Accueil Blog Page 8

L’HOROSCOPE DE CE MERCREDI 18 SEPTEMBRE

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope du jour !

Bélier : vous aurez envie de vous mettre à l’abri au sens propre comme au figuré !

Taureau : vous sentirez que cette journée vous enrichit et vous apporte de grandes satisfactions !

Gémeaux : vous êtes au cœur d’une situation qui vous oblige à vous responsabiliser !

Cancer : quelle belle journée ! Vous aurez l’art de parler et de voyager en rêve ou pour de vrai !

Lion : il est question de votre situation financière et vous veillez à ce que tout se passe bien !

Vierge : il y a des opportunités d’évoluer, n’hésitez pas à vous mettre en avant !

Balance : vous ne serez pas toujours sur la même longueur d’onde que vos interlocuteurs, ça se négocie !

Scorpion : cette journée éveille votre sensibilité et c’est idéal pour vous rapprocher des vôtres !

Sagittaire : il va falloir réfléchir, vous interroger sur l’avenir que vous souhaitez !

Capricorne : ça se passe bien, même très bien pour certains avec une réussite inattendue !

Verseau : vous mettez volontiers la main à la pâte, on vous en est reconnaissant !

Poissons : une relation vous fait douter, mais ça ne durera pas longtemps !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce mercredi 18 septembre

• 18 Septembre 2016

En match retour du tour qualificatif de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer joué à Dakar, l’équipe du Sénégal bat celle du Cap-Vert par 5 buts à 2.

• 18 Septembre 2015

L’équipe nationale de football des moins de 23 ans remporte la médaille d’or des 11èmes Jeux africains qui se sont déroulés à Brazzaville après avoir battu l’équipe du Burkina Faso par 1 but à 0.

• 18 Septembre 1973

Le Sénégal rompt ses relations diplomatiques avec la République de Guinée. Ces relations seront rétablies le 18 mars 1978 au cours d’une réunion des chefs d’État tenue à Monrovia, capitale du Libéria.

• 18 Septembre 1875

Décès à Saint-Louis, à l’âge de 63 ans, de Blaise DUMONT qui a été maire de la ville de 1856 à 1872. Né en 1812 à Gorée, pendant l’occupation anglaise, c’est en 1839 qu’il avait obtenu la nationalité française.

[TRIBUNE] Le Fmi vu comme un centre de contrôle technique des véhicules (Par Pr Abou Kane)

Tribune – Récemment, un communiqué du FMI sur la situation économique difficile du Sénégal a suscité beaucoup de débats. Sans le FMI, il est évident qu’il y aurait beaucoup de dérapages dans la gestion des finances publiques de nos pays.

 

Toutefois, il est bon de savoir que le rôle du FMI est comparable à celui d’un centre de contrôle technique des véhicules. Son avis concerne l’état du véhicule au moment de la visite et peut changer le lendemain (prochaine mission) si les mesures édictées sont prises.

Le FMI prescrit des ordonnances mais le problème c’est qu’il n y a pas de secret médical; tout le monde sait de quoi vous souffrez.

C’est parce que les investisseurs consultent d’abord le bulletin de santé d’un pays avant de s’engager; ce n’est pas comme le passager qui monte dans un véhicule sans vérifier la visite technique. L’Etat n’est pas aussi chanceux que le chauffeur !

En réalité le FMI ne protège pas un pays, mais les investisseurs qui y ont mis leur agent en se basant sur ce qu’il dit sur sa santé économique. C’est pourquoi le pays pour lequel on prescrit une ordonnance n’est pas aussi réconforté que le malade qui sort de chez son médecin avec une ordonnance.

La raison est simple : le médecin soigne alors que le FMI maintient en vie jusqu’à ce que les dettes soient payées.

La bonne nouvelle c’est qu’il y aura toujours des dettes à payer, donc on sera toujours en vie même au prix d’une nouvelle perfusion. Les adeptes de 24h Chrono savent que même Jack Baueur ne tire que lorsqu’il n’espère plus aucune information venant de son vis-à-vis.

Pr Abou KANE

FASEG/UCAD

[TRIBUNE] Aux urnes, citoyens ! (Par Amadou Tidiane Wone)

Tract – Notre pays est à l’image de l’un de ces « Grand-Place » qui font le charme de nos quartiers et où ne se retrouvent, généralement, que des hommes (Tiens, tiens…) pour jouer…aux dames (re-tiens tiens)… On y joue aussi à la belote, mais on y va surtout pour débattre de tout et bien souvent de…rien ! De l’actualité politique et sportive aux commentaires, et médisances, sur tout ce qui traverse leur espace visuel, des «especialistes» (écrit comme cela se prononce au Sénégal) disent et se contredisent systématiquement.

Tous les jours, ces joutes oratoires se tiennent avec une rage telle que l’on croirait qu’ils en arriveraient aux mains. Que non ! Ce sont juste des poussées d’adrénaline qui drainent les colères rentrées et les frustrations contenues ! Des espaces de catharsis salutaires pour un pays où parler soulage.

Signe des temps ? L’occurrence des smartphones et la vulgarisation des réseaux sociaux est en train de tuer, à petit feu, ces espaces d’échanges qui avaient leur charme et une certaine forme d’humanité. Le paradoxe étant que l’esprit Grand-Place se reproduit sous la pire des formes pour nous hanter à travers les groupes WhatsApp et les live sur Facebook et autres plateformes. Avec l’inconvénient suivant : on peut parler pendant des années avec des personnes que l’on ne connaît pas. Que l’on n’à jamais vues. Et si, comme bien des fois, aucune photo de profil ne permet de se faire une idée de l’interlocuteur et si, en prime, celui-ci utilise un pseudo pour garder l’anonymat, le Grand-Place devient un cyberespace périlleux et, quant au fond, dangereux pour la cohésion sociale.
On voit ainsi se développer des méprises, on côtoie des usurpateurs d’identité. Des prétentions insensées cherchent à se légitimer, au travers de conflits verbaux qui rappellent les combats de Sancho Panca contre les moulins à vent. Des inconnus dans leur quartier se taillent un audimat à coup de propos indigents, fugaces et inutiles.
Je le disais dans un billet précédent : à défaut d’une modération technique et/ou juridique, les applications qui essaiment et qui brisent allègrement les équilibres socio-culturels doivent faire l’objet d’apprentissage. Pour le moins ! Une éducation à la culture des réseaux sociaux, ainsi qu’à l’utilisation intelligente des immenses opportunités qu’ils pourraient offrir à une jeunesse curieuse et volontaire s’impose. Malheureusement, le divertissement est passé pour être la principale attraction des jeunes, en plus des « shorts » ou la mégalomanie et la mise en scène de soi est la règle. Tout cela finira par créer une armée de malades mentaux qui vont, un jour ou l’autre, être complètement en déphasage avec le réel. Les éducateurs de notre pays ont du pain sur la planche !
A titre d’illustration, les débatsrécents sur la déclaration de politique générale du Premier Ministre , son opportunité et sa temporalité, sa place dans l’agenda républicain et sa justification, les pouvoirs attribuées aux différentes Institutions, leur portée et leurs limites, la dissolution de certaines institutions, qui figurait en bonne place dans les engagements du Président de la République élu, la résistance des députés de la majorité, toutes ces questions et bien d’autres, dans l’ordre mais surtout dans le désordre ont failli faire exploser le thermomètre social… dans les réseaux sociaux. On se croyait à la veille d’un conflit… nucléaire !
Et le Président de la République de siffler la fin de la récréation ! Dissolution et convocation du corps électoral pour le 17 novembre prochain Inch’Allah !
Pour changer le Sénégal, toutes les institutions doivent regarder dans la même direction. Le débat contradictoire constructif n’est pas une guerre des tranchées, ni un combat d’arrière-garde. La jeunesse sénégalaise a pris un pari sur l’avenir en tournant la page sur des dizaines d’années de mauvaises habitudes prises sur la gestion du bien commun ! Nous avons un besoin impérieux de nous rassembler autour de l’essentiel : l’avenir de nos enfants dans une Afrique libre, décomplexée et conquérante.
Tout le reste nous distrait. Aux urnes, citoyens !
Baaba
info@amadoutidianewone.com
www.amadoutidianewone.com

[OUSSEYNOU NAR GUEYE] ‘LÉGISLATIVES ? JE SUIS ENGAGÉ EN FAVEUR DE ‘GRANDS ARCS DE COALITIONS’ EN SOUTIEN PARLEMENTAIRE À L’ACTION DU PR DIOMAYE’

[Version remaniée et mise à jour le mardi 17.09.2024 à 19h – Tract.sn ]

En exorde, entrée en matière donc, je dis :

Pour un « Sénégal 2024-2029: avec des réformes (r)évolutionnaires, à partir du 18 novembre 2024 !

La bonne expression en wolof, pour traduire la situation actuelle, je le dis avec ce vieil adage, qui est :

« Pënd Bi Wuri Na »

En clair, en français : « la poussière est définitivement retombée« .

Dès lors, il est temps de (se) déterminer. De faire savoir que l’on (s’) est déterminé. Si tant qu’on ne l’avait pas fait. Se déterminer, le faire savoir, et travailler à faire prévaloir, par sa contribution, la victoire définitive de son choix politique, de son choix de projet de société, à construire collectivement.

Je me suis déterminé publiquement en février 2022, après avoir rompu ma collaboration professionnelle de 4 ans (dont deux ans comme consultant senior (ce que j’ai repris en juin 2024, avec la même entité) et deux ans comme salarié) avec une agence publique de l’État sénégalais : pour être à l’aise dans mon soutien pour la présidentielle du 24 mars 2024, à un candidat de l’opposition.

Et avant le scrutin du 24 mars 2024, j’ai publiquement appelé à élire et faire élire le PR Bassirou Diomaye Faye, à qui également sont allés mon bulletin de vote, celui de toute ma famille proche et large, parents et alliés; de tous les autres sympathisants ou indécis que j’ai pu convaincre. Dans une ambiance enthousiaste et optimiste, avec le soutien unanime de mes enfants, neveux et nièces, notre jeunesse, futurs responsables de notre pays : « Nous n’héritons pas de la terre -et du Sénégal- de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. » Prenons toujours notre jeunesse en compte, dans le choix de nos engagements et la décision sur nos options.

Depuis lors, j’ai pu, peut-être (mais à tort !), être perçu comme une voix trop critique des actions de ce que j’appelle le GOS (Gouvernement Ousmane Sonko) et j’ai pu même être perçu comme un néo-opposant au Projet présidentiel de Jub, Jubal, Jubbanti du PR Diomaye. Que nenni ! C’est une erreur d’appréciation sur mes valeurs et sur ma cohérence idéologique : c’est tout simplement parce que, « Qui aime bien châtie bien ». Et « Qui aime beaucoup, châtie beaucoup ! ». Et parce que je souhaite le succès de ce GOS du PR Diomaye. Car, si le PR Diomaye, son gouvernement actuel dirigé par mon voisin à la cité Keur Gorgui, Ousmane Sonko, et les futurs attelages gouvernementaux du PR Diomaye à venir à partir des législatives, si ceux-ci échouent : « l’espérance sera tuée » pour au moins une génération dans ce pays, soit pour les 20 prochaines années. C’est en tout cas ma conviction et celle de bon nombre de mes interlocuteurs. GOS du PR donc, qui n’a jamais eu les moyens législatifs (obligation institutionnelle et républicaine incontournable!) de « livraison » (delivery) du « Projet » présidentiel diomayesque de « Jub, Jubal, Jubanti ». Parce que je souhaite que le GOS n’ait pas eu les pieds, constamment ou en tout cas souvent, empêtrés, comme ces 6 derniers mois, un peu trop m’a-t-il semblé, dans des « conversations politiciennes » nationales et internationales brouillant le cap tenu, soulevant beaucoup de poussière et qui auront donné un rhume de cerveau , peu ou prou, à beaucoup d’entre nous autres Sénégalaises et Sénégalais, adultes, jeunes et seniors, depuis un bon semestre.

La 14ème législature congédiée ce jeudi 12 septembre 2024 a fait dans l’obstruction systématique. Nous avons été dans un tourbillon institutionnel avec beaucoup de poussière. Même l’administration (ayant l’obligation contractuelle, en tant que fonctionnaires au service de l’État, d’être neutre et coopérative avec le nouveau régime politique choisi par les Sénégalais dès un premier tour au résultat historique, car inédit), cette administration sénégalaise a traîné des pieds, dans la mise en oeuvre et l’exécution des décrets du PR Diomaye et les directives du GOS : par exemple, dans l’agence gouvernementale que j’ai quitté en février 2024 de mon plein gré alors que mon contrat courait encore jusqu’en octobre 2024, il a été mis fin aux fonction du Directeur général le 24 avril dernier. Toutefois, la personnalité qui a été nommée le 24 avril pour le remplacer à cette haute fonction, n’a pu faire la passation de service et prendre officiellement fonction que…mi- juin ! Du fait de lenteurs (pas toujours innocentes) dans le circuit administratif.

Beaucoup de poussière, oui, qui nous aura pratiquement fait perdre 8 mois (avril -novembre 2024) fait perdre du temps à notre belle jeunesse en attente de solutions structurelles, fait perdre du temps à nos enfants si ardemment motivés par le duo formé par le PR Diomaye et par PROS, le Premier ministre Ousmane Sonko.

« Pënd Bi Wuri Na, nak« , comme l’écrirait notre cher ami écrivain en wolof Bubakar Boris Joob.

Oui, la poussière qui nous a embrumé si longtemps est retombée définitivement, au soir du jeudi 12 septembre 2024, avec la fixation de la date du 17 novembre 2024, pour les élections législatives, devant mettre en cohérence, ce qui est tout naturel, la plus récente légitimité de l’incarnation républicaine et humaine de la Présidence de la République (celle exprimée par nos compatriotes d’ici et de la diaspora, le 24 mars); mettre en cohérence donc, cette légitimité supérieure principielle, avec le corps parlementaire à venir et à advenir, qui doit refléter cette légitime présidentielle la plus proche de nous dans le temps, pour l’adoption des lois appliquant les projets et programmes réformateurs du PR Diomaye, jusqu’en mars 2029.

La poussière est retombée. Remercions-en les mânes de nos ancêtres.

« Car, il est plus que temps de « finir de commencer ! « .

Aussi, tel que je me suis déterminé depuis… août 2023 (!), dans le compagnonnage avec un candidat de l’opposition d’alors, devenu depuis décembre 2023, membre du futur camp présidentiel PR Diomaye plébiscité par le peuple; autant, depuis ce jeudi 12 septembre 2024 à 20h07 (heure de fin de l’adresse à la Nation du PR Diomaye), j’indique, je renouvelle et reconfirme mon adhésion confiante, mon espérance et mon « adhérence » en faveur de la majorité parlementaire diomayesque qui doit être portée à l’Assemblée nationale, à la sortie des urnes, au soir du dimanche 17 novembre 2024.

J’appelle, je plaide et je travaille, en faveur d’une nouvelle et large coalition de « grands arcs de coalitions parlementaires », se réunissant pour former la majorité présidentielle élargie, en un beau patchwork de « diversité dans l’union » – car, l’union est un combat-, soutenant l’action réformatrice du PR Diomaye, à travers des nouveaux députés à élire, dont l’action parlementaire se devra majoritairement de refléter le « Projet » plébiscité de Jub, Jubal, Jubbanti.

Avec aussi ce credo, qui est mien et dont je travaille à ce qu’il soit le plus largement partagé et majoritairement nôtre, dans ce qui sera réglé au fond des urnes au soir des élections législatives du dimanche 17 novembre 2024 :

« Sénégal 2024-2029: pour des réformes (r)évolutionnaires ! »

Ne me demandez pas la neutralité partisane : je suis éditorialiste-communicant et non journaliste, depuis au moins l’année 2018 !

J’ai été journaliste, à temps plein ou à temps partiel, de 1997 à 2018 : radio Nostalgie, quotidien Le Matin, hebdo Le Témoin, magazine Notre Afrik (de Bruxelles) de 2011 à 2018; quotidien Tract (première formule tabloïd, de 2000 à 2002), service de communication du Ministère de la Communication (2010-2012). Entres autres.

Pour ce qui est, au jour d’aujourd’hui, de mon média numérique Tract.sn, dont je suis fondateur-éditeur depuis le 8 mars 2018, il est dirigé depuis 5 ans, de main de maître par mon cher ami et frère, l’excellent journaliste Cheikh Tidiane Coly, 25 ans de métier, Directeur des Publications, pour notre média numérique Tract.sn, comme pour notre journal périodique numérique « Tract hebdo » (disponible chaque jeudi sur « Youscribe proposé par Orange » (Youscribe.com), la librairie digitale au 1 millions de titres de presse, livres et podcasts.

Cheikh Tidiane Coly, Directeur des publications donc, est très à cheval sur l’éthique et la déontologie, dans notre média numérique indépendant Tract (adresse e-mail pour joindre la rédaction de Tract.sn et de Tract Hebdo: contact@axes-et-cibles.com), ce qui est attesté, si besoin en est, par notre intégration depuis décembre 2023, au sein du processus de certification JTI initié par l’ONG « RSF » (Reporters Sans Frontières). Ce qui est également attesté par notre obtention de notre part de l’Aide à la presse annuelle de l’État sénégalais, depuis 4 années consécutives.

Pour en revenir au sujet principal : au titre de mon engagement résolu, et parce que il n’y aura pas assez de places sur la liste principale (nationale et départementales) des candidats à la députation du camp présidentiel Diomaye et ceci, pour plusieurs facteurs, dont ceux-ci:

– les suppléants, élus députés de Yewwi Askan Wi (YAW) en juin 2022 à la place des titulaires forclos, ces députés-là devant être légitimement reconduits comme candidats.

– la Coalition Diomaye Président, autour du Projet, ayant été composée de plus de 100 organisations politiques alliées en mars 2024. Alors qu’en juin 2022, YAW avait dans sa coalition pour les législatives, « seulement » une vingtaine d’alliés.

Aussi, j’en appelle à une large ouverture des listes de « Grands Arcs de Coalitions pour la Victoire Parlementaire Majoritaire Présidentielle », soutenant l’action réformatrice du PR Diomaye, y compris donc, par la présence dans la compétition aux élections législatives d’organisations politiques alliés du PR Diomaye, sur d’autres listes ou coalitions, dans l’émulation, pour aller dans le sens de l’élargissement et du renforcement de la base sociologique du Président de la République Bassirou Diomaye Faye dans nos villes et dans nos communautés rurales, partout au Sénégal; Listes coalitions jumelles, qui composeront – c’est, en tous les cas, mon vœu et l’objectif auquel j’apporterai ma contribution personnelle – la prochaine majorité parlementaire du PR Diomaye.

De ce point de vue, je pense notamment à des listes ou coalitions du camp présidentiel Diomaye Faye (dont le nom et l’image ne devront pas être utilisés pendant la campagne électorale, étant donné qu’il incarne l’Institution Républicaine Présidentielle et est la clé de voûtes des institutions de notre République) qui pourraient venir de – ou être inspirées par -, ces leaders confirmés que sont, par exemple, celui du parti SET (Sénégal en Tête), de mon frère le Ministre Moustapha Guirassy, parti dont j’ai été membre-fondateur en 2017, parti qui a fait gagner le PR Diomaye dans la région de Kédougou, parti SET promoteur du « talibéship ».

Ou encore, le parti UDP Kiraay de mon grand frère, le probe ministre (il a cornaqué le Budget de notre pays avec une exemplarité sans failles, pendant 5 ans) et Inspecteur Général d’État Birima Mangara, qui a fait gagner le PR Diomaye dans la région de Diourbel. Parti UDP Kiraay, que j’accompagne.

Ou enfin, le parti Awalé du Dr Abdourahmane Diouf, ce dernier avec lequel j’ai partagé le pôle de Coalition du candidat Idrissa Seck en 2019, alors soutenu par le parti SET de Moustapha Guirassy, dont j’étais alors le secrétaire national en charge de la Communication, des Questions Éducatives et de la Coopération Africaine. Au titre de ce pôle de communication Idy 2019, j’ai encore le bon souvenir d’un duel télévisé de 60 mn et en direct live entre moi-même Ousseynou Nar Gueye (pour Idrissa Seck) et Idrissa Diabira, coordonnateur de l’élaboration du programme Yonnu Yokkuté (pour Macky Sall ), sur la SEN-TV, un vendredi soir de fin janvier 2019, à 3 semaines de l’élection présidentielle du 24 février 2019, duel politique modéré par l’excellent journaliste Ben Mactar Diop.

Je m’en arrête là, tant il est vrai que : « ku liim juum » (adage sénégalais qui signifie : « quand on cite des noms, on risque toujours d’en omettre »).

Je m’engage donc pour un « Sénégal 2024-2029: avec des réformes (r)évolutionnaires dès novembre 2024 ! ».

Jub, Jubal, Jubbanti, nous en sommes d’accord et confiants. Mais, aucune œuvre ne sera parfaite, car, « Juumte du wees. Juumte du wéy. Mag di na juum, ndaw di na juum, Kilifa dina juum ak surgaam dina juum… ! Nit Ku dul juum, aamul!

Jub, Jubal, Jubbanti : y compris – c’est même souhaitable, opportun, sinon nécessaire ! – en apportant au PR Diomaye Faye, dans sa future majorité parlementaire de novembre 2024, la force d’impact et la qualité de vision de porteurs d’une « troisième voie », appartenant toutefois au camp présidentiel Diomaye, et veillant à maintenir les équilibres pour préserver notre pays de la survenance, de la permanence ou de la récurrence d’affrontements socio-politiques clivants, qui déchirent possiblement notre tissu social.

Que les grâces divines abondent dans « Sunugaal », notre pirogue à tous, qu’on ne laissera personne faire chavirer.

Et pour reprendre la fin de cet adage sénégalais, tel que dans la fin de la chanson « Juum » de Youssou Ndour à lui consacré »:

« Ngeen baalma…,.man mii sax, da méy juum ».

Vive la patrie.

Vive la République.

Vive le Sénégal.

Ousseynou Nar Gueye

Directeur Général d’Axes et Cibles Com (www.axes-cibles-com.sn)

Fondateur du média numérique Tract (tract.sn)

ogueye@axes-et-cibles.com

FORTES INONDATIONS À TOUBA : Un (1) mort et d’importants dégâts matériels enregistrés

0

Tract-De fortes inondations ont frappé la ville de Touba ce mardi matin, causant d’importants dégâts dans la cité religieuse. Selon les informations de la RFM, un bâtiment s’est effondré à cause des intempéries, entraînant la mort d’une personne et faisant un blessé.

Parmi les dégâts, un incendie s’est également déclaré dans une quincaillerie au marché Ocass, ainsi que dans un centre commercial. Les sapeurs-pompiers sont sur les lieux pour maîtriser les flammes.

Plusieurs quartiers, notamment Keur Niang, Ndamatou, Darou Khoudoss et Nguiranéne, sont submergés par les eaux. De nombreuses familles se retrouvent contraintes de vivre au milieu des inondations.

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DU 17 NOVEMBRE : L’APR sonne la mobilisation

0

Tract-Les choses bougent dans la sphère politique suite à la fixation de la date des prochaines législatives. En effet l’Alliance pour la République (APR) est entrain de manœuvrer en prélude des élections législatives.

Selon les informations du Journal Les Echos, le Secrétariat exécutif national élargi tient une réunion cet après-midi au siège de son parti à Mermoz.

Ce qui pourrait présager une bataille âpre entre les différents protagonistes.

MIGRATION IRRÉGULIÈRE : Un nouveau départ déjoué à Mbour !

0

Tract-Une semaine après le tragique chavirement d’une pirogue qui a coûté la vie à une quarantaine de personnes, la police de Mbour, sur la petite côte, a évité un nouveau départ. Les deux convoyeurs impliqués dans ce voyage ont été arrêtés.

Il s’agit de C. Sow, 35 ans, et M. M. Ndiaye, 22 ans, respectivement pêcheur et chauffeur. Ils ont été interpellés alors qu’ils se préparaient à diriger un groupe de migrants vers un lieu d’embarquement clandestin. Le commissariat central de Mbour, informé du projet, a lancé une opération de surveillance qui a permis d’identifier les incessants allers-retours vers une maison située au quartier Falokh (à Mbour), où une partie des migrants était logée.

Selon Libération, C. Sow, en collaboration avec d’autres complices, proposait à chaque candidat au voyage une place pour 500 000 F CFA. Les deux mis en cause ont été arrêtés pour « trafic de migrants, association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui et escroquerie ».

EN CONFÉRENCE DE PRESSE : Mimi Touré félicite Diomaye et attaque l’opposition

0

Tract-Comme beaucoup d’acteurs politiques, Aminata Touré, alias, Mimi, récemment nommée, Haut représentant du chef de l’Etat a fait face à la presse ce lundi 16 septembre pour édifier les Sénégalais sur la décision du Président Bassirou Diomaye Faye qu’elle félicite chaleureusement.

Dans son discours l’ancienne tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), coalition qui a soutenu l’ex président M. Sall, lors des élections législatives de juillet 2022 a laissé entendre que ses ex compagnons politiques n’ont pas laissé le choix au Chef de l’Etat de par leur attitude à l’Assemblée nationale. Elle a même soutenu, que les femmes députées de BBY foutaient la honte par leur comportement au sein de l’hémicycle.

Aminata Touré félicite le Chef de l’Etat pour son acte responsable qui est de dissoudre cette Assemblée nationale.
« Je félicite le président Diomaye pour la dissolution de l’Assemblée du déshonneur, parce que tout ce que savaient faire les députés au sein de l’hémicycle, c’est injurier, huer, calomnier, surtout les femmes. Ces dernières ne véhiculaient pas la bonne image de la femme sénégalaise et cela me faisait de la peine parce que les femmes sénégalaises sont connues pour être des femmes battantes et elles ont prouvé dans tous les secteurs », a lancé Mimi Touré

« La nouvelle opposition veut mettre en mal les Sénégalais et le régime en place en tenant des propos mensongers avec l’objectif de duper les sénégalais».

