aux rythmes du Bougarabou accompagnés de belles paroles de chansons et de beaux pas de danse, boostent leur équipe et donnent des frissons aux spectateurs jusque dans le camp de l’adversaire.

 

Vous êtes conquis, que vous soyez admirateur du club ou pas. Le Casa Sports joue toujours deux matchs: sur le terrain et dans les tribunes.

Les joueurs sont galvanisés par leurs supporters.

C’est le seul club du Sénégal qui a une association de supporters dans quasiment toutes les régions du Sénégal. Cette particularité a fini de faire des supporters du club de Ziguinchor des ambassadeurs de l’équipe national du Sénégal, accompagnant les Lions dans toutes les grandes compétitions continentales ou encore internationales.

Nous sommes à la fin 1969, début 1970: trois clubs de Ziguinchor fusionnent pour créer le Casa Sports.

Ces clubs sont Le Foyer de Casamance, l’Union Sportive Casamançaise et le Galia club.

Si la création du club a été saluée par tout le monde, la gestion pose des problèmes.

Comment fédérer les trois présidents avec de fortes personnalités de ces trois clubs mythiques?

Les débats, les réunions et conférences ont eu lieu pendant plusieurs semaines, voire des mois. Finalement, la direction a été confié par le président du Foyer de Casamance pour la bonne et simple raison que le club évoluait déjà en première division, donc avec plus d’expérience, plus de vécu alors que les deux autres jouaient en division régionale.

C’est dans ce contexte que le groupe originel fut construit par Ibou Gueye le premier entraîneur avec des joueurs comme Whisky le gardien de but. Atta le capitaine, Lamine Ndiaye alias Gas, Bienvenu Basse… Bien qu’étant un club immensément populaire à l’époque le Casa Sport n’était pas particulièrement constant.

Cette instabilité l’a amené à une relégation en deuxième division en 1974.

Deux ans plus tard, l’équipe rejoint l’élite avec de jeunes joueurs dirigés par le capitaine Ousmane Ndiaye alias Compliqué, son jeune frère Bassirou Ndiaye, Jules François Bocandé ou encore Demba Ramata etc. L’équipe retrouve la stabilité avec des résultats plus que satisfaisants.

C’est en 1979 que le groupe est devenu mature. C’est l’association spontanée, la génération dorée.

Cette année sera couronnée de la finale de la coupe du Sénégal contre le Diaraaf de Dakar par deux buts à zéro avec un doublé de Bassirou Ndiaye. De cette victoire, le Casa Sport marque l’histoire du football sénégalais, les bousculant l’ordre établi, car à l’époque deux villes dominaient le football sénégalais: Dakar et Saint louis.

Et ces derniers constituaient, à elles seules, l’équipe nationale du Sénégal.

Les Verts et Blancs enchaînent les performances, ils sont au sommet de leur gloire une nouvelle fois, en finale l’année suivante, en 1980, contre Jeanne d’arc de Dakar.

La fameuse finale que les Casamançais n’oublieront jamais, avec un nom qui habitera dans les mémoires, celui de Bacary Sarr.

Il était cet homme, l’arbitre qui a accordé pénalty très discutable contre le Casa sport.

Jules François Bocandé très mécontent n’arrive plus à contrôler ses émotions, se dirige vers l’arbitre pour contester la décision. Cette attitude lui coûtera cher. Il écope d’un carton rouge suivi d’une sanction à vie.

Le pénalty est arrêté par le gardien du Casa spc arbitre le fait retirer pour raison hasardeuse.

La deuxième tentative était la bonne. Les joueurs du sud s’inclinent par un but à zéro.

Cette finale a fait couler beaucoup d’encre, et sa doute l’une des injustices les plus marquantes que le football sénégalais n’ait jamais connues.

Une génération a été sacrifiée car d’autres joueurs du club ont été également sanctionnés pour plusieurs années.

C’est le cas du capitaine Ousmane Ndiaye Compliqué. Malgré cette période difficile le club Ziguinchor a su renaître de ses cendres pour ê non seulement un club exemplaire mais aussi vivier de talents du football sénégalais,

Bassirou Sakho

Journaliste- Correspondant de Tract.sn et Tract Hebdo à Paris

Le mobile money bloque le mobile banking au Sénégal; mais, Orange Bank arrive

TRACT – À l’aune des dizaines de milliards de FCFA transanctionnés chaque jour sur Orange Money, Wave et Free Money au Sénégal, il est anormal que la banque mobile n’existe pas au Senegal a côté du mobile money.

 

CesLe mobile money bloque le mobile banking au Sénégal; maLe mobile money bloque le mobile banking au Sénégal; mais, Orange Bank arriveis, Orange Bank arrive montants énormes devraient aussi être thésaurisés ou utilisés en tout cas comme effet de levier, et pas juste transférés, pour permettre de faire des prêts divers aux utilisateurs de mobile Money.

Il est regrettable que plusieurs années après qu’existe Orange Bank en Côte d’Ivoire, elle ne soit pas encore arrivée dans le deuxième pays de l’UEMOA: le Sénégal.

Toutefois, on conçoit bien que cela relève de la stratégie de rouleau compresseur mécanique de Sonatel Orange, qui se satisfait des parts de marchés de Orange Money Sénégal. qui a un statut bancaire sans vraiment faire de la banque. Tout comme Wave a un agrément bancaire.

Cependant, bonne nouvelle en vue: Orange Bank est dans nos murs au Sénégal et son installation officielle n’est plus qu’une affaire de quelques semaines. Tant mieux pour les consommateurs et emprunteurs sénégalais.

Le magazine négropolitain Jeune Afrique pose la question cette semaine:

Faut-il moins d’opérateurs télécoms en Afrique?

Alors que le débat fait rage en Europe, la question de la fragmentation du marché des télécoms, jugée par certains comme une faiblesse au regard des investissements à concéder pour poursuivre le développement du secteur, ne semble pas inquiéter les acteurs africains, pourtant confrontés aux mêmes enjeux.

Jeune Afrique poursuit: « Après des années de fusion et d’acquisition à la faveur notamment du retrait d’Afrique du groupe Mil- licom, le marché des télécoms africains semble avoir actuelle ment trouvé une certaine stabilité qui convient aux grands acteurs du secteur (MTN, Orange, Vodacom, Airtel, Maroc Tele- com et Axian) ».

Et ce, pour plusieurs raisons, énumère JA.

Dont l’une, centrale, est la suivante, conclut le journal: Pour les États, disposer de trois opérateurs au minimum est une garantie d’innovation et de concurrence sur les prix, qui bénéficie aux consommateurs. Pour les entreprises, consolider le secteur sous-entendrait que l’un d’eux quitte le continent.

Or, malgré la complexité du marché africain, les grands opérateurs identifient clairement l’Afrique comme un moteur de croissance, un atout à préserver face à des marchés occidentaux de plus en plus saturés, indique Antony Virgil Adopo. La croissance des services numériques, comme la data, la banque mobile, le streaming vidéo et les services e-commerce, montre un potentiel énorme pour les opérateurs africains.

Ousseynou Nar Gueye

Biennale de Dakar : l’art peut-il survivre au tumulte politique ?

TRACT – La Biennale de Dakar, événement phare de l’art contemporain africain, a bien ouvert ses portes dans un contexte politique marqué par une campagne électorale intense en vue des législatives du 17 octobre prochain. Alors que plus de 300 artistes sont attendus pour exposer dans la capitale sénégalaise, cette situation soulève des interrogations : la politique risque-t-elle de noyer l’événement artistique et de détourner l’attention des citoyens, des médias et des décideurs ? Le Président Dioncye, totalement plongé dans les enjeux de la campagne, n’a pu honorer de sa présence cette rencontre : seul l’État Bassirou Diomaye Diakhar Faye a pris part à la cérémonie d’ouverture de jeudi 7 octobre au grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar. Mais la Biennale 2024 sera-t-elle sauvée pour autant ? Ou sursitaire ?

 

La Biennale de Dakar : un lieu de rayonnement artistique

La Biennale de Dakar, lancée en 1992, est un événement artistique de premier plan sur le continent. Elle attire des artistes de toute l’Afrique et d’ailleurs pour une exposition qui célèbre la créativité africaine dans toute sa diversité. La Biennale a longtemps été un espace privilégié de réflexion et de dialogue, offrant une plateforme aux artistes pour exprimer leur vision du monde. Cette année encore, les organisateurs espèrent que l’événement restera un phare de rayonnement artistique, malgré le climat politique.

La campagne électorale : un risque pour la biennale ?

Cependant, l’ouverture de cette biennale coïncide cette année avec une période de campagne intense, où l’attention médiatique et populaire est fortement polarisée par les enjeux politiques. Dans un contexte où les électeurs sont sensibles aux débats, aux promesses des candidats et aux perspectives de changement politique, l’art pourrait être relégué au second plan. La couverture médiatique de la biennale pourrait ainsi se voir réduite au profit de l’actualité politique, risquant d’amoindrir la portée de cet événement culturel.

En tout cas le constat est là on a constaté que depuis le début de la campagne beaucoup d’émissions ou chroniques culturels sont suspendues dans les médias.

Par ailleurs, la présence de nombreux candidats, de meetings et de manifestations peut également réduire l’espace public disponible pour les événements de la biennale. Avec la concurrence possible pour les lieux et les audiences, il y a des risques réels que l’attention portée à la biennale soit diluée. Certains critiques vont même plus loin, avançant que la tenue de la biennale pendant une période électorale est une erreur de stratégie.

La culture face aux défis politiques : quel équilibre ?

Le défi pour les organisateurs de la biennale est de maintenir une visibilité et une importance pour l’art dans un climat politique. L’art doit-il se fondre dans les enjeux politiques du moment ou conserver une forme de neutralité ? L’importance du dialogue entre l’art et la société ne fait aucun doute. Certains experts culturels estiment que l’art doit rester une force de réflexion et d’inspiration qui transcende les réalités politiques du moment. L’art a le pouvoir de rassembler, de réconcilier et de questionner, et il est essentiel que la biennale ne perde pas cet objectif de vue.

La culture peut se tenir au-dessus des clivages politiques et unir les citoyens autour de valeurs communes, tout en rappelant l’importance du dialogue entre les peuples par l’art. En revanche, l’absence du président aurait pu envoyer un message ambigu, négligeant les liens entre culture et enjeux politiques. Dans un pays où l’art fait souvent face à des obstacles financiers et où l’espace public artistique est limité, cette absence pourrait donner un signal d’un manque d’engagement des autorités envers la culture.

Adama Karara

[L’ET DIT TÔT DE D.M.S] Mécontent de ses alliés APR et PDS, Idy boude la campagne électorale des législ’hâtives (Par Damel Mor Seck)

TRACT (Publié la 1ère fois dans Tract Hebdo du jeudi 7 novembre 2024)-

Le Président Idy n’est pas content au sein de sa coalition. Il n’est pas le seul, au sien des différentes coalitions : ainsi, on a vu dans la coalition de Barth’ Dias, Samm Sa Kaddu, le très médiatique (mais que pense-t-il? pas grand chose avec son PRP) ancien vice-président du Rewmi d’Idy, notre petit frère Déthie Fall, quitter le bateau au milieu du gué et rallier avec armes et bagages les contreforts escarpés de la coalition Pastef. Dethie a été reçu en grandes pompes officielles par le PM OS. Ouvrier Spécialisé Ousmane Sonko, dans les ors des palais de la République, avec pose pour la photo officielle de serrage de mains, pour son ralliement-reniement.

Idrissa Seck de son côté n’est pas content, et il le montre par une arme de dissuasion plus forte que le bruit : son silence assourdissant, au sein de cette campagne des législatives.

Idy ayant reçu ceux qui allaient devenir ses alliés, APR et PDS, a son domicile, un certain dimanche, pour conclure cette presque totale réconciliation de la famille politique libérale sénégalaise (un pan du PDS est resté dehors et a sa propre liste Sopi), il avait espéré que Rewmi serait bien récompensé dans la constitution des listes, notamment de la liste nationale.

Ce n’est pas le cas: la seule députée sortante de Rewmi, Marietou Dieng, première du parti sur la liste nationale de Takku Wallu, n’apparaît qu’à la ….22ème position.Un affront, pour lequel Idy attend de pied ferme le moment de régler ses comptes avec celui qu’il considère comme son seul alter ego et unique interlocuteur valable dans cette coalition : Macky Sall. Sauf que l’Ex Sall est bloqué au Maroc, ne rentrera pas pour faire campagne et ne pourra même pas voter à Rabat, faute d’avoir pu faire changer son lieu de vote.

Quel spectacle que les trois têtes de la tripartite de cette coalition-alliance-alliage que sont le PDS, REWMI et l’APR : Entre un patron du PDS centenaire et vraisemblablement grabataire ( Abdoulaye Laïus Wade), un Idy mutique depuis un mois et un Macky auto-exilé, ils sont loin d’avoir tiré le gros lot en direction de ce scrutin du 17 novembre 2024, ni de décrocher la timbale. Il leur reste à compter sur leurs coefficients personnels respectifs et leurs votants inconditionnels pour leur donner un … score respectable et un nombre de députés dont ils n’auront pas a bleuir au matin du lundi 18 novembre prochain.

Par Damel Mor Seck

Chef Éditorialiste de Tract

 

 

 

CRUE DU FLEUVE SÉNÉGAL : Pourquoi l’embouchure à Saint-Louis est Épargnée par les Inondations ?

TRACT – La crue du fleuve Sénégal soulève chaque année de nombreuses inquiétudes par rapport aux inondations qui affectent les zones environnantes.

 

Pourtant, l’embouchure à Saint-Louis semble relativement épargnée par ce phénomène.

Pour comprendre les Mécanismes de la Crue, il faut noter que la crue du fleuve Sénégal est principalement alimentée par les pluies qui tombent dans le bassin versant en amont, ainsi que par la fonte des neiges dans les montagnes environnantes. Cette montée des eaux est généralement redoutée par les populations locales, car elle peut causer des dommages considérables aux infrastructures et aux habitations. Cependant, la situation à l’embouchure à Saint-Louis est unique.

Pour mieux comprendre cette situation, nous avons interrogé le Dr. Amadou Diallo, expert en hydraulique et en gestion des ressources en eau, afin d’éclairer les raisons de cette anomalie.

Dr. Diallo explique :

« La topographie de la région joue un rôle crucial. À Saint-Louis, le fleuve se divise en plusieurs bras, ce qui permet une meilleure évacuation des eaux. De plus, la configuration géographique de l’embouchure aide à dissiper la pression des eaux montantes. »

Un Système Naturel de Protection

Un des aspects notables qui contribue à la protection de Saint-Louis est la présence de zones humides et de mangroves. Ces écosystèmes jouent un rôle vital en absorbant les excès d’eau pendant les périodes de crue.

« Les zones humides agissent comme des éponges, retiennent l’eau et évitent ainsi des inondations massives », souligne Dr. Diallo. « Ces écosystèmes sont essentiels non seulement pour la biodiversité, mais aussi pour la régulation des crues. »

Les Interventions Humaines et la Gestion des Eaux

En plus des facteurs naturels, les interventions humaines ont également un impact significatif.

Au fil des années, des infrastructures ont été mises en place pour gérer les débits du fleuve. La construction de digues et de barrages en amont a permis de mieux contrôler les niveaux d’eau.

« Ces infrastructures sont cruciales pour réguler le flux d’eau et prévenir les inondations », indique Dr. Diallo. « Elles permettent également de redistribuer l’eau de manière plus uniforme dans la région. »

Le Rôle des Autorités Locales

Les autorités locales jouent un rôle clé dans la gestion des risques d’inondation. Selon Dr. Diallo, une collaboration efficace entre les techniciens, les scientifiques et les autorités locales est essentielle pour mettre en œuvre des stratégies de prévention.

« La sensibilisation des communautés et la mise en place de systèmes d’alerte précoce sont également des éléments déterminants », ajoute-t-il. « Informer les populations des comportements à adopter en période de crue peut réduire considérablement les impacts négatifs. » a-t-il ajouté.

La situation de l’embouchure du fleuve Sénégal à Saint-Louis, qui semble épargnée par les inondations, est le résultat d’une combinaison de facteurs naturels et d’interventions humaines.

La gestion des eaux, la préservation des écosystèmes et la coopération entre les différentes parties prenantes sont essentielles pour maintenir cette résilience face aux aléas climatiques.

En réfléchissant à l’avenir, il est impératif de continuer à investir dans des infrastructures durables et dans la protection des écosystèmes locaux afin de garantir que Saint-Louis puisse continuer à bénéficier de cette protection naturelle contre les inondations.

Hadj Ludovic

 

 

Lois liberticides de la presse sénégalaise et condamnation des propos d’opposants : Qu’en pensent les Dakarois ?

TRACT – La question des lois liberticides en matière de presse au Sénégal suscite des débats intenses. Beaucoup expriment des inquiétudes quant à la liberté d’expression et aux traitements de certains journalistes indépendants.

 

Les critiques soutiennent que les récentes convocations comme celles de Cheikh Yérim Seck, Bougane Gueye, entre autres, visent à museler les opposants politiques et à contrôler le discours public, limitant ainsi le débat démocratique.

D’un autre côté, certains soutiennent que ces convocations sont nécessaires pour maintenir l’ordre public et combattre la désinformation.

Pour recueillir l’avis des citoyens, nous avons interrogé plusieurs Dakarois. Parmi eux, 3 personnes ont montré un désaccord total sur ces lois jugées liberticides et des sanctions visant les opposants.

Les réactions, dans un constat, sont variées en fonction des affinités politiques, certains justifiant la répression des propos jugés provocateurs ou nuisibles.

Aissatou, 32 ans, enseignante :

« Je pense que ces traitements envers les journalistes et les opposants politiques sont une atteinte directe à notre démocratie. Chaque fois qu’un journaliste est emprisonné ou qu’un opposant est muselé, c’est notre liberté qui recule. Nous avons besoin d’une presse libre pour dénoncer les injustices. C’est le devoir du gouvernement de garantir notre droit à l’information », a soutenu Mme Gueye.

Moussa, 45 ans, commerçant de profession, juge :

« Ces agissements envers les journalistes et les opposants sont juste pour faire peur aux gens. Je comprends que le gouvernement veuille contrôler la narrative, mais en même temps, cela alimente la colère. Quand j’écoute les informations, je me demande souvent ce qui est vrai. Je crains que, si cela continue, nous ne soyons jamais en mesure de dire ce que nous pensons sans risquer des conséquences. Il faut changer cela », a argumenté M. Seck.

Sur la même question, Baba Ly, 50 ans, réagi en ces termes :

« La situation est complexe. D’un côté, je comprends la nécessité d’une certaine régulation pour maintenir l’ordre, mais de l’autre, je suis inquiet des abus. Les convocations de certains acteurs politiques et de certains journalistes semblent souvent utilisées pour cibler les opposants plutôt que pour protéger la société. Je ne crois pas qu’une démocratie saine puisse exister avec de tels agissements”, a-t-il estimé.

La question des lois jugées liberticides en matière de presse et de discours politique est au cœur des préoccupations des Dakarois. Tous nos interlocuteurs s’accordent à dire que ces acharnements envers la presse sont néfastes pour la démocratie et créent un climat de peur.

Chacun a évoqué des préoccupations sur l’impact de ces convocations sur la vérité médiatique et sur la capacité des citoyens à s’exprimer librement.

Hadj Ludovic

 

 

 

10.000 réfugiés mauritaniens sur 60.000 vivant encore au Sénégal depuis la crise de 1989 : l’État sénégalais est en train de les naturaliser

TRACT.SN- Depuis plus de trois décennies, des réfugiés mauritaniens ont reconstruit leur vie au Sénégal après avoir fui suite à des violences intercommunautaires de 1989. Aujourd’hui, grâce au processus de naturalisation, ils se projettent dans un avenir meilleur, marqué par l’intégration et la reconnaissance de leurs droits.

« Je n’arrive toujours pas à exprimer ma joie après avoir été naturalisé Sénégalais, je me sens comme quelqu’un à qui on a octroyé le paradis, » confie Mamadou Hamady Diop, ancien réfugié mauritanien, avec un sourire ému. Assis dans la cour de sa maison à Garly, dans la région de Matam, il contemple fièrement son décret de naturalisation, remis par la ministre sénégalaise des Affaires étrangères en juillet 2023. Comme lui, des milliers de Mauritaniens forcés de quitter leur pays en 1989, retrouvent enfin espoir après des décennies passées loin de leur patrie.

Cette histoire d’exil commence par des violences intercommunautaires déclenchées en avril 1989. Ces tensions entraînent l’expulsion de plus de 120 000 Mauritaniens issus des communautés peulh, wolof et soninké, forcés de fuir vers le Sénégal et le Mali. À cette époque, la situation était désespérée pour ces réfugiés, qui ont perdu non seulement leurs maisons, mais aussi leurs terres, leurs commerces, leurs moyens de subsistance et leurs documents d’identité.

Woudourou, un village situé le long du fleuve Sénégal, Bolo Tall se remémore les épreuves vécues. « On a laissé derrière nous notre maison et notre commerce. On est venu les mains vides et les pieds nus, » raconte-t-elle, les larmes aux yeux. Cependant, Bolo se souvient également de la chaleur de l’accueil qu’elle et sa famille ont reçues : « Le gouvernement sénégalais nous a beaucoup assisté et les gens de Woudourou nous ont accueillis à bras ouverts. Le HCR a attribué à chaque famille de réfugiés un abri. » Cette solidarité a été essentielle pour les Mauritaniens, leur permettant de se rétablir progressivement, même dans l’adversité.

Depuis lors, environ 60 000 réfugiés mauritaniens ont été accueillis au Sénégal sur la base d’une reconnaissance collective, ce qui leur a permis de commencer à reconstruire leurs vies dans un nouveau pays, malgré l’incertitude de leur statut. Aujourd’hui, près de 10 000 réfugiés mauritaniens vivent encore au Sénégal.

L’intégration des Mauritaniens au Sénégal s’est faite presque naturellement grâce à des racines culturelles communes. Les liens d’alliance qui existent depuis longtemps entre les populations des deux côtés du fleuve Sénégal ont facilité leur adaptation. Pourtant, il était évident qu’une aide supplémentaire était nécessaire pour améliorer leurs conditions de vie. Entre 2010 et 2019, plusieurs projets ont été initiés dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’artisanat, et des activités socioculturelles, bénéficiant à plus de de 15000 réfugiés mauritaniens et populations hôtes dont 3 000 dans la région de Matam. Ces initiatives ont permis aux réfugiés de retrouver une certaine autonomie économique et d’interagir avec leurs voisins sénégalais dans un esprit de coopération.