« Quand j’entends des responsables de l’APR parler de compétences, cela me fait rire, parce que je les connais tous. Il n’y a qu’à l’APR que l’on se demande si réellement certains ont le baccalauréat. La preuve, faite la comparaison entre les recrutements de Macky Sall et du nouveau. Ces gens ne savent que faire des coups-bas. C’est pourquoi, il leur est difficile de croire en l’amitié entre Diomaye et Sonko, ils ne connaissent pas ça. Il faut savoir que ces derniers ne sont pas là pour l’intérêt des populations, mais plutôt pour leurs propres intérêts… »

Revenant sur la sortie récente d’Amadou Ba qu’elle qualifie de « chef de l’opposition » Mimi estime qu’il « essaye de jouer son rôle d’opposant ».

L’ex membre de BBY, Mimi Touré, attend des comptes de la part de son ancien frère de parti sur sa gestion des finances du pays sous le régime de Macky Sall. « Son mouvement s’appelle « Nouvelle Responsabilité », dit-il », a lancé la Haute représentante du Président Diomaye. « Il devrait aussi parler de ses anciennes responsabilités de ministre des Finances sous Macky Sall. Au-delà de sa fortune personnelle, qui serait immense pour un simple fonctionnaire de l’État du Sénégal, il sait, et il le sait très bien, qu’il a des explications à fournir sur de nombreux dossiers financier », a souligné la présidente de Mimi 2024.

À la jeunesse, Mimi Touré invite à faire preuve de patience, car dit-elle, on ne peut construire un pays en un laps de temps.

Aux jeunes, elle demande donc d’abandonner l’idée de la migration irrégulière, car leur destin n’est pas de mourir dans l’océan. « Nous les exhortons à rester ici au Sénégal et de se battre, on a espoir que les choses vont changer surtout avec l’exploitation prochainement du Gaz et du pétrole. Aux parents, Aminata Touré demande d’arrêter d’influencer les jeunes à quitter le pays. « Encaisser de tontines ou vendre des terrains pour payer le départ de ces jeunes par voie maritime n’est pas la solution » a regretté madame Touré.

Pour finir, la présidente de la Coalition Mimi 2024, lance un appel à la mobilisation avec objectif obtenir la majorité pour une nouvelle Assemblée avec des députés responsables qui mettront l’intérêt du Sénégal en première position », a déclaré l’ancienne Premier ministre sous Macky.

RADIÉ DE LA GENDARMERIE, EL H MALICK NIANG ADRESSE UNE LETTRE OUVERTE AU PM OUSMANE SONKO

0

Tract-Malick NIANG, un ex-gendarme auxiliaire au Cabinet du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale, a adressé une lettre ouverte au Premier ministre Ousmane Sonko, pour contester sa radiation au sein de la gendarmerie nationale.

Monsieur Ousmane SONKO, Premier Ministre

Objet : Contestation de la radiation illégale de la Gendarmerie par le Général Moussa Fall

Monsieur le Premier Ministre,

Je me permets de vous adresser la présente lettre pour solliciter un réexamen approfondi des décisions de radiation dont ont été victimes plusieurs membres des forces armées et de sécurité, y compris moi-même, sous l’administration du Président Macky Sall.

Violations des droits procéduraux et de la légalité administrative**
**Absence de garanties procédurales** : Conformément aux articles 28 et 29 de la Loi n° 2002-19 du 16 juillet 2002 sur la réforme des institutions militaires et gendarmiques, ainsi qu’aux principes énoncés dans la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, tout militaire doit bénéficier d’une procédure régulière avant la prise de mesures disciplinaires, y compris le droit d’être entendu et de présenter une défense. Les radiations effectuées n’ont pas respecté ces principes fondamentaux.

**Non-respect des normes de transparence et de motivation** :

Selon la jurisprudence administrative et les normes de droit public, toute décision administrative, en particulier les sanctions graves telles que les radiations, doit être motivée de manière claire et précise. Les décisions prises à notre encontre n’ont pas été accompagnées d’une explication détaillée et argumentée, ce qui constitue une violation de l’article 2 du Code de justice militaire et des principes de la bonne administration.

**II. Impact injustifié et disproportionné**

**Violation du droit au travail et de la sécurité sociale** :
Les radiations ont eu des conséquences graves sur nos droits économiques et sociaux, en contradiction avec les normes internationales telles que le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). La privation soudaine et injustifiée d’emploi a entraîné une précarisation des conditions de vie des agents concernés, mettant en péril leurs droits à une rémunération équitable et à une protection sociale adéquate.

**Impact sur la réputation et le moral** :
La radiation sans justification adéquate nuit à la réputation professionnelle et à la dignité des agents concernés. Cette atteinte à notre honneur et à notre intégrité professionnelle a des répercussions sur notre moral et celui de nos familles, créant un climat de méfiance et de désillusion au sein des forces de sécurité.

**III. Demande de réexamen et de réparation**

En vertu des principes de justice administrative et des obligations en matière de droits humains, je demande la création d’une commission indépendante pour réexaminer les cas de radiation, y compris le mien. Cette commission devrait inclure des représentants des autorités judiciaires et des instances de défense des droits humains pour garantir l’impartialité et la transparence du processus. Je sollicite également des mesures de réparation appropriées pour les individus affectés, telles que la réintégration, la réparation financière, et la réhabilitation publique Je vous remercie par avance pour l’attention que vous porterez à cette demande et pour les actions correctives qui pourraient être entreprises afin de rétablir la justice au sein de nos forces armées et de sécurité.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

EL H MALICK NIANG
Ex auxiliaire au Cabinet du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale.

L’HOROSCOPE DE CE MARDI 17 SEPTEMBRE 2024

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope du jour !

Bélier : là où vous serez le plus à l’aise, ce sera loin de l’agitation et du stress !

Taureau : si vous acceptez d’être votre meilleur ami, vous profiterez pleinement de ce lundi !

Gémeaux : la journée est importante et peut marquer un tournant dans votre vie !

Cancer : la Lune est en signe d’Eau, ami du votre. Tout ce qui a trait au dépaysement est valorisé !

Lion : ce qui vous rend fier de vous, c’est ce talent que vous avez de sublimer votre vie intérieure !

Vierge : vous assurez en société. Il en est autrement dans votre vie privée, avec des émotions qui vous submergent !

Balance : malgré un contexte parfois délicat, vous devez accomplir vos tâches du quotidien !

Scorpion : vous faites des merveilles et si vous êtes artiste, vous serez largement inspiré !

Sagittaire : la famille est au rendez-vous et vous devez assurer, être juste, mature !

Capricorne : si vous vous montrez trop dur, ça ne le fera pas, faites appel à votre sensibilité !

Verseau : le sérieux va à votre compte en banque, à vos dépenses et à vos dettes éventuellement !

Poissons : aujourd’hui est un exemple de la période actuelle, au cours de laquelle vous êtes tenu de faire des choix !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce mardi 17 novembre

• 17 Septembre 2022

Nomination au poste de Premier ministre d’Amadou BA, ancien ministre de l’Économie, des Finances et du Plan (2013-2019) et ancien ministre des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (2019-2020). Formation dans la soirée d’un gouvernement composé de 38 membres dont 8 femmes.

• 17 Septembre 2019

Le Général Birame DIOP est nommé Chef d’état-major général de l’armée sénégalaise. Il succède au Général Cheikh GUÈYE, admis dans la deuxième section des cadres de l’armée. La mesure prendra effet à compter du 1er janvier 2020.

• 17 Septembre 2019

Le Général Jean Baptiste TINE est nommé Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la justice militaire. Il succède au Général Cheikh SENE, admis dans la deuxième section des cadres de l’armée. La mesure prendra effet à compter du 15 novembre 2019.

• 17 Septembre 2018

Décès à Dahra, à l’âge de 88 ans, d’Aly SALEH qui fut le premier maire de la commune de Dahra Djoloff en 1990. Né d’un père d’origine libanaise, il a été inhumé à Yang-yang son village natal.

• 17 Septembre 2016

En match comptant pour le dernier tour aller des éliminatoires de la CAN U17 de football, le Sénégal s’incline à domicile devant la Guinée sur le score de 0 but à 1.

• 17 Septembre 1990

Cérémonie de remise du drapeau national au contingent sénégalais devant se rendre en Arabie Saoudite dans le cadre de l’opération « Tempête du désert » suite à l’invasion du Koweit par les Forces armées irakiennes.

• 17 Septembre 1960

Formation par le Président du Conseil de gouvernement Mamadou DIA du premier gouvernement du Sénégal indépendant comprenant 16 ministres et n’incluant aucune femme.

• 17 Septembre 1948

Une bataille rangée survenue à la grande mosquée de Thiaroye lors de la prière du vendredi fait un bilan de 6 morts et 35 blessés.

• 17 Septembre 1828

Décès à Gorée de Jean-Clément-Victor DANGLES, chargé par le Ministère français de la Marine de reconnaître les régions situées au sud de la Gambie (Casamance).

[TRIBUNE] Barça ou Barzakh, ou le jeu de roulette russe de la jeunesse riveraine de la côte (Par Aliou Ndour)

0

Tract – Les plus belles villas à Bargny, de Wakhandé, en descendant au sud vers la mer de Missirah Diamalaye et en remontant au nord ouest de Médinatoul Mounawara, OM, Inter, Castors 3, ont été construites par des personnes qui n’ont jamais émigré, ni quitté Deukeu Row Réwoum Téranga ! 

 

Alors vouloir vaille que vaille emprunter les voies périlleuses du désert, de l’océan ou le chemin du Nicaragua pour aller trouver une fortune hypothétique outre Atlantique ; cela est une véritable hérésie. Peut-on forcer le destin tracé en tant que croyant ? L’année dernière le malheur s’était abattu à Bargny avec la pirogue de wadène toujours portée disparue à son bord 275 jeunes personnes dit on !


Des jeunes proches connus sont morts noyés dans les eaux salines de la grande bleue avec la complicité de parents naïfs en amont qui les encouragent ; nous les côtoyions tous les jours à la plage ou dans la rue jamais trop malheureux, ni déprimés avant la tentation de l’aventure périlleuse comme un jeu de roulette russe.


Quelle est donc cette folie soudaine générale exacerbée par les vidéos postées par ceux qui sont arrivés à bon port ; parqués dans des centres d’accueil, souvent dans des conditions rudes avant d’être acheminés dans les grandes exploitations agricoles où ils sont sous payés. La réussite vaut-elle tout ce sacrifice, hélas non ! D’après certaines statistiques de l’OIM 63 MILLE personnes ont péri en mer entre 2014-2023 pour rallier l’Europe, d’autres dans le désert et mêmes des clandestins jeunes subsahariens, vendus comme esclaves en Libye ! Jeunes Sénégalais réfléchissons et voyons quelles activités génératrices de revenus pouvons nous initier et évitons les aventures dangereuses comme l’émigration par la mer.

Des villas à Bargny Les propriétaires n’ont jamais émigré !!!

Pour moi la seule arme de dissuasion réprimer sévèrement convoyeurs et candidats à l’émigration clandestine avec des peines lourdes 20 ans pour les convoyeurs et rabatteurs et 10 ans pour les clandestins candidats à l’émigration irrégulière qui sont appréhendés.
Kakarikak le crabe de khémbé

NÉCROLOGIE : L’UGB perd le Professeur Khadim Bamba Sylla

0

Tract-L’Université Gaston Berger de Saint Louis vient de perdre un de ses cadres le professeur Khadim Bamba Sylla de l’UFR Santé, Section Santé publique. Le décès est survenu ce dimanche 15 septembre 2024 en Gambie, d’après les autorités de l’UGB.

Et l’inhumation est prévue, aujourd’hui, à TOUBA.

Par ailleurs, les autorités de l’UGB par la plume du Recteur, le Professeur Maguette Ndiaye, Président du Conseil Académique et toute la communauté universitaire ont exprimé leur compassion à la famille éplorée.Y

ACCIDENT : une collision entre un minicar et un bus fait quatre (4) morts et plusieurs blessés

0

Tract-L’hécatombe sur les routes persiste. Après le tragique accident survenu dimanche à Ndangalma (Bambey, centre-ouest) qui a coûté la vie à une personne, un nouvel accident s’est produit ce lundi à proximité du village de Ngabou, près de la commune de Mbacké.

D’après les informations rapportées par Radio Sénégal International (RSI), cet accident a causé la mort de 4 personnes et fait 24 blessés dont 8 graves.

Selon la même source, l’accident résulte d’une collision entre un minicar et un bus immatriculé en République islamique de Mauritanie, qui revenait de Kaolack. Le bus transportait des fidèles ayant participé à la célébration du Mawlid dans cette ville. La violence de la collision a été fatale, tuant 4 personnes sur le coup et laissant 24 blessés dont 8 dans un état critique.

Les blessés ont été pris en charge dans les structures sanitaires de Mbacké et Diourbel, tandis que les corps des défunts ont été transportés dans les morgues des mêmes localités, selon un correspondant de la RSI basé à Diourbel, citant une source sécuritaire.

Pour rappel, le lundi 9 septembre 2024, un accident a endeuillé Ndangalma, causant la mort de 16 personnes. Hier dimanche encore, un accident a fait 1 mort et 6 blessés, dont 2 dans un état grave, dans cette même localité.

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ANTICIPÉES DU 17 NOVEMBRE : Le forum du justiciable alerte !

0

Tract-Dans un communiqué publié ce lundi 16 septembre, le Forum du Justiciable a relevé les défis entourant les élections législatives anticipées fixées au 17 novembre 2024, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République. Selon l’organisation, l’absence du parrainage citoyen pourrait entraîner une prolifération des listes, accentuant les coûts et la complexité de l’organisation électorale. À cela s’ajoutent des contraintes logistiques et un délai réduit pour la préparation des partis politiques.

Ci-dessous, le communiqué en intégralité :

DEFIS ET ENJEUX DES ELECTIONS LEGISLATIVES ANTICIPEES DU 17 NOVEMBRE 2024

(Par Babacar BA Forum du justiciable)

En dissolvant l’Assemblée nationale dans son adresse à la nation du 12 septembre 2024, le Président de la République a annoncé la date de la tenue des élections législatives anticipées pour le 17 novembre 2024.

Par cette décision, plusieurs défis liés à l’organisation des élections législatives se profilent à l’horizon et méritent une attention particulière pour s’assurer d’un processus électoral transparent, inclusif et démocratique.

L’absence de filtre à travers le parrainage citoyen risque d’exploser le nombre de listes en compétition. En effet, le Conseil constitutionnel, par sa décision numéro n° 2/C/2024, indique que les dispositions du Code électoral relatives au parrainage ne sont pas applicables aux élections législatives anticipées.

Par conséquent, cette mesure risque d’entraîner des dépenses énormes, alors que nos finances publiques se trouvent dans une situation difficile selon les dires des autorités. En plus, le défi lié à l’organisation matériel des élections se pose avec acuité.

L’administration électorale devra, dans des délais extrêmement serrés, procéder, non seulement au traitement et au contrôle des listes en compétition, mais également à la disponibilité de tout le matériel électoral dans les délais requis.

La communication et la sensibilisation des citoyens sur les changements induits par ces élections législatives anticipées risquent également d’en pâtir, alors que c’est un aspect très important qui concourt à renforcer l’inclusion et la participation des citoyens.

Les défis liés à la compression des délais risquent également de porter un énorme préjudice aux partis politiques ou coalitions de partis politiques qui doivent dans des délais records élaborer des listes qui doivent respecter toutes les exigences juridiques.

Ces élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 revêtent en même temps des enjeux majeurs liés à la stabilité des institutions.

En effet, le Président de la République a relevé que par les motifs de la dissolution de l’Assemblée nationale, il y a la volonté manifeste de la majorité parlementaire à bloquer les initiatives de l’Exécutif, ce qui les empêche de dérouler leurs programmes conformément à la volonté populaire exprimée lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

Ainsi, le camp présidentiel souhaite disposer d’une majorité parlementaire confortable qui lui permettrait de procéder aux réformes nécessaires pour dérouler convenablement le programme qu’il avait soumis aux populations. C’est également le lieu pour la majorité présidentielle de confirmer sa place de leader dans l’échiquier politique et de tester, après quelques mois d’exercice du pouvoir, son niveau de popularité et d’adhésion des populations sur leurs premières mesures.

D’un autre côté, l’opposition met un point d’honneur à travailler à l’équilibre des pouvoirs afin que le pouvoir législatif puisse jouer convenablement son rôle et d’être à l’avant-garde contre toutes formes d’excès ou d’abus de pouvoir. En outre, l’opposition a également à cœur de remobiliser ses troupes et à montrer sa force de mobilisation.

Ce choc d’ambitions entre la majorité présidentielle et l’opposition bien qu’étant le ferment de la démocratie constitue un enjeu fondamental pour ces élections législatives.

L’autre enjeu est lié à la reconfiguration certaine de l’espace politique, au regard des résultats qui sortiront des urnes. En effet, les partis ou coalitions politiques qui auront plus de députés se verront renforcer, tandis que les autres qui auront moins de députés ou pas de députés, seront affaiblis.

Pour un processus électoral apaisé, libre, transparent et inclusif, nous recommandons de :

? Favoriser une communication ouverte et franche avec toutes les parties prenantes sur tout le processus électoral ;

? Veiller à la disponibilité en nombre et en qualité de tout le matériel électoral dans les délais requis ;

? Initier une campagne d’éducation et de sensibilisation au profit des populations afin de les informer sur les changements induits par ces élections législatives anticipées.

 

Fait à Dakar, le 16 septembre 2024

NDANGALMA : Un accident fait un (1) mort et six (6) blessés

0

Tract-La route continue de faire des victimes.

Après le tragique accident qui a fait 16 morts à Ndangalma (Bambey, centre-ouest), la semaine dernière, la localité a enregistré ce dimanche un autre faisant un mort et six blessés dont deux graves.

Un minicar avec à son bord des passagers s’est renversé ce dimanche à hauteur de Ndangalma. Après le constat effectué par la gendarmerie, les 6 blessés dont 2 graves ont été évacués dans des structures sanitaires.

Le corps sans vie a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Diourbel.

GAMOU 2024 : Le message du Khalife Général des Tidianes aux jeunes

0

Tract-Lors de la cérémonie officielle du Gamou 2024, Pape Makhtar Kébé a pris la parole au nom du Khalife général des Tidianes pour adresser un message à la jeunesse sénégalaise.

Dans un contexte préoccupant marqué par la recrudescence de la migration clandestine, il a lancé un appel direct aux jeunes pour les inviter à abandonner les traversées périlleuses en pirogue vers l’Europe. Il a souligné l’importance de la patience et de la persévérance face aux défis.  » Ne soyez pas pressés », a t-il lancé.

Le Khalife Serigne Babacar Sy Mansour a également exprimé son inquiétude face à l’augmentation de la violence au sein de la société sénégalaise. Il a appelé tous les citoyens, et particulièrement les jeunes, à revenir aux valeurs fondamentales de paix et de solidarité.

SERIGNE MOUSTAPHA SY MET EN GARDE SONKO ET ADOUBE LE PRÉSIDENT DIOMAYE FAYE

0

Tract-Serigne Moustapha Sy a lancé un message ferme à l’encontre d’Ousmane Sonko, l’accusé de vouloir exercer une forme de chantage ou de pression sur lui.

Le guide religieux a exprimé son désarroi face à ce qu’il perçoit comme un manque de gratitude de la part de Sonko, pour qui il dit, avoir pourtant pris des risques importants afin d’empêcher sa liquidation, ainsi que celle du journaliste Pape Alé Niang, sous l’Ancien Régime.

Par ailleurs, Serigne Moustapha Sy a salué les qualités humaines de Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa totale confiance en lui et affirmant qu’il ne doute aucunement de sa détermination à guider le Sénégal vers un avenir meilleur.

Il a également révélé avoir refusé des rencontres avec des émissaires envoyés au nom de Sonko, réaffirmant ainsi son indépendance et sa position vis-à-vis de la situation actuelle.

L’HOROSCOPE DE CE LUNDI 16 SEPTEMBRE 2024

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope du jour !

Bélier : vous vous en sortez bien, vous pouvez compter sur un allié de choc et cela change tout !

Taureau : dans votre vie professionnelle surtout, ne vous mettez pas à dos une autorité quelconque, comme votre hiérarchie !
Gémeaux : vous saurez passer au travers des mailles du filet, une certaine chance vous accompagne !

Cancer : veillez à ne pas parler trop vite, fiez-vous à votre intuition !

Lion : respirez ! Une situation vous demandera de faire preuve de sang-froid !

Vierge : la solution, c’est de continuer votre chemin, sans prêter attention aux éventuels détracteurs !

Balance : faites-vous confiance, votre vie affective est pleine d’espoir !

Scorpion : vous pouvez compter sur votre nature passionnée. Mais ça ne fera pas tout, il faudra aussi vous adapter !

Sagittaire : la vie va bien, avec un message qui vous met en joie, un déplacement peut-être aussi !

Capricorne : vous bagarrez dur et défendez vos droits et vos intérêts, côté finances !

Verseau : c’est vous qui menez la danse, mais à quel prix, ce ne sera pas sans efforts !

Poissons : vous n’êtes pas à l’abri d’un petit souci de santé, mais vous serez suivi et bien soigné !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce lundi 16 septembre

• 16 Septembre 2023

Rappel à Dieu à l’hôpital Principal de Dakar, à l’âge de 101 ans, de Serigne Saliou TOURÉ, Représentant du Khalife général des Mourides à Thiès depuis 1974. Il a été inhumé à Touba.

• 16 Septembre 2020

Rappel à Dieu à Kaffrine à l’âge de 76 ans du guide religieux Cheikh Abdoulaye WILANE. Disciple de Baye Niasse, il était l’un des marabouts les plus influents du Ndoucoumane.

• 16 Septembre 2020

La 32ème Chambre du tribunal correctionnel de Paris condamne l’ancien patron de l’athlétisme mondial, Lamine DIACK (Président de l’IAAF de décembre 1999 à août 2015) à 4 ans de prison dont 2 ans assortis de sursis pour corruption sur fond de dopage d’athlètes russes aux J.O de 2012. En sus, il devra verser une amende de 500 mille Euros. Il ne regagnera le Sénégal que le 10 mai 2021, après s’être acquitté de cette amende. Lamine Diack est décédé à Dakar le 3 décembre 2021 à l’âge de 88 ans.

• 16 Septembre 2019

Le chavirement d’une pirogue au large de la Corniche Ouest de Dakar, près de l’île de la Madeleine, fait 4 morts. Il y a eu 37 blessés dont 6 Français, 2 Allemands, 2 Suédois et 3 Bissau-Guinéens.

• 16 Septembre 2018

Aux éliminatoires de la Coupe du monde de basketball «Chine 2019» à Lagos, l’équipe du Sénégal perd devant celle du Nigéria par 61 à 89.

• 16 Septembre 2018

L’équipe du Sénégal de football U17 se qualifie pour la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans «Tanzanie 2019 », après son écrasante victoire (6-0) sur celle du Cap-Vert au stade Galandou Diouf de Rufisque, lors de la demi-finale du tournoi de l’UFOA.

• 16 Septembre 1976

Décès à l’âge de 48 ans de Cheikh Amala SY, premier sénégalais Inspecteur de l’éducation populaire. Il est le parrain de l’Ecole Nationale de Formation Hôtelière et Touristique (ENFHT).

• 16 Septembre 1944

Promulgation en Afrique Occidentale Française (AOF) du décret français du 7 août 1944 qui institue les syndicats professionnels dans les territoires coloniaux. L’Union des syndicats européens confédérés (CGT) se transforme en Union des syndicats confédérés de l’AOF.

• 16 Septembre 1897

Naissance à Saint-Louis de Mbarrick FALL alias Battling Siki, le premier Africain champion du monde de boxe professionnelle en 1922 après avoir battu le champion français Georges CARPENTIER par K.O au Stade de Buffalo-Montrouge à Paris devant 60.000 spectateurs. Battling Siki a été assassiné le 15 décembre 1925 à New York.

• 16 Septembre 1893

Création d’un premier cercle de Haute-Gambie qui sera supprimé par une décision du 27 mars 1894. Un nouveau cercle sera constitué par un arrêté du 18 janvier 1907, avec des territoires détachés du cercle de Bakel. Il s’agit des cantons de Niocolo, Dentilia, Sirimana, Bafé-Satadougou, Bélédougou et Badon. Les territoires situés au nord de la nouvelle frontière avec la Guinée fixée par le décret du 27 février 1915 sont incorporés au cercle de Haute-Gambie par un arrêté du 8 juillet 1915.

• 16 Septembre 1869

Au prix d’une bataille meurtrière entre les hommes de Lat-Dior Ngoné Latyr DIOP et un expédition montée par le Gouverneur Jean Marie Émile PINET-LAPRADE, le poste de Ndiagne est débloqué par les troupes coloniales françaises.

ÉMIGRATION : Drame d’une société coupable

0

Tract-On semble vouloir ignorer la pression et le regard de la société
Le problème de l’émigration clandestine est arrivé à son summum. Depuis plusieurs années, les jeunes cherchent désespérément l’espoir qui va les retenir au bercail. Pour eux, la solution se retrouve hors du pays, dans la traversée de la Méditerranée. C’est avec le chavirement de la pirogue à Mbour qu’on se rend compte que la jeunesse n’a plus rien à perdre. La pression sociale, le manque d’emploi, entre autres, sont tant de maux qui ne leur laissent pas le choix entre la mort et la réussite à l’étranger.

Par Khadidiatou GUEYE Fall (journal « Le Devoir »)

Ce dimanche 08 septembre 2024, une pirogue a chaviré sur les larges de la plage de Mbour. Le constat a été plus que dramatique. Des candidats à l’émigration clandestine ont été retrouvés dans une pirogue, dans un état de décomposition avancé. Le bilan s’alourdit de jour en jour. Les corps sans vie repêchés sont tous reconnus comme des jeunes habitant à Mbour. Ce drame a endeuillé tout le pays.
Ce chavirement est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ce phénomène existant depuis plus d’une vingtaine d’années nécessite l’implication de tous pour que cela cesse pour de bon. Des familles cherchent désespérément leurs fils partis depuis plus d’une année.