La question de la naturalisation est devenue cruciale pour ces réfugiés, qui aspiraient à une reconnaissance officielle de leur statut et à des solutions durables. « Nous ne pouvions pas rester éternellement étrangers. Nous avons décidé d’entamer les procédures pour la naturalisation, » explique Bolo Tall. Ce processus n’a pas été imposé, mais a plutôt été un choix volontaire de la part des réfugiés, désireux d’obtenir des documents qui attestent de leur identité sénégalaise. « Le fait d’avoir la nationalité sénégalaise nous donne accès à beaucoup de services, comme l’éducation pour nos enfants. Je rends grâce à Dieu pour cette considération de la part du gouvernement, » ajoute-t-elle avec émotion. La naturalisation représente ainsi non seulement une reconnaissance de leur existence, mais aussi une opportunité d’accéder à des services essentiels, ce qui renforce leur sentiment d’appartenance à la communauté.

Mamadou Hamady Diop et sa famille

La famille de Mamadou Hamady Diop partage sa joie après sa naturalisation.

Au fil des années, le HCR a joué un rôle clé en soutenant les Mauritaniens dans leur quête de stabilité. Grâce à des efforts conjoints avec le gouvernement sénégalais, les Mauritaniens naturalisés peuvent désormais accéder à des droits qu’ils n’auraient jamais pu envisager auparavant. Entre 2007 et 2012, plus de 25 000 réfugiés ont choisi le rapatriement volontaire, tandis que depuis 2019, 9 000 autres ont opté pour la naturalisation. Cette dernière offre des perspectives d’intégration sur le marché du travail et la possibilité de participer activement à la vie politique et sociale du pays, contribuant ainsi à l’enrichissement de la société sénégalaise dans son ensemble. A ce jour, 379 personnes ont été naturalisées.

« Le HCR salue l’action du gouvernement du Sénégal pour son engagement continu envers les réfugiés mauritaniens, car la naturalisation représente une étape cruciale vers des solutions durables pour ceux qui attendent encore leurs documents, » déclare Ali Mahamat, Représentant du Bureau multi-pays du HCR au Sénégal.

En offrant la naturalisation, cette mesure culminante de l’intégration totale permet de prévenir le risque d’apatridie encouru par cette population tout en leur donnant accès à une nationalité et aux droits qui y sont attachés. Pour les réfugiés mauritaniens, la naturalisation est un pas de géant vers un avenir où ils peuvent enfin rêver, espérer et vivre pleinement en tant que citoyens, contribuant ainsi à la société sénégalaise tout en préservant leur héritage culturel.

Tract

TRANSHUMANCE LÉGISL’HÂTIVES: Amadou Ba désapprouve, sort un point d’accord avec Sonko, puis le lynche

TRACT – La tête de liste de la coalition Jam Ak Jariñ, à Tivaouane dans le cadre de sa campagne électorale, s’est prononcé sur la vague de transhumance d’anciens ministres et directeurs généraux sous le régime de Macky Sall vers la coalition Pastef.

 

Amadou Ba, à ce sujet, juge:

« Pour les transhumants, la démocratie le permet mais ceux qui le faisaient attendaient vers la fin du régime. Mais un régime qui n’a fait que sept mois, tous se ruent vers lui, ceux qui les combattaient, ceux qui les critiquaient, et ils les acceptent juste pour avoir la majorité. La raison pour laquelle ils les acceptent c’est parce qu’ils sont incompétents, incapables. Heureusement, nous avons la chance de pouvoir le rectifier le 17 novembre », a déclaré l’ancien Premier ministre sous le régime de Macky Sall .

Le candidat déçu à la dernière élection présidentielle poursuit:

« S’il y a une chose dont je suis d’accord avec Ousmane Sonko, c’est quand il avait dit qu’il faut donner l’Assemblée nationale à l’opposition. Ces 7 mois qu’ils ont fait au pouvoir se sont convertis en 7 années de souffrance pour les Sénégalais. Tout ce qu’ils font c’est parlé, parler et cette posture c’est pour les opposants. On doit les renvoyer à l’opposition. Les populations sont fatigués et regrettent leur choix parce que parler n’a jamais donné du travail, ni à manger… », a-t-il soutenu.

Avant de conclure en s’’adressant à la population de Tivaouane:

“Je suis certain que à Tivaouane, l’inter-coalition qui regroupe Jam Ak Jariñ, Samm Sa Kaddu et Takku Wallu célébrera la victoire le 17novembre dès 12 heures »., a-t-il déclaré être confiant.

Hadj Ludovic

LÉGISL’HÂTIVES: Anta Babacar Ngom fait l’objet d’une plainte déposée par Pastef/Les Patriotes de Diourbel

TRACT – Une plainte auprès du procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de Diourbel a été déposée par le parti Pastef/Les Patriotes, par l’intermédiaire de leur responsable juridique de campagne.

 

La plainte, déposée avant-hier vise Anta Babacar Ngom ainsi qu’une personne non identifiée. Et cela, suite aux violences électorales survenues à Diourbel lors du passage de la caravane de la coalition Sàmm Sa Kàddu.

Représentant une dizaine de membres de Pastef, l’avocat Me Abdy Nar Ndiaye a formulé des accusations de destruction de biens, coups et blessures volontaires, violences, voies de fait, et complicité.

Ne comptant pas s’arrêter là, Me Ndiaye a déclaré son intention de soumettre prochainement une nouvelle plainte au parquet de Mbacké.

Hadj Ludovic

Débandade : les Mackystes Apéristes qui ont transhumé au Pastef n’y auront aucune contrepartie

Dernier ralliement en date, celui d’Adji Mbergane Kanouté, investie sur la liste de l’opposition Takku Wallu de l’ex-président Macky Sall (et ancienne vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar). À dix jours du scrutin, elle appelle finalement à voter pour la liste du Pastef aux législatives. Elle n’est pas la seule : début octobre déjà, l’ancien ministre de la Justice sous Macky Sall, Malick Sall, faisait de même. En tout, plus d’une dizaine de personnalités de l’ancien régime ont annoncé vouloir soutenir les candidats du Pastef pour les législatives.

Implosion du camp de Macky Sall ?

D’après plusieurs analystes, ces revirements de dernière minute sont le signe de l’implosion du camp de l’ex-président Macky Sall. Une opposition affaiblie, sans leadership fort qui ne parvient pas à garder ses ouailles. Mais ces ralliements suscitent également l’embarras dans les rangs du Pastef. Le parti a toujours vivement critiqué la pratique de la « transhumance » politique et ses militants s’y opposent avec force.

« Pas de contrepartie »

Que faire alors de tous ces nouveaux alliés ? Seront-ils intégrés au parti au pouvoir, ou auront-ils des postes une fois l’élection passée ? « Ce sont des soutiens sans conditions, il n’y a pas de contrepartie » affirme Ayib Daffé, candidat à un siège de député Pastef en Casamance qui assure que le parti au pouvoir ne fait aucun démarchage auprès de responsables de l’ancien régime, comme l’en accuse l’opposition, avant d’ajouter : « Nos listes de candidats sont closes, nous avons déjà investi nos candidats et ils sont à 90% des membres du Pastef encartés ».

POURSUITE JUDICIAIRE: Le juriste Abdourahmane Maïga invalide la plainte de Ousmane Sonko contre Madiambal Diagne

TRACT – La supposée plainte de Ousmane Sonko contre Madiambal Diagne n’a pas cessé de faire couler de l’encre dans le milieu politique et juridique.

 

En effet, le juriste Abdourahmane Maiga, parlant de la légalité de cette ‘plainte’, a apporté des précisions là-dessus.

Le spécialiste affirme que des propos tenus lors d’une campagne électorale ne peuvent pas conduire un candidat devant la justice, car ce dernier bénéficie d’une certaine immunité:

“ Déjà, je réponds par la négative. Donc, les propos de campagne ne peuvent nullement et aucunement mener quelqu’un devant l’autorité judiciaire, dès l’instant que cette personne mise en cause est investie dans une liste de coalition ou de parti politique. Les candidats investis dans les listes électorales sont protégés et bénéficient d’une immunité du fait qu’ils sont à l’abri de toute forme de poursuite judiciaire”, a argumenté Abdourahmane Maiga.

Le juriste précise :

“ Il n’appartient pas à Ousmane Sonko d’entamer des poursuites à l’endroit d’un candidat. Je pense qu’il relève exclusivement de la compétence du procureur de la République qui est le maître des poursuites. Il ne peut y avoir justice que si l’investi se rend coupable d’un délit de droit commun, par exemple un détournement avéré avec des documents sans aucun doute”, a-t-il éclairé.

Hadj Ludovic

 

JOURNÉE DES FORCES ARMÉES: Un projet de loi du Président de la République attend déjà la prochaine Assemblée nationale

TRACT – La cérémonie de la Journée des forces armées, placée sous le thème : « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées », a été présidé hier vendredi par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, Chef suprême des Armées.

 

À cette occasion, un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale a été annoncé par le chef de l’État qui informe qu’il sera présenté dès l’installation de la nouvelle Assemblée nationale.

“ Dès l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale, qui fixera les grandes orientations de notre architecture de défense, adaptée au contexte actuel, sera examiné. Il est déjà rassurant que les forces armées aient prévu de soumettre une loi de programmation militaire 2025-2029, visant à établir un plan annuel des dépenses que l’État leur consacre », a déclaré le Président de la République Bassirou Diomaye Faye.

À ces propos, le colonel Ibrahima Ndiaye, se réjouissant de cette perspective, a rappelé:

“ Cette réforme de la loi nationale est en cours. La loi actuelle, qui date de 1970, a été révisée deux fois dans les années 80. Mais cette nouvelle loi nous permettra de nous adapter aux contexte national et international en matière de défense” .

Le Chef suprême des Armées n’a pas seulement annoncé cette initiative. Il a également informé un prix spécial du Président de la République pour l’innovation industrielle à vocation militaire:

« Je suis heureux d’annoncer que, lors des prochaines Journées des forces armées, un prix spécial du Président de la République sera décerné à la meilleure innovation technologique et industrielle à vocation militaire et paramilitaire », a-t-il ajouté.

Le Chef de l’État précise que ce prix vise à « faire émerger un nouveau secteur industriel créateur d’emplois ».

Le chef de l’État a enfin chargé le Premier ministre et le gouvernement de mobiliser l’ensemble des acteurs nationaux, publics comme privés, ainsi que les partenaires internationaux, pour atteindre cet objectif dans une démarche pragmatique et réaliste.

Hadj Ludovic

LÉGISL’HÂTIVES: Macky Sall en campagne sur ‘WathsApp’ depuis le Maroc

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Tract-Ce 26 octobre, à Thiès, près de Dakar, des militants de l’Alliance pour la République (APR) écoutent attentivement le fondateur de leur parti et ancien président, Macky Sall, qui leur dit se présenter comme tête de liste aux législatives du 17 novembre dans l’intérêt du Sénégal.

Une scène classique en période électorale… sauf dans la forme. L’ancien chef de l’Etat s’adresse en effet à ses partisans en appelant un de ses lieutenants, le député sortant Abdou Mbow, lequel tient un micro pour diffuser l’appel à l’ensemble de l’assemblée.

Dans les médias sénégalais, il n’en fallait pas plus pour que des commentateurs s’amusent de « la campagne WhatsApp » d’un ancien président qui avait juré qu’il prendrait sa retraite après avoir quitté le pouvoir, en mars.

[TRIBUNE-Campagne électorale ] Homosexuels ? Restons-en au statu quo ante (Par Ousseynou Nar Gueye, homme politique)

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Tract – Oui, restons-en au statu quo ante en ce qui concerne les homosexuel(le)s : celui d’un Sénégal d’antan ou ils étaient tolérés et seulement gentiment chahutés; admis et non bannis. Celui du Sénégal de mon enfance, il y a quarante ans. Quand j’avais douze ans. Ceci est mon point de vue personnel et non pas celui de la Coalition candidate à la députation à laquelle j’appartiens.
Mais, je suis très peiné quand j’entends tous ces leaders de coalitions pour ces législatives, à qui mieux mieux, (à qui pis pis ?) en appeler à la criminalisation du délit d’homosexualité : Ousmane Sonko « Ouvrier Spécialisé »; mon ami et frère Bougane Gueye Dani; l’homme d’affaires analphabètes-francophone-par-force  Serigne Mboup…N’en jetez plus, la coupe est pleine !
Il est tragique que l’on vive un Sénégal contemporain où l’on déterre les morts « soupçonnés » ou « avérés » avoir été des homosexuels durant leur vie terrestre, pour les brûler et les jeter aux chiens. Un Sénégal où le leadership presque unanimement ne dit pas à la populace : »Tolérez ces gens, vivez votre vie et laissez – les vivre’. Live and let live. Ce devrait être le mot d’ordre et le consensus de la classe politique, si elle était civilisée dans son ensemble. Mais il y  aura toujours des histrions pour se singulariser en appelant à pis que pendre contre les « pédés », les « deux puces », les « borom niari tur yi » les goordjiguénes.
Justement, s’il y a un mot dans nos langues pour les désigner et s’ils sont mentionnés aussi bien dans la Bible que le Coran qui les condamnent et les vouent à la Géhenne éternelle, c’est parce que les homosexuels ont existé de tout temps, y compris au Sénégal. Ce n’est pas une importation des Toubabs dans ce pays. Faisons-nous en une religion : ils ont toujours été là et sont là pour y rester.
Parlant de livres sacrés, cette tendance sénégalaise à ne stigmatiser que les homosexuels hommes et à en appeler à leur empalement en place publique , montre le caractère sauvage, essentialiste et bestial de cette homophobie : on n’a pas peur des homosexuelles femmes, des lesbienness, dont on pense que le saphisme est juste une lubie temporaire de femmes qui ne trouvent pas d’hommes, de chaussures à leur pied, de mâles « pour leur faire prendre leur pied » (excuse my French…!) et qui en seront vite guéries, de ces jeux érotiques, dès qu’elles se (re)marieront tout naturellement.
Non, l’ennemi, c’est l’homosexuel homme, celui la qui est capable de pénétrer l’orifice honni et interdit (« Soubhannallah!’ et « Jésus, Marie, Joseph! »  horrifiés de tout ce beau monde, qui n’a d’autres occupations que de s’occuper de la vie privée des autres).
Grande tristesse et grande désolation, oui, devant cette psyché collective tribale et tripale.
Dans mon enfance, les gordjiguénes bénéficiaient d’un « tata ‘ devant leur prénom masculin et en étaient fiers. Dans les cérémonies familiales, engoncés dans leurs boubou amidonné en indigo, tie and dye ou autres teintures traditionnelles et s’activaient dans la preparation des mets en cuisine, tournant d’immenses ecumoires dans les imposantes  marmites (les mbanas).Ensuite, ils faisaient passer les plats dans l’assemblée des convives. Dans les yebbi, ils faisaient le jottali réciproque des présents en concurrence. Dans les Tanneber et sabars, auxquels seuls étaient admis les enfants des deux sexes en bas âge, eux aussi, les homos, étaient admis, à regarder les femmes danser des sarabandes endiablées (et diaboliques?) en montrant leurs sous-vêtements de l’entre-jambe (ou bien plus).
Oui, restons-en au statu quo ante : nul, à commencer par moi, ne demande la légalisation totale de l’homosexualité au Sénégal (même si le Cap-Vert voisin l’a fait); encore moins leur droit au mariage et à l’adoption d’enfants, ou qu’il soit toléré qu’ils se roulent des french kiss et se tripotent le corps en pleine place de l’Indépendance.
Mais quand ils vivent leur orientation sexuelle dans l’intimité, la pudicité, l’opacité aux autres de leurs préférences sexuelles et le silence social, ne les trouvez pas dans leurs derniers retranchements pour les en débusquer. Ce ne sont pas des rats, diantre ! Ce sont des êtres humains, comme nous, « dignes de dignité ». Pour autant, je le dis haut et fort : « Jikko Sénégalais yi, yakkuwunniu ! ».
Personne ne se souhaite des enfants homosexuels. Aucun père de famille. Et j’en suis un, avec quatre bouts de bois de Dieu à mon actif. Ne serait-ce que pour la raison subjective de la perpétuation de son nom  de famille et la raison objective de la perpétuation de la race humaine. Toutefois, si votre enfant devait se révéler etre homosexuel : après avoir tenté de le guérir à coups de bains mystiques, de coups de fouets, de ligotements en milieu domestique ou d’internements psychiatriques, allez-vous tout simplement, à la mode des papas fouettards quand ils nous soupçonnaient de vouloir dévier dans la voyoucratie majeure, les mettre à terre comme des moutons de Tabaski et menacer de les égorger fissa, à moins qu’ils ne viennent derechef à résipiscence ? Eh bien , non! J’espère bien que non !
Vous l’aurez compris, je me réclame politiquement du centre droit : de gauche, pour ce qui est des valeurs sociétales; et libéral, pour ce qui est des options économiques et de développement humain.
Alors vivons seulement, et laissons vivre, car ce monde est formidable, de sa diversité justement. Si la situation, l’orientation et le sort post-mortem des homosexuels vous interpellent tant au plus profond de vos tripes, contentez vous de prier pour le salut de leur âme ? En ces temps de Biennale ou l’Art adoucit les mœurs comme la musique le fait, art qui, comme la foi religieuse, donne un sens à la vie autre que la simple existence au jour le jour, j’espère être entendu, à tout le moins d’un nombre critique de mes compatriotes, d’ici et d’ailleurs. Et par un certain nombre de dirigeant.e.s politiques.
Ousseynou Nar Gueye
Éditorialiste-Communicant-Écrivain
Homme politique

EN OUGANDA : La loi anti-homosexualité coûte cher au pays

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Tract-La loi anti-homosexualité adoptée en mai 2023 en Ouganda, l’une des plus sévères au monde puisqu’elle prévoit des peines allant de la prison à vie à la peine de mort, a déjà de lourdes conséquences économiques, selon l’étude d’Open for Business, une coalition d’entreprises multinationales incluant Deloitte, Microsoft, Google, Unilever, Publicis ou Mastercard. L’Ouganda pourrait perdre entre un demi-milliard et 1,7 milliard de dollars tous les ans.

Première conséquence directe et déjà visible de la loi anti-homosexualité sur l’économie de l’Ouganda : les bailleurs ont diminué voire stoppé l’aide étrangère, souligne Dominic Arnall, le directeur exécutif d’Open for Business : « La plus lourde perte, c’est celle des financements de la Banque mondiale. Cela représente 60% du total ! Donc c’est une énorme perte. La Banque mondiale a dit qu’elle cesserait de nouveaux prêts à l’Ouganda à partir du moment où la loi serait votée. Et elle a précisé dans son rapport que c’était à cause de cette loi. »
Une fuite annuelle de 15 000 jeunes
Les États-Unis ont retiré à l’Ouganda son statut commercial préférentiel. Même si la nouvelle administration américaine réintégrait le pays dans l’AGOA, l’Ouganda devrait dire adieu à 5% de ses investissements étrangers, il pourrait perdre jusqu’à 8% de ses touristes internationaux, et faire fuir, tous les ans, 15 000 jeunes du pays. « Ces Ougandais, dit encore Dominic Arnall, sont partis vers le Kenya dans de nombreux cas, vers les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni. Un tel rythme de départs des jeunes a un très lourd impact sur l’économie du pays. L’Ouganda perd entre 3 millions et 24 millions de dollars par an en productivité. »
Enfin, la loi dissuadant les minorités LGBT à se soigner, le coût indirect en particulier du sida pour le secteur de la santé pourrait se monter à 312 millions de dollars par an.

LES RUSSES ASSASSINENT SIX (6) BERGERS MALIENS

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Tract-Au Mali, les corps de six personnes ont été retrouvés près de Nara, dans le centre du pays, à proximité de la frontière avec la Mauritanie. Selon les informations de RFI, il s’agit de six bergers exécutés et brûlés par le groupe russe Wagner, mardi 5 novembre. Ces nouvelles exactions viennent s’ajouter à la longue liste de celles perpétrées par l’armée et le groupe paramilitaire désormais intégré au « Corps africain » contrôlé par Moscou.

Leurs mains sont liées, leurs corps calcinés, certains décapités, au milieu des broussailles. Une scène macabre devenue la signature du groupe paramilitaire russe Wagner au Mali. Sur les vidéos reçues par RFI, on entend les pleurs et les commentaires incrédules des villageois revenus filmer les lieux, de nuit.
Mardi 5 novembre, une patrouille de l’armée malienne et de Wagner circule dans la région de Nara. Selon les informations recoupées par RFI auprès d’habitants de la zone et de sources communautaires, humanitaires et sécuritaires maliennes, l’opération était dirigée par les mercenaires.
Dans la localité de Guirdé, vers 11 heures du matin, quatre personnes sont arrêtées. A Nourodji, deux autres. Des bergers, peuls et arabes. Le Jnim, liés à Al-Qaïda, est actif dans la zone. Il y a deux semaines, le 25 octobre, les jihadistes revendiquaient la pose d’une mine artisanale au passage d’un véhicule de l’armée. Le camp militaire de Mourdiah, dans la même région, a été visé à plusieurs reprises. En mai, les soldats maliens avaient victorieusement repoussé une attaque avant de mener des opérations de représailles dans les villages alentours et de se filmer eux-mêmes à côté de corps atrocement mutilés.
Selon les sources jointes par RFI, les six hommes arrêtés, exécutés puis brûlés mardi dernier ne portaient pas d’armes et circulaient avec leurs boeufs. L’armée malienne n’a pas communiqué sur cette opération. Sollicitée par RFI, elle n’a pas donné suite.

MMA : Notre compatriote Reug Reug combat ce vendredi pour le titre de champion du monde

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Tract-Il est rare, pour ne pas dire impossible, que les face-à-face de présentation des combats MMA soient des moments de calme, volupté et fraternité. Celui de Reug Reug et Anatoly Malykhin n’a pas dérogé à la règle; il été électrique, au bord de l’embrasement. Après s’être croisés et invectivés dans les couloirs, les deux combattants ont en effet remis ça sur l’estrade de présentation, poussant la sécurité à intervenir.

Un bon teaser pour la chaude confrontation dans l’octogone du Lumpinee Boxing Stadium de Bangkok (Thaïlande) entre Reug Reug, qui ne cesse de monter, et Malykhin qui a déjà tout gagné.
Pour le lutteur sénégalais qui reste sur quatre victoires consécutives (une défaite en sept combats), c’est la plus belle opportunité de sa carrière en MMA. Mais lui faudra réussir l’exploit de dompter le Russe, un combattant invaincu en 14 combats. Lors de la présentation, le champion du monde en titre avait l’air plus serein que son adversaire et ses propos transpiraient la confiance. « Ce gars est dangereux, a lancé, avec le sourire, Malykhin à l’endroit de Reug Reug. C’est un lutteur puissant. Mais il est lent et n’a pas d’un bon cardio. Ce sera un travail facile, de l’argent facile ».
Plus agressif, Reug a répondu par un cinglant « Ferme-la ! ». « Mon nom est Reug reug. Je suis différent de toi. Moi, je suis un poids lourd naturel et je vais naturellement devenir champion ».
Pour autant, la partie s’annonce compliquée pour Oumar Kane, de son vrai nom, qui n’aura que la taille (184 cm contre 180) et l’expérience (32 ans contre 36 ans) comme avantages réels avant le face-à-face.
Présent dans le MMA depuis huit ans, Anatoly Malykhin est, depuis mars dernier, le premier champion de trois divisions de l’histoire du MMA (légers, moyens et lourds). Reug Reug n’aura pas à chercher bien loin la motivation pour accomplir son rêve de décrocher « la ceinture ».