Aujourd’hui, c’est Mbour, la ville de la Petite Côte qui pleure ses enfants dans ce naufrage tragique. Chaque jour, les autorités annoncent des corps repêchés sur la Petite Côte. Malheureusement, ce drame n’est qu’un film déroulé de manière répétitive pour la jeunesse. Car, des années avant, le même scénario s’est produit. Cela n’a pas vraiment affecté la jeunesse pour la pousser à renoncer et à rester au bercail. Au-delà du manque d’emploi, de la pauvreté, de la cherté de la vie, les jeunes semblent être confrontés à un problème qui nécessite une réflexion collective sur les causes et d’éventuelles solutions.

Pour Adiagne, un électricien formé sur le tas, le problème du manque d’emploi et le regard de la société sont les principales causes de l’émigration clandestine. Tenté une fois par le voyage de la mer, il s’est vite ressaisi grâce aux conseils de son cousin émigré par la voie normale. “J’ai remarqué que pratiquement tous mes amis voisins avaient un boulot décent. Certains conduisaient déjà des voitures. Alors j’ai voulu coûte que coûte réussir dans la vie puisque disposer d’un visa et des papiers pour le voyage demande du temps et de la patience. J’en ai discuté avec mon cousin qui travaille en France avec sa femme. Ce dernier m’a dissuadé en m’expliquant les conditions dans lesquelles il était en France avec sa femme” soutient le monsieur aux petits yeux. Il ajoute : “Je doutais qu’il me disait la vérité alors il m’a envoyé des vidéos et des photos qui m’ont vraiment touché. Moi, qui pensais que le paradis c’était à l’étranger. Et que le travail pénible n’existait qu’au Sénégal“.
L’électricien a vite renoncé à l’émigration clandestine après la discussion qu’il a eu avec son cousin. Il décide alors d’exploiter son potentiel en jaugeant le secteur de l’électricité sur le circuit et l’installation des fils de l’électricité.
Sur le tas et clandestinement, il réussit à maîtriser le métier auquel il se destinait. Actuellement, Adiagne a une petite équipe et gagne beaucoup de marchés sur l’installation électrique domestique. Sur la question des causes, il rajoute la pression sociale comme un facteur que les autorités ignorent.

C’est cette pression sociale que Mariama Diop décèle comme la cause la plus plausiblevu la fréquence des embarcations malgré les chavirements annoncés et les pertes humaines. L’ingénieure en informatique regrette la façon de penser de la jeunesse pour atteindre le succès. ” Les jeunes sont obnubilés par une réussite spontanée et par l’émigration. A vrai dire, la vie est difficile partout. Je ne peux pas comprendre un Modou qui refuse de travailler dans les champs du Sénégal, mais accepte de travailler dans les champs de l’Italie ou de l’Espagne. Ça ne colle pas avec le patriotisme que la jeunesse revendique tout le temps. Il y a du travail dans le pays, c’est la sous-estimation des métiers qui empêche les jeunes de voir les opportunités qui s’offrent à eux. Pour moi, peu importe le type de travail que j’exerce, l’essentiel c’est qu’il soit un travail décent pouvant me permettre de vivre décemment» , regrette la spécialiste en informatique.
Mariama ne se limite pas à la sous-estimation des métiers. Elle évoque une pression qui vient des mamans. D’après elle, certaines mamans sont responsables de ce phénomène : “Bizarrement, elles se sentent fières de dire que leur fils est parti en Amérique ou en Europe. Ces mamans débloquent leur tontine pour financer le voyage clandestin de leurs enfants sans en tirer le contre”. Pour notre interlocutrice, la sensibilisation ne suffit plus. L’État doit poser des actes forts en collaborant avec la population. Avant de sensibiliser les jeunes, il faut aborder le sujet avec les mamans qui sont parfois la source de motivation de ce voyage en mer sans destination certaine.

Source (autorisant aimablement la publication par syndication à Tract.sn de cet article) :

Le Devoir

(journaliste : Khadidiatou GUEYE Fall)

Le GOS, Gouvernement Ousmane Sonko, recrute 1148 fonctionnaires en deux mois

0

Tract-Tract.sn reprend cette information exclusive de Seneplus : le GOS, Gouvernement Ousmane Sonko, a recruté 1148 agents fonctionnaires, en deux mois. Hausse de deux milliards de la masse salariale mensuelle de la fonction publique depuis avril. C’est la continuité, voire l’aggravation, de l’orientation budgétaire du régime précédent

Les germes d’un échec probable

Le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuel du Sénégal, pour la période 2025-2027 (DPBEP 2025-2027), a été adopté en Conseil des ministres le 12 Juin 2024, soit deux mois après l’installation du nouveau gouvernement. Ce document, produit et actualisé tous les ans par la Direction Générale du Budget, fixe les orientations budgétaires pour les trois prochaines années et sert de base à l’élaboration des lois de finances, conformément à l’article 51 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). Il y est précisé le contexte macroéconomique ainsi que les projections de recettes budgétaires et surtout les dépenses envisagées pour la période triennale concernée. Le tableau ci-dessous en donne un aperçu (voir l’image d’illustration).

Ce qui est frappant sur ces chiffres c’est la continuité, voire l’aggravation, de l’orientation budgétaire du régime de l’ancien président Macky Sall. Cette orientation est caractérisée essentiellement par l’explosion d’une dette qui ne sert, littéralement, pas à grand-chose, comme nous le verrons, et par un déséquilibre persistant entre les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’investissement.
Notre conviction, à la lecture de ce document de programmation budgétaire, est que le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko n’ont pas connaissance des projections de dépenses qui y sont données, ou n’en ont pas pris toute la mesure. Et pour cause, cette programmation apparaît en total déphasage avec les principes qu’ils ont théorisés et les promesses faites de donner la priorité à la satisfaction des besoins des populations. Sinon, comment comprendre qu’ils aient validé la proposition d’augmenter de plus de 650 milliards de FCFA les dépenses de fonctionnement et transferts courants en 2025 et de baisser de 35 milliards les dépenses d’investissement ? Ils se sont engagés à réduire le train de vie de l’Etat de manière substantielle et promis des investissements massifs pour développer le pays. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette ambition ne colle pas avec l’orientation budgétaire annoncée par les services du ministère des Finances et du Budget.

En 1962, l’agronome français René Dumont publiait l’un des ouvrages les plus aboutis sur l’évolution économique de l’Afrique subsaharienne au lendemain des indépendances. Dans ce chef-d’œuvre prémonitoire, il prédisait le destin compromis de nos pays nouvellement indépendants, en raison notamment des mauvais choix de politique agricole de leurs dirigeants. Soixante-deux ans plus tard, force est de constater qu’il avait raison sur toute la ligne. Le titre de cet article paraphrase volontiers celui de ce célèbre ouvrage, l’Afrique noire est mal partie, tant les premiers actes posés par le nouveau régime sénéglais nous semblent porter les germes d’un échec plus que probable. Nous nous employons, dans cette étude, à exposer les facteurs qui, de notre point de vue, pourraient rendre la promesse de redressement et de développement du pays impossible à tenir.

Ce travail s’appuie sur une méthodologie et des outils d’analyse et de détection d’irrégularités statistiques dans les données économiques et financières publiées par les services de l’Etat. Nous espérons que les problèmes soulevés ici seront adressés sérieusement, dans l’intérêt du peuple sénégalais, et cette initiative citoyenne perçue pour ce qu’elle est : une alerte constructive et factuelle à l’attention des autorités du pays, et un effort de vulgarisation pour sensibiliser l’opinion nationale sur les risques encourus.

La navigation à vue d’une équipe dirigeante qui semble improviser

Le Premier ministre Ousmane Sonko annonçait, en Conseil des ministres, que son gouvernement comptait sur l’expertise locale pour définir concrètement le nouveau référentiel des politiques publiques de la République du Sénégal, communément appelé Le Projet. L’absence, au départ, d’un référentiel documentaire structuré de mise en œuvre de la vision portée par les nouvelles autorités a eu pour conséquence immédiate une série d’incohérences dans les actes posés et les annonces sur les intentions. L’impression qui se dégage des décisions prises depuis quatre mois est celle de dirigeants qui ont une vision bien comprise de tous, mais qui n’ont pas de feuille de route et de démarche claire pour la mettre en pratique, semblant improviser en permanence.
Le chef du gouvernement vient d’annoncer, lors d’un conseil interministériel, un investissement de 2 578 milliards de FCFA pour développer les infrastructures maritimes et portuaires – d’ici 2025, selon l’expression de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) qui a relayé l’information. L’idée est à saluer. Notre pays possède des avantages compétitifs non négligeables dans ce domaine, mais nous sommes sous la menace constante d’une concurrence qui pourrait bien profiter de la baisse de performance de nos ports, en raison notamment de la faiblesse des infrastructures. Seulement voilà, le montant annoncé est en porte-à-faux avec les orientations budgétaires définies par ce même gouvernement.

Dans le DPBEP 2025-2027, les projections de dépenses d’investissement pour 2025 sont fixées à 1 811,5 milliards de FCFA, et pour l’ensemble de la période triennale à 6 700,4 milliards. Tous programmes confondus. Cela comprend les investissements prévus dans l’éducation, la santé, l’agriculture et la souveraineté alimentaire, la relance de l’industrie, la construction de logements sociaux, l’appui à la création d’emploi, etc. On peut alors se demander comment il serait possible d’injecter 2 578 milliards dans les seules infrastructures maritimes et portuaires sur la période indiquée.

Une semaine plus tard, un autre conseil interministériel annonçait 1 627 milliards pour l’accès à l’eau potable. Tout cela sans préciser clairement d’où viendraient ces milliards car, comme on le verra, les recettes et l’emprunt projetés ne pourront pas couvrir ces programmes improvisés. A moins d’étaler leurs développements sur 10, 15 ou 20 ans et de revoir complètement les projections budgétaires actuelles, il est matériellement impossible d’exécuter ce niveau d’investissements, considérant l’ensemble des autres besoins.

Le Premier ministre avait ajouté, à propos des infrastructures portuaires, qu’il envisageait de demander à un concessionnaire de contribuer à cet investissement, insinuant que ce dernier pourrait avoir failli à certaines de ses obligations, sans préciser lesquelles. Il s’agit clairement d’exiger d’un partenaire d’investir des montants colossaux, non provisionnés et non contractuels. Sur ce dossier, comme pour les menaces constantes de remettre en question des contrats et concessions qui engagent l’Etat du Sénégal, l’un des risques majeurs que nous courons est celui de nous retrouver embourbés dans des procès commerciaux que nous sommes assurés de perdre à tous les coups.

Les juges des tribunaux de commerce internationaux ne sont pas sensibles à la rhétorique populiste des peuples spoliés par des contrats léonins. Quand ils sont saisis, ils se contentent de dire le droit. Et quand on casse un contrat sans raisons objectives mais juste parce qu’on a fait des promesses électorales, cela a des conséquences. Le gouvernement du Nigéria, qui a vu ses avions présidentiels immobilisés, sur décision d’un juge français, et ses avoirs détenus dans des banques occidentales gelés, en a fait l’amère expérience tout récemment. Nous parlons d’un pays de plus de 210 millions d’habitants avec une économie qui pèse 12 fois celle du Sénégal, et des réserves de pétrole et de gaz qui font de notre pays un nain dans le domaine. Il serait illusoire de penser que nous pourrions réussir face à des multinationales pétrolières et minières là où un pays aussi puissant et influent que le Nigéria a échoué face à une modeste entreprise chinoise.

On peut toutefois se réjouir que, jusque-là, aucun des contrats en question n’est remis en cause unilatéralement par l’Etat du Sénégal. Nous en sommes uniquement à des déclarations d’intention et à une volonté de renégocier. Il est cependant peu probable que nos partenaires sur les gros contrats acceptent une cession substantielle des avantages qu’ils en tirent. Si l’ASER vient de réussir la renégociation du contrat d’électrification rurale avec l’Espagnole AEE Power EPC, il ne s’agit que d’un marché de 92 milliards de FCFA, rien à voir avec les milliers de milliards des contrats sur les hydrocarbures et les mines. Que fera le gouvernement en cas de refus sur les gros dossiers ? La prudence et le bon sens devront guider son action sur ce sujet très sensible et potentiellement coûteux pour le pays.

L’autre risque que ce discours musclé fait peser sur le pays est le découragement des investisseurs étrangers qui pourraient désormais s’orienter vers des pays plus attractifs sur le continent. L’opérateur pétrolier Woodside, qui exploite avec Petrosen le champ de Sangomar, est d’ailleurs en train de réorienter sa stratégie africaine vers la Namibie et la Côte d’Ivoire. Le redressement fiscal lancé contre cette entreprise a de quoi inquiéter en la matière. D’un point de vue symbolique, il est difficile de comprendre l’empressement à lancer un redressement fiscal contre une entreprise qui a investi des milliards de dollars dans notre pays et qui n’a pas encore encaissé le moindre bénéfice sur cet investissement.

Le major australien pourrait bien abandonner la phase 2 de ce projet qui prévoit l’extraction de gaz domestique sur ce gisement. Le développement du projet gazier Yaakaar-Teranga, au large de Cayar, sur lequel on n’a pas encore de FID (Décision Finale d’Investissement) pourrait également être compromis. Nous avons besoin des investisseurs étrangers pour exploiter notre potentiel ; les indisposer avec des discours menaçants ou la promesse de tracasseries fiscales n’est sûrement pas la meilleure approche. Il faut au contraire leur donner envie d’investir dans notre pays.

La Transformation systémique, une ambition tuée dans l’œuf des choix budgétaires

Nous ne le dirons jamais assez, les budgets votés et exécutés par le précédent régime n’avaient pas été conçus dans l’intérêt du peuple sénégalais. Le Budget 2024, dont le nouveau gouvernement poursuit l’exécution, sans loi de finances rectificative, en est un exemple patent avec plus de 3 697 milliards de FCFA consacrés aux dépenses de fonctionnement et transferts courants, contre 1 836 milliards de FCFA pour les charges d’investissement. Le montant faramineux de 1 826,8 milliards de FCFA y est consacré au service de la dette, constitué de l’amortissement de l’encours (1 248,2 milliards) et des intérêts et commissions (578,3 milliards).

Ces intérêts et commissions de la dette sont de plus en plus importants, et le DPBEP 2025-2027 prévoit de les porter à 808,4 milliards en 2025, soit 230 milliards de plus qu’en 2024 ! Ce poste de dépense, tiré par l’endettement effréné auquel nous assistons depuis 2012, est surtout constitué de commissions exorbitantes. Les taux d’intérêt appliqués à la signature souveraine du Sénégal étant généralement inférieurs à 10%, quand les charges de la dette s’approchent du principal ou le dépassent, comme c’est souvent le cas, alors on peut être sûr qu’il s’agit surtout de commissions.

De ces commissions, le grand public ne connaît ni les montants exacts – parce que noyés dans les appellations “Charges de la dette”, “Intérêts de la dette” ou “Intérêts et Commissions” – ni qui les perçoit, ni pour quels services rendus au Sénégal. Tout ce qu’on sait, c’est que ces centaines de milliards de FCFA sont distribués à divers acteurs impliqués dans le montage des dossiers d’emprunt et la levée des fonds. Le profit que ces acteurs inconnus du contribuable lambda tirent de cette manne des commissions pourrait, à lui seul, expliquer le recours abusif à l’emprunt.

Cet endettement qui nous étouffe n’a curieusement plus pour objectif principal de combler le déficit. La part la plus importante de ces fonds, levés majoritairement sur les marchés internationaux hors zone CFA – ce qui a son importance, compte tenu des risques de change – est consacrée au remboursement d’autres dettes, une toute petite portion allant au financement du déficit du budget général. A titre d’exemple, sur l’année 2026, pour un déficit projeté à 765,2 milliards de FCFA, le gouvernement prévoit d’emprunter 3 502,2 milliards ! Le reste servira à financer une obscure rubrique intitulée “Déficit OPEX” qui capte 50 milliards tous les ans et, pire, à rembourser 2 687 milliards pour amortir l’encours de la dette. Pourtant, l’échéancier publié par la Direction de la Dette Publique n’indique que 1 568 milliards à rembourser pour 2026 au titre du principal. Et c’est le même scénario tous les ans : on emprunte des montants faramineux pour les redonner à des créanciers avant échéance, alors qu’ils peuvent être investis immédiatement dans l’économie du pays pour stimuler la croissance.

La seule raison objective qui pourrait justifier un remboursement anticipé est de pouvoir profiter de taux d’intérêts plus bas pour allonger l’échéance et réduire les charges de la dette sur les dépenses courantes du budget. Au vu de la croissance exponentielle de ces charges et du niveau de plus en plus élevé des amortissements, on peut douter que ce genre de restructuration de la dette soit le principal objectif de ces remboursements prématurés, réalisés avec de nouveaux emprunts. La répétition est pédagogique, nous insistons sur le fait que ces emprunts génèrent des commissions colossales à la charge du contribuable sénégalais.

Globalement, selon la programmation budgétaire 2025-2027, le gouvernement envisage d’emprunter 8 798,1 milliards de FCFA. Sur ce montant, 6 365,7 milliards seront utilisés pour rembourser d’autres dettes. Les 2 432,4 milliards restants seront répartis entre les dépenses courantes et les dépenses d’investissements. Or, sur les dépenses courantes, 2 297,6 milliards serviront à payer des intérêts et verser des commissions. Autrement dit, l’équivalent de 98,5% des fonds que l’Etat envisage d’emprunter sur les trois prochaines années sera versé à des acteurs privés, étrangers pour la plupart. Il ne restera donc que 1,5% de ces fonds à injecter ailleurs dans le Budget Général. Pour faire court, considérant le ratio dépenses courantes / dépenses d’investissement, on peut affirmer que moins de 1%, seulement, de cet emprunt pharaonique servira à financer l’investissement. La preuve irréfutable que cet endettement endémique n’est pas destiné à développer le pays, au contraire, il le maintient dans une pauvreté sans fin. Les chiffres ne mentent pas.

Quand les agents du FMI viennent à Dakar déclarer que le Sénégal est en surfinancement, puisqu’ayant levé sur les marchés des fonds au-delà du besoin de financement du déficit, et d’ajouter qu’il faut utiliser l’excédent “pour des opérations de gestion du passif, dans le but d’améliorer la viabilité de la dette du pays”… ils ne nous apprennent rien. Ce surfinancement était inscrit dans la loi de finances 2024. Avec un déficit à 840,2 milliards, le gouvernement est en effet autorisé, par cette LFI 2024, à emprunter 2 138,4 milliards. Le FMI était juste venu s’assurer que ces crédits supplémentaires seraient utilisés par les nouvelles autorités comme planifié par leurs prédécesseurs et inscrit dans le budget, c’est-à-dire pour être reversés aux créanciers. Ces derniers sont en réalité les véritables bénéficiaires de l’encadrement du FMI qui leur assure des placements à très hauts rendements et la sécurisation de leurs capitaux.

Il est indispensable de faire la lumière sur ce scandale silencieux de la gouvernance de la dette et d’y mettre un terme. Il faut se pencher sérieusement sur ce problème, pour comprendre comment nous en sommes arrivés à cette situation et comment en sortir. Quand on s’endette prioritairement pour rembourser d’autres dettes et verser des commissions, et non pour investir et générer la croissance qui permet d’éteindre cette dette à terme, on se condamne à un endettement indéfini, de plus en plus important, qui stérilise l’économie et compromet nos chances de sortir du sous-développement. Il est urgent d’interrompre ce cycle infernal.

Répétons-le, l’orientation budgétaire validée par ce gouvernement suit, en tous points, la même logique d’endettement exponentiel et de répartition déséquilibrée des ressources en défaveur des populations. Paradoxalement, elle va même largement au-delà de ce que faisaient ses prédécesseurs. Suivre cette orientation est politiquement problématique car contraire aux attentes des 54% d’électeurs qui ont adhéré au Projet. D’un point de vue économique, c’est aussi la garantie qu’il sera impossible de réaliser les objectifs de développement sur lesquels le président de la République et le Premier ministre se sont engagés. Les milliers de milliards qu’on s’apprête à injecter dans le fonctionnement de l’Etat, dans les transferts courants – dont une partie non négligeable est captée par la clientèle politique – et dans les commissions sur les emprunts, manqueront mécaniquement aux investissements nécessaires pour atteindre cet objectif. Il faut absolument inverser cette logique suicidaire.

Le Jub, Jubal, Jubbanti, un slogan mis à mal par les faits

Le principal cheval de bataille de l’opposant Ousmane Sonko fut la lutte contre la corruption et l’accaparement des ressources par une élite corrompue. Cette corruption a une matérialisation concrète dans la gestion des finances publiques, pas uniquement dans l’utilisation des moyens excessifs affectés au fonctionnement de l’Etat, mais aussi dans la réalisation des projets exécutés par ce dernier. Nombre de ces projets sont compromis par des détournements d’objectifs, la non-exécution totale ou partielle de certains d’entre eux et par les pratiques de fausses factures et autres moyens de gruger le contribuable sénégalais. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a d’ailleurs récemment révélé des surfacturations glaçantes sur l’exécution des marchés de l’ONAS. La preuve, si les faits sont avérés, que ces pratiques persistent encore malgré l’alternance.

La croissance continue des effectifs et le coûteux maintien d’une administration pléthorique et inefficace est l’un des problèmes majeurs sur lesquels le nouveau régime est attendu. Le projet de révision constitutionnelle visant la suppression du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) avait été présenté comme un élément majeur du programme de rationalisation des dépenses de l’Etat. Le président de la République avait même affirmé, lors de son premier entretien avec la presse nationale, que l’absence de majorité qualifiée à l’Assemblée nationale était la raison pour laquelle la rationalisation des dépenses ne pouvait être réalisée. Ces deux institutions réunies – les seules concernées par la révision constitutionnelle – ne captent pourtant que 32 milliards de FCFA sur les 1 283 milliards de transferts courants en 2024 et ne représentent que 0,86% de l’ensemble des dépenses courantes. Il faut certes les supprimer car, objectivement, elles n’ont aucune valeur ajoutée. Mais c’est loin d’être suffisant pour véritablement rationaliser les dépenses à l’échelle du budget global. Il faut regarder ailleurs.

L’un des supports du système de corruption massive, mis en place par les régimes précédents, est la création d’agences et de fonctions sans valeur ajoutée au sein des départements ministériels et des organismes publics et parapublics, voire même jusque dans la présidence de la République. La promesse était faite de supprimer certaines de ces structures, et c’est là où il est possible de réaliser de véritables économies sur le train de vie de l’Etat. Ces agences inutiles et coûteuses ne nécessitent qu’un décret présidentiel pour s’en départir.

On peut citer parmi ces structures, entre autres, l’AEME (Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie) créée par Wade à six mois de l’élection présidentielle de 2012. L’Agence Nationale pour les Énergies Renouvelables coexiste avec une Direction du même nom au sein de son ministère de tutelle. Nous avons une Direction des Mines et de la Géologie et une Direction Générale de la Société des Mines du Sénégal, toutes deux sous la tutelle du même ministre. Il y a même au sein de ce super ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, une Direction de l’Électricité !

Les dispositifs d’appui à la création d’emploi sont gérés par une multitude d’agences (ANPEJ, DER/FJ, 3FPT, ONFP) qui auraient pu être rassemblées en une seule structure. Le FONSIS, le FONGIP et la CDC, des fonds souverains qui n’ont aucune raison d’exister de manière indépendante, pourraient être fusionnés, de même que l’ANIDA et le PRODAC. Le découpage de Petrosen en 3 filiales n’a aucun sens.

On pourrait multiplier les exemples de structures inutiles ou redondantes qui captent une bonne partie du budget de la nation en dépenses de fonctionnement, nous privant ainsi des investissements nécessaires pour stimuler l’économie et résoudre des problèmes cruciaux. Avec les centaines de milliards ainsi gaspillés dans le fonctionnement de ces structures, les économies annoncées en Conseil des ministres sur “l’usage des consommables informatiques et des appareils électroniques dans les bâtiments administratifs”, paraissent bien symboliques.

Ces agences et directions n’ont pas été supprimées ou fusionnées, comme promis. On s’est juste contenté de congédier les politiciens de l’ancien régime qui les dirigeaient pour les remplacer par des politiciens du régime actuel, au gré des nominations hebdomadaires en Conseil des ministres. Des responsables du parti Pastef et de la coalition Diomaye Président ont ainsi remplacé leurs homologues de l’APR et de Benno Bokk Yaakaar à la tête des directions et conseils d’administration ou de surveillance des entités publiques et parapubliques.

Rien n’a changé dans les pratiques de gabegie de l’administration publique. Pire, avec l’installation des nouvelles équipes, une augmentation considérable des recrutements est constatée dans la fonction publique sur les mois de mai et juin 2024. En effet, un recrutement de 1 148 nouveaux agents a été opéré par les nouvelles autorités en deux mois. La masse salariale mensuelle de la fonction publique a ainsi bondi de 2 milliards de FCFA depuis le mois d’avril 2024, passant de 114,89 milliards de FCFA à 116,82 milliards de FCFA. Clairement, nous ne sommes pas dans la rationalisation. Au contraire, les dépenses non productives sont en train d’exploser et tout ce qu’on nous avait promis sur la lutte contre le gaspillage s’est avéré inexact dans la réalité.

Autre fait inquiétant, les dépenses d’hospitalisation des agents de l’Etat qui, sous le précédent régime, plafonnaient en moyenne autour d’un milliard de FCFA par mois, sont brusquement passées à 1,5 milliard de FCFA. Soit +50% d’augmentation des frais d’hospitalisation des fonctionnaires depuis mai 2024, sans que le contexte sanitaire ne le justifie. Il faudra d’ailleurs vérifier si nous ne sommes pas en présence d’un cas de détournement de deniers publics, maquillé dans la prise en charge médicale des fonctionnaires. La lumière doit être faite sur ce dérapage des dépenses de santé de la fonction publique et sur d’éventuels autres postes de dépenses sur lesquels une telle augmentation inopinée pourrait être relevée.

En dépit des bonnes intentions, de la vision et des discours volontaristes, l’examen des faits et des chiffres montre que le Projet est parti pour être un échec, si rien n’est fait pour modifier rapidement la trajectoire enclenchée. Non seulement, les tares des anciens régimes, qu’il est censé éradiquer, sont toujours là et encore plus résilientes mais, surtout, ce nouveau gouvernement, par son orientation budgétaire, ne se donne pas les moyens de réussir la transformation de l’économie et des institutions qu’il s’est fixé comme objectif. Le réveil pourrait être brutal à l’heure des comptes et le risque politique non négligeable.

Arona Oumar Kane est Ingénieur Logiciel

Bangath Systems – Dakar

Email: arona.kane@bangath.com

Sources:

• Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuel, DPBEP 2025-2027, par la Direction générale du Budget du Sénégal

• Loi 2023-18 du 15 Décembre 2023 portant loi de finances pour l’année 2024

• Communiqué du Conseil des Ministres du 12 Juin 2024

• Communiqué du Conseil des Ministres du 28 Août 2024

• Tableaux de Bord de l’Économie Sénégalaise, par la DPEE

• Bulletin Statistique de la Dette Publique, par la Direction de la Dette Publique

• Communiqué de Presse 24/226 du Fonds Monétaire International

• L’Afrique noire est mal partie, par René Dumont, Ed. Seuil.

• Calculs et Analyses avec SIADE, Système Intégré d’Analyse de Données Économiques, par Bangath Systems

LE PREMIER PRÉSIDENT AHIDJO, MORT À DAKAR IL Y’A 35 ANS, DÉSORMAIS EXPOSÉ AU CAMEROUN

0

Tract-Une exposition à la mémoire du premier président du Cameroun (1960-1982), à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance, est organisée à Yaoundé. Et ce, alors même que ses héritiers politiques brillent par leur discrétion et leur silence autour de cette figure politique qui repose au cimetière musulman de Dakar depuis son décès en 1989 au Sénégal.

Fondation Salomon-Tandeng-Muna, au centre-ville de Yaoundé. Dans ce lieu revit Ahmadou Ahidjo par la magie des archives. Le tout premier président du Cameroun aurait eu 100 ans le 24 août 2024. Des pans importants de sa vie publique sont exposés.
Ici, une galerie de photos le présente en compagnie des figures marquantes de la vie politique camerounaise. Là, une autre le montre avec des personnalités de rang mondial, dont de prestigieux homologues. Tout à côté, une troisième partie de l’exposition est constituée de premières pages d’éditions de Cameroon Tribune, « quotidien gouvernemental », créé en 1974.
Depuis l’ouverture de cette exposition consacrée à la vie d’Ahidjo le 23 août, le site a vu défiler politiques, chercheurs, curieux. « Nous nous organisons pour intéresser aussi les élèves des lycées et collèges de la ville, qui viennent de reprendre le chemin de l’école », explique Ndika Tandjong, responsable à la fondation.
« On ne peut pas faire comme si l’histoire du Cameroun avait commencé en 1982 »
Au premier étage, Akere Muna, initiateur de ce projet mémoriel, n’en est pas peu fier. « C’est d’autant plus important [d’organiser cette exposition] qu’aucune activité n’a été organisée en son nom depuis son départ. J’ai donc pris la décision de le faire parce qu’on ne peut pas continuer à écrire notre histoire avec la gomme. Notre objectif est d’honorer notre histoire : le président actuel est en place grâce à Ahidjo. On ne peut pas continuellement faire comme si l’histoire de notre pays a commencé en 1982 [année où Paul Biya, jusque-là Premier ministre, succède à Ahmadou Ahidjo à la tête du pays, en conformité avec la Constitution alors en vigueur, NDLR] », dévoile l’avocat de renommée internationale.
Le silence des héritiers politiques d’Ahidjo n’en est que plus parlant, et leurs fortunes diverses. D’une certaine manière, Paul Biya, 91 ans, est le plus emblématique de tous. Le 6 novembre 1982, jour de son accession à la magistrature suprême, il rend « un grand et vibrant hommage empreint de déférence et d’admiration » à son prédécesseur. Et affirme : « Il n’y a pas meilleure manière de lui témoigner notre loyalisme que de suivre son exemple, de suivre ses pas. Aussi, […] j’entends situer l’action des années à venir sous le double signe de l’engagement et de la fidélité. »
La suite des événements mit plutôt en exergue une mémorable brouille entre les deux hommes politiques, divisés à propos de la conduite des affaires du pays, sur la prééminence de l’État ou de l’Union nationale camerounaise (UNC), parti unique dont Ahidjo demeura président pendant quelques mois après avoir quitté le pouvoir. Par la suite, la rupture fut consommée lorsque Paul Biya entreprit avec succès la conquête de l’UNC en 1983, avant d’organiser victorieusement l’élection présidentielle anticipée du 14 janvier 1984.
Des héritiers politiques aux fortunes diverses
Signe des temps ? C’est Bello Bouba Maïgari, un autre héritier politique d’Ahmadou Ahidjo, qui a procédé à la coupure du ruban symbolique, en guise d’ouverture de l’exposition à la mémoire du premier président du Cameroun. La trajectoire politique de l’actuel ministre d’État du Tourisme et des Loisirs est révélatrice d’une inconstance certaine. Nommé Premier ministre par Paul Biya le 6 novembre 1982, il n’occupa ce poste que jusqu’au 18 juin 1983.
Il fut accusé d’avoir tenté d’organiser la démission collective des ministres originaires de la partie septentrionale du pays pour mettre en difficulté Paul Biya. Puis vint le temps de l’exil au Nigeria voisin, d’où il revint en 1991, pour, en 1992, prendre les rênes de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), une formation politique qui avait jusque-là été dirigée par Samuel Eboua, ancien secrétaire général à la présidence sous Ahidjo, dont il était aussi perçu comme un héritier politique, mais de moindre envergure.
Par la suite, Bello Bouba, élu député en mars 1992, se présenta à l’élection présidentielle d’octobre de la même année, face à Paul Biya. Il fut classé troisième à l’issue du scrutin. En 1997, il boycotta l’élection présidentielle, mais signa avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais – le RDPC, de Paul Biya –, une « plateforme de gouvernement », à la faveur de laquelle il effectua son entrée au gouvernement du 7 décembre, au poste de ministre d’État, en charge du Développement industriel et commercial.
Depuis lors, tout en changeant de portefeuille, il n’a perdu ni son rang protocolaire, ni son fauteuil au sein du gouvernement. Devenu un allié indéfectible de Paul Biya, il a renoncé à se présenter aux élections présidentielles, tout en engageant l’UNDP aux scrutins pour l’élection des députés, sénateurs et conseillers municipaux. Stratégie payante : ce parti, qui tire avantage d’un ancrage certain dans la partie septentrionale du Cameroun, est considéré comme la deuxième force politique du pays, après le RDPC, au terme des municipales de 2020.
Reste que cette visibilité politique contraste avec la timidité d’un travail de mémoire sur Ahmadou Ahidjo, dont Bello Bouba Maïgari, n’a jusque-là pu obtenir le retour des restes au Cameroun. Sur ce dossier, deux autres figures politiques particulières n’ont pas connu plus de succès : Mohamadou Ahidjo, fils aîné du premier président, membre influent de l’UNDP, et ambassadeur itinérant à la présidence d’une part, et Aminatou Ahidjo, fille du défunt président, encartée RDPC, et présidente du Conseil d’administration du Palais des Congrès de Yaoundé, un établissement public. Nombreux sont ceux qui y voient a minima, un échec retentissant.

[TRIBUNE] PASTEF et PR Diomaye : dire la vérité (Par Moussa Tine, chef de parti politique)

0

Tract-Dire la vérité en toute circonstance et agir toujours selon les valeurs et principes qu’on a par ailleurs déjà défendus.

La plus grande injustice, celle qui a frustré et a mobilisé une grande majorité des Sénégalais, a été la mesure de simple police de barricade et d’interdiction de sortie du territoire infligée jadis au leader de Pastef.

Par conséquent, il est incompréhensible que les victimes d’hier deviennent les bourreaux d’aujourd’hui.
Ainsi, je condamne fortement l’interdiction de sortie de territoire qui s’abat sur certains responsables du régime sortant sans qu’aucune décision de justice en soit le fondement. Autrement, la décision devait leur être notifiée pour que les concernés puissent exercer à tout le moins leur droit de recours. Pour autant, je soutiens fortement la reddition des comptes. L’État doit d’ailleurs mobiliser tous les moyens de droit disponibles pour y parvenir.

Cependant, les scandales relevés ainsi que toutes les injustices que nous avions ensemble combattues ne nous autorisent pas à mettre les principes de l’état de droit entre parenthèses.

Ensemble pour la République nouvelle, celle que tous les Sénégalais sont en droit d’attendre du nouveau régime, celle pour laquelle des dizaines de concitoyens ont sacrifié leurs précieuses vies.

Moussa TINE
Président Alliance Démocratique / PENCOO

[Législatives Diomaye] Voici pourquoi les parrainages sont supprimés (C.C) et la caution maintenue à 15 millions

0

Tract-Le parrainage n’est pas applicable.

Le Conseil considère que « l’articulation de ces délais avec celui prévu à l’article 87 de la Constitution ne laisse qu’une marge de temps de 5 à 30 jours, insuffisante pour la collecte et la mise en place du dispositif juridique et technique de vérification des parrainages » et « qu’en vertu du principe de la hiérarchie des normes qui consacre la suprématie des dispositions constitutionnelles sur celles du Code électoral, il y a lieu de dire que les dispositions relatives au parrainage ne peuvent être appliquées aux élections législatives anticipées ».

Pour ce qui est du montant de la caution, le Conseil constitutionnel a également souligné qu' »il n’y a pas lieu pour le Ministre chargé des élections de la fixer au plus tard 150 jours avant le scrutin du fait qu’en cas d’élections législatives anticipées, le montant de la dernière caution est maintenu comme le prévoit l’article L. 175 alinéa 2, du Code électoral ». Et pour leq dernières législatives du 31 juillet 2022, la caution était fixée à 15 millions F FCFA.

MIGRATION IRRÉGULIÈRE : 27 candidats encore arrêtés à Mbour !

0

Tract-Au moins, vingt- sept personnes qui projetaient de d’émigrer par la mer ont été arrêtées samedi à Falokh, un quartier de la commune de Mbour (Ouest), a appris l’APS de source policière.
”Il s’agit de 20 personnes de nationalité gambienne et de 7 Sénégalais provenant des régions de Kolda, Tambacounda et de Sédhiou“, a indiqué la source.

Elle précise que ces candidats à l’émigration ont été arrêtés aux alentours de 18 h 30.

Un homme présenté comme un intermédiaire a également été arrêté, alors que l’enquête se poursuit.

La ville de Mbour est plongée dans la tristesse depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants.

Trente-neuf dépouilles ont été repêchées depuis l’accident. Le nombre de personnes ayant été victimes de l’accident est à ce jour indéterminé.

Tract avec APS

LÉGISLATIVES DU 17 NOVEMBRE : Pas de parrainages, la caution fixée à 15 millions de Fcfa

0

Tract-Le parrainage n’est pas applicable concernant les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Dans sa décision rendue, le Conseil constitutionnel souligne que les « dispositions du Code électoral relatives au parrainage ne sont pas applicables aux élections législatives anticipées, en cas de dissolution de l’Assemblée nationale ».

En effet, les 7 sages considèrent que « l’articulation de ces délais avec celui prévu à l’article 87 de la Constitution ne laisse qu’une marge de temps de 5 à 30 jours, insuffisante pour la collecte et la mise en place du dispositif juridique et technique de vérification des parrainages et qu’en vertu du principe de la hiérarchie des normes qui consacre la suprématie des dispositions constitutionnelles sur celles du Code électoral, il y a lieu de dire que les dispositions relatives au parrainage ne peuvent être appliquées aux élections législatives anticipées ».

Le Conseil considère que « l’articulation de ces délais avec celui prévu à l’article 87 de la Constitution ne laisse qu’une marge de temps de 5 à 30 jours, insuffisante pour la collecte et la mise en place du dispositif juridique et technique de vérification des parrainages ».

En ce concerne le montant de la caution, le Conseil constitutionnel a également souligné « qu’il n’y a pas lieu pour le Ministre chargé des élections de la fixer au plus tard 150 jours avant le scrutin du fait qu’en cas d’élections législatives anticipées, le montant de la dernière caution est maintenu comme le prévoit l’article L. 175 alinéa 2, du Code électoral ».
Et pour les dernières législatives du 31 juillet 2022, la caution était fixée à 15 millions FCFA.

TIVAOUNE : Remise des clés de la Grande mosquée au Khalife

0

Tract-En visite à Tivaouane, le Premier ministre Ousmane Sonko a assisté ce samedi 14 septembre, à la remise symbolique des clés de la Grande mosquée Seydi El Hadji Malick Sy au khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour.

Le déplacement du chef du gouvernement dans la cité religieuse est en prélude de la célébration dans la nuit du dimanche 15 septembre 2024 du Gamou, un évènement religieux commémorant l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (PSL).

La grande mosquée de Tivaouane a été bâtie par feu El hadji Malick Sy en 1904, année qui avait coïncidé avec la naissance de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh.

Le bâtiment a connu sa première grande extension en 1979, sous le magistère de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh.

En novembre 2019, lors d’une cérémonie de “burd”, une séance de récitation de poèmes à l’honneur du prophète (PSL), organisée en prélude au Gamou, le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour avait annoncé le redémarrage des travaux de la grande mosquée pour son extension, avec de nouvelles composantes, adaptées au contexte.

Un comité de pilotage dirigé par l’ancien ministre Mouhamadou Makhtar Cissé et composé de profils divers, a été mis en place. En mai 2021, suite à un état des lieux exhaustif, les travaux avaient démarré.

La grande mosquée de Tivaouane est bâtie sur une superficie de 24000m2, pour une capacité d’accueil de 39.00 personnes. L’édifice comporte une esplanade de 12830 m2 dont 10000 m2 dédiés à la prière et des blocs toilettes.

L’HOROSCOPE DE CE DIMANCHE 15 SEPTEMBRE

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope du jour !

Bélier : vous faites partie des signes qui profitez au mieux de ce jour !

Taureau : pas de repos pour vous, vous réfléchissez, vous travaillez même dur pour certains !

Gémeaux : excellent ! Avec des occasions de prendre le large, en pensée ou pour de vrai !

Cancer : si vous savez gérer vos émotions, la journée promet d’être belle ! Mais donc attention !

Lion : vous avez de la visite ? Acceptez-la ! L’été n’est pas fini et toujours plein de promesses !

Vierge : c’est autrement favorable pour vous avec la possibilité de vous organiser au mieux pour demain !

Balance : en confiance, vous essayez de nouvelles choses, et ne dites pas non à de nouvelles rencontres !

Scorpion : il vous faut un peu de temps avant de trouver le bon accord entre vous et votre famille !

Sagittaire : c’est top ! Votre présence enchante, vous êtes fédérateur, la journée se déroule bien !

Capricorne : s’il doit y avoir une déception, ce n’est pas une raison pour tout remettre en cause !

Verseau : soyez audacieux, innovez ! Même si vous n’êtes pas toujours compris par votre entourage !

Poissons : vous sentez l’ambiance, et saurez prendre de la distance si c’est trop toxique pour vous !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce dimanche 15 septembre

• 15 Septembre 2022

Ouverture à Dakar par le ministre de l’Environnement et du Développement durable Abdou Karim SALL, en présence de plus de 40 ministres africains de l’Environnement et du Sénateur américain John KERRY, de la 18ème session de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE) pour préparer la COP 27 prévue en novembre 2022 à Sharm El-Sheikh en Egypte.

• 15 Septembre 2017

En demi-finale de l’Afrobasket masculin 2017, l’équipe du Nigeria élimine celle du Sénégal sur le score de 76 à 71 à Radès en Tunisie. La 29ème édition du championnat d’Afrique de basket-ball, organisée par la FIBA Afrique en Tunisie et au Sénégal, a été remportée par la Tunisie qui a battu le Nigéria en finale.

• 15 Septembre 1973

L’Airbus, dernier né de l’aéronautique française, fait pour la première fois une escale technique à l’aéroport de Dakar-Yoff. C’est en 1970 que les groupes aéronautiques Aerospatiale (France) et Deutsche Airbus (République Fédérale d’Allemagne) se sont unis pour former le groupe Airbus Industrie.

• 15 Septembre 1957

Réunion constitutive à Thiès du Parti Africain de l’Indépendance (PAI). Le parti trouve son origine dans le refus de militants de l’UDS (Union Démocratique Sénégalaise) de fusionner avec le BDS (Bloc Démocratique Sénégalais), dans l’UPS (Union Progressiste Sénégalaise) qui sera officiellement créée le 20 février 1958. Son leader historique, Majmouth DIOP, est décédé à Dakar le 27 janvier 2007, à l’âge de 84 ans.

• 15 Septembre 1891

Signature de traités de paix entre d’une part les Français, d’une part le Boursine Mbacké NDIAYE et le Boursaloum Guédel MBODJ. Le Sine et le Saloum sont des royaumes précoloniaux situés au centre du Sénégal et ayant respectivement pour capitale Diakhao et Kahone.

• 15 Septembre 1870

Rétablissement de la représentation du Sénégal à l’Assemblée nationale française. Instituée en 1848, la représentation des colonies à l’Assemblée nationale française avait été supprimée en 1852.

• 15 Septembre 1869

Prise de Louga par les troupes coloniales françaises à l’issue d’une rude bataille contre les guerriers de Lat-Dior Ngoné Latyr DIOP. L’armée de Lat-Dior, forte de 700 hommes subira de lourdes pertes au bout de trois heures de combat. On dénombrera 600 hommes et 150 chevaux tués contre 21 soldats du côté de l’armée coloniale.

• 15 Septembre 1776

L’Almamy du Fouta Thierno Souleymane BAAL est tué par les maures menés par Ulad Abdallah dans le Jowol. Instigateur et meneur de la plus grande révolution du Fouta, connue sous le nom de Révolution torodo, il a également mis fin au règne des Peuls Déniyankés.Sa tombe se trouve à Toumbéré-Djingué dans la région de Gorgol en Mauritanie.

POLITIQUE : Awa Gueye nommée nouvelle présidente nationale des femmes de l’Apr

0

Tract-L’ancien Président Macky Sall vient de nommer Awa Gueye présidente nationale des femmes de l’APR. L’information est de Khady Thiam Seck.

Il a donné l’information en marge de la conférence de presse, tenue ce vendredi 13 septembre par les membres de l’APR à leur siège sis à Mermoz.

LÉGISLATIVES DU 17 NOVEMBRE : Pastef mobilise ses troupes

0

Tract-Le président Bassirou Diomaye Faye a dissout, hier jeudi 12 septembre 2024, la quatorzième législature du Sénégal. Ce qui, de facto, convoque les électeurs sénégalais à élire leurs représentants le 17 novembre prochain. Evoquant cette dissolution dans un communiqué, datant ce vendredi dont Tract détient copie le Pastef (parti au pouvoir) parle « d’une victoire d’étape ». « La mère des batailles c’est d’apporter les solutions durables aux problèmes économiques, sociaux, environnementaux et culturels qui entravent le développement du Sénégal » a souligné la note du Pastef.

Dans le même ordre, la formation qui a porté Bassirou Diomaye au pouvoir parle de, « la reprise en main par le peuple de son pouvoir législatif qu’il pourra confier, sous son contrôle vigilant, à des représentants dignes de confiance et soucieux de l’intérêt général est une étape nécessaire pour la réalisation d’un Sénégal souverain, juste et prospère ». Somme ces toutes raisons, ajoute la note le « PASTEF appelle les citoyens sénégalais à participer massivement à ces élections pour conférer à la future Assemblée nationale toute la légitimité et la représentativité nécessaires ».

En perspectives des prochaines législatives et pour franchir cette décisive étape, le Pastef « demande à tous les militants sympathisants et structures au Sénégal et dans la Diaspora (cellules, sections, coordinations, mouvements nationaux…) d’accentuer la mobilisation et l’animation en vue d’une large victoire de la liste patriotique au soir du 17 novembre 2024 »

DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : Amadou Mame Diop brise le silence

0

Tract-La décision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye de dissoudre l’Assemblée nationale n’a pas laissé la classe politique indifférente, en l’occurrence le tout nouvel ex -président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Ce dernier dans une note rendue publique ce vendredi dit prend acte de cette décision.

« Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale. C’est une prérogative du Chef de l’Etat qui en a usé. J’en prends acte et rends grâce à Dieu, le Tout-Puissant, de m’avoir permis, durant ces deux années pleines de péripéties, de remplir mes fonctions de Président de l’Assemblée nationale avec honneur, engagement et dans la fidélité aux valeurs républicaines, morales et démocratiques », a déclaré l’ex président de l’AN.

« Je remercie le peuple sénégalais dont l’Assemblée nationale est l’émanation et assure la représentation. En cet instant singulier, je rends un hommage appuyé au Président Macky SALL que je n’aurai de cesse de remercier pour sa confiance inébranlable ainsi qu’aux députés de la Coalition Benno Bokk Yakaar pour leur loyauté. Je veux dire aussi mon respect aux Collègues de la quatorzième législature, quels que soient les bancs sur lesquels ils ont siégé. Ensemble, nous avons formé l’Assemblée nationale. Individuellement et collectivement, nous avons exercé, au nom du peuple, notre part de la souveraineté nationale », lit-on sur la note.

Selon Amadou Mame Diop, les parlementaires de la 14ème législature a servi la République en faisant vivre pleinement l’Assemblée nationale. « Dans cet hémicycle, chargé d’histoire, haut lieu du débat politique, les députés de la quatorzième législature, -législature inédite dans sa Composition-, se sont évertués, animés par une passion quelquefois débordante, à servir la République en faisant vivre pleinement l’Assemblée nationale ».

« A l’Administration de l’Assemblée nationale et tous les personnels d’appui, pétris de valeurs de loyauté républicaine et d’impartialité, aux membres dévoués et discrets de mon Cabinet, j’adresse mes vifs remerciements pour leur soutien durant ce mandat. Pharmacien de métier avant d’être élu Maire de la Commune si attachante de Richard-Toll et Député du Département, chargé d’histoire, de Dagana, depuis 2012, je resterai toujours cet élu de terrain, engagé, au quotidien, à répondre aux attentes et espérances des populations du Walo et du Sénégal », a conclu la note.

L’HOROSCOPE DE CE VENDREDI 13 SEPTEMBRE

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope du jour !

Bélier : il est nécessaire aujourd’hui et demain de faire un choix professionnel !

Taureau : une journée constructive, comme vous les aimez ! Vous progressez !

Gémeaux : il est toujours question de vous renouveler, évitez trop de rigidité !

Cancer : essayez de ne pas tout prendre à fleur de peau ! Ça évite d’inutiles conflits !

Lion : vous saurez vous écouter, quitte à être aidé par de la méditation, ou autre thérapie « zen » !

Vierge : vous faites partie des chanceux de ce jour. Bon, vous êtes bien entouré !

Balance : ne restez pas dans votre tour d’ivoire, voyez du monde, ouvrez des portes !

Scorpion : une victoire est possible, une récompense, peut-être. Alors vous aurez le sourire !

Sagittaire : vous mettez le nez dans vos finances et vos biens matériels. Il faut faire le point !

Capricorne : face à une injustice, vous êtes tenu de vous défendre, et de vous affirmer !

Verseau : si vous pouvez aider votre prochain, vous le ferez bien volontiers !

Poissons : en prenant une route différente des autres, vous obtenez tout autant de bons résultats !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce samedi 14 septembre

14 Septembre 2023

Décès à Paris à l’âge de 68 ans de Laurence GAVRON, écrivaine, dramaturge et cinéaste. D’origine française, elle avait obtenu la nationalité sénégalaise en 2007. A travers son œuvre, notamment son long métrage « Hivernage », elle explore la société sénégalaise et ses réalités.

14 Septembre 2019

En 16èmes de finale aller de la ligue africaine des champions, Génération Foot l’emporte sur le Zamalek du Caire (Égypte) par 2 buts à 1 au stade Lat-Dior de Thiès.

14 Septembre 2018

Aux éliminatoires de la Coupe du monde de basketball masculin «Chine 2019» à Lagos au Nigéria, l’équipe du Sénégal remporte son premier match après avoir battu celle du Rwanda par 94 à 89.

14 Septembre 2017

Décès à Dakar à l’âge de 69 ans de Djibo Leyti KA, ancien ministre et Président de la Commission Nationale du Dialogue des Territoires (CNDT). Il est le fondateur de l’Union pour le Renouveau Démocratique (URD).

14 Septembre 2004

Décès à Saint-Louis à l’âge de 76 ans de Mawade WADE. Ancien instituteur, ancien footballeur, fondateur en 1950 du Réveil de Saint-Louis puis entraîneur du club en 1965, il est nommé directeur technique de l’équipe nationale du Sénégal en décembre 1966. Il a aussi été membre du comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF).

14 Septembre 1997

Rappel à Dieu à Dakar, à l’âge de 93 ans, d’El Hadj Abdoul Aziz SY Dabakh, Khalife général des Tidianes dépuis 1957, année de la disparition de son prédécesseur Serigne Ababacar SY. Il a été succédé par Serigne Mansour SY « Boroom Dara ji », premier petit-fils d’El Hadji Malick SY à accéder au Khalifat.

14 Septembre 1955

Le vicariat de Ziguinchor qui existe depuis le 10 juillet 1952 devient un diocèse. Le vicaire apostolique Prosper DODDS est promu Évêque. Né le 17 février 1915 dans une famille métisse de Saint-Louis, il est le neveu du général français Alfred Amédée DODDS qui avait également vu le jour à Saint-Louis en 1842.

14 Septembre 1905

Décès à l’hôpital civil de Dakar (futur hôpital Principal), à l’âge de 53 ans, de Pierre Camille Savorgnan DE BRAZZA explorateur de l’Afrique équatoriale. Sur le chemin de son retour en France après une mission en Afrique centrale et atteint de fortes fièvres, il avait été débarqué à Dakar du paquebot « Ville de Maceio ».