DICTATURE : En Tunisie 5 tiktokeurs ont été condamnés à des peines de plusieurs années de prison

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Tract-L’émotion peine à retomber en Tunisie, où cinq influenceurs ont été condamnés à des peines de prison allant d’un an et demi à quatre ans et demi de prison. Ces personnalités cumulent ensemble, sur TikTok et Instagram, plusieurs centaines de milliers de fans qui peinent pour beaucoup à comprendre et accepter les fondements de ces décisions de justice.

Amours, voyages, chorégraphies, soirées, poses lascives, mariages, divorces et prises de tête… Des centaines de milliers de Tunisiens suivaient au quotidien les soubresauts des vies de ces cinq influenceurs. La justice a décidé de siffler la fin de la récréation virtuelle. En cause, selon elle : des atteintes aux bonnes mœurs, des obscénités et une mauvaise influence sur les jeunes.
Le cas qui crée le plus d’émoi chez les internautes tunisiens est celui de Lady Samara, pseudonyme d’une jeune femme au million de followers sur Instagram, et dont le dernier post annonçait sa grossesse. Sur TikTok, certains demandent sa libération.
« On sait tous que Samara a un bon cœur, c’est quelqu’un de bien, toujours là pour les autres pour les aider autant qu’elle le peut. On est beaucoup à être bouleversés, enragés face à tout cela, c’est vraiment très douloureux », clame une internaute. « Oui, c’est vrai qu’elle disait des gros mots parfois, mais c’était pour nous faire rire. Quand on est pas bien, on va sur le compte de Lady Samara et on sait qu’on va rire. Elle me fait trop rire moi et je l’aime beaucoup. Je ne pouvais pas imaginer qu’elle serait condamnée à trois ans et demi de prison », ajoute un autre.
Le ministère de la Justice tunisien a publié un communiqué dans lequel il annonce que des poursuites judiciaires pourront être engagées contre toute personne diffusant « des contenus portant atteinte aux valeurs morales ».

[TRIBUNE] La querelle sans fin de Macky Sall pour restaurer l’ordre néocolonial (Par Nioxor Tine)

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Tract-Le 1er avril 2024, l’ancien envoyé spécial de Macron avait gratifié ses « camarades » républicains, d’une lettre d’adieu, qui s’avère maintenant, n’avoir été qu’un gros poisson d’Avril ! Ne le voilà-t-il pas arborant fièrement ses habits usurpés de tête de liste de la coalition des frères ennemis Takku Wallu Sénégal et adressant aux Sénégalais, une nouvelle et peut-être ultime lettre (d’adieu à la politique ?), dans sa vaine tentative de réanimer l’APR, qu’il a lui-même contribué à plonger dans le coma.

UNE QUERELLE SANS FIN
Ce n’est pas la première fois, qu’un ancien président dirige une liste à des élections législatives. On se rappelle, que le président Abdoulaye Wade avait également été la tête de liste pour la coalition WALLU SENEGAL en juillet 2022, mais cela s’était passé dix ans après sa perte de pouvoir et certainement, en désespoir de cause, pour suppléer à l’absence de son fils exilé et rendu inéligible par les lois taillées sur mesure du régime de Benno Bokk Yakaar.
Macky Sall, « interdit de séjour » comme Karim Wade, devenu, lui aussi, administrateur de groupe Whatsapp et gérant sa liste en mode télétravail, vient de jeter un gros pavé jeté dans la mare du nouveau régime dirigé par le duo Diomaye-Sonko. Sa lettre ouverte entre en droite ligne de ses stratégies alambiquées et contreproductives, qui ont toujours privilégié la confrontation au dialogue et qui n’ont jamais pu tirer les bonnes leçons des évènements sociopolitiques et surtout des scrutins électoraux. Son style de management clivant et tyrannique a conduit à une polarisation extrême de la scène politique de notre pays, qui continue de produire ses effets délétères et gênent encore considérablement la pacification de l’espace politique.
De fait, le jeu politique continue d’être régi par la « philosophie du bunker », qui voit les acteurs politiques construire des « murs » et s’enfermer dans leurs « camps retranchés ».
Le nouveau régime se trouve contraint de se défendre comme il peut, en usant parfois de procédés pas toujours conformes aux valeurs qu’il prône. La violence verbale et physique, ainsi que les arrestations intempestives, dont on pensait être dorénavant épargné, continuent de plus belle.
DECONSTRUIRE LES FABLES DE L’OPPOSITION
Il est clair qu’on assiste à une bataille épique entre le système et l’antisystème. Il est regrettable de constater, que certaines forces naguère hostiles au régime de Macky Sall se soient reniées et aient rejoint la campagne de déstabilisation du nouveau « pouvoir patriotique » sous la houlette de Macky Sall. Ils contribuent à l’élaboration et à la diffusion de nouveaux narratifs et éléments de langage mensongers, pour faire capoter le projet de transformation systémique.
Les « terroristes » d’hier sont devenus des « bonimenteurs », des « menteurs tout court » voire des « incompétents », incapables de faire des miracles en un semestre, alors même qu’ils ont hérité d’une situation économique catastrophique, qu’on cherche à travestir avec des indicateurs et concepts empruntés aux officines financières au service du Grand capital international. Face au fardeau d’une dette abyssale, on nous parle de taux de croissance positif, renvoyant certainement à une croissance extravertie, dont les couches populaires n’ont nullement profité, bien au contraire.
Ces transhumants XXL se font les avocats de prédateurs tortionnaires et occultent le fait que la loi d’amnistie est en réalité une loi d’autoamnistie pour protéger les bourreaux, tortionnaires et autres donneurs d’ordre, dont certains font l’objet d’une plainte en France et/ou d’une demande d’enquête au niveau de la Cour Pénale Internationale.
Pour ce qui est des infrastructures structurantes, il s’agit, pour la plupart d’entre elles, d’ouvrages somptuaires, qui n’ont fait qu’alourdir le poids de la dette, qui constitue un handicap sévère pour les nouvelles autorités.
Les instruments d’inclusion économique et de justice sociale ont surtout été des outils de clientélisme politique pour booster l’électorat de la méga-coalition présidentielle en chute libre.
Le président Macky Sall aura omis de parler de la gouvernance catastrophique de son régime, qui aura fabriqué, à partir des deniers publics, des dizaines de milliardaires, qui sont d’ailleurs, parmi les bailleurs de fonds les plus généreux de l’entreprise machiavélique de déstabilisation du nouveau pouvoir patriotique.
Plus généralement, le camp des vaincus, champion du monde en débauchage d’adversaires politiques reproche au camp patriotique de s’adonner aux mêmes pratiques perverses. En réalité, il ne s’agit là que de rémanences d’habitudes intrinsèquement attachées au système politique en vigueur dans notre pays depuis toujours et qu’il s’agit précisément d’éradiquer. Plus que de transhumance, il s’agirait plutôt de reddition avec armes et bagages, sans aucune contrepartie, que ce soit en termes de garantie d’impunité pour des forfaits antérieurs ou d’intégration dans le nouvel état-major politique censé mettre en œuvre la rupture systémique.
On ne peut manquer cependant, d’attirer l’attention du PASTEF, à défaut de pouvoir décliner l’offre de collaboration de citoyens sénégalais, d’exiger des pontes de l’ancien régime une autocritique publique, sincère et loyale, en guise de repentir de leurs turpitudes politiques commises dans le passé.
Enfin, la dernière trouvaille de la Grande Coalition des Revanchards est celle consistant à prôner un équilibre des forces au niveau du Parlement. Dans le contexte actuel, cette idée saugrenue et pernicieuse ne vise qu’à paralyser le pouvoir législatif, pour empêcher aussi bien une reddition des comptes programmée, devant consacrer une nouvelle ère de gouvernance vertueuse que le démantèlement du système françafricain. Ces risques de blocage, loin de constituer une vue de l’esprit, sont bien réels, comme on a pu le constater au cours de la législature qui vient de s’achever, avant et après le 24 mars dernier.
TRACER DES PERSPECTIVES CLAIRES

En réalité, toute cette chienlit qui règne dans l’espace politique s’explique par le fait que nous vivons une période de transition, qui ne dit pas son nom. Au-delà des vicissitudes de la politique politicienne, les enjeux de l’heure tournent autour du patriotisme ou parachèvement de nos souverainetés (politique, économique, monétaire et même culturelle) sans oublier l’approfondissement de la Démocratie, la justice sociale, l’amélioration de la gouvernance, la refondation institutionnelle…etc.
A la suite des autres régimes, qui l’ont précédé, le précédent pouvoir apériste a eu tout le loisir de nous édifier sur son positionnement en faveur de la dépendance néocoloniale en trahissant les idéaux des Assises nationales, qui regroupaient toutes ces problématiques si cruciales pour le devenir de nos Nations. Ils ont clairement affiché leur option pour le pillage de nos deniers publics, le clientélisme politique, le non-respect des droits et libertés et la soumission aux intérêts étrangers (économie extravertie, pérennisation du CFA, alignement sur la politique étrangère de l’Occident…).
Par contre, le camp patriotique dirigé par le PASTEF cherche résolument les voies et moyens de mise en œuvre d’un projet de transformation systémique, qui prenne le contrepied de toutes les antivaleurs ayant eu droit de cité jusque-là, dans notre pays.
Résultat des courses, les hommes du système néocolonial honni en voie de déchéance s’efforcent de réduire la date mémorable du 24 mars 2024 à une simple alternance au sommet de l’Etat.
Au même moment, le camp patriotique estime, que le changement de majorité correspond bel et bien à la mise en terre d’un projet autocratique avorté et au début d’une nouvelle phase de libération nationale et sociale.
Il leur appartient donc, au-delà des préoccupations purement électoralistes, de fixer le cap et de tracer des perspectives claires partagées par l’ensemble des forces acquises au projet de transformation systémique et dont le peuple devra impérativement s’approprier.

Nioxor Tine

[TRIBUNE] La lettre de Macky aux Sénégalais est indécente, tant il a brisé des familles (Par Ousseynou Ly, Porte-parole du PR Diomaye)

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Tract-Baye Fallou Sène, Sidiya Diallo, Bouna Sarr, Alpha Yoro Tounkara… Ces jeunes innocents, tombés sous les balles de votre répression brutale, inscrivent à jamais dans l’histoire du Sénégal des pages sombres qui ne seront jamais effacées. Leurs noms résonnent comme des symboles de résistance dans la conscience collective du peuple sénégalais. Leurs voix, celles de tous les martyrs de votre régime, vous interpellent d’outre-tombe. À leurs côtés, les milliers de blessés, mutilés à vie, et emprisonnés sans autre motif que la défense de leur dignité, témoignent de la violence exercée contre un peuple épris de liberté et de justice.
Comment osez-vous, depuis l’étranger, tenter de vous poser en défenseur des droits du peuple que vous avez vous-même réprimé ? Comment pouvez-vous avoir la prétention de revendiquer un bilan de paix et de réconciliation, alors que votre gouvernance a semé la discorde et plongé le pays dans un cycle de violences destructrices ?
Quelle indécence, Monsieur Sall ! Quelle indignité !
Vous, qui avez exercé le pouvoir avec une poigne de fer, réprimant sans relâche toute forme de contestation, étouffant les libertés les plus élémentaires, osez aujourd’hui prétendre donner des leçons de gouvernance. Vous, qui avez bâillonné la démocratie, muselé la presse, et utilisé la force pour réduire au silence des opposants légitimes, avez perdu tout droit moral de vous exprimer au nom du peuple sénégalais. Il est difficile de ne pas être frappé par tant de cynisme et d’arrogance. Vous avez brisé des vies, laissé des familles endeuillées, plongé des mères dans une douleur insupportable, et aujourd’hui, vous tentez de vous draper dans une posture d’homme d’État soucieux de l’intérêt général.
Votre déclaration est une insulte à la mémoire de vos victimes et à la souffrance de leurs familles.
Vous parlez de l’émergence économique que vous auriez façonnée, mais sous votre gouvernance, cette émergence n’a jamais été qu’une illusion, un miroir aux alouettes destiné à masquer les inégalités grandissantes, la corruption systémique, et l’abandon des plus vulnérables. Les infrastructures que vous vantez, construites à coup de dettes insoutenables, n’ont fait que renforcer l’écart entre une minorité privilégiée et la majorité du peuple laissée pour compte. Vous avez légué un pays pris au piège de la dette et gangrené par des scandales financiers soigneusement dissimulés.
Et maintenant, vous osez parler de « sursaut citoyen », vous qui avez réprimé toute forme de dissidence et anéanti toute voix contraire. Vous, qui avez fracturé le pays comme rarement dans son histoire, prétendez vouloir œuvrer pour la réconciliation nationale ? Vos mains restent tachées du sang de ceux qui, à travers leur engagement, ont incarné l’espoir d’un Sénégal meilleur.
Vous parlez d’amnistie, mais cette loi que vous avez imposée n’est rien d’autre qu’un acte de lâcheté. Vous l’avez mise en place non pour apaiser les cœurs ou favoriser une réconciliation sincère, mais pour protéger ceux qui, sous vos ordres, ont commis des actes inqualifiables. Cette loi n’a pas pour objectif de panser les plaies du peuple, mais de blanchir les responsables de crimes de sang, dont vous-même et vos plus fidèles exécutants. Vous avez tenté de couvrir vos erreurs, d’effacer le sang versé sous votre règne, et de garantir l’impunité à ceux qui ont piétiné les aspirations légitimes de tout un peuple.
Une véritable réconciliation ne peut être fondée sur le mensonge ou l’oubli. Elle exige vérité et justice, des principes que vous avez systématiquement ignorés.
Aujourd’hui, un gouvernement responsable s’efforce de réparer les torts causés, de restaurer la justice et la transparence, et de rebâtir un avenir fondé sur l’espoir et non la peur. Le pays que vous décrivez comme étant en ruine est celui que vous avez laissé, épuisé par plus d’une décennie de mal-gouvernance. Nous redressons aujourd’hui l’économie, nous mettons fin à l’impunité et nous restaurons la confiance de la nation en ses dirigeants.
Le Sénégal que vous avez dirigé avec brutalité et arrogance tourne définitivement la page de votre règne. Vos paroles n’ont plus de prise sur le peuple sénégalais, qui aspire désormais à une gouvernance basée sur la justice, la vérité et la dignité.
Le temps de l’impunité est révolu. L’histoire retiendra la vérité, et elle jugera chacun d’entre nous à l’aune de nos actes. Le peuple sénégalais ne vous a pas oublié, mais il a décidé d’avancer, loin des ombres de votre passé.

Ousseynou Ly, Ministre – Porte-parole de la Présidence de la République.

LÉGISL’HÂTIVES : Le cortège du PM Ousmane Sonko attaqué à Matam

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Tract-Après Koungheul, la semaine dernière, le cortège de la tête de liste nationale du Pastef, Ousmane Sonko, a été une nouvelle fois attaqué à Agnam, fief de Farba Ngom, une figure marquante de l’Apr, dans la région de Matam ce mardi.

Des jeunes ont jeté des pierres sur les véhicules et les gendarmes qui étaient sur les lieux ont vite réagi pour les disperser.

Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés par les forces de l’ordre.

LÉGISL’HÂTIVES : Coup de théâtre ! Adji Mbergane Kanouté rejoint le Pastef !

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Tract-C’était l’une des plus vives voix de la nouvelle opposition sénégalaise, Adji Mbergane Kanouté vient de rejoindre la liste de la mouvance présidentielle pour les Législatives.

Secrétaire générale de l’Union pour le Développement du Sénégal Authentique (UDS/A), l’ancienne vice-présidente du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar à l’Assemblée nationale a facilité l’adhésion de son parti à Pastef, selon Seneweb.

« Le Secrétariat Exécutif de l’Union pour le Développement du Sénégal Authentique (UDS/A) s’est réuni ce jeudi 07 Novembre à son siège, sous la co-présidence de M. Amadou Oumar Gueye, secrétaire général adjoint du parti et M. Abdoulaye Diop, président des sages du parti. Cette instance suprême du parti a décidé, après de larges concertations avec la base, de soutenir la liste Pastef pour les élections législatives du 17 Novembre 2024. Une décision qui fait suite à une rencontre avec le Doyen Alla Kane, président de Maggi Pastef, investi à une place honorable et honorifique sur la liste dirigée par le président du Pastef Ousmane Sonko.

Des échanges facilités par la haute estime de la Secrétaire Générale Adji Diarra Mergane à l’endroit du Doyen Alla Kane », lit-on sur ledit communiqué de l’UDS/A.

Selon les tenors de l’UDS/A, le Doyen Alla Kane « mérite un soutien sans réserve pour représenter le peuple qu’il n’a jamais cessé de défendre ». « Par conséquent, l’Union pour le Développement du Sénégal/Authentique invite les militants et sympathisants au niveau national et international, à s’engager pour le triomphe de la liste Pastef, afin de permettre au Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de gouverner confortablement dans sa volonté de promouvoir un Sénégal souverain, juste et prospère », ajoute le communiqué signé par le secrétaire général adjoint, Amadou Oumar Guéye.

Pour rappel, Adji Mbergane Kanouté avait été placé à la 24e place de la liste proportionnelle de la coalition Takku Wallu, dirigée par l’ancien président Macky Sall.

 

[INTERVIEW ] Darius DADA, « Je milite pour la conservation de l’environnement »

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Tract-Entretien avec Darius DADA, artiste plurimédiacamerounais, qui a récemment exposé son œuvre multimédia « Quand les bendskins attaquant ».

Présentez-vous à nos lecteurs

Je suis SOUNG MEKE Louis Darius, je signe mes œuvres artistiques sous le pseudonyme Darius DADA. J’expose mon premier reportage aux Rencontres Photographiques entre le Brésil et le Cameroun à mon retour du Brésil après la Coupe du Monde 2014 ; et ma première exposition solo en photographie a lieu au Palais des Congrès de Yaoundé le 19 mai 2017 sous le titre Lions Indomptable : Ferment de l’Unité Nationale du Cameroun. Après cela, j’alterne des expositions photographiques, des développements pour des films d’animation, de l’écriture pour la bande dessinée et des installations plurimédias interactives immersives.

« Artiste plurimédia » original et pas très connu en contexte africain. Comment l’expliquer aux profanes ?

Plurimédia ou plusieurs médias, tout simplement parce que mes expressions artistiques sont diverses et j’utilise divers supports médiatiques de présentation mêlant images et sons, comme la photographie, la sculpture, l’image numérique et le dessin animé. Cette plurimédiation s’illustre par le fait que je randonne aisément entre les arts numériques et analogiques en fonction de la pertinence et des besoins du projet de création pour lequel je travaille.

Quand les bendskins attaquent : la genèse.

Le projet me trottait déjà dans l’esprit depuis et je cherchais l’angle d’attaque original et un projet immersif, interactif et plurimédia. Au cours d’une discussion, Landry MBASSI, le commissaire du Ruinart Festivart, m’évoque le sujet d’exposition AFROLOGIES URBANES, repenser nos villes à la lumière de nos mythologies, l’inspiration d’une installation mixte de sculptures, de matières traditionnelles et de sons urbains se cristallise. Le titre de l’œuvre fait référence d’abord un vieil instant de cinéma avec le film « Quand les aigles Attaquent » mettant à l’écran Clint Eastwood dans l’Allemagne Nazie, un film datant de 1968.

Ce film vu dans ma jeunesse s’est rappelé à moi car, en juin dernier, j’ai visité Check Point Charlie et les vestiges du mur de Berlin, ayant été invité à l’Université Technique de Berlin par le  Pr Bénédicte SAVOY, pour mes recherches sur l’origine des masques Nyattis du Cameroun.

Ce titre évoquant l’attaque, le dynamisme urbain et   caractère baroudeur des moto-taximen illustre parfaitement mon propos. Et en un peu moins de 3 jours l’œuvre est réalisée in situ dans les décors du Comptoir des Arts à Yaoundé. Pour ceux qui n’ont pas bu le Ruinart ce soir, ils peuvent voir cette installation en photos et en vidéo sur Youtube et Facebook.

Votre œuvre se pose comme une manière d’alerte face au dédale urbain caractéristique de nombreuses villes africaines. Et encore ?

Les villes africaines que j’ai pratiquées sur le continent secréent avec des populations hétéroclites, riches et pauvres, averties et non averties qui s’installent comme elles peuvent sur l’espace et le temps. Les déplacements et les transformations défigurent de manière irrégulière et non contrôlée le relief et le paysage des villes et même des villages. « Quand les Bendskins attaquent » est une œuvre qui célèbre d’abord ces cavaliers contemporains, d’un autre genre, en mouvement presque continu entre les espaces ruraux et urbains, qui rapprochent les univers de la ville et du village.C’est mon moyen de transport par excellence. Je l’ai choisi car j’ai parfaitement observé leur robustesse et leur adaptationdans toutes les villes et villages du Cameroun, donc d’Afrique.

Que suggérez-vous comme recommandation, à travers votre œuvre, pour une possible régulation de cette invasion « Quand les bendskins attaquent » dans nos villes ?

Les bendskins urbanisent et même humanisent nos citésrurales, urbaines et périurbaines. Cette activité qui commence autour des années 1992-1993, trouve une ville dont la voirie est un peu amochée et le fait que les motos en esquivant les trous des chaussées font dandiner les passagers du fait les irrégularités des routes de Douala à cette période. Ceci fait penser à la sensation que subit un danseur de bendskin, un rythme musical d’alors très populaire pratiqué par André Marie TALA et les KOUTCHOUAM MBADA. Je suis à Douala à cette période, je suis comme un témoin privilégié de cette activité qui a finalement fait corps avec cette ville et s’est répandue à d’autres villes du Grand Sud du Cameroun parce que dans le septentrion l’activité avait elle déjà pignon sur rue.

Aujourd’hui, au-delà des mauvais rôles joués par ces gladiateurs dans les arènes urbaines et rurales, ils contribuent pour beaucoup dans les transports des hommes et des biens au quotidien, avec une plus grande aisance que ne le feraient les automobiles. Dans nos villes presque toujours embouteillées, ce motocycliste apparait comme l’homme providentiel. Aussi les interdire ouvrirait les vannes aux questions du chômage qui reviennent en pleine figure trop souvent. En effet, les bendskinds absorbent aujourd’hui une bonne partie des chômeurs dans les villes comme Douala, Yaoundé et d’autres contrées.Il faut une vraie analyse du sujet et un concours de patience pour essayer de dompter une activité qui s’est incrustée et développée de manière sauvage dans la culture camerounaise pendant près de 30 ans.

Face aux diverses crises qui frappent « les mondes »(environnement etc.), comment positionnez-vous vos créations face à tout ça ?