14 Septembre 1887

Arrestation à Yoff par l’autorité coloniale française de Seydina Limamoulaye, Guide religieux des Layènes. Il sera interné sur l’ile de Gorée pendant trois mois. Né en 1843, Seydina Limamoulaye, THIAW de son nom de famille, est une grande figure de l’Islam au Sénégal. A travers un appel lancé à Yoff le 24 mai 1883, il s’est proclamé l’imam Mahdi et la réincarnation du Prophète Mouhammed (PSL).

14 Septembre 1875

Naissance à Saint-Louis de Galandou DIOUF, successeur de Blaise DIAGNE comme député du Sénégal à l’Assemblée nationale française, de 1934 à son décès à Cannes le 6 août 1941. Ses restes mortels seront rapatriés au Sénégal le 27 août 1950.

POLITIQUE : Le Pds renaît de ses cendres !

0

Tract-Effacé du jeu politique depuis quelques mois, le Pds s’exprime enfin sur la situation de leur parti ainsi que du pays après la dissolution de l’assemblée nationale

Tract vous propose le communiqué en intégralité

Réunis en conclave au domicile de la sœur Woré SARR, Secrétaire Général Nationale Adjointe chargée des femmes, des militants et militantes du Parti Démocratique Sénégalais, venus d’horizons divers, responsables à la base, membres du secrétariat national et du comité directeur se sont penchés sur le fonctionnement du parti, son avenir et sa participation aux prochaines élections législatives anticipées.
L’accent a été mis sur les nombreux dysfonctionnements et la paralysie qui frappent les organes de direction:
⁃ Le Secrétariat National ne s’est pas réuni depuis sa mise en place en 2019,
⁃ Le comité directeur ne s’est pas réuni depuis 2019.
⁃ Le Bureau Politique ne s’est pas réuni depuis 2015.
Les renouvellements qui étaient censés apporter des correctifs et contribuer au renforcement de l’organisation ont été émaillés, selon plusieurs témoignages, d’abus, d’irrégularités inacceptables, de dysfonctionnements majeurs en violation flagrante des textes qui régissent le fonctionnement du parti. Il s’y ajoute les décisions arbitraires de nomination à des postes électifs et contre des responsables qui ont fini par saper dangereusement les fondements démocratiques du parti.
Certaines décisions majeures qui sont prises sans concertation préalable, et qui engagent le parti, n’emportent généralement pas l’adhésion des militants et militantes installant du coup une profonde crise de confiance démobilisatrice et destructrice des principes et règles démocratiques au sein du parti. La base est ainsi coupée des réalités et laissée à elle-même dans un contexte de recomposition politique majeure.
Les participants ont également constaté pour le regretter, une interdiction d’accès à la permanence à une certaine catégorie de militants et militantes taxés fallacieusement et injustement de « frondeurs » ou de « dissidents ».

Au regard de cette situation, des enjeux politiques et des menaces qui pèsent sur l’avenir du parti démocratique sénégalais, les participants se sont engagés à œuvrer pour un meilleur fonctionnement du parti.
C’est ainsi qu’à l’unanimité, les participants ont tous décidé de se mobiliser et de se battre pour un retour aux principes de base et au respect des textes qui régissent le parti: statuts, règlement intérieur.
Sur ce, les participants lancent un appel à tous les frères et sœurs épris de justice et attachés aux valeurs et principes du parti, à son honneur et à sa devise, à se mobiliser et à rejoindre le combat pour redorer le blason du parti démocratique sénégalais.
Evoquant la dissolution de l’Assemblée Nationale et l’organisation d’élections législatives anticipées, les participants soulignent avec étonnement, l’impréparation du parti et sa valse dangereuse et éhontée entre la majorité sortante et la nouvelle majorité à la surprise générale des Sénégalais et des militants soucieux de la préservation de la dignité de leur parti. Cette posture dangereuse a fini d’installer un malaise généralisé au sein du parti et chez de nombreux sympathisants.
Les participants mettent ainsi en garde tous ceux qui seraient tentés de faire du PDS « un parti yobaléma » et promettent de veiller à préserver l’œuvre du Président Abdoulaye WADE qui est devenue un patrimoine pour l’humanité.
Le frère Tafsir THIOYE a été chargé de mettre en place un comité de réflexion stratégique pour définir les perspectives politiques et électorales.

Vive le PDS
Vive le Sénégal

[INTERVIEW] Pauline ONGONO: ‘le digital offre des plateformes pour faire «voyager» le livre !’

0

Tract – Entretien avec Pauline ONGONO promotrice du Salon du Promoteur Littéraire Online (SAPLO) et présidente de l’Association de Consulting Littéraire (ACOLITT). 

 

Vous êtes la présidente de ACOLITT dont le déploiement est très remarquable. Dites-nous, ACOLITT c’est Pauline ONGONO, mais encore ?

Mais encore de belles personnes amoureuses du livre de qualité et du dynamisme en littérature comme Ray NDEBI, Dominique GNINTELAP, Maeva GUEDJEU, Liza Pierrette… pour ne citer que celles-là. Des personnes qui s’investissent jours et nuits pour que les objectifs de ACOLITT soient atteints. J’ai la chance d’être entourée de ces personnes.

Et pour rappel, ACOLITT c’est : la relecture des manuscrits ; la communication / promotion littéraire ; la traduction littéraire ; la transcription ; le coaching littéraire (écriture, lecture, communication littéraire, traduction, relecture et bibliothéconomie) ; l’écriture des scénarios et l’organisation des événements littéraires.

Pourquoi un salon du livre du promoteur littéraire online ?

Parler de promoteur littéraire signifie parler de ces hommes, femmes, institutions qui mettent du leur pour que brillent les initiatives des autres acteurs du livre, pour que brille la littérature. Fort de cela, Nous, ACOLITT, avons souhaité, à travers le SAPLO (Salon du Promoteur Littéraire Online) les mettre aussi en avant. Bien plus, nous souhaitons, durant cet événement, échanger sur des thématiques dont les pratiques paraissent anodines, sans laisser clairement le fond de leurs impacts sur la table.

En ce qui concerne le volet « online », il faut déjà savoir que ACOLITT, dont je suis la présidente, accorde une grande place au digital dans ses activités. C’est un secret de polichinelle, avec le numérique, ça va vite. En outre, vu qu’il n’est pas toujours aisé de rassembler physiquement des personnes, tout comme avec la Readers and Translators Week Online (RTWO) dont ACOLITT est aussi l’organisatrice, nous avons choisi le « Online » pour le salon du promoteur littéraire.

Quelles sont les activités qui meubleront cet événement innovant dans l’espace littéraire africain en général ?

Pour cette première édition qui se tiendra du 21 au 27 octobre 2024 sur nos pages Facebook et LinkedIn ACOLITT et SAPLO, nous aurons une série de neuf (09) échanges qui seront tenus par quarante (40) panelistes de treize (13) pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique. Par la suite, nous lancerons des concours et tiendrons des ateliers autour de la communication littéraire, et ils se tiendront en ligne.

Comment cet événement contribuera-t-il à long terme au développement « culturo-litteraire » du domaine littéraire africain en général, et camerounais en particulier ?

L’un des buts de ACOLITT repose sur la consolidation de la communauté littéraire. Pour chacun de nos événements, nous mettons un accent sur la communication de chaque participant, dans le but de permettre à chacun d’élargir sa communauté, de se faire connaitre un peu plus. Développer la culture-littéraire réside aussi dans le fait d’avoir une bonne culture générale sur l’espace littéraire. Le SAPLO a toute sa place dans ce processus de développement.

Comment cet événement encourage-t-il la collaboration entre les artistes et les entrepreneurs dans le secteur culturel africain ?

« Une seule main ne peut pas attacher un met », dit-on chez nous. ACOLITT, à travers le SAPLO, fait sa part en apportant une matière, une banque de données. A chaque artiste de s’investir pour bien profiter de cette banque de données. Avoir un contact est précieux dans le monde culturel ; avec le SAPLO, nous offrons une quarantaine de contacts.

Envisagez-vous des éditions sur site à long terme ?

ça pourrait arriver, mais le côté Online sera tout autant privilégié. Notre but est de briser les frontières. Et pour vous faire une confidence, si j’avais eu – et là je parle de moi indépendamment de ACOLITT – une certaine somme d’argent pour un SAPLO en présentiel, au lieu de faire voyager quarante personnes, je ferais voyager quelques-uns et avec le reste de la somme, j’aiderais des jeunes auteurs à éditer leurs livres et à communiquer dessus.

À l’ère de l’IA, cette initiative est une réelle innovation. Quelle est votre position, vous qui êtes active dans la promotion culturelle et littéraire en Afrique, par rapport au numérique dans l’édition et la promotion littéraire ?

L’IA n’est pas mauvaise, tout dépend de comment on l’utilise et de l’honnêteté que l’on pose lorsqu’on s’en sert. Dans nos travaux, nous avons souvent vu des textes relus à 100% par des IA et l’on a souvent constaté la fadeur des textes, l’ajout des coquilles… car l’IA constitue un ensemble de programmes qui n’intègrent pas toutes les possibilités d’écriture, toutes les authenticités. Antidote pourrait-il relire un texte avec des mots en langues locales ? La question reste ouverte et l’œil d’un relecteur professionnel indispensable.

En ce qui concerne la promotion littéraire, par contre, c’est un bon atout pour la création des vidéos, affiches et autres éléments de communication autour de l’initiative littéraire.

Quel rôle, selon vous, les technologies numériques jouent-elles dans la diffusion et la promotion des œuvres issues des industries culturelles en Afrique ?

La diffusion du livre connait des difficultés… et pas qu’en Afrique ! Heureusement, le digital offre de multiples plateformes pour faire « voyager » le livre… numérique. Mal en prend les amoureux du livre papier… Leur rôle positif est indéniable, mais les limites sont toujours réelles.

Propos recueillis par Baltazar Atangana

noahatango@yahoo.ca

DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : Anta Babacar Ngom dénonce une ‘rupture avec les principes républicains’

0

Tract-Le leader du mouvement Action pour la Relève Citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom, a réagi suite au discours du président de la République concernant la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation des élections législatives pour le 17 novembre 2024.

À travers un communiqué, elle s’indigne contre cette dissolution qui selon elle « la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays ».

En à croire le leader du mouvement ARC, la dissolution de l’Assemblée nationale n’est pas « une surprise ». Cependant dit-elle, « le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ».

Pour Anta Babacar Ngom, un « président de la République ne ruse pas ! Les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage ».

Par ailleurs, concernant la date du 17 novembre fixé par le chef de l’État pour les prochaines Élections Législatifs, Anta Babacar Ngom s’est indignée de l’acte qu’elle qualifie de « ruse politique ».

Cependant, le leader du mouvement ARC appelle « à barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel », poursuivant dans la même logique Anta Babacar dit « Non à la dérive autoritaire en gestation ».

D’ailleurs, elle estime que le « vote d’une loi d’orientation budgétaire n’aurait de sens que s’il est adossé aux orientations d’une déclaration de politique générale ».

« La suppression des fonds spéciaux de la présidence sonnerait plus fort comme signal de rationalisation du train de vie de l’État, en lieu et place de la dissolution du CESE et du HCCT, qui ne présente aucune urgence, surtout en l’absence d’une majorité parlementaire sécurisée », conclut la présidente du mouvement ARC.

DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : Le groupe parlementaire BBY réagit

0

Tract-Le Groupe Parlementaire Benno Bokk Yaakaar a réagi à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Ci-dessous le communiqué.

Le COMMUNIQUE

« Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandt des députés de la 14eme législature.

Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études.

Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur ».

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe parlementaire BBY

DRAME DE MBOUR : Un policier tombe par hasard sur la dépouille de son père

0

Tract-Le chavirement de la pirogue de migrants à Mbour dimanche dernier continue de livrer ses secrets. Un policier a découvert le corps de son père sur la plage. Âgé de 54 ans et tailleur de profession, la dépouille de ce candidat à la migration irrégulière a échoué sur les plages de la Petite Côte. La victime qui résidait au quartier Liberté 2 de Mbour travaillait au Mali. Il est récemment rentré au bercail, mais sa famille ignorait qu’il prévoyait de rallier l’Espagne par la mer, rapporte Source A.

A en croire le journal, le fils du défunt, un policier avait décidé de se rendre à la plage pour observer les opérations de récupération des dépouilles rejetées par l’océan. Une fois sur les lieux il a été sous le choc de découvrir le corps sans vie de son père.

Pour rappel, le nombre de victimes du chavirement de la pirogue à Mbour survenu ce dimanche continue d’augmenter. Le mercredi 11 septembre dernier, trois nouveaux corps ont été repêchés, portant le total a 40 morts.

L’HOROSCOPE DE CE VENDREDI 13 SEPTEMBRE

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope du jour !

Bélier : il est nécessaire aujourd’hui et demain de faire un choix professionnel !

Taureau : une journée constructive, comme vous les aimez ! Vous progressez !

Gémeaux : il est toujours question de vous renouveler, évitez trop de rigidité !

Cancer : essayez de ne pas tout prendre à fleur de peau ! Ça évite d’inutiles conflits !

Lion : vous saurez vous écouter, quitte à être aidé par de la méditation, ou autre thérapie « zen » !

Vierge : vous faites partie des chanceux de ce jour. Bon, vous êtes bien entouré !

Balance : ne restez pas dans votre tour d’ivoire, voyez du monde, ouvrez des portes !

Scorpion : une victoire est possible, une récompense, peut-être. Alors vous aurez le sourire !

Sagittaire : vous mettez le nez dans vos finances et vos biens matériels. Il faut faire le point !

Capricorne : face à une injustice, vous êtes tenu de vous défendre, et de vous affirmer !

Verseau : si vous pouvez aider votre prochain, vous le ferez bien volontiers !

Poissons : en prenant une route différente des autres, vous obtenez tout autant de bons résultats !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce vendredi 13 août

• 13 Septembre 2017

Décès à Dakar à l’âge de 76 ans du professeur Amadou Tidiane BA, ancien maire de Sédhiou, ancien ministre de l’enseignement supérieur et premier Recteur de l’Université de Ziguinchor. Son nom sera donné au nouvel hôpital régional de Sédhiou inauguré le 1er mars 2023 par le Président Macky SALL.

• 13 Septembre 2016

Décès à Paris, à l’âge de 67 ans, du Professeur Yoro FALL, Historien et Archéologue. Sa candidature à l’élection présidentielle de 2007 avait été rejetée par le Conseil Constitutionnel pour insuffisance de parrains.

• 13 Septembre 1986

Célébration de la journée du Comité Inter- Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS). Le CILSS a été créé en 1973, lors de la première grande sécheresse dans le Sahel afin de mobiliser les populations et la communauté internationale autour de l’aide d’urgence et de la mise en œuvre des programmes de prévention de la famine et de résilience des populations éprouvées par la sécheresse.

• 13 Septembre 1877

Signature d’un traité entre le gouverneur du Sénégal Louis BRIERE DE L’ISLE et Bour Sine Sanou FAYE : annexion du pays sérère, ouverture du commerce français sur le Saloum et ses affluents.

• 13 Septembre 1837

Arrivée à Saint-Louis de Julien Armand SORET, successeur de Louis Augustin Médéric MALAVOIE décédé au poste de Gouverneur du Sénégal ; il entrera en fonction le 15 septembre après un court intérim assuré par Louis Laurent Auguste GUILLET.

[Dissolution de l’Assemblée nationale] Diomaye Faye traduit le ‘Projet’ aux législatives, Benno en campagne déjà!

Tract – Ça y est, le président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye a dissout l’Assemblée nationale, annonçant ainsi des élections législatives anticipées, pour le 17 novembre 2024.

 

Le verdict est tombé, ce jeudi 12 septembre, lors de son message à la Nation, le successeur de Macky Sall a décidé, après «désillusion» des son équipe sur la participation dans les débats politiques et démocratiques ‘avec respect des lois et textes régissant notre pays au sein de l’hémicycle’, de faire table rase de la représentation de l’actuelle majorité parlementaire de Benno Bokk Yaakaar (BBY) qui semble jouer les trouble-fête… Cette dernière décidant d’aller à contre-courant, selon le Président, de la vision des nouveaux élus au pouvoir.

Bassirou Diomaye Faye de rappeler la première « provocation » des députés du camp de Benno qui ont refusé «le 29 juin 2024, de tenir le débat d’orientation budgétaire pourtant obligatoire, pour le motif simpliste d’une supposée attaque reçue sur le terrain politique». Pour le président Faye «cette violation d’une obligation légale prévue par l’article 56 de la loi organique relative aux lois de finances aura gravement contribué à ternir l’image du Sénégal aux yeux des institutions internationales», souligne le chef de l’Etat.

La deuxième chiquenaude administrée par BBY est intervenue le jeudi 29 août 2024 avec le rejet du «projet de révision constitutionnelle visant à concrétiser la promesse que j’ai faite au peuple de supprimer le Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), alors que la situation des finances publiques impose urgemment de rationaliser les dépenses publiques».

La troisième dégradation est à chercher sur les voies de leur «usurpation des prérogatives constitutionnelles du Président de la République pour fixer une date pour la Déclaration de politique générale, en violation flagrante de l’article 84 de la Constitution et de l’article 97 de la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Sans parler de la menace d’une motion de censure que cette majorité fait planer sur le gouvernement !», s’indigne le natif de Ndiaganiao. Et encore…

Pour toutes ses raisons, en tenant à rappeler, par les actes que «L’ordre politique, sous mon magistère, ne supplantera jamais l’ordre légal», a pris l’engagement de dissoudre la 14e législature «pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise», indique le président sénégalais.

Alors, le discours du président n’a pas fini de résonner dans nos oreilles, que le groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar, par la main de son président Abdou Mbow, a rédigé un communiqué pour dire au chef de l’Etat qu’en «décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et à la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre». Ainsi donc Ousmane Sonko est indexé dans cette décision du président de la République et révolte Abdou Mbow et ses partisans qui pensent tout haut que «ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents». Voilà pourquoi, eux, les « démocrates contre la dictature » ont pris la décision d’appeler « les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime (…) notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études », dit le groupe de Benno, déjà sur un ton de campagne anticipée.

On voit encore des têtes tomber, des poings levés sur fond de bruit de chaises déjà dissonantes à l’hémicycle. Pour une 15e législature.

Ainsi, il ne reste plus qu’à se lancer et replonger encore dans une fameuse campagne qui va traduire l’opinion générale coutumière depuis quelques temps à des élections organisées tous les deux ans.

Cheikh Tidiane COLY

MESSAGE À LA NATION : Le Président Diomaye Faye dissout l’Assemblée nationale !

0

Tract-Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, vient de dissoudre l’Assemblée nationale.

Le chef de l’Etat l’a annoncé dans on adresse á la Nation de ce jeudi 12 septembre 2024.

Il fixe la date du scrutin le dimanche 19 novembre prochain.

COUPURE D’ÉLECTRICITÉ À DAKAR : La Senelec évoque un incident technique

0

Tract-La région de Dakar a été frappée par une coupure d’électricité ces dernières heures. La Société nationale de l’électricité (Senelec) a publié un communiqué sur la plateforme X (anciennement Twitter) pour apporter des éclaircissements sur cet incident.

Selon la société nationale de l’électricité, il s’agit d’un « incident au poste de Hann ». Cette défaillance serait à l’origine des « perturbations momentanées dans la fourniture d’électricité », ajoute-t-elle.

La Senelec assure que ses « équipes techniques sont mobilisées » pour rétablir l’électricité.

PALAIS DE LA RÉPUBLIQUE : Bassirou Diomaye Faye s’adressera à la nation ce jeudi à 20H

0

Tract-C’est officiel! Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va faire une déclaration ce jeudi à partir de 20 heures.

Le Président Bassirou Diomaye Faye va s’adresser à la Nation ce jeudi à partir de 20 heures. Un moment très attendu par tous les Sénégalais depuis que l’annonce a été faite par son Premier ministre, Ousmane Sonko.

« Le Président Bassirou Diomaye Faye s’adressera à la nation dès son retour au pays », avait déclaré Ousmane Sonko, samedi lors du lancement de la journée « Setal Sunu Rew » à Matam.

Cette adresse à la Nation de Diomaye Faye se fera un jour avant la date retenue par le Président de la République pour la tenue de la Déclaration de politique générale (Dpg) du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant les députés de la 14e législature. C’est-à-dire ce vendredi 13 septembre. Elle intervient également suite à la lettre-réponse du Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, informant le chef de l’Etat de sa non-objection sur sa volonté de dissoudre ladite institution.

[TRIBUNE] Les Finances du Sénégal ne seraient plus ‘couvertes légalement’ si le PR Diomaye dissout maintenant (Par ex-Directeur de la Solde)

0

Tract – Tribune de Charles Émile Abdou Ciss : la dissolution de l’Assemblée nationale devrait être différée. La dissolution de l’Assemblée nationale comporte un risque majeur pour les finances publiques, une inertie totale des autorisations budgétaires. En effet, quand bien même, elle permettrait à la majorité d’asseoir sa main mise sur l’Assemblée nationale, elle n’en comporte pas moins des conséquences juridiques et budgétaires regrettables.

I- Le premier risque est lié au temps exigible pour l’organisation des élections législatives c’est à dire au minimum trois mois comportant les étapes suivantes : prise du décret portant convocation du corps électoral, organisation du parrainage, déroulement de la campagne, tenue du scrutin et publication des résultats. Par conséquent au regard du caractère incompressible des délais : la nouvelle Assemblée ne peut être installée avant fin janvier 2025.
Or, l’examen du budget 2025 devrait intervenir à partir du 15 octobre : jour de l’ouverture de la seconde session ordinaire de l’année consacrée presqu’ exclusivement à l’examen du projet de loi de finances de l’année.

Par ailleurs, cette session devrait permettre d’examiner et de soumettre au vote du Parlement les projets de lois de règlements des gestions budgétaires 2022 et 2023. En principe, en vertu du mécanisme du chainage budgétaire vertueux, le Projet de loi de règlement de l’année N-1 (2023) doit être examiné avant le Projet de loi de finances de l’année N+1 (2025).
Auparavant,
les autorisations budgétaires de la loi de finances accordées au Gouvernement précédent pouvaient être maintenues à périmètre constant. Mais tel n’est pas le cas, puisque les ministères sont passés de 34 à 25. Il s’y ajoute également que leur dénomination a sensiblement changé ainsi que de nombreux services chargés de l’exécution du budget, sans oublier les responsables desdits services. Il a également été relevé un niveau de recouvrement élevé des recettes fiscales et non fiscales.
Tous ces facteurs probants concourent à l’urgence d’élaborer une loi de finances rectificative permettant au Gouvernement, conformément aux dispositions de la nouvelle Loi organique relative aux lois de Finances, de disposer d’une autorisation budgétaire couvrant les actes de dépenses initiés par ses membres (ministres, directeurs généraux, etc )

II- Le second risque, non moins majeur en cas de dissolution, c’est que toutes ces opérations budgétaires pŕésentes ou à venir (Budget 2024, Budget 2025) ne seraient pas légalement couvertes et le Sénégal plongerait dans une obscurité budgétaire inédite puisque l’Exécutif, en vertu du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs ne peut s’autoriser à percevoir des impôts et à dépenser.
En effet, la Constitution réserve cette compétence exclusivement au Parlement. La seule exception prévue est liée au retard de dépôt du projet de Loi de finances par le Gouvernement. En l’espèce, il suppose que l’Assemblée existe et puisse permettre au Gouvernement, selon les cas, de reconduire les services votés. Or, ici, nous sommes en face d’un risque de vide législatif ce qu’aucun texte ne prévoit.

III- En définitive, compte tenu des risques de dégradation qu’encourt notre profil démocratique déjà rudement malmené durant la fin de régime du Président Macky Sall, il faudrait renouer les fils du dialogue qui avait permis de contribuer à la tenue du scrutin avant la fin du mandat du Président sortant. L’objectif serait de mettre fin à la crise actuelle par :
– ⁠la tenue de la Déclaration de politique générale;
– ⁠le retrait de la motion de censure;
– ⁠ l’organisation du débat d’orientation budgétaire;
– ⁠l’examen et le vote des projets de lois de finances rectificative 2024 et la loi de finances 2025.
 » Lorsque nous cesserons de compter, c’est la peine des hommes qu’on oubliera ».

Charles Emile Abdou CISS
Ex-directeur de la Solde
Tract.sn

[CHRO’ de Dié Maty Fall] Jub, Jubal, Jubanti ? ‘Nit ku dul juum, amul ! ‘

0

Tract – On pouvait penser en avoir fini avec les scandales et le népotisme. Il y a grande urgence à revoir le casting gouvernemental insuffisant, mal profilé et inefficace

Youssou Ndour, le ministre du bonheur, nous a sagement rappelé, que « niit bu dul juum amoul ». Surtout lorsque l’on est, comme le Pastef, appelé à agir par une volonté démocratique et populaire massive pour redresser, être transparent et bien gouverner. Au vu des péripéties et des gaffes en série d’éminents membres du gouvernement, il est temps pour les nouvelles autorités élues d’opérer un tournant radical dans le casting gouvernemental.

Passe encore que le tout-puissant Premier ministre et l’honorable président de la République, désigné par lui, se pensent investis de la mission de se soupeser par rapport aux pouvoirs et prérogatives des autres institutions constitutionnelles. Ils en oublieraient presque qu’ils doivent réformer la justice, auditer l’administration, renégocier les contrats miniers et gaziers. Qu’ils doivent booster l’agriculture, l’élevage, l’industrie et la pétrochimie en vue de créer des chaînes de valeur complète pour l’exportation de produits transformés. Qu’ils doivent réduire le chômage des jeunes, le coût de la vie et inciter les Sénégalais à payer leurs impôts. Qu’ils appellent la presse à plus de responsabilité et l’opposition à plus de pertinence. Et surtout présenter à la Nation et aux partenaires techniques et financiers, un plan d’action gouvernemental (DPG) issu de leur programme Vision Sénégal 2050, encore attendu.

Il était grand temps que la gouvernance change et que de nouveaux visages portent le projet de hisser le Sénégal plus haut encore que les prouesses stratégiques accomplies par l’ancien président Macky Sall. Tout le mal que nous souhaitons au duo Diomaye président-Sonko Premier est de réussir, de rester soudé, de rassembler et d’unir autour de leur projet en préparation. Leur réussite sera celle de tout le Sénégal, en attendant la prochaine offre de programme politique. Nous respectons le choix des Sénégalais et restons, par conviction, debout pour un Sénégal de paix et de progrès. Il y a cependant une grande urgence à revoir le casting gouvernemental qui est insuffisant, mal profilé et inefficace. Il est compréhensible que pour une première élection, l’amateurisme et le manque d’expérience soient de mise. En 1981, début des années Mitterrand, le président socialiste nomme aux affaires ses anciens compagnons de lutte de l’union de la Gauche des années de braise. Ce qui peut se comprendre. Mais à partir de mars 1983, face à l’augmentation du déficit public et du déficit extérieur, il met en place le « tournant de la rigueur » devant la réalité du pouvoir et envoie en congés (payés?) ses camarades socialistes et communistes.

À cet effet, il serait souhaitable pour le duo Diomaye-Sonko de s’adapter à la réalité de leur nouvel environnement et de mettre la priorité sur la fonctionnalité des profils. La douée Aminata Touré rendrait un plus grand service à l’image internationale du Sénégal au poste de ministre des Affaires étrangères. Face à elle, le Premier ministre fantoche malien ne ferait pas le coq, sous peine qu’elle lui rentre vertement dans le plumage.

Les ministres Bala Moussa Fofana et Ibrahim Sy sont de vrais boulets, incapables de régler la grève d’un an des travailleurs des collectivités locales pour l’un, et de mettre le recrutement des Sénégalais au-dessus de son parti Pastef, pour le second. Au ministère de la Communication, l’actuel DG du Soleil Lamine Niang aurait de meilleurs atouts (fluidité intellectuelle et intelligence sociale) pour porter la parole du gouvernement que Moustapha Njekk Sarré, plutôt limité dans l’expression et la conception. Le ministre Aliou Sall pourrait parfaitement conserver le ministère du Numérique. Dr Aïssatou Mbodj serait davantage à son avantage comme ministre d’Etat auprès du président de la République ou du Premier ministre que de diriger la Der. Mme Khady Diene Gaye, « na riir, na riiira riir », devra apprendre elle aussi à faire la différence entre État et parti lorsqu’elle agit comme ministre de la République.

On pouvait penser en avoir fini avec les scandales et le népotisme, mais il est difficile de rompre avec les mauvaises pratiques. Les ministres Cheikh Tidiane Dièye et Oumar Diagne, le DG Cheikh Dieng, le ministre Serigne Gueye Diop excellent en industrie mais négligent en recrutement familial, les DG du port et de la Miferso, plutôt bavards et « musculaires », ne rendent pas service aux nobles objectifs du duo au pouvoir. Le scribe des communiqués de la présidence de la République et ministre Ousseynou Ly s’est montré plus compétent dans le domaine digital que dans la maîtrise de la langue officielle et de la rédaction présidentielle. Pitié, un hashtag partisan n’a rien à faire sur des communiqués officiels ni les fautes d’orthographe et de syntaxe. Dans la foulée du nouveau casting souhaitable, les nouvelles autorités devraient recruter un vrai rédacteur républicain et professionnel.

A contrario de ces péchés de débutant, la ministre de la Famille Maimouna Dièye est celle qui incarne le mieux l’âme politique et sociologique du projet de Pastef dans toutes ses dimensions. L’ancienne championne nationale du Sénégal a appris à servir son pays bien avant de devenir ministre et elle est bien servie par son exquise urbanité et son infaillible élégance républicaine.

En dehors de ces mauvais castings précités, le duo Diomaye-Sonko fonctionne bien et se répartit les rôles dans l’atteinte de leurs objectifs. Il utilise à son profit tous les ressorts d’une Constitution qu’il rejetait dans l’opposition, finissant ainsi de légitimer les institutions nées du pouvoir socialiste. Le Premier ministre Sonko, si toutefois il voudrait conserver le ministère de l’opposition et de la harangue politique, devrait plutôt s’orienter vers la direction de la future liste de sa coalition en vue des prochaines législatives anticipées.

À ce titre, il pourrait facilement (c’est peut-être vite dit) s’emparer de la tête de l’Assemblée nationale et incarner, lui aussi, une institution constitutionnelle, avec tous les pouvoirs et prérogatives y attachés. Cela collerait mieux à son tempérament d’homme politique radical et cogneur. Dans ce cas, il serait bien avisé que le nouveau Premier ministre soit une nouvelle Première ministre jeune, d’un gouvernement plus ouvert aux femmes. Il n’en manque pas dans le vivier du Pastef. Sinon, pas de pitié pour les pilleurs de deniers publics, mais toutefois en respectant les droits des présumés accusés.

Tract.sn (avec Seneplus)

Un syndicat d’enseignants rouspète contre les lycées ‘LYNAQE’ du ministre Guirassy

0

Tract – Communiqué du Cusems : le 2 septembre 2024 , nous avons pris connaissance à travers un communiqué conjoint du ministère de l’éducation et celui des forces armées de l’ouverture des lycées nationaux armées pour la qualité et l’équité ( *Lynaque*) à sedhiou et à Kaffrine et qui seront à terme construits dans les 46 départements.

Un autre communiqué du MEN de la même date, nous annonce que ces établissements seront dirigés par des Colonels de l’armée.
Même si nous nous félicitons de la création de ces dits établissements, nous restons dubitatifs sur la pertinence de confier leur direction à l’armée.

Pour rappel ces Lynaque , dont les noms de conception étaient Lycée d’intégration national pour l’équité et la qualité (*LINEQ*) avaient pour vocation de garantir un accès à une éducation de qualité aux meilleurs enfants dont les parents n’ont pas les moyens de payer des cours d’encadrement et/ou des frais de scolarité très onéreux dans les écoles privées d’excellence. Ces établissements devraient donc répondre à l’exigence d’équité dans l’accès à un enseignement de qualité car nous avons fini par constater que très peu d’élèves issus du milieu défavorisé avaient accès aux établissements d’excellence que sont le Prytanée, Mariama Ba et le lycée scientifique d’excellence de Diourbel dont l’accès se fait sur concours, nécessitant une préparation sérieuse et un encadrement particulier.

La création des lyneq devrait pallier cette insuffisance d’équité.
En ouvrant l’accès par concours aux 50 premiers garçons et 50 premières filles de l’examen de l’entrée en sixième, le gouvernement va non seulement revenir à la case de départ (les élèves dont les parents ont les moyens risquent d’être les seuls qui réussissent) mais foule au pieds le principe d’équité car , il n’est pas forcément prouvé que les pensionnaires seront les meilleurs élèves de chaque département.

En plus en voulant confier la direction de ces écoles à un colonel de l’armée , le gouvernement non seulement se signale par un manque de considération et de respect du personnel enseignant mais pose également le jalon des crises qui vont inéluctablement affecter l’administration de ces établissements car il va de soi que l’enseignant est un esprit libre et n’acceptera jamais l’esprit du service commandé qui caractérise l’armée. Dans l’administration scolaire, le chef n’a pas forcément toujours raison. Par conséquent, nous dénonçons fermement et catégoriquement cette volonté du gouvernement de vouloir confier nos 46 Lynaque à des colonels plus utiles dans la gestion des questions de sécurité et la formation du personnel militaire de qualité. Ah oui , la place du colonel est dans les camps militaires et non dans les établissements scolaires.

Oui ,le militaire Sénégalais se caractérise par la discipline mais n’a pas le monopole de la bonne gestion , de la rigueur et de la pudeur.

Babou Diouf secrétaire national à la communication du CUSEMS

DIOMAYE AUX JEUNES DE MBOUR: ‘votre vie est inestimable’

0

Tract – « votre vie a une valeur inestimable. Vous avez un rôle central à jouer dans l’avenir de notre pays. Nous sommes résolus à vous offrir des opportunités réelles et dignes, ici, chez vous, pour que plus jamais cette mer ne devienne un cimetière pour nos enfants. »

Le PR Diomaye s’est rendu à Mbour hier mercredi, où il a exprimé à la nation toute sa douleur et sa solidarité envers les familles qui ont perdu leurs proches dans le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, ainsi qu’à l’ensemble du peuple sénégalais. Ces vies arrachées par l’émigration clandestine rappellent l’urgence d’agir.

Le Chef de l’État a réaffirmé la détermination du gouvernement à traquer sans répit et sanctionner avec la plus grande sévérité les acteurs qui organisent ces convois de la mort.

Aux jeunes, le Président a lancé un appel : « votre vie a une valeur inestimable. Vous avez un rôle central à jouer dans l’avenir de notre pays. Nous sommes résolus à vous offrir des opportunités réelles et dignes, ici, chez vous, pour que plus jamais cette mer ne devienne un cimetière pour nos enfants. »

Tract.sn

[TRIBUNE] On ne sait toujours pas où l’ex-PM Amadou Bâ veut aller ou ce qu’il compte faire (Par Babacar Papis Samba)

0

Tract-La démarche politique de Amadou Ba n’est pas claire et rien de nouveau ne transparait à travers son discours.

Amadou Ba est dans le louvoiement et la tergiversation et on peine franchement à se retrouver dans ses dires. Alors qu’est-ce qu’il veut réellement faire? Personne ne le sait sauf lui et peut-être quelques-uns de ses partisans dont Cheikh Oumar Anne et Zahra Iyane Thiam qui occupent pour le moment le devant de la scène.

Nous prenons ainsi au sérieux les propos de Seydou Gueye qui déclare qu’il ne pourra rien dire sur Amadou Ba tant qu’il ne saura pas ce qu’il compte faire et où il veut aller. On peut même penser que la politique n’est pas le dada du carrièriste Amadou Ba qui semble être la figure parfaite du politicien in vitro qui ne mouille pas le maillot et qui ne prend aucun risque en politique. Peut-être n’eût été la pression de ses souteneurs il n’aurait jamais organisé cette rencontre qui a révélé au grand jour le manque de clarté de sa position par rapport au pouvoir actuel.

Amadou Ba s’est alors contenté de prôner une nouvelle démarche politique- rien de nouveau sous le soleil- avant de renvoyer la balle au peuple – une abstraction – pour dire à travers des propos puérils, anodins et des formules consacrées qui peuplent le discours des politiciens :  » je vous ai entendu, je vous ai compris. Et après mûre réflexion, j’ai décidé de répondre à cet appel… » Comme s’il était encore hésitant dans sa prise de décision pour s’engager résolument en politique.

Amadou Ba a ainsi tenu un discours qui est en deça de ce qu’on pouvait attendre de lui et s’il compte se limiter à cette forme de communication au lieu d’affirmer très clairement sa position politique, il aura de la peine à emporter l’adhésion des potentiels électeurs.

A moins qu’il cherche tout bonnement un paravent pour échapper aux éventuelles poursuites judiciaires d’un régime qui peut bien lui chercher des poux dans la tête, au même titre que tous ceux qui sont soupconnnés d’enrichissement illicite à travers les fonds de l’Etat. Au moment où beaucoup doutent encore sur l’origine licite de sa fortune qui est jugée démesurée pour un fonctionnaire de l’Etat fût-il Directeur des Impôts et Domaines, Ministre et Premier ministre dans le gouvernement de Macky Sall.
Donc si Amadou Ba ne se sent pas blanc comme neige il ne pourra pas affronter avec aisance le régime en place qui semble bien maîtriser son dossier.

On peut respecter son choix qui met au devant la prudence et le manque de précipitation mais en politique on se jette à l’eau et on apprend à nager à travers les contradictions et les stratégies de positionnement qui permettent de se familiariser avec le milieu en même temps qu’elles participent au blindage de la carapace du politicien.

Amadou Ba avait certes obtenu 35% des voix lors de la Présidentielle de 2024 mais on peut encore douter de la place de son coefficient personnel dans ce résultat. On se demande en tout cas comment il va faire pour amener l’électorat qui s’est déjà inscrit dans une perspective de rupture dans une direction autre que celle-là.

Babacar Papis Samba
Tract.sn

VOICI CE QUE PENSE Le Directeur de l’Emploi sur ‘l’émigration irrégulière’

0

Tract – Pape Modou Fall : la gestion de l’émigration irrégulière ne doit pas se limiter à une perspective financière. Ce phénomène dépasse les simples questions d’emploi, d’employabilité ou de financement de projets. Il s’agit avant tout d’un problème socio-culturel.

Aucun gouvernement ne peut résoudre ce problème en se concentrant uniquement sur le triptyque “Financer-Former-Insérer”. Actuellement, notre économie n’est pas suffisamment robuste pour absorber 50% du chômage. Il est irréaliste de penser que le pays, qu’il s’agisse de l’ancien ou du nouveau régime, puisse créer 150 000 emplois formels par an. À raison d’un salaire de 100 000 FCFA par personne, cela représenterait 180 milliards de FCFA par an. Sur cinq ans, cela s’élèverait à 2 700 milliards de FCFA.

Ayant travaillé sur la problématique de l’émigration irrégulière depuis plus de dix ans, je suis convaincu qu’une mobilisation nationale est nécessaire pour résoudre ce fléau socio-culturel, qui n’est naturellement pas lié à un régime ou à un État particulier.

Il est donc impératif, voire urgent de mobiliser l’ensemble des composantes de la nation, à savoir,
• Le pilier Sensibilisation : Service civique national, gouverneurs, préfets, présidents de conseil départemental, maires, chefs religieux, imams, médecins-chefs, ICP, chefs de quartier, chefs de village, délégués de quartier, imams, curés, maîtres coraniques, ASC, OCB, acteurs culturels, Badianou Gox, Ndayous Daaras, Mbotays de femmes, relais communautaires, etc.
• Le pilier Sécurité & Veille : les forces de défense et de sécurité

Ainsi, avec un climat social paisible et une économie dynamique, la consolidation des emplois, la promotion d’emplois décents par les chaînes de valeur, les PME, les grands travaux, la migration circulaire et le développement endogène se feront naturellement (Pilier Socio-économique).

Pape Modou FALL
Président AMSAD
Directeur de l’emploi

Tract.sn

[L’ET DIT TÔT] La dissolution qui ‘démangeait’… : la France tousse, le Sénégal s’enrhume (Par Ousseynou Nar Gueye)

[MISE À JOUR : éditorial publié dès jeudi 12 septembre 2024 à 8h sur Tract.sn et sur Seneplus.com, 12 tours d’horloge avant que PR Diomaye annonce à 20h sur la RTS qu’il dissout l’Assemblée nationale sénégalaise. Ousseynou Nar Gueye y prenait le pari qu’il dissoudrait, sans coup férir, ce jeudi 12 septembre 2024. Et qu’il n’y aurait pas de Déclaration de… Polémique Générale (DPG) par le patron du GOS (Gouvernement Ousmane Sonko), ce vendredi 13 septembre 2024.]

Tract – Le PR Diomaye a désormais le droit, depuis les 12 coups de minuit, de cette nuit du mercredi 11 au jeudi 12 septembre, de « dissoudre les députés ».

Le sabre diomayesque va -t-il s’abattre dès aujourd’hui sur la tête des résidents habituels, dits « Honorables », de la Place Soweto ?

Les paris sont pris, en tous les cas !

Personnellement, je parie jusqu’à ma dernière chemise, que l’Assemblée nationale sénégalaise, en sa 14ème législature élue en juin 2022 et installée en septembre de la même année, sera dissoute aujourd’hui jeudi 12 septembre 2024.

Le drame de la migration « piroguatoire » de Mbour, avec encore hier, 36 dépouilles mortelles installées sur la plage là-bas et plus de 100 disparus non encore retrouvés depuis le naufrage migratoire du 8 septembre ? Le déplacement subséquent hier du PR Diomaye à Mbour avec présentation de ses condoléances officielles aux familles éplorées et à la Nation ? La déclaration présidentielle selon laquelle le « Sénégal est en deuil » ? (bien qu’un décret instituant officiellement ce deuil national n’a pas été pris). La question est donc : tout cela pourrait-il retenir le bras à sabre du PR Diomaye dans l’intention évidente qui le démange depuis son élection le 24 mars, de couper la tête des députés -et en premier-, (même si cest « en même temps » pour tous les députés) de ceux d’entre eux qui appartiennent à la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakar apérisée ?

Je penche pour le « non »: à mes yeux, tout cela pourrait constituer des justifications supplémentaires (comme s’il en fallait encore…) pour une dissolution-blitzkrieg dès que possible de droit, soit aujourd’hui.

Ce jeudi matin, dans la presse et sur ls ondes audiovisuelles , plusieurs leaders politiques de l’opposition ont appelé à ce que « le pouvoir exécutif PASTEF ne politise pas les morts du naufrage au large de Mbour.

Avec le drame cruel encore frais de Mbour, le président sénégalais a encore plus de raisons de dissoudre au plus vite (avec des éléments de langage distillés depuis des mois pour convaincre les populations de cette l’urgence impérieuse de disposer de « ses » députés), pour que le peuple lui donne (si possible) une majorité de députés à l’Hémicycle : c’est le seul levier, détenir une nouvelle majorité parlementaire, qui lui permettra de faire voter sans encombres les lois de ses projets de réformes, dont les projets économiques et de développement justement, pouvant retenir au Sénégal les milliers de candidats à l’émigration irrégulière sur les flots de l’Atlantique, candidats migrants qui ne semblent jamais tarir : c’est ce qui a été la promesse du PR Diomaye hier à Mbour, à la jeunesse « dont la valeur de la vie est inestimable », -pour reprendre les mots du président-, et aux moins jeunes, hommes et femmes. Leur « donner les moyens de se réaliser ici au Sénégal », ce qui est possible, mais « prendra toutefois du temps », dit Diomaye Faye.

Tous les précédents dépôts de projets de loi par le GOS (Gouvernement Ousmane Sonko), ces dernières semaines (dont notamment les projets de loi portant dissolution du HCCT et du CESE) ne l’ont été que pour démontrer que cette Assemblée nationale empêche le régime du PR Diomaye de gouverner et lui met des bâtons dans les roues, alors que le PR et son GOS veulent donner corps, au plus vite, aux réponses étatiques à apporter face aux urgences sociales et économiques du moment et de l’avenir.

Bref : comme on accusait le président français Macron de toujours faire du « en même temps », le PR Diomaye a beaucoup fait du « en même temps » dernièrement : notamment, faire ficeler des projets de loi et les envoyer à une Assemblée nationale dont il sait pertinemment qu’elle ne les votera pas. Un « en même temps » diomayesque qui culmine avec cette annonce d’une Déclaration de Politique (ou de Polémique?) Générale par le Premier ministre Sonko devant les ďeputés demain vendredi 13 septembre; alors que cette 14ème législature aura cessé d’exister la veille.

Macron aura t-il donne des idées à Diomaye, en matière de dissolution d’Assemblée nationale? Ce n’est pas exclu, vu le calendrier politique dernièrement observé dans les deux pays : c’est kif-kif, dans l’ex-pays colonisateur du Sénégal, et chez ce dernier.

Le remaniement gouvernemental post-dissolution et post-élections est en cours chez nos cousins gaulois, après près de 50 jours sans autre chose qu’un gouvernement interimaire. 50 jours qu’aura pris Macron pour trouver un Premier ministre en la personne de Michel Barnier (Droite modérée), supposé peu censurable par l’actuelle législature française issue des urnes depuis le….7 juillet dernier).

« Dans les coulisses, les tractations battent leur plein. Trois à quatre ministres démissionnaires pourraient être reconduits, tandis que les autres seraient écartés. Parmi les portefeuilles les plus convoités figure celui de l’Intérieur, actuellement tenu par Gérald Darmanin. La bataille pour Beauvau est particulièrement acharnée, notamment chez Les Républicains, où deux noms reviennent sans cesse : Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau. » indique le JDD français, Journal du Dimanche, aujourd’hui jeudi 12 septembre.

A Dakar, nous attendons donc impatienmment la dissolution de l’Assemblée nationale par le PR Diomaye, pour aujourd’hui, sans coup férir, tel que pronostiqué publiquement sans grand risque de se tromper, par le patron du GOS (Gouvernement Ousmane Sonko).

Quid du vote du Budget 2025 de l’État sénégalais avant la fin de l’année 2024, dans un processus de session parlementaire qui aurait dû commencer en début octobre ? On verra après !

Quelle date après la dissolution de l’Assemblée nationale sénégalaise, pour la tenue de nouvelles élections législatives ? La radio RFI et d’autres observateurs/commentateurs/gens de médias, nous disent en novembre ou en décembre, soit donc, dans le délai de 60 jours minimum et 90 jours maximum (tel que le dispose la Constitution sénégalaise).

Mais alors, que fait-on de la disposition du Code électoral qui donne 150 jours (soit 5 mois) aux listes de candidats à la députation pour récolter des parrainages ? Lesquels parrainages devront être contrôles par le Conseil Constitutionnel.

Va-t-on alors vers la tenue d’élections législatives seulement dans 6 mois ? Si c’est le cas, ce sera une très longue campagne électorale pour les acteurs économiques de ce pays et pour nos investisseurs, nationaux comme étranger.

Et à la différence de la France de Macron, nous n’avons pas de Jeux Olympiques, pour faire marcher l’économie nationale durant la (longue?) période électorale et post-électorale qui s’annonce. Nous n’aurons des ersatz de Jeux Olympiques que dans deux ans (les JOJ 2026)…

Ma conclusion un peu leste ? Quand la France tousse, le Sénégal s’enrhume.

Ousseynou Nar Gueye

Éditorialiste, Fondateur-éditeur de Tract.sn, Communicant (Axes & Cibles Com)

L’HOROSCOPE DE CE JEUDI 12 SEPTEMBRE

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope du jour !

Bélier : vous tournez doucement une page, celles de vacances ou d’un dépaysement, réussi(es) !

Taureau : vous vous recentrez sur ce qui est essentiel pour vous sentir bien, une très bonne chose !

Gémeaux : vous devez vous accorder avec une personne aimée, ou utile à votre avenir !

Cancer : toujours beaucoup d’énergie, mais veillez à canaliser votre colère !

Lion : de merveilleux moments, amoureux ou en compagnie d’enfants, et puis vous êtes doué artistiquement !

Vierge : vous vous accomplissez, l’air de rien… Vous faites votre chemin !

Balance : les petits riens agréables de la vie vous iront bien, peut-être en soirée des joies familiales !

Scorpion : vous avez des craintes liées à vos sous, soyez rassuré, il y a mille portes de sortie !

Sagittaire : un petit rappel ! Seul, vous ne parviendrez à rien, vous devez vous associer !

Capricorne : la tendance est favorable. Au fil des heures, vous vous affirmez, coûte que coûte !

Verseau : ce qu’il y a de bien et qui sera apprécié, c’est que vous serez à l’écoute des uns, des autres !

Poissons : vous reprenez confiance en vous, et ce, grâce à une personne, attentionnée !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jeudi 12 septembre

• 12 Septembre 2022

Installation officielle à l’Assemblée nationale des 165 députés de la 14ème législature. Au bout d’une séance tumultueuse de vote qui a nécessité l’intervention des gendarmes, le candidat de Benno Bokk Yaakaar, le docteur Amadou Mame DIOP, pharmacien et maire de Richard-Toll, est élu Président de l’Assemblée. Il succède à Moustapha NIASSE. La tête de liste de la coalition aux législatives, Aminata TOURÉ, a quitté l’hémicycle avant la fin de la session devant ce qu’elle considère comme une trahison par son propre camp.

• 12 Septembre 1991

Rappel à Dieu à l’âge de 83 ans d’El Hadj Abdoulaye NIASSE Khalife de Léona Niassène à Kaolack où il a été inhumé le même jour. Installé au khalifat en 1959, il a été succédé par son frère cadet El Hadj Babacar NIASSE, également connu sous le nom de Serigne Mbaye Niasse.

• 12 Septembre 1951

Décès à Kolda à l’âge de 67 ans de Gaston MERLHE, Commandant de la Gendarmerie du Sénégal de 1921 à 1941, Inspecteur principal et Commandant des gardes-cercles de 1941 à 1948, Juge de paix à Kolda de 1948 à sa mort.

• 12 Septembre 1946

Léopold Sédar SENGHOR, député de la seconde assemblée constituante française épouse l’antillaise Ginette ÉBOUÉ, attachée parlementaire au cabinet du ministre de la France d’outre-mer et fille de l’ancien gouverneur général de l’Afrique Equatoriale Française (AEF), Félix Éboué, décédé au Caire deux ans plus tôt. Ils divorceront en 1956 et Senghor convolera en secondes noces avec Colette Hubert DE BETTEVILLE.

• 12 Septembre 1887

Seydina Limamoulaye, recherché par l’Autorité coloniale, se retire dans les environs de Malika. Le Guide religieux des Layènes sera arrêté le 14 septembre et déporté sur l’île de Gorée pendant trois mois. Né en 1843, Seydina Limamoulaye, THIAW de son nom de famille, est une grande figure de l’Islam au Sénégal. A travers un appel lancé à Yoff le 24 mai 1883, il s’est proclamé l’imam Mahdi et la réincarnation du Prophète Mouhammed.

• 12 Septembre 1880

Le Lieutenant d’infanterie de marine Charles BOUR est nommé Commandant de Sédhiou. C’est le 24 mars 1837 qu’un traité pour la construction d’un poste administratif avait été signé entre les Français et les chefs locaux.

• 12 Septembre 1845

Jean Casimir ARLABOSSE, Prêtre du diocèse de Rodez est nommé Préfet apostolique de Saint-Louis et du Sénégal. Il succède à Jérôme MAYNARD.

• 12 Septembre 1807

Décès à Saint-Louis, à l’âge de 71 ans, du Gouverneur François Emilie BLANCHOT DE VERLY, nommé le 15 mai 1789. Le capitaine Pierre LEVASSEUR sera chargé de l’intérim mais Saint-Louis retombera aux mains des Anglais le 13 juillet 1809.

[GAMOU THIAROYE AZUR 2024] Conférences, récitals de Coran et Xassidas à l’ordre du jour

Tract – Sous le ndiguel de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, khalife général des Mourides, Serigne Abdoul Ahad Mbacké « Ndiouroul » khalife de Serigne Saliou Mbacké «Ndiouroul» et Sokhna Mame Fati Mbacké Bint Serigne Saliou Mbacké invitent les fidèles à la célébration de la Nuit du Prophète Mahomet (PSL) ou Gamou qu’ils organisent le dimanche 15 septembre 2024 à Thiaroye Azur.