Ultranaturophile, je milite au quotidien pour la conservation de l’environnement, la nature, les hommes et la promotionl’histoire de l’Afrique. Et ceci est visible sur toutes mes œuvres qui montrent et célèbrent la simplicité de vie de nos ancêtres en total respect avec la nature. Hormis cette défense de l’environnement et de la nature mes œuvres célèbrent nos patrimoines africains. La case beti faite de poto-poto  très répandue en zone équatoriale participe beaucoup à l’élaboration de mes œuvres. En effet, c’est l’une des plus grandes merveilles d’architecture d’Afrique. Cette case raconte et renseigne sur la vie de son occupant. En effet quand celui-ci est jeune et vigoureux, la case est droite, la toiture faite avec des nattes de raphia est imperméable. Au fur et à mesure que l’occupant vieillit, la case vieillit aussi et commence à se pencher. Si l’occupant meurt sans progéniture la case elle aussi disparait et est absorbée par la nature comme le sera l’occupant dans les entrailles de la terre. Mais s’il a eu une progéniture, la case renait et raconte aussi la vie de (s)ces nouveaux occupants.

Dans mes créations, j’aime confronter les matériaux traditionnels, les objets du quotidiens et les mettre en résonnance avec la modernité, les images numériques qui peu à peu inondent et modifient le regard.

SELECTION DE QUELQUES TRAVAUX DE DARIUS DADA :


Titre

Date

Lieu d’exposition

Rôle

Typologie

PAYS

Liens internet cliquables

Quand les Benskinds attaquent

2024

Comptoir des Arts

Designer/scénographe/

sculpteur

Installation
plurimédia

Cameroun

Fenêtre de Bagoboung ouverte sur l’Europe

2024

Musée National

Designer/scénographe/

sculpteur

Installation
plurimédia

Cameroun

Les tenues traditionnelles

2023

Russie

photographe

Expo photographique

Russie

NYATTI 3.0

2024

Wemah Art Project de Bonendalè

Designer/scénographe/

sculpteur

Installation
plurimédia

Cameroun

La forêt qui chante

2023

CIPCA

Designer/scénographe/

sculpteur

Installation
plurimédia

Cameroun

NAO robot  designs Nyatti

2023

Institut Goethe

Designer/scénographe/

sculpteur

Performance

/Installation plurimédia

Cameroun

Ngan Medja

2023

Institut Français
de Yaoundé

Designer/scénographe/

sculpteur

Installation
plurimédia

Cameroun

Nyatti 2.0

2022

Wemah Art Project de Bonendalè

Designer/

sculpteur/ scénographe/

prise

Installation
plurimédia

Cameroun

Ô Cameroun, Berceau de nos ancêtres, Afrique en Miniature

2021

scénographe/

prise

Cameroun

Le Village
Enchanté
de MEKE

2018

Institut Français
de Yaoundé

Designer/

prise
de vues/

sculpteur

Installation
plurimédia

Cameroun

 

N.B: Prière de suivre les liens suivants, ils conduisent à certains des travaux auxquels j’ai été associé avec une responsabilité significative.

 

Propos recueillis par Baltazar Atangana

TRAFIC DE DROGUE: Quatre (4) personnes interpellées à Dakar avec plus de 100 kg de chanvre indien

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Tract-Dans la nuit du 6 au 7 novembre 2024, les commissariats de la Médina, de Rufisque et du Point E ont intensifié leurs efforts pour lutter contre l’insécurité et le trafic de drogue à travers une série d’opérations ciblées.

Selon Le Soleil Digital, ces interventions ont permis l’arrestation de deux suspects, Ch. S.B. et A.D., à Soumbédioune, en possession de 170 kg de chanvre indien. Grâce aux enquêtes menées par les autorités, les policiers ont pu remonter jusqu’à un complice, D.T., un trafiquant déjà bien connu des services de police.

En parallèle, à Rufisque, A. L. et M. G., ont été arrêtés en possession de trois sacs renfermant 100 kg de chanvre indien, découverts près de la plage de Diokoul.

Un autre sac contenant 31 kg de cannabis a été retrouvé abandonné sur la corniche ouest, à proximité d’un véhicule déjà identifié par les forces de l’ordre.

Tous les stupéfiants ont été saisis, et les quatre suspects ont été placés en garde à vue pour trafic de drogue. Les enquêteurs poursuivent actuellement leurs investigations pour démanteler les réseaux criminels impliqués.

Les enquêtes sont en cours.

L’HOROSCOPE DE CE VENDREDI 08 NOVEMBRE

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : vous aurez l’âme charitable, envie d’aider votre prochain, sans vous oublier d’ailleurs !

Taureau : journée délicate ! Avec une mission côté travail et une responsabilité à assumer !

Gémeaux : si le quotidien vous pèse, vous vous évadez d’une manière ou d’une autre !

Cancer : quelques inquiétudes, vite dissipées, un collègue, un proche, vous rassurent !

Lion : beaucoup de relationnel, ça se passe bien à condition d’être un minimum adaptable !

Vierge : vous savez prendre de la distance avec l’agitation ambiante. Et ça vous sauve !

Balance : on a plaisir à vous rencontrer, vous serez réceptif aux peines et joies de vos interlocuteurs !

Scorpion : vous êtes préoccupé, par la famille, par le travail, et vous ne lâchez rien !

Sagittaire : vous respirez mieux. Il faut ajouter que votre esprit d’équipe fait des merveilles !

Capricorne : vous jetez un œil sur vos biens matériels et sur votre argent. Vous faites le point !

Verseau : vous trouvez un accord avec une personne ou organisation qui vous cherchait des noises !

Poissons : vous serez proche des personnes qui souffrent, et on vous le rendra volontiers !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE VENDREDI 08 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 8 Novembre 1993
    Election à Rome de l’ingénieur agronome Jacques DIOUF au poste de Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Il restera à son poste jusqu’en 2011. Ancien Secrétaire d’État à la recherche scientifique du Sénégal (1978-1983) et ancien député (1983-1984), Jacques DIOUF est décédé à Dakar le 17 août 2019 à l’âge de 81 ans.
  • 8 Novembre 1987Début des travaux de rénovation de l’église de Poponguine et d’agrandissement du sanctuaire marial de plein air et des infrastructures pour l’accueil des pèlerins. La dédicace de l’église rénovée sera célébrée le 8 décembre 1988 par le Cardinal Hyacinthe THIANDOUM.
  • 8 Novembre 1982
    Pour la première fois, le concours de l’agrégation de médecine est organisé à Dakar par le Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES). Créée en 1968 à Niamey au Niger, l’organisation intergouvernementale a son siège à Ouagadougou au Burkina Faso.
  • 8 Novembre 1955
    Naissance à Saint-Louis de Souleymane Bachir DIAGNE, Professeur de philosophie et de français à l’Université Columbia de New York, spécialiste de l’histoire des sciences et de la philosophie islamiques. Il a reçu en 2011 le Prix Édouard Glissant pour l’ensemble de son oeuvre et en 2021 le Prix Saint Simon pour son ouvrage intitulé « Les fagots de ma mémoire ».
  • 8 Novembre 1942
    Inauguration à Chasselay, près de Lyon en France, d’une nécropole d’inspiration africaine dénommée « le Tata ». Celle-ci accueille les dépouilles de 188 tirailleurs sénégalais massacrée par l’armée allemande le 20 juin 1940.
  • 8 Novembre 1913
    Naissance à Saint-Louis d’Amadou Karim GAYE. Diplômé de l’École Nationale de Médecine Vétérinaire de Maison-Alfort et de l’École des officiers de cavalerie de Saumur en France, il fut plusieurs fois ministre de 1959 à 1972, Président du Conseil Économique et Social (1972-1975), Secrétaire général de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) avec résidence à Djeddah (1975-1980). Amadou Karim Gaye est le père du général Babacar Gaye et de l’artiste-peintre Anta Germaine Gaye. Il est décédé à Dakar le 2 octobre 2000 (87 ans).
  • 8 Novembre 1900
    Naissance à Taïba Niassène de Cheikh Ibrahim NIASSE également connu sous le nom de Baye Niasse. Fils d’El Hadji Abdoulaye Niasse, fondateur du village de Taiba, il fut un grand nom de la Tidianiya, avec la Fayda dont il est un détenteur privilégié. Après le rappel à Dieu de son père en 1922, Cheikh Ibrahim Niasse prit le relais dans les enseignements à Taiba, Kossi et Kaolack. Il effectua le pèlerinage à la Mecque en 1937 et y rencontra l’Émir de Kano au Nigéria. L’invitation que ce dernier lui fit et qu’il honora lui fera gagner dans ce pays des disciples qui se comptent par millions aujourd’hui. Cheikh Ibrahiim NIASSE a été rappelé à Dieu le 25 juillet 1975 au Saint-Thomas Hospital de Londres.
  • 8 Novembre 1775Sous la domination britannique, Matthias MAC NAMARA est nommé Gouverneur du Sénégal. Il succède à Charles O’HARA. Le Sénégal (Saint-Louis et Gorée) avait été pris aux Français par les Anglais en 1758. L’île de Gorée sera reprise par les Français en 1763. Saint-Louis ne retombera dans le giron français qu’en 1779 après la défaite de la garnison anglaise par le Duc de Lauzun.
  • 8 Novembre 1673
    La Compagnie des Indes Occidentales cède à la première Compagnie du Sénégal ses comptoirs et privilèges. La Compagnie du Sénégal était une compagnie à charte qui visait directement la traite des esclaves,  » pudiquement » désignés par les expressions exotiques de « bois d’ébène » ou « pièces d’Inde », pour l’exploitation des plantations de tabac et de canne à sucre des Antilles.

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Tract

 

MATAM: Début du procès entre le Dr Alioune Badara Mbacké et son ex épouse Dieynaba Sangharé Ndiaye

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Tract-Le procès très attendu entre le Dr Alioune Badara Mbacké et son ex-épouse  Dieynaba Sangaré Ndiaye,  s’ouvre ce jeudi 7 novembre 2024 au tribunal de grande instance de Matam. Initialement prévu pour le 31 octobre, l’audience avait été reportée en raison de l’absence de Mme Sangaré Ndiaye, plaignante dans cette affaire qui suscite une forte attention publique.

Dr Mbacké avait été placé en garde à vue le 23 octobre dernier, tandis que son ex-épouse est détenue à la prison pour femmes de Liberté 6 à Dakar. Pour garantir un déroulement optimal de l’audience, le juge avait jugé nécessaire de repousser l’audience afin d’assurer la présence de la plaignante.

Ce procès capte particulièrement l’attention des mouvements féministes, qui y voient un symbole de la lutte contre les violences conjugales. Plusieurs organisations ont déjà manifesté, appelant à la libération de Dieynaba Sangaré Ndiaye, qu’elles considèrent comme victime dans cette affaire.

COMPOSITION DE L’ÉLECTORAT : La DGE dévoile les tranches d’âge des électeurs

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Tract-La Direction générale des élections (DGE) au Sénégal a amené des innovations pour les élections législatives du 17 novembre 2024. Elle a publié un diagramme qui détaille la répartition par tranche d’âge des 7,3 millions d’électeurs inscrits, permettant de mieux comprendre la composition démographique de l’électorat et d’analyser les comportements de vote potentiels. 


D’après les données fournies, « les jeunes de 18 à 25 ans représentent 11 % de l’électorat avec 783 084 inscrits, suivis des 26-35 ans qui constituent le groupe le plus important avec 27 % (1 969 052 électeurs). Les tranches d’âge suivantes, 36-45 ans et 46-60 ans, représentent respectivement 23 % et 24 % de l’électorat avec 1 744 944 et 1 739 614 inscrits. Les électeurs de plus de 60 ans complètent cette répartition. »

Cette initiative vise à offrir aux candidats et analystes un outil précieux pour ajuster les programmes électoraux aux attentes spécifiques des différentes générations. Selon la DGE, « cette nouvelle approche peut aider les candidats à mieux cibler leurs propositions en fonction des préoccupations de chaque groupe d’âge, ce qui pourrait influencer les résultats des élections. »

Les Sénégalais se préparent à élire les députés de la 15e législature le 17 novembre, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye en raison de désaccords avec l’ancienne majorité. Cette élection se déroulera selon un système hybride combinant le scrutin majoritaire et la représentation proportionnelle.

Au total, 112 sièges seront à pourvoir dans les 54 départements du pays, incluant 46 sièges au Sénégal et 8 pour la diaspora, avec 53 sièges supplémentaires répartis selon la liste proportionnelle. 

BIENNALE À DAKAR: Le Président Diomaye Faye attendu au Grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose ce jeudi

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Tract-Le Président Bassirou Diomaye Faye est attendu ce jeudi, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar. Il va présider la cérémonie d’ouverture de la 15e édition de la Biennale de l’Art africain contemporain. L’annonce a été faite ce mercredi en Conseil des ministres.

Evoquant le rôle fondamental de la culture dans l’agenda national de transformation, le chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la culture dans la « Vision Sénégal 2050 ».

Il a adressé ses félicitations et encouragements aux acteurs culturels pour leur « rôle majeur dans le rayonnement du Sénégal, la préservation de la stabilité sociale et du vivre ensemble dans le respect de nos valeurs et traditions », selon le communiqué du Conseil des ministres.

Il a exhorté le « ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique à veiller à la décentralisation soutenue des actions, auprès des populations, dans l’élaboration inclusive et l’exécution consensuelle de l’agenda culturel du Sénégal. Il a également demandé au Gouvernement de lui proposer un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles intégrant les Pôles et prenant en compte les spécificités et potentialités de nos terroirs », peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres.

De plus, le président de la République a invité le ministre de la Culture à davantage travailler à la « vulgarisation de notre patrimoine culturel et historique et de veiller à la préservation du patrimoine historique classé notamment Gorée, île-mémoire, qui doit bénéficier d’une attention spéciale ».

Autres articles

PRÉSIDENTIELLE AUX ÉTATS-UNIS: Le Président Diomaye félicite Trump pour sa victoire

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Tract-Le Président Bassirou Diomaye Faye, a adressé ce mercredi ses félicitations à Donald Trump, qui a remporté la présidentielle américaine 2024.

« Félicitations au Président Donald Trump pour son élection à la présidence des États-Unis », a écrit le chef de l’État sénégalais dans un message publié sur Facebook.

« J’ai à cœur de renforcer la coopération entre nos deux pays et d’œuvrer ensemble pour la paix, la prospérité et le respect des valeurs que nous avons en partage », a assuré le Président Faye.

CAMPAGNE LÉGISL’HÂTIVE: Une voiture du convoi d’Amadou Ba dérape et fait plusieurs blessés

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Tract-La campagne électorale de la Coalition “Jamm Ak Njariñ” a failli tourner au drame. Un véhicule du convoi d’Amadou Ba a fait un accident à sortie de Foundiougne. Le véhicule a dérapé et causé quatre (4) blessés. En tentant d’éviter une voiture en panne stationnée sur la route, le véhicule a perdu le contrôle et effectué plusieurs tonneaux.

Les Sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour évacuer les blessés à l’hôpital Marième Faye Sall de Fatick. La gendarmerie est également sur place pour gérer la situation.

LES NOMINATIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DE CE MERCREDI 06 NOVEMBRE 2024

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Tract-Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 06 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :

  • Monsieur Oumar Ngalla NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 189/E, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé des Affaires administratives, poste vacant ;

 

  • Monsieur Georges Samba FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 161/K, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé des Affaires administratives, poste vacant ;

 

  • Monsieur Sidy Guissé DIONGUE, Administrateur civil, matricule de solde n°516 355/G, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, poste vacant ;

 

  • Madame Digou Yala Mathilde SADIO, Administrateur civil, matricule de solde n°744 879/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Ababacar Sadikh NIANG, Administrateur civil, matricule de solde n°744 900/B, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Dominique Coumba Ndoffène Diouf, Administrateur civil, matricule de solde n°744 970/E, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Fatick chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Mamadou Habib KAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°716 358/F, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Alsény BANGOURA, Administrateur civil, matricule de solde n°653 091/L, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur El Hadji Mouhamadoul Moustapha GAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°744 927/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Madame Diarryatou NDIAYE, Administrateur civil, matricule de   solde n°737 811/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Tambacounda chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Papa Laïty MAR, Administrateur civil, matricule de solde n°650 042/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Louga chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Djibril DIOP, Administrateur civil, matricule de solde n°718 238/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Diourbel chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Madame Lala CAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°744 941/A, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Kaffrine chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Tafsir Baba ANNE, Administrateur civil, matricule de   solde n°744 939/H, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Matam chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Bonaventure KALAMO, Administrateur civil, matricule de solde n°683 111/Z, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kolda chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Ba Ousmane DANFAKHA, Administrateur civil, matricule de solde n°746 039/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Cheikh NDIAYE, Instituteur, matricule de solde n° 609 092/V, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, poste vacant ;

 

  • Monsieur Bernard THIOMBANE, Assistant social, matricule de solde n° 631 714/F, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Kael, Département de Mbacké, poste vacant ;

 

  • Monsieur Oumar DIOP, Instituteur, matricule de solde n° 627 373/L, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, poste vacant ;

 

  • Monsieur Abdoulaye NDAO, Instituteur, matricule de solde n° 635 917/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim, Département de Kolda, poste vacant ;

 

  • Monsieur Papa Oumar SALL, Instituteur, matricule de solde n° 629 049/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, poste vacant ;

 

  • Monsieur Brino Alouise TOUPANE, Instituteur, matricule de solde n° 626 790/L, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba, Département de Goudiry, poste vacant ;

 

  • Monsieur Damien DIEDHIOU, Instituteur, matricule de solde n° 669 342/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Tendouck, Département de Bignona, poste vacant ;

 

  • Monsieur Joseph DIATTA, Professeur d’Enseignement moyen, matricule de solde n° 626 809/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, Département d’Oussouye, poste vacant ;

 

  • Monsieur Ndiaw GNINGUE, Instituteur, matricule de solde n° 639 458/E, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène, Département de Tivaouane, poste vacant ;

 

  • Monsieur Kamire Arnaud MANEL, Instituteur, matricule de solde n° 677 251/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, Département d’Oussouye, poste vacant ;

 

  • Monsieur Lamine MANE, Maître d’enseignement Technique professionnel, matricule de solde 641 238/D, est nommé Adjoint au Sous-préfet de Agnam Civol, Département de Matam, en remplacement de Monsieur Mor Dior GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

 

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DE CE MERCREDI 06 NOVEMBRE 2024

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Tract-Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 06 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné, à l’entame du Conseil des Ministres, devant la mémoire de Monsieur Mamadou Moustapha BA, ancien Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, rappelé à Dieu le lundi 04 octobre 2024. Il a présenté les condoléances de la Nation à sa famille et au personnel du Ministère.

Le Chef de l’Etat a ensuite réitéré son appel aux acteurs politiques et aux populations pour le déroulement dans le calme, la sérénité et le respect des règles démocratiques de la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Il a demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique et au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de prendre, conformément aux lois et règlements, toutes les mesures et dispositions qui s’imposent pour une campagne électorale apaisée sur l’étendue du territoire national.

Le Président de la République a évoqué la question de la formalisation du secteur informel. Il a, dans ce sens, demandé au Gouvernement de définir avec toutes les parties prenantes, une doctrine nationale de formalisation du secteur informel autour d’une meilleure structuration des activités et des acteurs, mais également d’une réorganisation optimale de l’encadrement des différentes entités de l’Etat dans les domaines de la formation, du financement, de la fiscalité et de l’installation dans des zones spéciales, sites et espaces dédiés. Dans cet élan, il a indiqué au Premier Ministre l’importance de la tenue de concertations avec les Chambres consulaires du Sénégal pour accélérer la transformation systémique de l’économie informelle.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, rappelé son attachement particulier à la modernisation de l’Artisanat national, secteur stratégique dans la transformation de l’économie informelle et l’amélioration globale de la productivité nationale. Il a souligné l’urgence pour les structures publiques d’encadrement et de financement (DER/FJ, 3FPT) d’accentuer leurs efforts aux côtés des interventions de l’Agence de Promotion et de Développement de l’Artisanat (APDA) et des Chambres des métiers pour soutenir davantage les unités de production des artisans du Sénégal qui doivent évoluer rapidement en véritables PME ou PMI.

Il a, d’ores et déjà, demandé au Premier Ministre de saisir l’opportunité de la création prochaine de l’entité de mutualisation et de centralisation des achats publics, pour accentuer la responsabilisation des artisans locaux dans l’exécution de la commande publique. Dès lors, il convient, pour toutes les filières de promouvoir le « made in Sénégal » et la consommation des produits locaux à travers les espaces commerciaux, sites d’expositions et foires.

Le Président de la République s’est félicité de l’organisation régulière du mois du « Consommer local ». Il a signalé l’impératif de la modernisation et de la réorientation de la Foire internationale de Dakar vers la promotion et la valorisation de la production nationale.

Evoquant le rôle fondamental de la culture dans l’agenda national de transformation, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la culture dans la « Vision Sénégal 2050 ».

Il a adressé ses félicitations et encouragements aux acteurs culturels pour leur rôle majeur dans le rayonnement du Sénégal, la préservation de la stabilité sociale et du vivre ensemble dans le respect de nos valeurs et traditions. Il a exhorté le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique à veiller à la décentralisation soutenue des actions, auprès des populations, dans l’élaboration inclusive et l’exécution consensuelle de l’agenda culturel du Sénégal. Il a également demandé au Gouvernement de lui proposer un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles intégrant les Pôles et prenant en compte les spécificités et potentialités de nos terroirs.

Le Président de la République a invité le Ministre de la Culture à davantage travailler à la vulgarisation de notre patrimoine culturel et historique et de veiller à la préservation du patrimoine historique classé notamment Gorée, île-mémoire, qui doit bénéficier d’une attention spéciale. Pour clore ce chapitre, il a informé le Conseil qu’il présidera, le jeudi 07 novembre 2024 au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, la cérémonie d’ouverture de la 15ème édition de la Biennale de l’Art africain contemporain.

Parlant du tourisme qui demeure un secteur moteur de croissance et de création d’emplois, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre du Tourisme et de l’Artisanat de redynamiser l’ensemble des organismes de promotion de la « destination Sénégal » en parfaite synergie avec les acteurs locaux, les opérateurs de circuits touristiques et autres professionnels du secteur. Il a indiqué l’impératif d’une maitrise stratégique des aménagements et des constructions d’établissements hôteliers et touristiques sur le littoral national et les sites placés sous la gestion de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO).

Dans le même sillage, il a souligné l’urgence d’améliorer significativement le cadre de vie et la sécurité dans les zones et sites touristiques mais également de veiller au renforcement permanent de la police touristique pour mieux sécuriser les activités.

Dans la dynamique de développement de l’emploi des jeunes, le Président de la République a demandé au Gouvernement de positionner en priorité le tourisme dans les dispositifs du 3FPT et de la convention nationale Etat-Employeur. Il s’agit aussi de soutenir l’Ecole nationale de Formation hôtelière et touristique ainsi que les centres de formation aux métiers du tourisme.

Il a demandé au Ministre du Tourisme et de l’Artisanat et au Ministre des Finances et du Budget d’évaluer, de restructurer et de renforcer le financement du tourisme à travers le réajustement des interventions du crédit hôtelier, mécanisme qui doit asseoir la relance rapide et le développement durable du secteur.

Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre du Tourisme de travailler en relation avec le Ministre des Transports aériens, le secteur privé et les compagnies aériennes, à l’organisation annuelle au Sénégal, d’un grand salon international du tourisme afin de promouvoir la « destination Sénégal » mais aussi développer le tourisme intérieur.

Le Chef de l’Etat est enfin revenu sur le cinquantenaire de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles. Il a saisi cette occasion pour adresser ses chaleureuses félicitations et ses encouragements à l’ensemble des personnels scientifique, technique et administratif de l’ISRA. Il a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de

l’Elevage et au Ministre des Finances et du Budget d’accentuer le renforcement des moyens d’intervention et la transformation de l’ISRA en vue de consolider la place stratégique de l’établissement public dans la recherche sur les productions végétales, animales et halieutiques, la reconstitution du capital semencier et l’accélération de la mise en œuvre des politiques et programmes de souveraineté alimentaire.

Le Président de la République a félicité l’équipe nationale de « Beach soccer » pour avoir brillamment remporté son huitième titre continental et l’équipe nationale de football U17 qui a assuré sa qualification à la CAN 2025 et remporté le trophée UFOA/A.

Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il présidera la journée des Armées au Camp Dial DIOP le vendredi 08 novembre 2024.

Enfin, le Président de la République est revenu sur ses séjours au Royaume d’Arabie saoudite et en République de Türkiye marqués par des échanges fructueux et l’engagement de leurs dirigeants respectifs, Son Altesse Royale Mohamed Ben Salman et le Président Recep Tayyip Erdoğan, à soutenir notre pays dans la mise en œuvre de la « Vision Sénégal 2050 ».

En marge de son séjour en Arabie saoudite, le Président de la République a effectué la Oumra à la Mecque et la Ziara au Prophète Mouhammad (SAS) à Médine. A cette occasion, le Gardien des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman Ben Abdelaziz AL SAOUD lui a fait une faveur exceptionnelle en ordonnant l’ouverture de la Kaaba. Cela témoigne des liens privilégiés qui unissent nos deux pays et de la haute estime ainsi que de l’attachement des Autorités saoudiennes pour le Sénégal.

Le Président de la République a aussi apprécié la chaleur et les marques d’attention du Président Erdogan, ainsi que la qualité de leurs échanges qui ont porté, entre autres, sur les voies et moyens d’approfondir le partenariat qui lie le Sénégal et la Türkiye.

AU TITRE DES COMUNICATIONS DES MINISTRES :

  • Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait le point sur le processus électoral et sur les crues des fleuves Sénégal, Gambie et Casamance ;

 

  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;

 

  • Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur le système de Protection sociale au Sénégal.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :

  • Monsieur Oumar Ngalla NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 189/E, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé des Affaires administratives, poste vacant ;

 

  • Monsieur Georges Samba FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 161/K, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé des Affaires administratives, poste vacant ;

 

  • Monsieur Sidy Guissé DIONGUE, Administrateur civil, matricule de solde n°516 355/G, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, poste vacant ;

 

  • Madame Digou Yala Mathilde SADIO, Administrateur civil, matricule de solde n°744 879/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Ababacar Sadikh NIANG, Administrateur civil, matricule de solde n°744 900/B, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Dominique Coumba Ndoffène Diouf, Administrateur civil, matricule de solde n°744 970/E, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Fatick chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Mamadou Habib KAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°716 358/F, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Alsény BANGOURA, Administrateur civil, matricule de solde n°653 091/L, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur El Hadji Mouhamadoul Moustapha GAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°744 927/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Madame Diarryatou NDIAYE, Administrateur civil, matricule de   solde n°737 811/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Tambacounda chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Papa Laïty MAR, Administrateur civil, matricule de solde n°650 042/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Louga chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Djibril DIOP, Administrateur civil, matricule de solde n°718 238/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Diourbel chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Madame Lala CAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°744 941/A, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Kaffrine chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Tafsir Baba ANNE, Administrateur civil, matricule de   solde n°744 939/H, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Matam chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Bonaventure KALAMO, Administrateur civil, matricule de solde n°683 111/Z, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kolda chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Ba Ousmane DANFAKHA, Administrateur civil, matricule de solde n°746 039/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé du développement, poste vacant ;

 

  • Monsieur Cheikh NDIAYE, Instituteur, matricule de solde n° 609 092/V, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, poste vacant ;

 

  • Monsieur Bernard THIOMBANE, Assistant social, matricule de solde n° 631 714/F, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Kael, Département de Mbacké, poste vacant ;

 

  • Monsieur Oumar DIOP, Instituteur, matricule de solde n° 627 373/L, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, poste vacant ;

 

  • Monsieur Abdoulaye NDAO, Instituteur, matricule de solde n° 635 917/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim, Département de Kolda, poste vacant ;

 

  • Monsieur Papa Oumar SALL, Instituteur, matricule de solde n° 629 049/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, poste vacant ;

 

  • Monsieur Brino Alouise TOUPANE, Instituteur, matricule de solde n° 626 790/L, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba, Département de Goudiry, poste vacant ;

 

  • Monsieur Damien DIEDHIOU, Instituteur, matricule de solde n° 669 342/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Tendouck, Département de Bignona, poste vacant ;

 

  • Monsieur Joseph DIATTA, Professeur d’Enseignement moyen, matricule de solde n° 626 809/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, Département d’Oussouye, poste vacant ;

 

  • Monsieur Ndiaw GNINGUE, Instituteur, matricule de solde n° 639 458/E, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène, Département de Tivaouane, poste vacant ;

 

  • Monsieur Kamire Arnaud MANEL, Instituteur, matricule de solde n° 677 251/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, Département d’Oussouye, poste vacant ;

 

  • Monsieur Lamine MANE, Maître d’enseignement Technique professionnel, matricule de solde 641 238/D, est nommé Adjoint au Sous-préfet de Agnam Civol, Département de Matam, en remplacement de Monsieur Mor Dior GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

L’HOROSCOPE DE CE JEUDI 07 NOVEMBRE 2024

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : prendre votre temps risque de plutôt vous agacer !

Taureau : on vous fait signe, vous avez la réponse que vous attendiez !

Gémeaux : en vous interrogeant sur vos vraies motivations, tout ira mieux !

Cancer : certains ont la boule au ventre, mais ce soir ça ira mieux, la journée aura été profitable !

Lion : ce n’est pas aujourd’hui que vous serez le plus écouté, mais peu importe vous avancez !

Vierge : vous respirez ! Avec l’occasion de voir du pays ou d’échanger avec une personne différente de vous !

Balance : ambiance studieuse en famille, ce qui n’est pas pour vous déplaire !

Scorpion : vous aimez tout maitriser et vous le pourrez aujourd’hui ! Attention à ne pas en abuser !

Sagittaire : ce n’est pas la meilleure des journées de la semaine, mais côté finances, il y a du nouveau !

Capricorne : la Lune met l’accent sur vos émotions, osez dire ce que vous avez sur le cœur !

Verseau : vous risquez d’être mal compris, n’insistez pas, bientôt on vous entendra !

Poissons : vous adorez ce jour où les plus forts volent à votre secours et vous veulent du bien !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JEUDI 07 OCTOBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • Décès à Dakar, à l’âge de 85 ans, d’Adja Rose BASSE, militante politique de la première heure, partisane du président Mamadou DIA lors de la crise politique survenue au sommet de l’État en décembre 1962. Elle avait représenté les femmes sénégalaises au séminaire des femmes africaines à Ibadan au Nigéria en 1960.
  • 7 Novembre 2005
    Croisière inaugurale sur le fleuve Sénégal du Bou El Mogdad racheté par l’hôtelier Saint-louisien Jean-Jacques BANCAL et des associés . Construit en Hollande pour les Messageries du Sénégal, le bateau assurait, de 1950 à 1970, le transport de marchandises et de personnes entre Saint-Louis et le nord du pays dans la région du fleuve. Vendu à l’homme d’affaires Georges CONSOL en 1975, le Bou El Mogdad avait repris ses croisières sur le fleuve Sénégal, en Casamance, en Sierra Léone sur le fleuve Kono, puis en Guinée Bissau et dans le Sine Saloum.
  • 7 Novembre 1999
    Le Premier Ministre canadien Jean CHRETIEN effectue une visite au Sénégal. Avant lui, ses prédécesseurs Pierre Eliott TRUDEAU (1981) et Brian MULRONEY (1987, 1989) avaient déjà visité le pays. Depuis 1962, le Canada est un partenaire du Sénégal avec des investissements importants consacrés à l’aide publique au développement. Le Canada joue un rôle important dans les efforts de réduction de la pauvreté au Sénégal.
  • 7 Novembre 1991Visite officielle au Sénégal de Nelson MANDELA, Leader historique de l’African National Congress (ANC), premier Noir Président  de l’Afrique du Sud. Il était venu au Sénégal une première fois en juin 1962 dans le cadre d’une tournée pour obtenir le soutien des pays africains dans la lutte contre l’apartheid. Il avait été arrêté le 5 août de la même année et condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il sortira de prison en 1990 et sera élu président de l’Afrique du Sud en 1994.
  • 7 Novembre 1855Les villages Balantes de Diattacounda et Niafour en moyenne Casamance cèdent à la France le littoral de leur territoire sur une profondeur de 200 mètres. Les Balantes forment un groupe ethnique surtout présent en Guinée-Bissau, mais également en Gambie et au Sénégal.
  • 7 Novembre 1825Institution d’un comité de commerce à Saint-Louis. Une commission commerciale sera également mise en place à Gorée en 1828. Ce ne sera qu’en 1869 que seront créées à Saint-Louis et à Gorée les 2 premières chambres de commerce du Sénégal.

[KUDDU’LOUCHE] Président élu des USA : ‘In Trump we trust !’ (Par Bassirou Niang)

Tract.sn-‘In Trump we trust !’, la formule ferait bien des émules chez les partisans invétérés de l’ancien puis nouveau président des États-Unis. Ce « demi-dieu » d’une Amérique qui se cherche, perdue dans ses incertitudes et divisions. Un homme qui se croit investi d’une mission divine pour redonner au « plus grand pays à la surface de la terre », étroitement défini en terme de puissance militaire et économique, sa grandeur.

Le caractère scientifique des sondages s’en trouve bien douteux, après la vague rouge sortie des urnes, surtout celles de la ruralité, d’un prolétariat des zones industrielles dormant de leur belle mort et de petites gens dont les rangs avaient fini par grossir.
Il y a surtout – important de le souligner – cet état de fait que les analystes politiques devraient désormais prendre en compte qui est que le langage ordurier, moins accommodant peut être source de la bonne santé d’une besace électorale. Peu importe les insultes, l’irrévérence des propos, l’inélégance comportementale, si l’économie retrouve des couelurs, et par effet domino, que la création d’emplois monte en flèche, que les petits fermiers se sentent protégés contre les règles desapprobantes du commerce mondial… si Trump s’en porte garant, lui l’empêcheur de tourner en rond (les Chinois en savent bien quelque chose). On casse pour reconstruire ! Du vrai dadaïsme électoral, dira-t-on !
Les larmes écrasées, cachées dans l’intériorité d’une chambre chez les partisans de Kamala Harris nous apprennent ou du moins nous rappellent que les États-Unis sont encore un pays sexiste, pas encore prêt à héberger une femme à la Maison Blanche, puisse-t-elle faire partie des plus brillantes de la Nation. Le machochisme d’un candidat à la présidentielle a encore de longs jours en Amérique. Trump, dans sa course à la présidence, a envoyé deux femmes au tapis. Triste pour les démocrates !
Mais de nombreuses questions pointent : Trump travaillera-t-il à réduire les inégalités raciales dans un pays profondément divisé, surtout sur la question de l’avortement ? Quelle posture son administration adopter a-t-il face à conflit au Proche-Orient ? Que proposera-t-il pour mettre fin à la guerre Russie-Ukraine ?
Cependant – concédons-le -, celui qui sera le nouveau locataire de la Maison Blanche d’ici quelques semaines, semble venir comme un « messie » (?) qui sauve l’Amérique d’un risque de conflit interne, si les urnes lui étaient défavorables. « In Trump we trust ! »
Bassirou NIANG
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TRIBUNE: Haute Cour de Justice pour Crimes Économiques ? Fausse bonne idée (Par Ousseynou Nar Gueye, Coalition Pôle Alternatif Kiraay ak Natangué 3eme Voie)

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COACH HERVÉ RENARD: J’ai dit non au Sénégal parce que…

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Tract-L’entraîneur français, Hervé Renard, révèle les raisons pour lesquelles il a choisi de ne pas rejoindre les Lions de la Teranga du Sénégal.

Nouveau sélectionneur de l’équipe d’Arabie saoudite depuis plus d’une semaine, Renard est revenu sur les raisons qui l’ont finalement éloigné de l’équipe nationale du Sénégal. Il admet avoir déposer sa candidature avant de se retirer pour une raison précise.

« Il y a eu des discussions. J’avais un souhait, avoir Omar Daf, un ancien international sénégalais, comme adjoint. Mais Omar est l’entraîneur d’Amiens, en Ligue 2. Et cette condition n’était pas possible à remplir dans l’immédiat. J’ai donc décidé à ce moment précis de retirer ma candidature », révèle-a-t-il dans Le Monde Afrique.

« Entraîner le Sénégal, l’une des meilleures sélections africaines, aurait été un très beau défi, c’est vrai, mais toutes les conditions n’étaient pas réunies », a-t-il ajouté.

Renard a remporté deux CAN en Afrique. La première en 2012 avec la Zambie et la seconde en 2015 avec la Côte d’Ivoire, a admis avoir proposé

POUR AVOIR BRÛLÉ DES EXEMPLAIRES DU CORAN, UN SUÉDOIS ÉCOPE DE 4 MOIS DE PRISON FERME

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Tract-Un militant suédo-danois d’extrême droite, Rasmus Paludan, a été condamné mardi à quatre mois de prison pour incitation à la haine lors de deux actions en 2022 pendant lesquelles il avait brûlé des exemplaires du Coran. Rasmus Paludan avait provoqué des émeutes en Suède en 2022, brûlant des exemplaires du Coran à l’occasion d’une tournée anti-islam dans le pays.

Le parquet l’avait renvoyé en procès pour «agitation contre un groupe ethnique» lors d’une manifestation à Malmö en avril 2022 au cours de laquelle il avait profané le Coran en le brûlant et proféré des remarques désobligeantes sur les musulmans. Il comparaissait également pour des déclarations désobligeantes envers Arabes et Africains.

Le tribunal de district de Malmö a estimé que Paludan «avait exprimé du mépris pour les musulmans, entre autres, lors des rassemblements et que ses actions ne pouvaient être admises comme une critique de l’islam ou une campagne politique». «Il est permis de critiquer publiquement, par exemple, l’islam et même les musulmans, mais le mépris à l’égard d’un groupe de personnes ne doit manifestement pas dépasser les limites d’un discours pertinent et responsable», a dit le juge Nicklas Söderberg dans un communiqué. «Dans ces affaires, il n’y a pas eu de discours de ce type. Au contraire, les déclarations visaient simplement à diffamer et à insulter les musulmans», a-t-il ajouté.

Des relations difficiles entre la Suède et les pays musulmans

Rasmus Paludan a par conséquent été reconnu coupable et condamné à quatre mois de prison. Le militant a nié ces accusations, affirmant qu’il menait une campagne pour son petit parti «Stram Kurs»et qu’il se contentait de critiquer l’islam. Il a annoncé à l’agence de presse suédoise TT son intention de faire appel.

Après sa tournée suédoise, Rasmus Paludan a déclenché des remous au niveau international, brûlant un Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm en janvier 2023. L’incident a tendu les relations entre les deux pays, au moment où la Turquie retardait la candidature de la Suède à l’Otan.

Les relations entre Stockholm et plusieurs pays musulmans se sont encore détériorées après qu’un réfugié irakien, Salwan Momika, a profané des exemplaires du Coran plusieurs fois à l’été 2023 en Suède. Salwan Momika et un autre profanateur Salwan Najem ont également été renvoyés en procès pour «incitation à la haine» et l’audience doit se tenir en janvier. Le gouvernement suédois a condamné les autodafés du livre sacré sur son sol mais souligne la prédominance de la liberté d’expression et de rassemblement.

La campagne ‘électo’râle’ n’emballe pas les Sénégalais : 264.340 cartes d’électeurs non encore retirées

Tract.sn – Nos concitoyens sont appelés à élire le 17 novembre 2024 une nouvelle Assemblée après la dissolution prononcée, le 12 septembre par le nouveau président Diomaye Diakhar Faye, d’un Parlement issu des élections de juin 2022 et encore dominé par l’ancien camp au pouvoirSall.

À douze jours de ces élections législatives anticipées, des voix de la société civile alertent sur un problème majeur : plus de 260 000 cartes d’électeurs n’ont pas encore été retirées dans les bureaux de vote.

La Direction générale des élections a beau multiplier la diffusion de messages, pour l’heure, ce sont précisément 264 340 cartes d’électeurs qui attendent toujours d’être récupérées.

C’est susceptible d’impacter le taux de participation. Parce que, là, on a un fichier qui fait autour de 7,4 millions d’électeurs.

Le taux de participation, c’est l’une des grandes inconnues de ce scrutin, sachant que les législatives mobilisent généralement moins que la présidentielle.

En attendant, la Direction générale des élections poursuit la diffusion de messages radios et télévisés en six langues pour encourager les électeurs à retirer leur carte, constate Rfi. Ils ont jusqu’au 16 novembre pour le faire.

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LE MINISTRE MAROCAIN EN CHARGE DES AFFAIRES ISLAMIQUES DÉMENT TOUTE RESTRICTION DE PAROLE DES IMAMS SUR GAZA

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Tract-Ahmed Toufiq, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, a récemment clarifié la position de son ministère concernant la liberté d’expression des imams sur des sujets sensibles comme le conflit à Gaza.

Il a affirmé, lors de la discussion du budget de son ministère au Parlement, que les imams sont encouragés à prêcher en se basant sur les enseignements du Prophète tout en promouvant les valeurs de l’Islam, sans pour autant s’immiscer dans les détails politiques des conflits.

Face aux questions de la députée Nabila Mounib, le ministre a précisé que bien que les imams puissent condamner l’injustice et discuter de la situation en Palestine, les appels au jihad sont formellement rejetés car ils pourraient entraîner des conséquences politiques indésirables.

Il a souligné que le jihad, selon l’Islam, pouvait prendre plusieurs formes et ne devait pas être associé à la violence.

Le ministre a également abordé les innovations en matière d’éducation religieuse. Cette année, l’Université Al Quaraouiyine a inscrit 23 étudiants qui étudieront la charia en français et en anglais, une première pour le Maroc.

 

MIGRATION IRRÉGULIÈRE: La pirogue partie de Bassoul retrouvée aux îles Canaries

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Tract-La pirogue partie de Bassoul le 20 octobre a été secourue aux îles Canaries, ce mardi 5 novembre.

L’information a été confirmée par Boubacar Seye de l’ONG Horizon sans frontières.

« D’après les dernières informations que nous avons reçues, la pirogue a été secourue par la marine espagnole au large des côtes canariennes. Malheureusement, il y a eu 19 morts parmi les 130 personnes à bord », a-t-il indiqué.

Il convient de rappeler que cette pirogue avait quitté les îles du Saloum, plus précisément Bassoul, le 20 octobre dernier, avec à son bord 130 passagers (des hommes, femmes et même enfants).

PRÉSIDENTIELLE AUX ÉTATS-UNIS: Donald Trump revendique la victoire!

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Tract-Donald Trump est donné en tête dans la course à la Maison Blanche face à Kamala Harris et pourrait devenir le 47e président des États-Unis.

Donald Trump a revendiqué ce mercredi 6 novembre « une victoire politique jamais vue » aux Etats-Unis, lors d’une prise de parole à l’issue du scrutin à West Palm Beach, en Floride. La chaîne Fox News l’a proclamé vainqueur. Mais elle reste le seul média à donner un résultat final pour le moment, indique Rfi.

La décision de cette chaîne appréciée des conservateurs s’appuie sur une victoire de Donald Trump dans les deux les Etats clés de Pennsylvanie et du Wisconsin. Pour l’instant, aucun autre grand média américain n’a donné Trump victorieux dans ces deux Etats.

DÉCÈS DE MAMADOU MOUSTAPHA BÂ: Amadou Ba s’est rendu chez la famille de l’ancien ministre des Finances

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Tract-Amadou Ba s’est rendu ce mardi chez la famille de l’ancien ministre des Finances, Mamadou Moustapha Bâ, décédé lundi 4 novembre 2024 à l’âge de 59 ans. Les hommages continuent d’affluer après la disparition de l’ancien ministre des Finances et du Budget.

Amadou Ba, tête de liste de la Coalition « Jamm Ak Njariñ, » qui a appris la nouvelle en pleine campagne électorale, a suspendu ses activités pour 24 heures.

Il a rendu hommage à son ancien collaborateur en soulignant : « C’était l’un des fonctionnaires les plus compétents et les plus rigoureux que j’aie jamais connus ».

L’HOROSCOPE DE CE MERCREDI 06 NOVEMBRE 2024

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : vous aimez, vous voyagez, vous profiterez de la vie !

Taureau : c’est beaucoup de charge mentale, de préoccupations, alors surtout ménagez-vous !

Gémeaux : de belles perspectives de progresser grâce à une communication hors pair !

Cancer : votre trésorerie sera un sujet brûlant, alors réfléchissez bien avant de prendre une décision !

Lion : même pas peur ! Si un combat est annoncé, vous trouvez la manière juste d’agir !

Vierge : n’hésitez surtout pas à vous mettre à l’abri, et à suivre un chemin différent de tous les gens !

Balance : en société, vous serez à l’aise, avec des amis sur lesquels compter !

Scorpion : vous réagissez à une injustice, et s’il y a un défi à relever, vous foncez !

Sagittaire : tout va bien, avec un déplacement, ou une relation éloignée qui prend de l’importance!

Capricorne : il faut vous remettre en question, sans doute donner un sens nouveau à votre vie !

Verseau : une évidence ! Une personne ou une situation vous oblige à vous rebeller, soyez confiant !

Poissons : vous joignez l’utile à l’agréable, avec un quotidien parfois bien pesant !