 

Les dahiras Tazzawaudou Sikhar de Touba, Mbour, Yarakh, Mbataal, Dionewar, Pout et les dahiras Mouwahibou Nafihou de Thiaroye Azur et Thor Diender, Min Bakhoul Oulom/ENTSS et les Ndongo Tarbiya Serigne Saliou Mbacké sont vivement conviés.

«Des conférences, récitals de Coran et de Xassidas seront à l’ordre du jour», informe la Cellule de communication.

Tract

DIOMAYE À MÉDINA BAYE : « Baye Niass est une référence pour moi »

0

Tract-En prélude du Maouloud prévu ce dimanche 15 septembre 2024, le président de la République Bassirou Diomaye Faye s’est rendu ce mercredi à la Cité religieuse de Medina Baye. S’exprimant à l’Esplanade Mawlid Naby, le Président Diomaye a démarré son discours par les salutations.

Poursuivant, le Chef de l’Etat de déclarer : « J’éprouve beaucoup de respect et d’admiration pour Baye Niass. Mes proches le savent et sont conscients de cela, Baye Niass est une référence pour moi, de par ses écrits et enseignements dans la Fayda au Sénégal et au-delà de nos frontières qui attestent son patriotisme d’un côté et son panafricanisme de l’autre. Baye Niass était un grand homme plein de connaissances, un soufi ».

Évoquant le problème d’infrastructures dans la cité sainte, le Président Diomaye a également promis de tout faire pour apporter des solutions, réitérant sa demande au Khalife, Cheikh Mahi Niass de prier pour la réussite des projets du gouvernement. Le Président Bassirou Diomaye a aussi sollicité des prières auprès du Khalife de Médina Baye pour la paix et la stabilité du pays.

[TRIBUNE] Émigration clandestine: des vies en jeu, un débat à dépolitiser (Par Astou Dione, journaliste)

Tract – Il est impératif d’instaurer un débat dépassionné et collectif, plutôt que de transformer ce drame en une tribune politique où pouvoir et opposition cherchent à s’écraser mutuellement, tandis que les morts continuent de s’accumuler.

 

La politisation de l’émigration clandestine détourne trop souvent l’attention des causes profondes et contribue à aggraver le problème. Il est essentiel de cesser de traiter ce phénomène comme une affaire de régime. Il s’agit d’un drame social qui engage la responsabilité de tous et qui mérite d’être analysé sous différents angles : familial, sociétal, culturel et spirituel.

Ce sont principalement de jeunes Sénégalais qui, en quête de réussite, prennent des risques extrêmes. Une pression considérable pèse sur des jeunes par des familles qui voient dans l’émigration une solution, voire un sacrifice indispensable pour échapper à la pauvreté.

Culturellement , l’idée que la réussite ne peut être obtenue que par l’émigration, même illégale, reste profondément enracinée dans l’imaginaire collectif. Cette perception mérite une analyse plus poussée, notamment en ce qui concerne l’influence des médias, des réseaux sociaux. Sans oublier l’influence des parcours de certains émigrés, l’exubérance de leur “lifestyle” lors de leur retour au bercail. Le message doit passer chez ceux-là qui sont aussi responsables que les passeurs par la vie de fausses prétentions qu’ils projettent chez les jeunes en manque de repères.

Il est également nécessaire de porter une attention particulière à la dimension spirituelle. Dans certains cas, des jeunes se tournent vers l’émigration par désespoir ou par perte de foi en l’avenir dans leur propre pays. Cela soulève des questions sur le rôle que peuvent jouer les guides religieux et les leaders communautaires dans l’accompagnement et la réorientation des aspirations de la jeunesse.

Il est donc important d’adopter une approche collective, dépolitisée, pour apporter des solutions durables. Cela inclut la révision des partenariats internationaux afin de mettre en place des mécanismes plus humains et plus sécurisés pour réguler les flux migratoires.

Astou Dione, journaliste

EN VISITE À TIVAOUNE : Cheikh Bamba Dièye revient sur le drame de Mbour

0

Tract-Cheikh Bamba Dièye, directeur général de l’Aéroport Internationale Blaise Diagne (AIBD) a effectué ce mercredi son ziar à Tivaouane auprès du khalife général des Tidianes, Sérigne Babacar Sy Mansour. Lors de son entretien avec le Khalif, il en a profité pour se prononcer sur le chavirement de la pirogue au large de Mbour.

« Je voudrais tout d’abord m’incliner pieusement devant cette tragédie qui nous a coûté beaucoup de vie. Des vies de jeunes sénégalais. Je pense que la mort est toujours très triste, très douloureuse, mais elle l’est encore plus lorsqu’elle frappe la crème de la société, la jeunesse », a-t-il déclaré.

D’après Cheikh Bamba Dièye, « il nous appartient à nous tous, je dis bien tous les sénégalais, d’être unis et solidaires pour faire en sorte que le Sénégal soit une terre de paix, une terre de sécurité, mais surtout une terre de développement ».

Estimant qu’il faut trouver pour les enfants des raisons de vivre et de grandir dans ce pays. « Et je pense que cela a été compris par les plus hautes autorités de la République, mais il convient que nous, tous, nous devons travailler encore plus pour que le Sénégal soit cette terre de prospérité », a-t-il souligné.

[INTERVIEW] Geneviève DIONE: ‘La gouvernance inclusive comme levier stratégique pour l’amélioration de l’insertion professionnelle’

0

Tract – Entretien avec Docteure DIONE Geneviève, sociologue, qui s’intéresse aux systèmes alimentaires et aux politiques publiques avec une expertise dans la formation en leadership, culture numérique, communication interpersonnelle, employabilité et entrepreneuriat.

 

Présentez-vous à nos lecteurs

Je suis Geneviève Dione, docteure en sociologie du développement, spécialisée dans l’étude des dynamiques de genre, avec un focus particulier sur les systèmes alimentaires et les politiques publiques. Mon travail de recherche analyse comment les questions de genre influencent et sont influencées par les systèmes alimentaires et les politiques publiques, dans le but de promouvoir une compréhension plus inclusive et équitable de ces dynamiques complexes.

Parallèlement, je suis formatrice certifiée en développement personnel, avec une expertise dans la formation en leadership, culture numérique, communication interpersonnelle, employabilité et entrepreneuriat. J’accompagne les individus dans leur parcours de développement personnel et professionnel, en les aidant à atteindre leurs objectifs tout en favorisant leur épanouissement.

Mon engagement professionnel est guidé par une conviction profonde en la promotion de l’égalité des chances et de l’inclusion sociale, des valeurs que je porte au cœur de mes initiatives. Passionnée par l’autonomisation des groupes vulnérables, je m’efforce de contribuer activement à des projets qui renforcent l’inclusion et l’équité.

Je suis ravie d’échanger sur ces thématiques et de collaborer avec ceux qui partagent cet engagement.

Pensez-vous que la libération du potentiel des femmes par une gouvernance inclusive soit un rendez-vous possible dans les pays africains?

La libération du potentiel des femmes par une gouvernance inclusive est non seulement un rendez-vous possible dans les pays africains, mais aussi une nécessité pour assurer un développement durable et une transformation socio-économique sur le continent. Cependant, sa concrétisation repose sur plusieurs facteurs interconnectés : des réformes structurelles, une volonté politique affirmée, et l’évolution des normes culturelles.

Tout d’abord, une gouvernance inclusive nécessite une volonté politique forte pour repenser les rapports de pouvoir et intégrer les femmes dans les processus décisionnels à tous les niveaux. Un exemple notable est celui du Rwanda, qui a réalisé des avancées significatives en matière de représentation féminine grâce à la mise en place de quotas de genre. Aujourd’hui, plus de 60 % des sièges parlementaires au Rwanda sont occupés par des femmes (Parliament of Rwanda, 2024), faisant de ce pays un leader mondial en matière de parité dans les instances législatives. Cependant, dans de nombreux autres pays africains, ces mesures restent souvent insuffisantes. La simple présence des femmes ne garantit pas une influence effective sur les décisions politiques et économiques, il est donc essentiel qu’elles participent activement et aient un véritable impact.

Ensuite, la gouvernance inclusive ne peut se réaliser sans s’attaquer aux inégalités structurelles qui limitent le potentiel des femmes. Ces inégalités concernent notamment l’accès à l’éducation, aux ressources économiques, aux droits fonciers et aux opportunités professionnelles. Des réformes profondes dans ces domaines sont indispensables pour permettre aux femmes de s’épanouir et de contribuer pleinement à la société.

Enfin, les normes socioculturelles jouent un rôle crucial dans l’émancipation des femmes. Les attentes sociales et les normes patriarcales, encore présentes dans de nombreux pays africains, freinent souvent leur avancement. Toutefois, des mouvements féministes et des organisations de la société civile œuvrent à transformer ces mentalités. Leur collaboration avec les pouvoirs publics pour enclencher des réformes politiques et institutionnelles est essentielle pour surmonter les obstacles culturels et promouvoir une véritable inclusion.

En somme, la libération du potentiel des femmes à travers une gouvernance inclusive est non seulement envisageable, mais essentielle pour l’avenir de l’Afrique. Toutefois, elle nécessite des réformes structurelles, un engagement politique fort, et un changement des normes socioculturelles. Si ces conditions sont remplies, le continent pourra bénéficier d’un développement plus équitable et durable, favorisé par la participation pleine et entière des femmes à la vie publique et économique.

Pourquoi les femmes rurales devraient-elles montrer la voie de l’adaptation aux effets des changements climatiques?

Les femmes rurales devraient occuper une place prééminente dans l’adaptation aux effets des changements climatiques pour plusieurs raisons. Tout d’abord, leur maîtrise des pratiques agricoles locales et des défis environnementaux spécifiques leur confère une expertise précieuse. Cette connaissance leur permet de formuler des solutions adaptées aux réalités climatiques particulières de leur région.

Ensuite, en tant que principales gestionnaires des systèmes alimentaires, les femmes rurales jouent un rôle central dans la mise en œuvre et la diffusion de pratiques agricoles résilientes. Leur influence sur la production alimentaire et la gestion des ressources les place en position stratégique pour intégrer des approches d’adaptation efficaces.

Par ailleurs, leur rôle dans l’engagement communautaire est essentiel. Les femmes rurales ont la capacité de mobiliser et d’éduquer les membres de leur communauté sur les stratégies d’adaptation, facilitant ainsi leur adoption à une échelle locale. En combinant savoir traditionnel et innovations modernes, elles contribuent à l’élaboration de stratégies d’adaptation plus pertinentes et contextualisées.

Enfin, promouvoir le leadership des femmes rurales dans ce domaine renforce non seulement leur autonomisation économique et sociale, mais également le développement durable des communautés. Leur implication active est donc cruciale pour une adaptation réussie aux défis climatiques.

Les femmes rurales ont déjà beaucoup à faire. Ont-elles vraiment le temps et les ressources de montrer la voie de l’adaptation aux effets des changements climatiques?

La diversité des contextes socio-économiques et culturels en Afrique rend complexe toute tentative de catégorisation homogène des femmes rurales. Cependant, en se concentrant spécifiquement sur l’Afrique de l’Ouest, il est possible d’identifier certaines dynamiques transversales, malgré la variabilité des situations locales. Ces femmes, souvent surchargées par une multitude de tâches domestiques, agricoles et communautaires, sont au cœur des systèmes productifs locaux. Dès lors, la question de savoir si elles disposent véritablement du temps et des ressources nécessaires pour conduire les efforts d’adaptation aux changements climatiques revêt une importance capitale et appelle une réflexion approfondie.

En premier lieu, il est essentiel de souligner que, malgré leurs lourdes responsabilités, les femmes rurales détiennent un savoir ancestral sur les écosystèmes et les pratiques agricoles durables. Ce capital de connaissances, hérité au fil des générations et en rapport avec leurs rôles sociaux, les place en première ligne pour identifier des solutions adaptées aux spécificités locales. Ces solutions endogènes se révèlent souvent plus efficaces que les modèles exogènes proposés par des acteurs externes.

Cependant, ce potentiel est entravé par des obstacles structurels majeurs : accès limité aux terres, aux financements, aux technologies et aux formations. Par exemple, au Sénégal, bien que les femmes assurent 80 % de la production alimentaire, elles détiennent seulement 13 % des terres agricoles (FAO, 2011). Au Burkina Faso, la Banque mondiale (2024) estime qu’améliorer l’accès des femmes aux ressources pourrait accroître les rendements agricoles de 20 à 30 %. Au Ghana, malgré les efforts du programme Women in Agriculture Development ayant formé plus de 20 000 femmes, la sous-représentation des femmes dans les instances décisionnelles persiste, avec seulement 13,8 % des sièges occupés par des femmes dans les conseils d’administration des coopératives agricoles (IFAD, 2015).

Ces exemples illustrent que, bien qu’elles jouent un rôle central dans les systèmes agricoles et climatiques, les femmes rurales nécessitent un soutien accru pour pleinement réaliser leur potentiel et contribuer au développement durable. Il est crucial de développer des programmes d’autonomisation ciblés pour alléger leur charge de travail et faciliter l’accès aux financements, aux technologies et aux formations. En libérant du temps et des ressources, ces programmes permettraient aux femmes rurales de devenir des actrices clés de la résilience climatique. En définitive, l’adaptation aux changements climatiques et le développement durable des communautés rurales sont intrinsèquement liés. En investissant dans le leadership féminin, on valorise non seulement leur savoir-faire mais on impulse également des dynamiques collectives de résilience, essentielles pour assurer la pérennité des systèmes locaux.

Les femmes rurales d’Afrique de l’Ouest, malgré les défis qu’elles affrontent, possèdent non seulement la légitimité mais aussi la capacité de jouer un rôle crucial dans la lutte contre les effets des changements climatiques, à condition de bénéficier d’un soutien institutionnel et de ressources adaptées à leurs besoins spécifiques.

Dans un contexte marqué par les discriminations vis-à-vis des femmes dans le milieu du travail, la gouvernance inclusive favorise-t-elle une meilleure insertion professionnelle des femmes ?

Dans un contexte où les discriminations à l’égard des femmes persistent sur le marché du travail, la gouvernance inclusive émerge comme un levier stratégique pour améliorer leur insertion professionnelle. En favorisant une approche participative et équitable, cette forme de gouvernance vise à restructurer les pratiques organisationnelles pour garantir une égalité réelle des opportunités entre les sexes.

Tout d’abord, la gouvernance inclusive est essentielle pour corriger les inégalités structurelles qui limitent l’accès des femmes au marché du travail. L’introduction de quotas de genre dans les conseils d’administration est un exemple concret. Selon une étude de l’Organisation Internationale du Travail (OIT, 2022), les pays ayant instauré des quotas de genre ont observé une augmentation moyenne de 20% de la présence féminine dans les conseils d’administration des entreprises cotées en bourse. En France, la loi Copé-Zimmermann, instaurée en 2011, a conduit à une augmentation significative de la représentation féminine dans les conseils d’administration des grandes entreprises, passant de 12% en 2010 à 45% en 2020 (Miller & Maurel, 2021). De telles mesures permettent une redistribution des opportunités et réduisent les barrières à l’entrée pour les femmes dans des postes décisionnels.

Ensuite, la gouvernance inclusive joue un rôle crucial dans la transformation des cultures organisationnelles en déconstruisant les stéréotypes de genre. Par exemple, la mise en œuvre de politiques de tolérance zéro face aux discriminations, telles que celles préconisées par la Charte de la Diversité, a montré des résultats positifs dans plusieurs entreprises. Un rapport de McKinsey & Company (2023) souligne que les entreprises qui adoptent des politiques d’égalité de rémunération et de promotion des femmes ont 21% plus de chances d’améliorer leur performance financière par rapport à celles qui ne le font pas. La politique de transparence salariale, adoptée par des entreprises comme Salesforce, a permis de réduire les écarts de rémunération entre hommes et femmes de 35% en quatre ans (Salesforce, 2021).

Enfin, la gouvernance inclusive soutient l’autonomisation économique des femmes en facilitant leur accès aux ressources financières, aux formations spécialisées et à l’entrepreneuriat. Le programme « Women in Business » de la Banque Mondiale, par exemple, a soutenu plus de 50 000 femmes entrepreneurs dans des pays en développement, augmentant leur accès au crédit de 30% (Banque Mondiale, 2022). De plus, en facilitant l’accès aux formations et au mentorat, des initiatives telles que le programme « SheTrades » ont permis à 150 000 femmes de renforcer leurs compétences et de s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales (International Trade Centre, 2022).

En résumé, la gouvernance inclusive, en réformant les structures organisationnelles, en transformant les dynamiques internes des entreprises et en soutenant l’autonomisation économique des femmes, joue un rôle déterminant dans l’amélioration de leur insertion professionnelle. Elle constitue ainsi un vecteur essentiel pour la construction d’une société plus équitable et la réalisation d’un développement socio-économique durable.

Considérant le rôle central que jouent les femmes dans les sociétés africaines, que ce soit pour le bien-être des ménages, pour l’éducation des enfants, pour la forte contribution du travail agricole et aux dépenses quotidiennes, etc., quel lien pouvez-vous faire entre genre et résilience ?

Le lien entre genre et résilience dans les sociétés africaines est d’une importance cruciale, compte tenu du rôle central que les femmes jouent dans le bien-être des ménages, l’éducation des enfants, ainsi que dans le travail agricole et la subsistance quotidienne. En effet, les femmes sont des piliers essentiels de l’économie domestique et rurale, assumant la gestion des ressources alimentaires, des finances familiales et des activités agricoles, souvent dans des conditions socio-économiques précaires.

Premièrement, les femmes, en particulier en milieu rural, sont en première ligne face aux crises environnementales et économiques. Leur capacité à développer des stratégies d’adaptation, diversifier les sources de revenus et adopter des pratiques agricoles durables renforce la résilience de leurs communautés. Elles détiennent un savoir traditionnel crucial pour la gestion des écosystèmes locaux, savoir qui est essentiel pour faire face aux impacts du changement climatique, tels que la dégradation des sols et la raréfaction des ressources hydriques. Selon une étude de la FAO (2022), les pratiques agricoles durables mises en place par les femmes rurales contribuent à une meilleure gestion des terres et une réduction de 15% de la déforestation dans certaines régions d’Afrique de l’Ouest.

Deuxièmement, le rôle des femmes dans la transmission intergénérationnelle des savoirs et des pratiques résiliantes est fondamental. En tant qu’éducatrices au sein du foyer, elles transmettent aux jeunes générations des compétences essentielles en gestion des ressources naturelles, solidarité communautaire et adaptation aux crises. Cette fonction éducative constitue un socle indispensable pour renforcer la résilience collective des sociétés africaines face aux aléas climatiques et socio-économiques. Une étude de l’UNICEF (2023) montre que les enfants ayant reçu une éducation sur la gestion des ressources naturelles ont 25% plus de chances de développer des pratiques agricoles durables.

Cependant, les inégalités de genre restent un obstacle majeur à l’optimisation du potentiel des femmes en matière de résilience. Les obstacles structurels tels que l’accès limité aux ressources économiques, la sous-représentation dans les instances décisionnelles et la surcharge des tâches domestiques limitent leur capacité à participer pleinement aux processus d’adaptation et de transformation. Par exemple, la Banque Mondiale (2024) révèle que les femmes en Afrique subsaharienne n’ont accès qu’à 30% des terres agricoles comparé aux hommes, ce qui restreint leur autonomie et leur capacité d’investir dans des pratiques agricoles durables.

Ainsi, une approche transversale intégrant la dimension du genre dans les politiques publiques est nécessaire pour surmonter ces barrières et permettre aux femmes de jouer un rôle moteur dans la résilience des communautés. Pour renforcer cette résilience, il est impératif d’adopter des politiques inclusives et sensibles au genre, visant à réduire les inégalités structurelles et à favoriser une pleine participation des femmes à la gestion des crises et à la transformation socio-économique durable.

Propos recueillis par Baltazar Atangana

Gender advisor et correspondant

noahatango@yahoo.ca

Hécatombes sur routes et en mer au Sénégal : ‘Le duo Diomaye-Sonko avoue son incompétence !’ (Bougane – GËM SA BOPP)

Tract – Le président de Gueum Sa Bopp s’insurge contre le bilan funèbre de l’accident de la route survenu à Ndangalma et du chavirement d’une pirogue au large de Mbour. Dans un communiqué Bougane Guèye souligne que «le silence du gouvernement traduit un aveu d’incompétence».

 

M. Gueye que se penche sur la «mort tragique de 105 Sénégalais en 24 heures», fustige l’attitude de «Diomaye et Sonko aux abonnés absents ». Quid des «16 morts à Ndangalma ; 89 corps de migrants repêchés à Mbour» ?

Qu’attend le Président pour décréter un deuil national ? Ce silence de nos  gouvernants jadis très bavards traduit un aveu d’incompétence » fait noter Bougane Guèye Dany dans son communiqué.

«Les fondamentaux de notre nation bafoués, la stabilité du pays menacée, les querelles politiques font oublier les priorités », a dit le président du Mouvement Gueum Sa Bopp «les Jambaars».

Tract

 

 

L’aveu en ‘bleu’… à l’Assemblée nationale du Général Birame Diop, ministre (Forces Armées)!

0

Tract – Le ministre des Forces armées, général Birame Diop, tirera un bon et « joyeux » souvenir de l’Assemblée du Sunugaal.

 

En ces lieux , il été venu défendre, en commission technique, le projet de loi autorisant le chef de l’État à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée à Malabo le 27 juin 2014. Le général Diop représentait sa collègue de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, en voyage en Chine avec le Président Diomaye Faye.

Le journal Les Échos rapporte que le ministre Birame Diop a tenu à confesser qu’il posait les pieds à l’Assemblée nationale pour la première fois «depuis sa naissance». «Ce qui a fait rire les parlementaires», rapporte le journal.

La même source signale qu’un autre événement a marqué le passage du ministre des Forces armées en commission technique. «Les députés de Benno Bokk Yakaar ont réclamé le décret qui prouve que le général Diop a été désigné intérimaire. Heureusement, le décret leur a été montré», souffle Les Échos.

Le projet de loi en question a été adopté aussi bien en commission qu’en plénière. Celle-ci a été tenue ce lundi, avec cette fois-ci dans le rôle de défenseur du texte la ministre Yassine Fall, rentrée de Chine.

 

Immigration au Canada: les Africains seront-ils impactés par la réduction du nombre de travailleurs étrangers temporaires?

Tract – Une disposition gelant les recrutements des travailleurs temporaires étrangers doit entrer en vigueur dans les prochains jours au Canada. Limitant aussi leur employabilité à 10 % dans les entreprises du pays, la mesure inquiète aussi bien les chefs d’entreprises que les travailleurs de cette catégorie, a appris la BBC auteure de cette article.

 

Dès le 27 septembre 2024, les employeurs canadiens n’auront le droit de recruter qu’un maximum de 10 % de travailleurs temporaires étrangers, dans leurs effectifs.

En leur notifiant cette décision, fin août, le gouvernement fédéral canadien a procédé pour la deuxième fois en un an, à la réduction des quotas pour cette catégorie de travailleurs souvent peu qualifiés et bon marché.

« Le Programme des travailleurs étrangers temporaires est conçu comme une mesure d’exception, lorsqu’aucun Canadien ou résident permanent qualifié n’est en mesure de pourvoir un poste vacant. Malheureusement, le Programme a servi à éviter l’embauche de travailleurs talentueux au Canada « , explique le gouvernement canadien dans un communiqué.

 

Les autorités affirment également qu’elles prennent la mesure pour « éliminer la fraude et le recours abusif au Programme », encourageant les entreprises à « investir dans les travailleurs locaux ».

Parce qu’ « à l’heure actuelle, nous savons qu’un plus grand nombre de Canadiens qualifiés peuvent occuper les postes vacants », déclare le gouvernement dans son communiqué.

Les employeurs canadiens inquiets

Ces explications ne semblent pas convaincre les employeurs. Jointe par la BBC, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a qualifié la mesure gouvernementale de « préoccupante ». L’organisation se présente comme le principal défenseur des petites et moyennes entreprises (PME) au Canada et revendique 97 000 (entreprises) membres.

La fédération a également estimé que l’annonce gouvernementale « viendra ajouter une pression sur de nombreuses entreprises qui peinent à trouver du personnel ».

Selon les chiffres du gouvernement, les petites et moyennes entreprises représentaient 63,8 % d’emplois dans le pays. Les employeurs comptent sur ce segment pour se procurer du personnel qu’ils peinent à trouver sur le marché.

En 2020 par exemple, 117 000 personnes d’origine étrangère ont avoué avoir eu des revenus grâce aux emplois temporaires.

Si l’on compare aux données de juin 2024, seulement 109 000 personnes seulement ont un emploi en tant que travailleur étranger temporaire, selon des rapports du gouvernement canadien que la BBC a pu consulter.

Ce qui pousse la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante à dire que « la main-d’œuvre disponible au Canada n’est pas suffisante pour répondre aux besoins, surtout dans des secteurs comme l’agriculture et l’aide familiale, les métiers spécialisés et les zones rurales ».

Pour elle, « les pénuries de main-d’œuvre dans ces secteurs vitaux pour l’économie canadienne ne feront que s’aggraver, car la nouvelle génération de travailleurs ne sera pas en mesure de compenser la vague de départs à la retraite prévue au cours des prochaines années », s’inquiète-t-elle.

En effet, selon le dernier rapport de l’Institut du Québec, qui donne des statistiques sur l’emploi, « l’immigration allège certaines pressions sur le marché de l’emploi en cette période charnière où de nombreux baby-boomers prennent leur retraite.

Au Québec, 86 personnes âgées de 20 à 29 ans rejoignent le marché du travail pour chaque 100 personnes âgées de 60 à 69 ans qui le quittent ».

Qu’est-ce que le programme de travailleurs étrangers temporaires ?

Légende image,Un travailleur social distribuant des repas pendant le confinement durant la période de la Covid.

Le Programme des travailleurs étrangers temporaires a été mis en place par le gouvernement canadien dans les années 1960 et ne concernait au départ que les employés agricoles. Il a été remanié à plusieurs reprises jusqu’en 2002, pour inclure les travailleurs peu qualifiés.