 

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MERCREDI 06 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 6 Novembre 2022
    En combat de lutte sénégalaise organisé à l’Arène nationale de Pikine, Moustapha SENGHOR dit Siteu de l’écurie Lansar remporte la victoire sur Papa SOW de Jambars Wrestling Academy (JWA).
  • 6 Novembre 2018
    Inauguration à Dakar, en marge du 5ème Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, de l’École Nationale de Cybersécurité à Vocation Régionale (ENVR) par le ministre des Affaires Etrangères Sidiki KABA et son homologue français Jean-Yves LE DRIAN.
  • 6 Novembre 2018
    Lancement à Dakar par le groupe de la Banque Mondiale du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA). Financé à hauteur de 210 millions de dollars US, il est destiné à renforcer la résilience des habitants du littoral de six pays d’Afrique de l’Ouest : Bénin, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal et Togo.
  • 6 Novembre 2017
    Une collision frontale d’une rare violence, entre Kébémer et Sagatta dans la région de Louga, entre un bus et un minicar chargé de pèlerins en partance pour le Grand Magal de Touba, fait un bilan de 25 morts sur le coup.
  • 6 Novembre 2016
    Visite au Sénégal de Sa Majesté le Roi Mohamed VI du Maroc. C’est sa deuxième visite au pays après celle qu’il y avait effectuée le 20 mai 2015. Prince héritier du trône du Maroc à sa naissance en 1963, Mohamed VI a été couronné roi en 1999 suite au décès de son père Hassan II.
  • 6 Novembre 2015
    Arrestation à Kaolack, Rufisque et dans la banlieue dakaroise de trois imams suspectés de proximité avec les réseaux djihadistes. Il leur est également reproché d’avoir tenu des propos incitant au terrorisme au cours de prédications hebdomadaires, après la prière du vendredi.
  • 6 Novembre 2006
    Inauguration de l’hôpital de Ninéfécha dans le département de Kédougou par le Président Abdoulaye WADE et Charles PASQUA, Président du Conseil Général des Hauts-de -Seine (France). La réalisation de ce projet avait été financée en 2000, à hauteur de 600 millions de Fcfa, par le Conseil Général des Hauts-de-Seine.
  • 6 Novembre 1947
    Arrivée à Dakar en provenance de Rio de Janeiro au Brésil du Général Jean DE LATTRE DE TASSIGNY, ancien Commandant en chef de la 1ère armée française durant la deuxième guerre mondiale. Il séjournera au Sénégal jusqu’au 8 novembre.
  • 6 Novembre 1917
    Rappel à Dieu à Saint-Louis à l’âge de 75 ans de Serigne Amadou NDIAYE Mabèye, grand érudit musulman, enseignant réputé du Saint Coran et imam de Saint-Louis de 1903 à son décès. Il repose pour l’éternité au cimetière de Thiaka Ndiaye à Saint-Louis.
  • 6 Novembre 1915
    Création des cantons de Gossas et Ndangane. Les chefs de canton étaient recrutés au sein de la population locale mais devaient presque toujours être issus de familles auxquelles la coutume reconnaît une réelle légitimité.

ACCIDENT DU CORTÈGE DE PASTEF TOUBA: Un (1) mort et plusieurs blessés enregistrés

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Tract-Un mort et plus de dix blessés. C’est le triste bilan de l’accident qui a eu lieu ce mardi dans le cortège de Pastef vers Touba.

La campagne de Pastef à été émaillée par un triste évènement ce mardi dans la zone de Touba. En effet,  le cortège de la coalition qui était vers Darou Naim, a fait un accident. Le chauffeur d’un pick-up a perdu le contrôle de sa voiture. Celle-ci a  dérapé  et s’est renversée. Un mort et seize blessés ont été dénombrés, renseigne la Rfm.

DJIDDAH THIAROYE KAO : La Cour suprême annule le décret de Macky Sall et restitue le marché à la commune

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Tract-La Cour suprême a rétabli une partie du territoire de Djiddah Thiaroye Kao qui avait été rattachée à la commune de Wakhinane-Nimzatt par décret présidentiel. En effet, le décret n°2021-1688 du 28 mai 2021, signé par le président Macky Sall, avait redéfini les limites territoriales de plusieurs communes, incluant Keur Massar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque. Cette redéfinition avait transféré une portion de Djiddah Thiaroye Kao, où se trouve le marché Boubess, à Wakhinane-Nimzatt, décision perçue par certains comme motivée politiquement.

Estimant cette mesure injuste, le maire de Djiddah Thiaroye Kao, d’alors Cheikh Dieng, a saisi la Cour suprême pour demander l’annulation du décret. Après une délibération tardive, la Chambre administrative a finalement donné raison à M. Dieng en annulant le décret.

Dans sa décision, la Chambre administrative, sous la présidence d’Abdoulaye Ndiaye, a jugé que le décret violait plusieurs articles du Code général des Collectivités territoriales, en particulier les articles 76, 77 et 78. Selon ces articles, toute modification territoriale impliquant le détachement d’une portion de commune doit faire l’objet d’une enquête et requérir l’avis des conseillers municipaux concernés. Or, aucune consultation formelle n’a été établie dans ce cas, justifiant ainsi l’annulation du décret.

La Cour a cependant décidé que cette annulation n’aurait d’effet que pour l’avenir, afin de minimiser les perturbations administratives en matière d’état civil, de foncier et d’urbanisme. Elle estime en effet qu’il incombe au juge administratif de prendre en compte les implications de l’annulation rétroactive sur les intérêts publics et privés.

En somme, cette annulation est partielle et ne concerne que le rattachement de la partie nord-est du quartier de Bagdad 4 à la commune de Wakhinane-Nimzatt.

OUROSSOGUI : Thierno Alassane Sall bloqué par la gendarmerie pour laisser d’abord le convoi de Sonko passer

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La caravane de la coalition Senegaal Kese a été bloqué dimanche, à Ourossogui, dans le nord-est-du Sénégal. Selon sa tête liste, Thierno Alassane Sall (Tas), la gendarmerie leur a demandé de céder le passage à la caravane de Ousmane Sonko. Il a informé que des militants du Pastef qu’il a croisé ont tenté de leurs « intimider ».

« Le 3 novembre, dans laquelle je me trouvais, défilait sur l’artère principale d’Ourossogui, en direction de Kanel. Quelques militants de Pastef, que nous croyions être dans un des nombreux rassemblements que l’on croise chaque jour depuis le début de la campagne, ont tenté de nous intimider », fait savoir Tas, via un communiqué.

Il ajoute : « Quelques instants plus tard, une demi-douzaine de véhicules de la gendarmerie, sont arrivés à notre rencontre. Alors que l’on les croyait venus pour assurer la sécurité, voilà qu’ils nous intiment l’ordre de nous mettre sur le bas-côté ».

Pis, poursuit-il, « Nous apprîmes que la caravane du candidat Sonko arrivait dans le sens opposé, et la Gendarmerie ne nous demandait rien moins que de lui céder le passage. Un des gendarmes lance un ordre au chauffeur de notre voiture de tête de cortège avec une bordée d’injures ».

Considérant cet « ordre illégal et révoltant », Thierno Alassane Sall informe avoir naturellement refusé « d’obtempérer ».

Face à cette situation, « les gendarmes mettent l’un de leurs véhicules en travers de notre voie, nous obligeant à assister au passage du Roi de Ndoumbelane. Car ce n’est pas une simple caravane de campagne qui passe, mais une cour royale », avance-t-il.

Avant de décrire la caravane de la tête de liste du Pastef comme « une violence symbolique inouïe envers nos concitoyens ». « Tout y passe, depuis la Hummer blanche de sa majesté, ses deux ambulances (dont une marquée ministère de la Santé, une autre luxueuse), l’indécente orgie de 4×4 rutilantes, des bus de location, une cour importée depuis Dakar. Des éléments de la BIP (et apparemment du GIGN), des véhicules sans plaque minéralogique. Ce manège, défilant à travers le Sénégal, frôlant les cases de chaume et les abris précaires des populations, est d’une violence symbolique inouïe envers nos concitoyens …», déplore Thierno Alassane Sall.

LÉGISL’HÂTIVES 2024 : Le CUDIS condamne les violences politiques et propose le ‘Jubbo’

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Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) constate avec un grand regret la violence verbale et physique qui a marqué le début de la campagne des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Fidèle à sa vocation de préservation de la paix et du vivre ensemble, le CUDIS condamne cette violence presque consubstantielle au jeu politique sénégalais, selon un communiqué.

Il rappelle aux « acteurs politiques, aux militants et aux sympathisants leur devoir historique, après trois années de troubles politico-judiciaires, de faire preuve de sens élevé de la responsabilité dans le jeu démocratique, de bannir complètement les discours de haine et de rompre avec les violences notées depuis l’ouverture de la campagne électorale ».

D’après le CUDIS, cette « rupture est indispensable pour la préservation des fondements de la paix et du vivre ensemble au Sénégal ».

En effet, poursuit-t-il, « notre pays a été fondé en conjuguant la parenté, le métissage, la tolérance religieuse et ses fondateurs ont toujours fait de la non-violence leur principe et leur posture. La convivialité entre les composantes du peuple sénégalais constitue un trésor à fructifier, plus que l’or, le pétrole ou le gaz ».

D’ailleurs, le CUDIS rappelle aux « citoyens et électeurs qu’aimer son pays est un devoir religieux et les exhorte à se mobiliser massivement pour assurer une bonne représentation à l’Assemblée Nationale et la légitimité des futurs élus ».

Il suggère au-delà du « JUB, JUBAL, JUBANTI » qui constitue un crédo mobilisateur, le « JUBOO » pour arriver, à travers le « dialogue élargi, à un contrat social renouvelé autour des priorités nationales pour la paix et la stabilité de notre cher pays ».

EN CONFÉRENCE DE PRESSE : Bougane invite Sonko à publier son compte bancaire ouvert à l’étranger

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Tract-Le leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a demandé publiquement à Ousmane Sonko de publier son compte bancaire ouvert à l’étranger lors d’une conférence de presse tenue hier  après-midi au siège de son parti.

Selon lui, ce compte mérite bien clarification. Dans un ton empreint d’humour, Bougane a insisté sur la publication de ce compte. Qui, d’après le leader de Gueum Sa Bopp,  édifierait bien nombre de Sénégalais sur les agissements de Sonko.

 » J’invite le Premier ministre Ousmane Sonko : à publier dans les 24h sa Déclaration de Patrimoine, vous serez surpris chers compatriotes. Dire dans les 24 h et publiquement s’il va criminaliser l’homosexualité une fois à l’Assemblée Nationale. Et enfin, nous confirmer ou infirmer, s’il est titulaire d’un compte bancaire à l’étranger ? », a demandé Bougane à Ousmane Sonko.

De plus, il a défié Sonko à rendre publique sa déclaration de patrimoine. « Je lance un défi à Ousmane Sonko. Je lui demande solennellement de publier sa déclaration de patrimoine. Comme Diomaye, pourquoi ne devrait-il pas le faire ? Le jour où il le fera, les Sénégalais seront très surpris », a martelé Bougane.

LÉGISL’HÂTIVES : Takku Wallu Sénégal et Samm sa Kaddu s’unissent dans le département de Kaffrine

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Tract-Les coalitions « Takku Wallu Sénégal » et « Samm Sa Kaddu » ont décidé de s’allier dans le département de Kaffrine en vue des législatives du 17 novembre 2024.
En soutien à « Takku Wallu Sénégal », la coalition « Samm Sa Kaddu » a mobilisé ses forces, organisant un rassemblement au stade régional de Kaffrine en présence de l’ancien ministre Abdoulaye Sow.

« Dans le département de Kaffrine, le 17 novembre vous choisirez  »Takku Wallu Sénégal », pour servir l’intérêt supérieur de la nation », a affirmé Pape Djibril, candidat sur la liste nationale de « Samm Sa Kaddu ».

Anta Babacar Ngom, deuxième sur la liste nationale de « Samm Sa Kaddu », a souligné que les enjeux de ces élections vont bien au-delà des intérêts partisans. « Le 17 novembre, c’est le rendez-vous du peuple. Les Sénégalais ne peuvent pas attendre jusqu’en 2050, leurs préoccupations sont pressantes. À nous, acteurs politiques, de défendre leurs intérêts. Nous avons le devoir et l’engagement de libérer le peuple », a-t-elle déclaré.

Elle a également appelé les « citoyens de Kaffrine à voter en faveur de « Takku Wallu Sénégal » pour assurer une majorité à l’opposition et permettre à l’Assemblée nationale de se consacrer pleinement au service du peuple sénégalais ».

Selon la présidente du Mouvement de l’Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), « Il est impératif que la majorité revienne à l’opposition pour un véritable changement », a-t-elle ajouté.

Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition « Samm Sa Kaddu », a promis de revitaliser le secteur arachidier de Kaffrine. « Si vous nous confiez la majorité, nous relancerons la Sonagraines (ancienne filiale de la Sonacos) et développerons l’agriculture avec des semences de qualité », a assuré le maire de Dakar.

Selon lui, les députés élus sous la bannière de l’inter-coalition « Samm Sa Kaddu » et « Takku Wallu Sénégal » s’engageront à représenter et à servir le peuple sénégalais avec dévouement.

DÉCÈS DE MAMADOU MOUSTAPHA BÂ: Amadou Bâ suspend sa campagne et annonce son retour à Dakar

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Tract-À la suite du décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, Amadou Ba, tête de liste de la Coalition « Jamm Ak Njariñ », a décidé de suspendre sa campagne pour les législatives. Il a également annoncé son retour à Dakar.

Pour rappel, Mamadou Moustapha Bâ a été à la tête de la direction générale des finances du ministère de l’économie et des finances qu’il a intégré en 1992 a rendu l’âme des suites d’une courte maladie.

Il a été nommé ministre des Finances et du Budget le 17 septembre 2022 dans le premier gouvernement de l’ancien Premier ministre Amadou Ba. Un poste qu’il a quitté avec la fin du régime de Macky Sall en avril dernier, coïncidant avec l’arrivée du tandem Diomaye-Sonko.

NÉCRO : Ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ décède brutalement à 59 ans à Paris

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Tract.sn-L’ancien ministre des Finances, Mamadou Moustapha Bâ, est décédé des suites d’une brève maladie, à Paris, à 59 ans.

Bâ avait rejoint le ministère de l’Économie et des Finances en 1992, où il avait occupé le poste de directeur général des finances avant de prendre la tête du ministère en tant que ministre des Finances et du Budget le 17 septembre 2022, dans le premier gouvernement dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Bâ.

Il avait quitté ses fonctions en avril dernier, lors du départ du président Macky Sall, coïncidant avec l’arrivée au pouvoir du duo Diomaye-Sonko.

Après un baccalauréat obtenu au Prytanée militaire de Saint-Louis, Mamadou Moustapha Ba intègre l’École nationale d’économie appliquée de Dakar dont il sort avec un diplôme d’État.

Il étudie par la suite à l’Institut de politique et de gestion du développement de l’université d’Anvers avec à la clé un diplôme de politique de développement puis un master en gestion et administration publiques.

Il est né en août 1965 à Nioro du Rip.

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L’HOROSCOPE DE CE MARDI 05 NOVEMBRE 2024

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : bonne nouvelle, vous allez aimer très fort !

Taureau : il s’agit de gérer tout ce qui a trait à la maison et à la famille !

Gémeaux : comptez sur une belle énergie pour voyager, vous faire entendre et comprendre !

Cancer : à vous les finances, mais aussi les biens matériels, à présent vous comptez !

Lion : vous défendrez vos intérêts avec brio ! Cela vous convient parfaitement !

Vierge : vous risquez d’être mal à l’aise et les conflits risquent de vous affecter !

Balance : si vous avez besoin d’aide, des milliers de supporters accourent !

Scorpion : vous gérez un conflit à priori d’ordre professionnel avec toute la force que l’on vous connait !

Sagittaire : vous pouvez envisager d’enrichir vos connaissances intellectuelles en voyageant !

Capricorne : si vous souhaitez évoluer sur le plan matériel, ça passe par une évolution spirituelle !

Verseau : Mars annonce une mésentente pro ou perso. Soyez attentif aux arguments de la personne en face !

Poissons : vous devez vous occuper de vous. Le travail ne manque pas, gare à la somatisation !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MARDI 05 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour

  • 5 Novembre 2023En combat de lutte sénégalaise organisé à l’Arène Nationale de Pikine Modou LO de l’écurie Rock Énergie conserve son titre de Roi des arènes devant Ama BALDÉ de l’écurie Falaye Baldé. Modou Lo est le Roi des arène depuis qu’il a détrôné Eumeu Sène de l’écurie Tayshinger le 28 juillet 2019.
  • 5 Novembre 2020Ibrahima SENE, Président du Comité régional de gestion de la lutte de Kaolack, succède au docteur Alioune SARR à la tête du Comité National de Gestion de la lutte (CNG). Ce dernier a été à la tête du comité pendant 26 ans (1994-2020).
  • 5 Novembre 2018
    Ouverture du 5ème Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique par le Président Macky SALL sur le thème  «enjeux de développement et de stabilités durables», en présence de son homologue gambien Adama BARROW et de la Ministre française des armées Florence PARLY.
  • 5 Novembre 1991Décès à Dakar à l’âge de 72 ans du comédien et acteur Douta SECK. Il a notamment joué le rôle principal dans la pièce intitulée « La tragédie du roi Christophe » de l’écrivain martiniquais Aimé CÉSAIRE. Il est le parrain de la Maison de la Culture à Dakar.
  • 5 Novembre 1970Installation d’El Hadj Momar Marème DIOP, Grand Serigne de Dakar. Il succède à El Hadj Ibrahima DIOP décédé le 24 novembre 1969. Le premier Grand Serigne installé en 1795 s’appelait Dialy Ngoné Mbengue Diop dit Dial Diop, fils de Massamba Diop, un noble de l’ancien royaume du Cayor.
  • 5 Novembre 1913
    Parution du premier numéro du journal « La Démocratie du Sénégal » créé par Jean DARAMY D’OXOBY, principal soutien de la campagne de Blaise DIAGNE pour l’élection à l’Assemblée nationale française. Celui-ci remportera l’élection le 10 mai 1914, face au candidat français Henri HEIMBURGER et au député sortant François CARPOT, un métis influent de Saint-Louis.
  • 5 Novembre 1830
    Promulgation au Sénégal du Code civil français appliqué jusqu’ici comme raison écrite. La première organisation de la justice dans la colonie du Sénégal remonte à 1822, cinq ans après la reprise de possession effective du pays par les Français sur les Anglais en application du traité signé à Paris le 30 mai 1814.
  • 5 Novembre 1784
    L’Abbé Henri 1er LE RENDU est nommé Préfet apostolique de Saint-Louis. Il le restera jusqu’à sa succession en 1790 par l’Abbé Aymar Joseph François CHARBONNIER.

 

Le galimatias électoral de Guirassy à Kédougou, avec des ‘ ‘Kédougou dafay bokk par force!'(Sic)

Tract.sn – Le natif de Dakar qu’est Moustapha Guirassy est allé emberlificoter ses parents de Kédougou dont il ne connaît rien de la vie, ni des difficultés sociales, lui l’embourgoisé de Mermoz, et y a tenu un discours attrape- nigauds de campagne électo-râle, où il tombe en transes avec des « Kédougou, daff ci saff sapp! », « Kédougou, dafay bokk par force! « .

Regardez plutôt :

 

Damel Mor Seck

Tract

FONSIS-Sinohydro : une entente directe de grand transfert d’eau, qui respecte les règles

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Tract –  Le Sénégal marque un tournant dans ses efforts pour garantir l’accès à l’eau potable et améliorer l’irrigation de ses terres agricoles grâce à un partenariat stratégique entre le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques du Sénégal (FONSIS) et l’entreprise chinoise SINOHYDRO. Ce protocole d’accord, qui ne repose pas sur un marché public traditionnel, a été établi pour financer les études de faisabilité du projet ambitieux de Grand Transfert d’Eau (GTE).

Contrairement à un marché public, le partenariat FONSIS-SINOHYDRO est issu d’une entente directe entre deux entités privées. SINOHYDRO, après avoir été sélectionnée parmi cinq entreprises internationales, se chargera entièrement des coûts des études nécessaires, sans aucune contribution de l’État. Ce choix a été fondé sur plusieurs critères rigoureux, notamment la capacité à réaliser des études techniques, financières et environnementales, ainsi que l’expérience dans des projets similaires en Afrique. Les critères d’éligibilité incluent également la présentation d’une estimation des coûts des études, la capacité à proposer un financement pour les phases suivantes, la présence d’une équipe locale à Dakar et un engagement pour l’assistance technique durant les étapes ultérieures.

Le FONSIS joue un rôle crucial en mobilisant des capitaux privés afin de réduire la pression financière sur le budget national pour des projets stratégiques. Ce partenariat s’inscrit dans une volonté plus large de co-investissement entre le secteur public et le secteur privé, facilitée par un mandat d’exécution signé avec le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA) et le Ministère des Finances et du Budget (MFB). Ce mandat confère au FONSIS la responsabilité de préparer et de développer le projet GTE, en collaboration avec un partenaire technique.

Le Grand Transfert d’Eau est une ambition sénégalaise qui remonte à plus de 40 ans. Ce projet vise à assurer l’accès à l’eau potable pour plus de 5 millions de Sénégalais résidant dans des villes comme Dakar, Mbour, Thiès et Touba, tout en permettant l’irrigation de près de 12 000 hectares de terres agricoles dans la zone des Niayes. L’évaluation de la qualité des études de faisabilité sera déterminante pour la poursuite du projet. Un premier lot d’études constituera la base documentaire nécessaire pour répondre aux exigences de déclaration du projet auprès de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

Ce partenariat FONSIS-SINOHYDRO représente un pas décisif vers la réalisation d’un projet vital pour le Sénégal, visant à améliorer les conditions de vie de millions de citoyens et à soutenir le développement agricole du pays.

TRACT(Tract.sn)

Procès du journaliste Ameth Ndoye : La défense veut annuler la procédure, délibéré au 7 novembre

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Tract  – Les avocats de Ameth Ndoye veulent annuler la procédure. Ils ont, en effet, soulevé une exception fondée sur les dispositions de l’article 55 du Code de procédure pénale. Selon Me Souleymane Soumaré qui a fait la demande, des droits de Ameth Ndoye ont été violés.

C’est ‘ après sa garde à vue que les gendarmes lui ont notifié son droit d’être assisté par un avocat. Alors cela devrait être fait dès son interpellation ‘, a-t-il dit selon Seneweb visité par Senego. Sur la même lancée, Me Amadou Sall, autre avocat du prévenu, soutient que ‘ la procédure est totalement nulle. Car, Ameth Ndoye a été entendu le 25 octobre 2024 en sa présence ‘.

‘ Seulement ‘, ajoute-t-il, ‘ le prévenu a été entendu le lendemain sans qu’il soit informé ‘.

Dans ses observations, le procureur de la République a, quand-même, demandé au juge de rejeter l’exception. Le parquet estime que les formalités ont été respectées. ‘ Ameth Ndoye a été arrêté suite à un avis de recherche. Il s’est entretenu avec ses conseils avant de faire face aux enquêteurs ‘, a déclaré le procureur. Concernant le second interrogatoire, le représentant du ministère public estime que les enquêteurs ne sont pas tenus d’aviser ses avocats.

Le tribunal a mis l’affaire en délibéré sur l’exception au 7 novembre 2024.

Ameth Ndoye est poursuivi pour défaut de permis de conduire, blessures involontaires, faux et usage de faux.

TRACT(Tract.sn)

Des alliés de Pastef saluent l’engagement du Président Diomaye pour….

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Tract  –   Nous ne saurions accepter dans notre Sénégal, quiconque, quelles que soient ses affiliations politiques, le leader qu’il soutient ou la force qu’il croit détenir, se permette de recourir à la violence contre autrui en toute impunité. Cela est inacceptable. Une première !

En réaffirmant son intention de rassembler tous les Sénégalais, sans distinction d’appartenance politique ou sociale, le Président Diomaye témoigne d’une vision unificatrice et inclusive. Ces propos, empreints de sagesse mais de fermeté, rappellent à chacun l’importance de la paix et de la cohésion nationale, ressources essentielles pour capter des investissements étrangers et construire un Sénégal prospère.

Dans ce contexte si particulier, marqué par la partisannerie, l’Alliance Démocratique pour la Justice et l’Équité Sociale (ADÉJE) salue la responsabilité du Président de la République, qui rappelle que la paix, la justice et l’égalité doivent guider chaque citoyen et qu’il ne saurait y avoir d’impunité sous son magistère.

L’ADÉJE s’associe à cet appel à l’unité nationale et au respect mutuel pour un Sénégal juste, souverain et prospère.
Souleymane Ciss
Coordonnateur de l’Alliance Démocratique
pour la Justice et l’Équité Sociale (ADÉJE)
Membre du Collectif des alliés de la liste Pastef
pour une majorité à l’Assemblée nationale.

TRACT(Tract.sn)

Quincy Jones, innovateur musical et producteur éclectique, arrangeur de ‘Thriller’ de Michaël Jackson, nous a quitté ce lundi à 91 ans

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Tract  –   Le musicien et producteur américain Quincy Jones est mort à l’âge de 91 ans

Historique : la Place Soweto, de 80 à 165 députés, entre 1960 et 2024

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Tract  –   De 80 députés en 1960, la composition de l’Assemblée nationale a connu plusieurs variations. Dans le cadre de la campagne électorale des législatives anticipées du 17 novembre prochain, Sud quotidien revient sur les différentes étapes de cette évolution de l’effectif de cette chambre monocamérale sénégalaise.

Depuis l’indépendance, la composition de l’Assemblée nationale a connu plusieurs variations. De 1960 à 2017, l’effectif est passé du simple au double. En effet, de 80 députés en 1960, lors de la première législature, la composition passera à 165 députés à l’occasion de la treizième législature dont l’élection était prévue le 30 juillet 2017. La première variation du nombre des députés à l’Assemblée nationale est intervenue en 1978. Le président de la République d’alors, Léopold Sedar Senghor, après avoir institué en 1974 le multipartisme limité à 3 courants dont la conséquence immédiate fut l’entrée du Parti démocratique sénégalais (Pds) dans l’hémicycle, a décidé de faire passer de 80 à 100 députés l’effectif de la chambre monocamérale sénégalaise. S’agissant de la deuxième hausse du nombre des députés, elle est intervenue en 1983 sous l’égide du président Abdou Diouf. Ancien Premier ministre du président Senghor, arrivé au pouvoir en 1980 en la faveur de la démission de ce dernier, Abdou Diouf va profiter de son accession au pouvoir pour renforcer la réforme des partis politiques initiée par son prédécesseur en passant du multipartisme limité au multipartisme intégral. Pour accompagner cette mesure de libéralisation des conditions de création des partis politiques, il décida ainsi de porter le nombre de la représentation nationale de 100 à 120 députés.

Mais, à partir de 1998, soit 15 ans après la deuxième hausse, l’effectif des députés est de nouveau revu à la hausse de 120 à 140 par le Président Diouf. Les raisons évoquées pour justifier cette troisième augmentation du nombre de députés sont notamment, la réforme des collectivités locales de 1996 avec l’instauration de la région et l’accroissement de la population sénégalaise. Mais, en 2001, avec l’arrivée du Président Abdoulaye Wade au pouvoir en 2000, ce nombre de député va connaitre une baisse pour une première fois de l’histoire politique sénégalaise. De 140 députés, l’effectif de l’Assemblée nationale est ramené à 120 à la veille des législatives de 2001 par le Président Wade qui supprime par ailleurs le Sénat conformément à son engagement électoral vis-à-vis du peuple sénégalais.

En effet, opposant qu’il était, le Secrétaire général du Pds accusait les députés d’être des caisses de résonnance du Parti socialiste au pouvoir et de son chef, le Président Abdou Diouf. Mais, au gré des appétits du pouvoir, le pape du Sopi revient sur toutes ces décisions concernant la réduction du nombre des députés et la suppression du Senat. Ainsi, à la veille des législatives du 3 juin 2007, il décide non seulement de faire passer le nombre des députés de la 11ème Législature de 120 à 150 malgré le boycott des partis de l’opposition dite « significative ‘, Ps, Afp, Ld et autres mais aussi de ressusciter le Sénat qui sera de nouveau supprimé en septembre 2012 par l’actuel régime. Cependant, avec les réformes constitutionnelles adoptées lors du référendum du 20 mars dernier et qui consacrent des députés dédiés aux Sénégalais de l’extérieur, l’effectif de l’Assemblée nationale connaitra une hausse de 15 parlementaires sous la 13e législature. Ainsi de 150 députés, le nombre de députés de l’Assemblée nationale du Sénégal est passé à 165 députés.

TRACT(Tract.sn)

EMEDIA : Les travailleurs du groupe de presse entament une 3e semaine de grève

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Tract-Le personnel du groupe Emedia Invest annonce le prolongement de sa grève pour une troisième semaine consécutive, dénonçant une situation qu’il qualifie de “non seulement intenable, mais aussi indigne.” Dans un communiqué, les travailleurs expriment leur frustration face à l’inaction de la direction.

« Après 14 jours de mobilisation », les grévistes constatent l’absence de propositions concrètes pour résoudre la crise. Ils affirment n’avoir reçu « aucune réponse de la direction générale », malgré des revendications qu’ils considèrent “légales et légitimes.”

Selon eux, cette grève ne vise aucun avantage particulier, mais réclame le versement des salaires impayés, dont le retard atteint désormais cinq mois. “Respectez nos droits, payez nos salaires !” martèlent-ils dans leur déclaration.

Le syndicat des employés d’Emédia Invest assure, par ailleurs, rester ouvert au dialogue. Néanmoins, il conditionne une reprise effective des activités au paiement immédiat des arriérés de salaires.

Ce mouvement social met en lumière les tensions internes qui secouent l’entreprise depuis plusieurs mois. Face au silence de la direction, les employés insistent sur la nécessité d’une réponse rapide afin de rétablir un climat de confiance propice à la continuité des activités du groupe.

La CASAMANCE offre une réplique salée (par le MFDC) à déclaration légère de Sonko

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Tract-La branche politique du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) n’a pas tardé à réagir aux récentes déclarations d’Ousmane Sonko. Dans un contexte de campagne électorale, le chef du parti Pastef, en visite en Casamance, a évoqué la « question casamançaise ». Un propos qui n’a pas manqué de susciter la controverse.

Amidou Djiba, porte-parole du MFDC, a vivement contesté les déclarations de Sonko. « Il avait promis de régler ce problème discrètement, mais aujourd’hui il se positionne publiquement et soutient une version des faits que nous savons fausse », a affirmé M. Djiba. Il a notamment réfuté l’idée que l’ancien administrateur colonial Jacques Charpy aurait déclaré que la Casamance avait été intégrée au Sénégal, un point soulevé par Sonko dans ses propos.

Djiba a tenu à rappeler que le récit présenté par Charpy dans son ouvrage Casamance, pays de refus avait été critiqué à l’époque, notamment par l’abbé Augustin Diamacoune Senghor, dirigeant indépendantiste de la Casamance « Sonko, en se basant sur de tels écrits, alimente des contre-vérités », ajoute Djiba.

Sur la situation actuelle en Casamance, le porte-parole du MFDC a rappelé la fragilité de la paix : « Nous ne sommes ni en paix ni en guerre. Ceux qui croient qu’un avantage militaire leur permet de dérouler leur politique économique sans dialogue se trompent lourdement. » Des propos qui font écho aux tensions persistantes dans la région, où le conflit latente oppose les rebelles du MFDC aux forces sénégalaises depuis plusieurs décennies.

Interrogé également sur l’interdiction du livre de Séverine Awenengo Dalberto, une chercheuse au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), intitulé « L’idée de la Casamance autonome – Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal », Amidou Djiba a estimé qu’un tel acte serait contraire aux valeurs démocratiques prônées par l’État. « Si l’on aspire à un pays de droit, on ne devrait pas interdire la diffusion de cette publication », a-t-il déclaré.

Enfin, Djiba a réitéré la nécessité de poser les bases d’un véritable dialogue de paix, centré sur la vérité et la justice : « Si l’État souhaite vraiment œuvrer pour la paix en Casamance, il devra engager des négociations transparentes et fondées sur des faits avérés. »

ACCUSÉ PAR SONKO D’AVOIR RESERVÉ TOUS LES HÔTELS DE KOLDA: La coalition Jàmm ak njariñ dément formellement

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Tract-Ousmane Sonko ne rate jamais d’occasion pour lancer des piques à l’encontre d’Amadou Ba. Lors d’un meeting à Kolda ce samedi, le leader de Pastef a affirmé que ce dernier n’avait rien fait pour la ville et avait réservé tous les hôtels.

« On voulait passer la nuit à Kolda, mais on nous a dit qu’Amadou Ba a réservé tous les hôtels. S’il vient ici, demandez-lui ce qu’il a fait pour ce pays pendant tout le temps qu’il a été au pouvoir », a déclaré la tête de liste nationale de Pastef lors de son meeting à Kolda.

La réponse de la coalition « Jàam ak Njariñ » n’a pas tardé. Oumar Sow, membre de la coalition, a indiqué que la déclaration d’Ousmane Sonko est fausse.

« Ousmane Sonko, comme à son habitude, fait preuve de mensonge et de manipulation. Sa déclaration d’hier, affirmant que la coalition Jàam ak Njariñ avec le président Amadou Ba avait réservé tous les hôtels de Kolda, est totalement fausse », a affirmé Oumar Sow, membre de « Jàam ak Njariñ ».

« Notre délégation est arrivée vers 4h du matin à Kolda et loge à l’hôtel Relais, partagé avec d’autres clients de l’établissement. Certaines personnes de notre groupe ont même dû dormir dans leurs voitures. À Kolda, il y a de nombreux hôtels. Il est donc mensonger de prétendre que le président Amadou Ba avait réservé l’ensemble des hôtels de la région », a-t-il précisé.

« Quelle en serait l’utilité ? Nous sommes en campagne, et chacun doit présenter dignement sa vision et son programme, plutôt que de faire des déclarations fallacieuses. Ousmane Sonko est donc encore dans la manipulation », a conclu l’ancien ministre conseiller de Macky Sall.

LÉGISL’HÂTIVES: Mame Boye Diao et Dioura Baldé enterrent la hâche de guerre devant Sonko

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Tract-Les deux principaux rivaux de la région de Kolda (sud), Mame Boye Diao et Abdourahmane Baldé, surnommé Doura Baldé, ont décidé de faire la paix. Cette réconciliation a eu lieu ce samedi lors d’un meeting d’Ousmane Sonko.

Les deux hommes, qui ont récemment intégré le mouvement Pastef, se sont serré la main devant le Premier ministre, marquant ainsi la fin de leur conflit, rapporte le Soleil Digital.

Ousmane Sonko n’a pas manqué de lancer des piques à l’encontre d’Amadou Ba, soutenant que ce dernier, n’ayant jamais rien fait pour Kolda, a réservé tous les hôtels de cette ville.

« On voulait passer la nuit à Kolda, mais on nous a dit qu’Amadou Ba a réservé tous les hôtels. S’il vient ici, demandez-lui ce qu’il a fait pour ce pays pendant tout le temps qu’il a été au pouvoir », a dit la tête de liste nationale de Pastef.

ACCUSÉ DE MALVERSATIONS FINANCIÈRES PAR SON SUCCESSEUR: Mamadou Sy Mbengue nie tout en bloc!

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Tract-L’ancien Directeur général de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM), Mamadou Sy Mbengue, a réagi suite aux accusations de son successeur concernant sa gestion.

Dans un communiqué, il apporte des éclaircissements en réponse aux allégations de l’actuel DG, qui avait révélé, lors d’une conférence de presse le 31 octobre dernier, un détournement présumé de 700 millions de FCFA ainsi qu’une dette de 12 milliards de FCFA dans les comptes de l’institution.

Sur la question de la dette de 12 milliards, Mamadou Sy Mbengue confirme qu’il s’agit de données réelles, mais il estime que cette situation est normale pour une société de l’envergure de la SN-HLM. Il explique que « cette dette est adossée à des créances de plus de 25 milliards de FCFA et un total d’actifs s’élevant à près de 77 milliards de FCFA, des chiffres confirmés par les Commissaires aux Comptes au 31 décembre 2023. » Les actifs immobilisés, souligne-t-il, « sont passés de 20 milliards en 2019, lors de sa prise de fonction, à plus de 36 milliards au 31 décembre 2023, et l’actif circulant a également progressé de 11 à 35 milliards de FCFA. »

Selon lui, cette situation financière démontre la bonne santé économique de la SN-HLM, qui a réussi à regagner la confiance de ses partenaires financiers, prêts à soutenir ses projets sans subventions de l’État. « Sans cet endettement, la SN-HLM aurait fermé boutique depuis longtemps », ajoute-t-il. Durant son mandat, M. Mbengue affirme avoir initié des projets dans plusieurs régions du Sénégal, avec des centaines de logements et de parcelles en cours de développement ou déjà livrés.

En ce qui concerne la question des Maristes, une dette importante de la SN-HLM, il précise que « près de 50 % de l’endettement de la société provient de cette situation. Sous ses directives, l’État avait consenti à débloquer 17,2 milliards de FCFA, permettant ainsi d’indemniser 596 copropriétaires des immeubles menaçant ruine, et de mettre fin à un coût mensuel de 80 millions de FCFA pour les reloger. »

Sur le détournement présumé de 700 millions de FCFA, Mamadou Sy Mbengue réfute toute implication de sa gestion. Il précise que « ces fonds, épargnés par des particuliers, auraient été détournés par des responsables de coopératives avant son arrivée et qu’ils ne concernaient pas les finances de la SN-HLM. »

Pour conclure, Mamadou Sy Mbengue rappelle les réussites de son mandat, incluant la relance de la production de logements, la résolution de la problématique des Maristes et de Diamniadio, et l’amélioration des conditions salariales du personnel. Il affirme que sous sa gestion, « la SN-HLM est passée d’une situation déficitaire à un état excédentaire au cours de ses quatre dernières années de direction. »

POURSUITES CONTRE MACKY SALL: « Le Président de la République est régi par le principe de l’irresponsabilité » selon Ismaïla Madior Fall

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Tract-Invité de l’émission Grand Jury sur la RFM ce dimanche 3 novembre, l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a affirmé que l’ex-président Macky Sall ne peut pas être poursuivi pour des faits survenus entre mars 2021 et mars 2024.

Selon le professeur agrégé de droit public, l’ancien chef de l’État est protégé par le « principe d’irresponsabilité ». Pour lui, le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye, ne pourrait être poursuivi qu’en cas de haute trahison.

« Le président de la République du Sénégal est régi par le principe de l’irresponsabilité. Ça veut dire que le président de la République n’est responsable qu’en cas de haute trahison. On ne peut pas lui imputer une responsabilité, on ne peut pas le juger pour des actes qu’il aurait commis à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. Le principe, c’est l’irresponsabilité », a déclaré l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.

A l’en croire, sa responsabilité ne peut être exceptionnellement envisagée qu’en cas de haute trahison. « Ça, c’est l’article 100 de la Constitution qui le dit. Ça veut dire qu’il faut des faits considérés ou constitutifs de haute trahison. Il faut qu’il y ait une instruction qui soit menée et qui confirme que ces faits sont constitutifs de haute trahison », a-t-il expliqué.

« Ensuite, l’ancien président devrait être traduit devant la Haute Cour de justice. Aujourd’hui, la définition même de la haute trahison reste complexe. C’est un fourre-tout », a précisé le professeur agrégé de droit public et de sciences politiques à la faculté des sciences juridiques et politiques.

 

3eme MANDAT DE MACKY SALL: Depuis la France (sic!), Badio Camara revient sur la pression subie par le Conseil Constitutionnel qu’il préside

Tract-Prenant part à la « Nuit du droit » en France, sur invitation de Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel français, Mamadou Badio Camara est revenu sur les coulisses de la gestion du dossier du 3e mandat de Macky Sall soumis aux « sept sages ». Répondant aux questions d’un journaliste sur un plateau d’échanges entre « professionnels du droit, notamment ceux qui assurent le service public de la justice au quotidien », selon la description du site du ministère français de la Justice, le président du Conseil constitutionnel sénégalais a reconnu avoir subi beaucoup de pression, à l’époque.

« Il y a eu beaucoup de tension, il y a eu beaucoup de pression », a-t-il confié. Monsieur Camara admet que « c’est peut-être un peu normal, puisque c’est une élection présidentielle ».

Ce « sage » a rappelé que « les enjeux sont très importants et les politiques peuvent être féroces face à tout ce qui contredit ou contrecarre leur projet, mais nous avons fait l’effort d’exercer notre métier de la manière la plus conforme à la Constitution et aux lois électorales du Sénégal ».

Selon lui, le Conseil constitutionnel a été saisi, alors que la question soumise était réglée depuis 2016. « La disposition [constitutionnelle] paraît claire », tranche Badio Camara. « Il y a eu un premier mandat en 2012 et un second mandat en 2019. A priori, c’était terminé. Sauf que ses partisans ont agité l’idée, comme c’est un homme indispensable, qu’il fallait qu’il reste ».

Le président du Conseil constitutionnel ajoute que Macky Sall « avait réglé le problème, lorsque quelques mois avant le scrutin, il a déclaré solennellement à la Nation sénégalaise qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle de 2024 et qu’il ne sollicitait pas un troisième mandat ».

Badio Camara révèle que « l’avis a été donné très rapidement sur l’impossibilité de briguer un troisième mandat, compte tenu de la disposition constitutionnelle qui règle le problème et du fait que le président venait d’exercer deux mandats consécutifs ».

L’HOROSCOPE DE CE LUNDI 04 NOVEMBRE

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : une journée agréable, vous vous changez les idées en regardant un film, en prenant la route !

Taureau : vous serez attentif à votre vie intérieure, une évolution en profondeur se fait en vous !

Gémeaux : c’est votre journée ! Saisissez votre chance, car vous en aurez !

Cancer : avec intelligence, vous saurez gérer tâches administratives et moments de pause !

Lion : les sentiments sont au premier plan, et vous les artistes, vous serez inspiré !

Vierge : votre foyer sera l’objet de toutes vos occupations, voire préoccupations !

Balance : vous serez des plus heureux en ce début de semaine, avec une communication au top !

Scorpion : c’est parfois difficile, côté finances, mais vous aimez faire face, et vous résistez !

Sagittaire : il est question d’un engagement, d’un rendez-vous marquant, pour beaucoup !

Capricorne : moins au premier plan, plutôt en retrait, aujourd’hui, ressourcez-vous !

Verseau : c’est une belle journée sous le signe de l’amitié et d’un projet qui avance !

Poissons : un début de semaine sous le signe des responsabilités, avec un enjeu au travail !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE LUNDI 04 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 4 Novembre 2022À Buenos Aires en Argentine, le Sénégal est sacré champion du Monde de Roller. Dame FALL a décroché la médaille d’or dans la catégorie « hauteur pure ». Il a établi un nouveau record du monde avec un saut à 1,70 mètre. Il avait décroché sa première médaille d’or aux championnats du monde de Shanghaï en novembre 2017.
  • 4 Novembre 2021Monseigneur Paul Abel MAMBA est nommé Évêque du diocèse de Tambacounda par le Saint-siège. Le diocèse était jusqu’ici administré par Monseigneur Jean-Pierre BASSÈNE, Évêque de Kolda, après la démission de l’évêque titulaire Jean Noël DIOUF le 5 août 2017.
  • 4 Novembre 2020Dévoilement de la statue du professeur Cheikh Anta DIOP sur l’avenue et en face de l’Université qui portent son nom à Dakar. Eminent historien, anthropologue, et homme politique, il s’est attaché sa vie durant à montrer l’apport de l’Afrique et en particulier de l’Afrique noire à la culture et à la civilisation mondiales. Sur le plan politique il avait fondé le Bloc des Masses Sénégalaises (BMS) en 1961, le Front National Sénégalais (FNS) en 1963 et le Rassemblement National Démocratique (RND) en 1976. Cheikh Anta Diop est décédé le 7 février 1986 à Dakar à l’âge de 62 ans.
  • 4 Novembre 2018
    Rappel à Dieu à l’âge de 93 ans d’El Hadji Mame Bou Mouhamed KOUNTA, Khalife général des Khadres de Ndiassane qui avait été intronisé le 29 avril 2006. Premier petit-fils de Cheikh Bou Kounta à accéder au khalifat, il a été succédé par El Hadji Bécaye KOUNTA.
  • 4 Novembre 2002
    Idrissa SECK , Ministre d’État Directeur de cabinet du Président de la République, est nommé Premier Ministre. Il succède à la magistrate Mame Madior BOYE, première femme nommée à ce poste depuis sa création en 1970.
  • 4 Novembre 1990
    Inauguration de l’Université francophone Léopold Sédar Senghor d’Alexandrie en Egypte en présence du Président Abdou DIOUF. Officiellement dénommée Université Internationale de Langue Française au service du Développement Africain (UILFDA), elle est la concrétisation d’un projet adopté au Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones tenu à Dakar en mai 1989.
  • 4 Novembre 1974
    Création de l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA), un institut de recherche scientifique et technique appliquée créé pour concevoir, organiser et mener à bien toutes les recherches relatives au secteur rural au Sénégal. Le Centre de Recherche Océanographique de Dakar-Thiaroye (CRODT) créé en 1961 lui est rattaché.
  • 4 Novembre 1942
    Visite à Thiès de Pierre BOISSON, Haut-Commissaire de l’Afrique française. La France occupée par les nazis allemands était alors sous le régime de Vichy dirigé par le maréchal Philippe PÉTAIN. Pierre Boisson a été gouverneur général de l’Afrique Occidentale Française du 29 octobre 1938 au 10 août 1939. S’étant déclaré fidèle au Maréchal Pétain, il était devenu Haut-Commissaire de l’Afrique française avec autorité sur l’AOF, l’AEF et les territoires sous mandat du Cameroun et du Togo le 25 juin 1940.
  • 4 Novembre 1888
    Ouverture à Rufisque de l’École communale des Frères de l’Instruction chrétienne de Ploërmel (Morbihan), une congrégation fondée en 1819 par l’abbé Jean-Marie DE LA MENNAIS et l’abbé Gabriel DESHAYES, curé d’Auray, qui voulaient former des maîtres chrétiens et ouvrir des écoles dans les campagnes de la Bretagne.
  • 4 Novembre 1866
    Inauguration du Port de Dakar par le premier passage du paquebot des Messageries impériales venant de Bordeaux. Créée en janvier 1852, la Compagnie des Services maritimes des Messageries nationales était devenue « Messageries Impériales » le 28 février 1853. En avril 1861, la compagnie signe une convention avec l’État pour l’exploitation des services postaux. En 1866, elle dispose de 43 paquebots sur les lignes de la Méditerranée, de l’Atlantique sud, de l’océan indien, de la Chine et du Japon. Avant la construction du port, l’anse de Dakar disposait d’un barachois (petit port).
  • 4 Novembre 1828
    Consécration à Saint-Louis de la première église catholique d’Afrique de l’Ouest. Sa construction avait été réclamée par la mère Anne Marie JAVOUHEY, fondatrice de la congrégation des sœurs de Saint-Joseph de Cluny, à son arrivée sur l’île en 1822 avec le soutien du Baron Jacques François ROGER, Commandant et Administrateur, qui a posé la première pierre le 11 février 1827 en présence de l’abbé Claude Marie GIRARDON, préfet apostolique.

[‘WOLOFAL’ VERSION SÉRÈRE] L’origine de l’hymne du Sine : ‘fagn na ngoro roga deb no koloum ofagninn fagn fagn fagn ta wathiathia’

TRACT – Longtemps chanté lors des combats de lutte , ce bakk a le don extraordinaire de galvaniser les lutteurs au plus haut niveau. Le bakk edt encore plus célèbre avec l’avènement de l’ancien Président Macky Sall au pouvoir. En effet, ayant vécu toute son enfance dans le Sine, ce dernier chante souvent ce bakk lors des meetings organisés en son honneur devant des milliers de militants surexcités. Toutefois ce bakk sérère remonte du temps du BourSine Coumba Ndoffene Diouf Famak.

 

En effet, le 19 mars 1849 Boursine Amadiouf Gnilane, par un traité avec le lieutenant de Vasseau Jaffragie Charles Armand Gabriel, octroie la liberté de commerce aux français.

Le 20 mars 1848 Boursine Amadiouf Gnilane cède à Diakhao à Abbé Boilat sur sa demande, un terrain à Joal pour la construction d’une église (l’église actuelle).

En 1853, Bour Sine Coumba Ndoffene Diouf Famak accède au trône et gèle tous les traités.

Le 13 mai 1859, l’armée coloniale de 1000 hommes et sous le commandement de Pinet-Laprade attaque le Sine par Djilass. Une armée du Sine de 2000 hommes dirigée par le vice roi d’alors (boumi) Salmone Faye oppose une résistance et remporte la victoire.

Coumba Ndoffene roi d’alors prononce son bakk qui était devenu l’hymne du Sine, en sérère : ”fagn na ngoro roga deb no koloum ofagninn fagn fagn fagn ta wathiathia”, qui signifie en wolof : “Loo bañ bañ nit, du tere Yàlla taw ci toolam” et en français : “nul ne peut usurper la chance d’autrui, à lui offerte par le Tout-Puissant”.

Le 16 mai 1859, le ministre français de la marine donne de fermes instructions au gouverneur Faidherbe pour qu’il lui régle le problème du sine. Ce dernier descend sur le terrain accompagné de Pinet laprade, lieutenant brosand de Korguigny, le sous lieutenant clary et le docteur bel avec l’usage des canons (pour une 1ere un canon tiré par des mulets fut utilisé au Sénégal).

L’armée du sine malgré les 150 salmakors morts contre 70 du coté de l’armée coloniale) se retirait à Nonane pour la reprise des hostilités. ”Ces gens là on les tue, on ne les déshonore pas”, disait Faidherbe à Pinet-Laprade.

Propos repris par le Président Leopold Sédar senghor (natif du Sine) pour la devise de l’armée.

L’histoire ne s’efface pas. Si vous allez à Ndoffane no mad un village du sine situe à 2 km de Diakhao les dépositaires vous feront entendre ce vieux bakk de Boursine Coumba Ndoffene Famack. Il faut reconnaitre enfin, que nul ne peut résister à ce bakk qui a le pouvoir d’influencer notre état d’esprit. Ce bakk chanté par un griot accompagné de tambours peut même faire d’un chat un lion !

Par Fatima Sedar Gueye

 

[Chro’ de foot] Un club, une histoire : LE TOUT-PUISSANT MAZEMBE et ses patrons prodigues, de Mobutu à Moïse Katumbi

TRACT – En 1878, le roi Léopold II, de la Belgique, demande au journaliste-reporter Stanley Henry, parti quelques années auparavant à la recherche de l’explorateur Livingstone, de prendre la tête de l’une de ses expéditions, pour amorcer l’installation de la Belgique en Afrique : la destination pour mener à bien cette mission est le Congo. Rapidement, les entreprises privées vont concéder des terres afin d’exploiter des matières premières. L’une des premières entreprises, spécialisée dans la fabrication des pneus, est la compagnie Englebert et s’installe au Katanga.

 

Elle devient le sponsor de Saint- Georges, basé à Elisabethville qui deviendra plus tard Lubumbashi. Cette province est une ville de football qui a fait son apparition grâce aux missionnaires présents dans la cité.

Nous sommes en 1939, le club est affilié à la Fédération royale des associations sportives et indigènes (FRASI) et joue directement en première division.
A l’issue de cette saison sportive satisfaisante, l’équipe termine première et invaincue. Pour immortaliser ce premier exploit, les dirigeants du club décidèrent alors d’ajouter le qualificatif de « tout puissant ». Comme le sport n’est jamais loin de la politique, Mobutu Sese Seko, arrivé au pouvoir, utilise le football comme un levier pour fédérer les différentes composantes de la population Zaïroise. Le club de Lubumbashi est restructuré et désormais soutenu par le pouvoir. Ce changement a permis de participer à quatre finales de la coupe des champions consécutives, entre 1967 et 1970 (dont deux seront victorieuses).

En 1971, Le président Mobutu Sese Seko lance le concept de la « Zaïrianisation » (d’où le changement de patronyme) afin de couper le cordon ombilical pour se libérer des séquelles de la domination et de l’aliénation coloniale. Le Congo devient le Zaïre. Le club de Lubumbashi choisit le nom « Mazembe » qui signifie « Cordeau » en langue Kiswahili.

Le pays va connaître, à partir de 1997, une situation politique difficile. Evidemment, cela a entraîné des conséquences sur le plan économique. Le club traverse une période difficile, mais aussi le pays connut la chute du « Léopard de Kinshasa »
C’est dans les années 2000 que les choses vont prendre une tournure beaucoup plus positive permettant au club de retrouver son prestige d’antan. Et l’un des acteurs de cette providence se nomme Moise Katumbi Chapwe. Quand l’homme d’affaires a pris les commandes du club, il a investi des moyens considérables pour faire du TP Mazembe un flambeau pour le Katanga, le Congo mais également pour l’ensemble du continent africain.

Les victoires en ligue des champions de 2010 et 2015 en sont de parfaites illustrations. Cette performance trouve son couronnement en 2000 lorsque le club devient vice-champion du monde.
Malgré la défaite face à l’inter de Milan, ce succès historique confirme que le Tout puissant Mazembe reste une puissance du football africain et continue d’écrire l’histoire de la plus belle des manières.

Par Bassirou Sakho
Journaliste correspondant de Tract.sn et de Tract Hebdo
Paris

Note de lecture: ‘l’islamisme ou la crucifixion de l’Occident’ (écrivain algérien)

TRACT – Dans L’islamisme ou la crucifixion de l’Occident, Kamel Bencheikh, poète et militant laïque franco-algérien, explore les dangers posés par l’islamisme à l’Occident et au monde musulman lui-même. Bencheikh, issu d’une famille musulmane et témoin direct de la montée de courants extrémistes en Algérie, où le frérisme et le wahhabisme ont remplacé progressivement l’islam traditionnel, livre une analyse documentée et personnelle de la mécanique islamiste. Il alerte sur une idéologie qui, selon lui, exploite sournoisement les valeurs démocratiques occidentales pour s’implanter et affaiblir les sociétés occidentales de l’intérieur.

 

Bencheikh distingue ainsi l’islam en tant que foi et tradition de l’islamisme, qu’il présente comme une idéologie politique visant la domination mondiale au nom d’une interprétation radicale de l’islam. Pour lui, l’islamisme, malgré ses transformations de façade, garde pour objectif ultime de renverser les valeurs de liberté et d’égalité pour instaurer un règne théocratique. Face à cette menace, Bencheikh plaide pour une réponse occidentale plus lucide, qui ne se laisse pas tromper par les divers visages de l’islamisme et qui ne permette pas à cette idéologie de se développer sous couvert de la démocratie.

L’auteur soulève également des questions cruciales sur le « dialogue » entre civilisations, entre un Occident ancré dans le judéo-christianisme et une mouvance islamiste qui, selon lui, refuse l’altérité. Par ailleurs, il questionne la notion d’un « islam des Lumières » et interroge la possibilité de voir émerger, au sein de l’islam, un courant réformiste susceptible de dialoguer de manière constructive avec la modernité occidentale.

En s’appuyant sur son expérience et sur une analyse critique des événements contemporains, Kamel Bencheikh met en garde contre les complaisances de l’Occident face à une idéologie qu’il considère comme antithétique à la démocratie et à la liberté. Il appelle à une vigilance active, invitant à une prise de conscience de l’incompatibilité fondamentale entre l’islamisme et les valeurs humanistes.

À un mois des 80 ans du massacre, hommage en France au Camp de Thiaroye. Que prévoit l’État sénégalais?

TRACT.SN – Il y a 80 ans, le drame de Thiaroye au Sénégal marquait l’histoire. Dans le camp militaire de la ville, des tirailleurs tout juste rentrés de France, qui demandaient le versement de leurs soldes de guerre, étaient tués par l’armée française, accusés par la France de rébellion. Cette histoire tragique a débuté dans la ville de Morlaix, en Bretagne, d’où sont partis les tirailleurs. La ville a officiellement rendu hommage pour la première fois à ces hommes, lors d’une cérémonie vendredi 1ᵉʳ novembre au matin.

Sonnerie aux morts, minute de silence, et une émotion intense dans ce square de la résistance, décrit notre envoyé spécial, Guillaume Thibault. Un lieu symbolique choisi pour cette cérémonie où le maire de Morlaix Jean-Paul Vermot a rendu hommage aux 2 000 tirailleurs sénégalais, accueillis à Morlaix durant dix jours et partis de la ville en bateau pour rejoindre Dakar, le 5 novembre 1944.

« Oui, les soldats africains sont venus nous libérer. Je crois que nous devons faire la lumière sur l’ensemble des drames qui ont émaillé notre histoire commune et nous projeter également dans un avenir qui doit être commun », a-t-il déclaré.

Reconnaître la vérité sur ce drame

Le maire de Thiaroye, Mbaye Sene, n’a pas pu se rendre à la cérémonie pour cause de santé. C’est Bachir Sy, le directeur du festival Thiaroye 44, qui a été désigné pour le représenter et pour lire son discours. Un discours de remerciements et un appel pour que la vérité sur le drame de Thiaroye soit enfin connue.

« Nous voulons entre autres que le nombre de martyrs puisse être élucidé. Nous espérons que des fouilles archéologiques soient menées pour connaître l’endroit exact d’inhumation de ces tirailleurs sénégalais », a rapporté Bachir Sy.

Parmi les membres du groupe qui travaille sur la mémoire et l’écriture de l’histoire de ce drame, il y a Dieynaba Sarr. Cette professeure de français au lycée de Thiaroye était présente à la cérémonie.

“On a l’espoir qu’on ira vers la reconnaissance de cette Histoire, pour leur donner les honneurs qu’ils méritent”.

Dieynaba Sarr, professeure de français au lycée de Thiaroye, au Sénégal

Dès leur arrivée à Morlaix le 26 octobre 1944, les 2 000 tirailleurs sénégalais ont exigé le paiement de leurs soldes de guerre. Solde qui n’a jamais été totalement réglé et qui est à l’origine du drame de Thiaroye. Avec cet hommage, qui s’est clôturé avec les hymnes français et sénégalais, la ville de Morlaix répond à l’appel de l’histoire.

En revanche, pour Karfa Diallo, fils d’ancien combattant et fondateur du mouvement Mémoires&Partages, il faut aller plus loin. Il demande, au micro de notre journaliste Welly Diallo, l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire et des excuses formelles de la part de la France.

“Il y a encore beaucoup de points d’ombres, notamment sur le nombre de tirailleurs victimes”, dit Karfa Diallo, fils d’ancien combattant et fondateur du mouvement.

À un mois du 80ème anniversaire de « Thiaroye » qui eut lieu le 1er décembre 1944, Tract.sn pose la question : que prévoit comme comme commerations fortes, symboliques et marquantes le GOS, Gouvernement Ousmane Sonko? Rien à notre connaissance. A moins de bricoler quelque chose au dernier moment, comme nous y a habitué le PM Ouvrier Spécialisé.

Tract.

BADIO CAMARA, GORGE PROFONDE : ‘Macky nous a demandé un avis du Conseil Constitutionnel sur son 3e mandat’

TRACT – Le président du Conseil constitutionnel sénégalais, Badio Camara, a récemment fait une révélation inédite. À l’occasion d’une intervention en France, dans le cadre de la « Nuit du droit » — une rencontre d’échanges entre professionnels de la justice, organisée par le ministère français de la Justice sous l’égide de Laurent Fabius — Badio Camara a livré des détails concernant un dossier particulièrement sensible soumis au Conseil constitutionnel : l’éventualité d’un troisième mandat pour l’ancien président Macky Sall.

 

D’après Walf Quotidien, interrogé par un journaliste, Badio Camara a confirmé qu’une « demande d’avis » avait été formulée par Macky Sall lui-même. Cette saisine portait sur la possibilité de briguer un nouveau mandat, bien que la Constitution sénégalaise stipule depuis 2016 que le président ne peut exercer que deux mandats consécutifs.

« La disposition [constitutionnelle] paraît claire », a affirmé Badio Camara, revenant sur l’analyse faite par les sept Sages. Le parcours de Macky Sall, selon lui, respectait ce principe avec un premier mandat démarré en 2012 et un second en 2019, clôturant normalement sa présidence en 2024. Toutefois, l’idée d’un troisième mandat avait été évoquée par certains partisans de Macky Sall, qui voyaient en lui un dirigeant « indispensable » pour le pays. « Mais quelques mois avant le scrutin, Macky Sall a solennellement annoncé à la Nation qu’il ne se représenterait pas », a rappelé Camara, mettant ainsi fin aux spéculations.

Badio Camara a expliqué que le Conseil constitutionnel avait donné « très rapidement » un avis défavorable, confirmant l’impossibilité pour Macky Sall de briguer un troisième mandat.

[Législ’Hâtives]  ‘BATTRE CAMPAGNE ? PREMIÈRES VIOLENCES’ : MAIS NE VOUS BATTEZ DONC PAS !

Tract sn (1ère publication dans Tract Hebdo N°708 du jeudi 31 octobre 2024) – C’est vers les coups de 4h du matin que le siège de Taxawu Senegaal a été attaqué par des individus non identifiés le lundi dernier aux aurores. L’attaque a été perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi, premier jour de la campagne pour les législatives anticipées. Le siège a été mis en feu.

Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Cependant, une partie importante du siège a été consumée par les flammes.

Les sapeurs-pompiers sont venus à temps pour éteindre les flammes. Après des heures, ils ont pu venir à bout. Des dégâts matériels conséquents sont notés.

Le ministère de l’intérieur vient de monter au créneau, suite à la violence qui s’est invitée à la campagne électorale.

Le début de la campagne électorale est marqué par une violence inouïe. Le ministère de l’Intérieur a aussitôt réagir. Il appelle l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.

«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun» dit le Général Jean Baptiste-Tine.

Et en tant que garant de la sécurité publique, le Ministère a réaffirmé son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique.

Le ministère exhorte toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée.

Dangereux, grave, lâche, criminel et horrible, c’est en ces mots que Khalifa Ababacar Sall, leader de « Taxawu Sénégal » et membre de la coalition « Samm Sunu Kaddu » qualifie l’attaque du siège de son parti politique après être venu constater les dégâts. Face à la presse, ce lundi, l’ancien maire de Dakar se pose la question de savoir : « qu’est-ce que les auteurs de cet acte cherchent à prouver ? Qu’ils nous laissent tranquilles ».

Avec un ton dur, mine triste, il informe qu’au moment des faits, il y avait des personnes qui dormaient dans cette maison où se trouve le siège. « Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus électricités et une voiture d’un voisin a été caillassée », a-t-il dit. Selon Khalifa Sall, les caméras de surveillance ont filmé toute la scène et les auteurs sont au nombre de 30 personnes.

Ayant toutes ses informations à sa disposition, il compte enclencher une procédure judicaire en commençant par déposer une plainte : « nous ne laisserons pas passer cette affaire ». Il n’a pas manqué de demander aux autorités étatiques de réagir sur cette violence. Il estime que les autorités étatiques devront jouer leur rôle : « l’Etat doit prendre ses responsabilités et assumer. La population doit aller aux urnes dans la quiétude ». Pour lui, cette campagne devrait être sereine où le débat d’idées devrait prévaloir. Il appelle tout le monde à plus de retenue. Il invite les uns et les autres à faire preuve de responsabilités parce qu’une élection est un débat d’idées et des échanges, la violence n’y pas sa place. Cependant, il demande à ses partisans aussi à ne pas réagir par la violence.

Par la rédaction centrale de Tract Hebdo

[ÉDITO-TRACT] CLASSICOS EUROPÉENS VS CLASSICOS SÉNÉGALAIS Entre similitudes et différences, Jeanne d’Arc vs Jaraaf pourrait devenir Barça vs Real grâce à 7 axes

TRACT – Dans le paysage footballistique mondial, les matchs classicos sont bien plus que de simples rencontres. Ils incarnent des rivalités profondes, des histoires de passion et d’identité.

 

En Europe, les matchs classicos ont souvent des racines historiques profondes, liées à des conflits sociaux, politiques ou culturels. De même, au Sénégal, les classicos reflètent des luttes d’identité entre différentes villes et quartiers. Les clubs deviennent des symboles de fierté locale, et chaque victoire est célébrée comme une conquête. Les chants des supporters et les couleurs des maillots deviennent des emblèmes de cette appartenance.

Au Sénégal, le classico entre la Jeanne d’Arc et le Jaraaf ou celui entre l’ASC Ndiambour et le Stade de Mbour, rappelle par certains aspects les mythiques classicos européens tels que le Real Madrid contre le FC Barcelone ou l’Inter contre l’AC Milan.

Les classicos entre Jeanne d’Arc et Jaraaf illustrent une rivalité intense, avec des matchs souvent serrés et disputés.

En 2021, lors du match aller, Jaraaf avait battu la Jeanne d’Arc par 1 but à 0 et enchaîne avec une autre victoire lors du match retour par 2 buts à 0.

En 2022, un match nul de zéro but partout a été le score final entre les deux clubs lors du match aller. Un autre match nul de 1-1 s’en est suivi lors du match retour.

En 2023, Jaraaf avait battu la Jeanne d’Arc par 2 buts à 1 lors du premier match et l’avait tenu en échec avec un match nul de 0-0 lors de la seconde rencontre.

Les classicos entre le Jeanne d’Arc et le Jaraaf sont réputés pour leur ambiance électrique dans les gradins. Les supporters des deux équipes, animés par la passion et la rivalité, créent une atmosphère vibrante, souvent marquée par des chants, des banderoles et des manifestations de ferveur. Les stades se remplissent de couleurs et de cris, renforçant le caractère spectaculaire de ces rencontres.

Cependant, cette passion peut parfois dégénérer en incidents. Des échauffourées entre supporters, des jets d’objets et des comportements agressifs ne sont pas rares, surtout lorsque le match est serré ou que des décisions arbitrales contestées surviennent. Malgré ces incidents, l’importance historique et culturelle de ces rencontres continue d’attirer des foules nombreuses et de maintenir l’excitation autour de cette rivalité emblématique.

Les classicos, qu’ils soient à Madrid ou à Dakar, sont des événements qui transcendent le sport. Au Sénégal, le classico le plus connu qui est la Jeanne d’Arc versus Jaraaf n’a plus la même attraction qu’ il y a des années.

Par contre, en Europe, la rivalité entre les géants comme le Barça et le Real crée une frénésie médiatique et une attente insoutenable. Chaque match est scruté, analysé et débattu sur différents plateaux de télévision.

Tandis que les classicos européens attirent des millions de téléspectateurs à travers le monde, les clasicos sénégalais, moins médiatisés, ne sont plus ce qu’ils étaient auparavant.

Fort de ce constat, pour élever les classicos sénégalais au même niveau que leurs homologues européens, plusieurs axes peuvent être envisagés. Il faudra penser à l’amélioration des infrastructures, investir dans des stades modernes et des installations d’entraînement de qualité est crucial. Cela permettra non seulement d’améliorer les conditions de jeu, mais aussi d’attirer plus de spectateurs et de sponsors.

Il est aussi important de penser à développer des talents locaux en continuant de mettre en place des académies de football pour former de jeunes talents et renforcer leur qualité de jeu. Collaborer avec des clubs européens pour des échanges de connaissances et des stages peut également aider à élever le niveau de jeu.

Il serait également très important de faire la promotion des matchs classicos en utilisant les médias et les réseaux sociaux pour créer une véritable campagne de promotion autour des classicos. Des avant-matchs, des analyses et des reportages peuvent susciter l’engouement et attirer un public plus large.

Il faudra aussi penser à établir des partenariats avec des clubs européens pourrait aussi aider à partager les meilleures pratiques en matière de gestion, de marketing et d’organisation. Cela pourrait également faciliter des matchs amicaux, augmentant ainsi la visibilité.

Dans les efforts à fournir, il serait aussi utile de promouvoir l’importance des rivalités locales en organisant des événements festifs autour des matchs. Cela renforcerait l’engagement des supporters et créerait une ambiance unique.

Il sera également important d’attirer des sponsors locaux et internationaux pour augmenter les revenus des clubs. L’amélioration des droits de diffusion pourrait également rendre les matchs plus accessibles au public, augmentant ainsi leur popularité.

Aussi, il faudra créer des initiatives qui impliquent les communautés locales dans le soutien de leurs clubs, notamment par des programmes de responsabilité sociale. Cela renforcera le lien entre les clubs et leurs supporters.

En combinant ces efforts, les classicos sénégalais peuvent atteindre une notoriété comparable à celle des grands matchs européens. Cela nécessitera une vision à long terme, une coopération entre les acteurs du football et un engagement sincère envers le développement du sport au Sénégal.

Hadj Ludovic

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