Il permet aux employeurs d’embaucher temporairement des travailleurs étrangers pour résorber des pénuries de main-d’œuvre et de compétences lorsqu’ils ne peuvent trouver de citoyens canadiens ou de résidents permanents qualifiés pour occuper ces postes.

Contrairement au Programme de mobilité internationale qui permet aux employeurs de recruter directement à l’étranger sans condition, le programme des travailleurs étrangers temporaires obéit à plus de conditions.

Notamment l’obligation pour les employeurs de déposer des demandes d’embauche devant les autorités qui les valident et déterminent si les travailleurs étrangers auront un effet positif ou neutre sur le marché du travail concerné.

Si l’effet est négatif, les autorités refusent la demande de recrutement des travailleurs concernés. Dans sa dernière décision, les autorités ont estimé que les embauches de travailleurs étrangers temporaires ont contribué à faire grimper le taux de chômage de 1,4 point en un an.

Quels sont les secteurs qui emploient le plus de travailleurs étrangers temporaires au Canada ?

En juin 2024, le Canada comptait 109 840 travailleurs étrangers temporaires. Bien que ce soit un bilan à mi-parcours de l’année en cours, ce chiffre est déjà le deuxième le plus élevé de ces 9 dernières années.

Selon la répartition gouvernementale, le Québec est de loin en tête des provinces canadiennes dépendant le plus de cette catégorie de travailleurs, avec à peu près 32 % de la demande, selon la dernière mise à jour du gouvernement consultée par la BBC.

Sur les 35 220 travailleurs que compte cette province, les métiers de la récolte agricole arrivent en tête avec 12 000 ouvriers. Ce qui représente plus du 1/3 de personnes actives dans la province.

Dans la province d’Ontario, deuxième dépendante du personnel temporaire étranger avec 31 000 ouvriers, plus de la moitié, soit 16 000 se consacrent à la récolte des produits agricoles.

De manière plus large, en 2020, les métiers du rural, constitués principalement de l’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse recrutaient 45,4 % des travailleurs temporaires à travers le pays selon un rapport du gouvernement canadien.

Suivi des métiers de la restauration et l’hébergement, 10,2 % ; la fabrication avec 8,4 % et le transport et entreposage qui regroupe 5 % de travailleurs temporaires dans le pays.

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante a expliqué à la BBC qu’une enquête qu’elle a mené en décembre dernier a révélé que 9 % des propriétaires d’entreprise planifiaient d’embaucher plus de travailleurs étrangers temporaires en 2024. Donc, 26 % des propriétaires d’entreprise dans le secteur agricole, 19 % dans le secteur de la santé et 17 % dans le secteur du transport.

Quels sont les pays africains qui offrent plus de travailleurs temporaires au Canada et comment seront-ils impactés ?

Sur les 109 800 travailleurs temporaires exerçant au Canada depuis juin de l’année en cours, seuls 9.555 sont originaires d’Afrique, selon le décompte effectué par BBC Afrique sur la base des données des autorités, dont la dernière mise à jour publique date de juin 2024.

Aucun pays africain ne figure dans le top 20 des pays offrant de la main d’œuvre agricole au Canada, les travailleurs venant plutôt d’Amérique du Sud et d’Asie, explique à la BBC Aïsha Laperrière, Coordonnatrice aux affaires législatives à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.

Donc, même s’il existe quelques-uns dans ce segment, ils ne sont pas majoritaires. Ils sont donc repartis dans d’autres secteurs d’activité, comme la restauration, l’assistance à domicile, le tourisme ou encore l’informatique, comme ce jeune Marocain qui a requis l’anonymat.

Joint au téléphone, ce jeune résidant à Montréal se dit préoccupé. Il lui reste juste quelques mois avant la fin de son contrat, qui ne pourra pas être renouvelé.

« Je ne sais pas quoi faire. Je ne peux pas rentrer au Maroc. Ma famille a un problème de terres là-bas, et l’argent que je gagne ici me permet de prendre soin d’elle. Peut-être je vais quitter Montréal », a-t-il expliqué au téléphone à la BBC.

Avec 1 730 ressortissants, son pays le Maroc est le deuxième pourvoyeur africain de main d’œuvre temporaire au Canada, sur les 48 pays africains repertoriés par les autorités canadiennes, derrière la Tunisie qui totalise 2105 travailleurs temporaires dans le pays.

Dans le top 5 des pays africains ayant des travailleurs temporaires au Canada, on trouve aussi le Cameroun, 3ème avec 1 210 ressortissants, l’Algérie, 4ème avec 1 115 et Madagascar, 415 ressortissants exerçant comme ouvriers temporaires, selon notre décompte sur le document du gouvernement.

Outre le programme de travailleurs étrangers, le gouvernement a recours à deux autres viviers de main d’œuvre pour palier la pénurie. Il s’agit du programme de mobilité internationale et le programme post diplôme. Ce dernier donne des permis de travail aux étudiants étrangers en fin de formation dans les écoles canadiennes et qui acceptent de s’installer dans le pays.

 

[ Émission ‘TAT !’] Duo Diomaye- Sonko : ‘la Déclaration de…Polémique Générale’- numéro du mercredi 11.09.2024 sur Tract.sn

0

‘Tout à Tract !’ – [ TAT !] – Édition du mercredi 11 Septembre 2024 sur Tract.sn

Bonjour à tous et bienvenue sur votre site d’info Tract, chers Tractonautes, pour cette nouvelle édition de « Tout à Tract ! », notre émission dont l’abrégé usuel est [ TAT ! ].

Ce mercredi 11 septembre, nos éditorialistes Ousseynou Nar Gueye et Maurice Coulibaly s’attellent à décrypter la VAR des 100 premiers jours du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, deux mois après ce marqueur symbolique des 100 jours; une période déjà marquée par des événements significatifs pour la nation.

VAR des 100 jours de Bassirou Diomaye Faye, deux mois plus tard :

Durant ces 100 jours (+ 2 mois), la VAR décryptée par nos deux éditorialistes constate que le Sénégal a connu des secousses politiques majeures. Qu’en conclure ?

Parmi les sujets abordés :
– **Dissolution imminente de l’Assemblée nationale : Un acte attendu qui pourrait redéfinir l’équilibre du pouvoir législatif.

– **Mort annoncée du HCCT et du CESE : Après la décapitation de leur exécutif, ces institutions peinent à survivre sans réussir à faire voter leur dissolution.

– **Hypertrophie du Premier ministre : Le renforcement du rôle du Premier ministre suscite des débats sur la concentration du pouvoir exécutif.

Calendrier électoral incertain : Les élections à venir sont entourées de flou, accentué par la traque des anciens dirigeants du régime BBY.

– **Déclaration de politique générale : Très attendue mais extrêmement polémique, cette déclaration pourrait ne jamais voir le jour. Une Déclaration de Polémique Générale, donc, pour rependre le bon mot de nos confrères de Jeune Afrique.

Un numéro de [ TAT ! ], riche en analyses pour comprendre les enjeux de ce début de mandat tumultueux.

N’oubliez pas de vous abonner, de liker cette vidéo et de partager vos réflexions en commentaires !

Merci de nous suivre dans « Tout à Tract ! », sur notre chaîne Youtube Tract (@tract_sn) et à bientôt pour de nouvelles discussions sur l’actualité africaine et sénégalaise.

Tract.sn

‘CV de militants PASTEF privilégiés’ : Le ministre de la Santé prétend que ‘[ses] propos ont été charcutés à dessein’

0

Tract-Lors d’une tournée politique, j’ai eu des discussions avec nos militants à Kanel dans un cadre purement politique. Une portion de cette vidéo a été savamment extraite et partagée avec une volonté de nuire et de dévoyer le fond de ma pensée.

Je suis un universitaire, un cadre sénégalais avec des valeurs et principes qui transcendent les considérations politiques. Si je suis aujourd’hui ministre de la République, c’est grâce à mon engagement politique. Toutefois dans mon cabinet au ministère, il n’y a aucun profil politique. Je privilégie toujours les compétences, l’expérience et le savoir-faire parce qu’en définitive les résultats priment sur toutes les autres considérations.

Et c’est dans ce cadre là que j’estime et je suis convaincu que le Sénégal comme notre formation politique regorge de compétences de haut rang. A mon avis, si des gens de notre parti disposent des qualités humaines et professionnelles requises pour certains postes, ils doivent pouvoir les occuper comme tout bon Sénégalais. A compétence égale, je ne pense pas que cela soit un délit de promouvoir un cadre de PASTEF qui est aussi un Sénégalais bien méritant. Dans toutes les nominations au MSAS, la compétence a toujours été privilégiée et cela a d’ailleurs largement bénéficié à des cadres non PASTEF que des compétences de notre parti.

Notre objectif commun, c’est l’intérêt supérieur de notre pays et la réalisation des changements attendus.

LES AUTORITÉS CHINOISES RECONNAISSENT UN PEU PLUS LES DROITS DES CATHOLIQUES

0

Tract-Le gouvernement chinois a reconnu l’autorité de l’évêque catholique de Tianjin [Nord-Est], Melchior Shi Hongzhen. Cette nouvelle est perçue par le Vatican comme « un fruit positif du dialogue établi ces dernières années entre le Saint-Siège et le gouvernement chinois». Ordonné évêque catholique en 1982, il avait été assigné à résidence pour avoir refusé d’adhérer à la structure ecclésiastique chinoise soutenue par l’État, entamant un bras de fer avec Pékin.

De notre correspondante à Pékin,

Dimanche matin, il est 8h30, et petit à petit, les fidèles arrivent pour assister à la messe dans une petite église située aux abords d’une autoroute de Tianjin, ville à 150 km de Pékin. Rambarde passée, il faut pousser le haut portail pour accéder au parvis minuscule où se trouvent des cierges, une vierge et son enfant sous du lierre sauvage. Les cloches retentissent et prennent le pas sur le bruit des voitures qui filent à toute vitesse sur l’autoroute qui passe juste au-dessus de l’église.

La récente reconnaissance de l’évêque Melchior Shi Hongzhen, à présent âgé de 96 ans, marque une évolution notable dans les relations entre le Vatican et Pékin. C’est important, car cela touche à la question sensible de la nomination des évêques, qui est un point litigieux entre le gouvernement chinois et le Saint-Siège depuis des décennies.

« C’est une bonne chose, et nous l’attendions avec impatience, nous dit cet homme de 56 ans qui arrive devant l’église au bras de sa femme. C’était flou auparavant, mais maintenant qu’il a été reconnu, publiquement, c’est honorable, c’est une bonne chose pour les chrétiens ».

Ils sont nombreux à saluer l’accord qui ne favorise pas seulement la diplomatie, mais qui permet à leur Église catholique en Chine de se développer. Historiquement, la Chine a insisté pour contrôler les nominations religieuses à l’intérieur de ses frontières par le biais d’organisations sanctionnées par l’État telles que l’Association catholique patriotique chinoise (ACPC), ce qui a souvent conduit à la nomination d’évêques sans l’approbation du Vatican.

Deux Églises catholiques différentes 

En Chine, l’Église catholique est essentiellement divisée en deux branches principales : l’Église clandestine (ou souterraine) et l’Église non-clandestine (ou officielle). Cette division est apparue après l’arrivée au pouvoir du Parti communiste chinois en 1949 et constitue depuis lors une question centrale dans les relations sino-vaticanes.

L’Église non clandestine est la branche officielle du catholicisme en Chine, sanctionnée par l’État et administrée par l’ACPC. Cette dernière a été créée par le gouvernement chinois en 1957 pour placer l’Église catholique sous le contrôle de l’État et s’assurer qu’elle adhère aux politiques du PCC. Le gouvernement avait rejeté l’autorité du Vatican sur les catholiques chinois et interdit l’allégeance directe au pape. Au sein de cette Église, les activités religieuses sont fortement surveillées et contrôlées par l’État. Le gouvernement impose des restrictions au clergé et aux congrégations, notamment en limitant l’expression publique de la foi et en interdisant l’évangélisation en dehors des lieux approuvés par l’État.

En revanche, l’Église clandestine se compose de catholiques qui rejettent le contrôle de l’État et restent fidèles au Vatican et au pape. L’Église clandestine existe parce que de nombreux catholiques chinois refusent de reconnaître la légitimité des évêques nommés par le gouvernement sans l’approbation du pape.« C’est une bonne chose qu’il soit reconnu par le pape et par notre pays », nous confie cette jeune femme de 34 ans. « Pour nous, c’est certainement la nomination de l’évêque par le pape qui est la plus importante, nous avons les racines de la foi. Mais nous vivons dans ce pays, donc c’est une bonne chose que notre évêque soit doublement reconnu ». Les évêques de l’Église clandestine sont nommés par le Vatican, sans reconnaissance gouvernementale. Ils sont souvent victimes de persécutions, notamment de harcèlement, d’emprisonnement ou même de disparition forcée. Beaucoup vivent dans le secret pour éviter d’être repérés par les autorités.

La messe et les autres activités religieuses de l’Église clandestine se déroulent souvent dans des lieux secrets, comme des maisons privées, afin d’éviter la surveillance de l’État. La participation à l’Église clandestine peut comporter des risques importants, car les membres peuvent être surveillés, détenus ou harcelés par les autorités gouvernementales.

 

MBOUR : Le capitaine de la pirogue migratoire au 36 morts arrêté

0

 Tract-Au moins 26 personnes ont péri dans le naufrage de leur pirogue au large des côtes sénégalaises, près de Mbour, dans un nouveau drame de l’émigration clandestine à destination de l’Europe survenu le 8 septembre 2024. L’organisateur présumé de ce voyage clandestin vers les Îles Canaries et capitaine de l’embarcation qui transportait au moins 150 passagers a été arrêté le 9 septembre, ont annoncé les autorités locales.

Le bilan de ce drame de l’émigration clandestine au Sénégal s’alourdit : au moins 26 personnes sont mortes dans le chavirement d’une pirogue qui prenait la route vers les Îles Canaries. Le bateau des pompiers fait l’aller-retour entre le large et la plage pour déposer les corps repêchés, avec à chaque fois un attroupement dès qu’un bateau se rapproche du rivage, décrit notre envoyé spécial à Mbour, Gwendal Lavina. À bord de cette pirogue, ils tentent d’apercevoir les corps et d’identifier un frère ou un cousin. Et lorsque cela arrive, ils tombent sur le sable, s’effondrent avant que des proches ne viennent les soutenir.

Cette journée a également été marquée par les premiers enterrements au cimetière de Mbour. Le camion des pompiers transporte par 3 ou 4 les sacs blancs qui contiennent les corps pour permettre la cérémonie religieuse.

Ce naufrage a eu lieu dimanche après-midi au large de la ville de Mbour, à une centaine de kilomètres au sud de Dakar, rappelle notre correspondante à Dakar,Léa-Lisa Westerhoff. Cette pirogue transportait plus de 150 passagers. Si 24 ont pu être sauvés, beaucoup sont encore portés disparus.

Et, alors que les recherches des naufragés se poursuivent, l’organisateur du voyage clandestin a lui été arrêté. Cheikh Sall, propriétaire et capitaine de la pirogue, se serait même rendu de lui-même à la police ce 9 septembre, selon le préfet de Mbour, Amadou Diop. Le pêcheur de 52 ans a été interrogé par la division nationale de lutte contre le trafic des migrants à Saly, un département spécialisé de la police.

Selon le quotidien L’Observateur, le propriétaire de la pirogue était lui-même à bord au moment du drame, mais a réussi à nager jusqu’à la plage. Aux enquêteurs, il aurait affirmé avoir embarqué 88 passagers moyennant des sommes comprises entre 300 000 et 400 000 francs CFA (de 450 à 600 euros, environ). Le capitaine de pirogue originaire d’un quartier populaire de Mbour aurait déjà organisé d’autres voyages de ce type.

Aujourd’hui, un grand nombre des disparus viennent de ce même quartier.

« Ce phénomène est en train de nous vider de notre jeunesse »

Le maire de la commune de Mbour, Cheikh Issa Sall, a en tout cas lancé un nouvel appel lundi à toutes les communautés pour aider à stopper ce qu’il a qualifié de véritable « hémorragie » dans sa ville, regrettant que, jusqu’à présent, aucune sensibilisation ne fonctionne.

« C’est un phénomène extrêmement grave, complexe, et pour lequel on n’arrive pas pour le moment à trouver la bonne solution, mesure-t-il.Parce qu’on a fait beaucoup de sensibilisation : on a impliqué les imams, les conseils de quartiers, et tout le monde s’y est mis. Mais, malheureusement, jusqu’à présent, c’est comme si ce phénomène-là s’était accéléré ».

L’édile ajoute : « Personne ne peut vous dire de manière péremptoire quelles sont les causes exactes de ce phénomène. Est-ce qu’il s’agit de chômage ? Pour certains, oui. Mais, pour d’autres, il s’agit de capitaines de pirogues, de gens qui ont vraiment un travail respectable, mais qui abandonnent tout pour embarquer dans ces pirogues de fortune pour aller en Europe. »

Cheikh Issa Sall conclut : « Ce qu’il faut réaffirmer, c’est que c’est un phénomène qui est en train de nous vider de notre jeunesse. »

 

[INTERVIEW] Mati Diop, cinéaste : « Mon film ‘Dahomey’ est un acte de lutte contre l’amnésie coloniale »

0

Tract-Après être sorti en salles en Afrique de l’Ouest, Dahomey, le deuxième film de la Franco-Sénégalaise Mati Diop, est sur les écrans français cette semaine. Le film, qui a obtenu le prestigieux Ours d’Or au dernier festival de Berlin, suit le retour au Bénin de vingt-six trésors royaux pillés à la fin du 19e siècle par les troupes coloniales françaises.

RFI : Votre second film, Dahomey, est consacré à la restitution de 26 trésors royaux de l’ancien empire du Dahomey, donc l’actuel Bénin, pillés par l’armée coloniale française en 1892. C’est un film pour la mémoire ?
Mati Diop : Quand vous dites pour la mémoire, j’ai plus envie de dire contre l’amnésie. En tout cas, c’est un film qui, je crois, nous permet d’entrer en relation plus infra, plus profonde et plus sensible à une histoire qui tente trop systématiquement et trop structurellement de se minimiser, d’être effacée et dont les anciennes puissances coloniales refusent de prendre la responsabilité. C’est une histoire dont on essaie de se débarrasser, à tel point que, comme l’exprime avec beaucoup de lucidité et de sensibilité des étudiants béninois dans le film, toute une histoire coloniale, mais pas seulement africaine, ne leur est encore aujourd’hui pas suffisamment transmise.
Dahomey est un film hybride, car vous filmez les préparatifs de départ du Musée du quai Branly à Paris, en France, et le retour au palais présidentiel à Cotonou. Il y a un aspect documentaire, mais vous faites aussi parler les œuvres, une en particulier qui parle à la première personne, en langue fon, une statue anthropomorphe du roi Guezo. Pourquoi cette statue-là particulièrement ?
Il ne s’agit pas que d’une statue qui nous parle, ce ne sont pas seulement ces vingt-six œuvres qui nous parlent. C’est une communauté d’âmes bien plus large en réalité, et multiséculaire aussi, puisque cette communauté d’âme n’a pas d’âge. Elle nous parle du passé, du présent, du futur. Elle parle autant d’une diaspora, d’une jeunesse qui est en train d’entreprendre une démarche de retour vers ses origines africaines. Elle nous parle aussi d’une communauté d’âmes en référence à la traite, aux dépossédés de la colonisation. Cela brasse assez large, à travers une voix qui nous raconte son retour en pays natal, son odyssée de Paris jusqu’à Cotonou.
Vous teniez à faire entendre les jeunes béninois d’aujourd’hui. Comme s’il y avait le cœur des œuvres, le cœur des ancêtres, et puis le cœur des jeunes gens, l’avenir de l’Afrique.
Exactement. À la restitution, j’ai découvert en route que c’était une matière historique, politique, qui permettait d’évoquer le passé au présent, puisque ces étudiants en parlent aujourd’hui entre eux. Pour certains en tout cas, c’est précisément ce rapatriement, cette restitution qui leur a fait prendre conscience de ce qu’ils ne savaient pas précisément. Pour moi, c’était fondamental d’interroger cette jeunesse, en particulier ces étudiants béninois, qui ne sont pas toujours dupes des enjeux, quelque part de la supercherie diplomatique que cette restitution constitue aussi. L’idée, c’était justement de réunir des étudiants qui avaient un regard suffisamment singulier et contrasté sur la question pour restituer la complexité du sujet et interroger tout ce que cette restitution révèle du rapport à un passé, à une histoire non transmise, aux traces de l’histoire coloniale dans le présent, à sa persistance dans les imaginaires. Il me semblait important de se saisir de ce moment pour interroger tout ce que la restitution remue et révèle.

CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024 : compte-rendu et nomination

0

Tract-Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a
présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au
Palais de la République.
Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage
le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route
survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de
Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un
prompt rétablissement aux blessés.
Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses
meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal.
Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires,
sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par
l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.
Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort
pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux
qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et
au rayonnement international du Sénégal.
Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud,
respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de
courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.
Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier
des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des
institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.
L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président
de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles
85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives
constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la
bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité
politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et
programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.
Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en
permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance,
la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la
préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire
afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations
légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux
2
défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et
de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.
Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de
l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue
à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à
l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des
comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le
processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de
contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation
des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un
Gouvernement de résultats.
Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation
nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance
d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative
présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la
mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la
territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier
Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au
potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une
priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la
configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires
indiqués dans le PROJET.
L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du
« rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a
demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés
concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de
l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.
Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en
République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la
Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.
Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au
nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en
République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.
Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention
du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière
de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de
mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration
du Maouloud.
Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils
interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour
et à l’insertion des déplacés de Casamance.
3
Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller
au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en
ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur
l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec
le Ministre chargé des finances.
S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a
invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion
préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à
court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des
déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et
de mobilité.
Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des
denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du
Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres
chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement,
d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les
recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.
Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de
l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les
inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne
de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en
rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques
pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.
Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur
l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs
horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux
organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de
dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts
frigorifiques.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
 Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une
communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;
 Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la
situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
 Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens
scolaires 2024.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris la décision suivante :
4
 Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur
de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim
de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.
Le Ministre de la Formation professionnelle,
Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

Société civile sénégalaise : ‘Non !’ aux interdictions de sortie du territoire national pour les Apéristes

0

Tract-Communiqué de la société civile sur la Situation des Interdictions de Sortie du Territoire National
Dakar, le 10 Septembre 2024

De par son attachement aux valeurs fondamentales de justice, d’équité et de respect des droits et devoirs des citoyens, la société civile salue toute initiative visant à renforcer l’intégrité de nos institutions à travers une gestion responsable des affaires publiques.
Cependant, les mesures conservatoires telles que les restrictions de liberté, y compris l’interdiction de voyager, doivent être fondées sur des dispositions juridiques claires et transparentes, respectant les droits constitutionnels des citoyens. En effet, la reddition des comptes, pilier de la démocratie et de la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases légales solides.
À ce jour, il nous a été donné de constater que des interdictions de sortie du territoire sont appliquées à des personnes en dehors de toute décision administrative ou judiciaire, préalablement notifiées aux intéressés, leur permettant de se pourvoir éventuellement en défense par les moyens de recours appropriés. Ces pratiques, bien que pouvant être motivées par des mesures conservatoires de sauvegarde de la sécurité publique et de préservation des intérêts nationaux, risquent de miner la confiance dans les institutions et de porter atteinte aux droits des personnes concernées.
La société civile appelle toutes les autorités compétentes à veiller à ce que la reddition des comptes soit menée dans un cadre légal et équitable, garantissant à la fois la protection de l’intérêt public et le respect des droits fondamentaux. Dans ce contexte sensible, la société civile encourage l’État à adopter une démarche prudente et respectueuse de l’État de droit afin d’éviter tout climat de méfiance ou de suspicion qui pourrait fragiliser la cohésion sociale.

Fait à Dakar, le 10 Septembre 2024
Les organisations signataires :
COSCE
AFRIKAJOM CENTER
ONG 3D
ONDH
LIGUE SÉNÉGALAISE DES DROITS DE L’HOMME
RÉSEAU SIGGIL JIGEEN
GRADEC
PACTE
CERAG
AJED
HADICAP FORM EDUC
OSIDEA
DIALOGUE CITOYEN
Ndiaga SYLLA
Sadikh NIASS

Député Guy Marius Mohamed Sagna et ses habituelles (12) questions au Gouvernement sénégalais

0

Tract – Guy Marius Mohamed Sagna : ‘J’ai adressé douze (12) questions écrites au gouvernement du Sénégal.

1-Les étudiants de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane sont sans connexion internet – donc sans cours – depuis deux mois. J’ai adressé au gouvernement du Sénégal une question écrite pour connaître les causes de cette situation préjudiciable aux étudiants mais surtout le rétablissement de leur connexion internet.

2-Les populations de la cité HLM Las Palmas reçoivent des factures d’eau très chères que rien ne justifie selon nos concitoyens.

3-À Sédhiou, les policiers du groupe courent derrière 6 mois d’arriérés de prime. Ces policiers de Sédhiou ainsi que leurs collègues de Kolda vivent régulièrement cette situation. Quand ces prés de 60 membres du groupe opérationnel, détachement de GMI bérets rouge qui se trouve à sedhiou recevront-ils leurs 06 mois d’arriérés de primes ?

4-La commune de Bemet Bidjini a 18 villages dont 14 sont sans électricité. Quand seront-ils électrifiés ?

5-Toujours dans la commune de Bemet Bidjini il y a cinq routes qu’il convient de réhabiliter et/ou bitumer.

6-Nos concitoyens de Kanel se plaignent de la qualité de l’eau qui leur est servie.

7-L’hôpital de Saint-Louis est malade. Scanner en panne, ascenseur en panne, situation de 120 prestataires…Il faut soigner l’hôpital de Saint-Louis.

8-À l’hôpital Fann, le service des maladies infectieuses a-t-il de l’eau ?

9-Les enseignants de l’école nationale de développement sanitaire et social (ENDSS) souffrent le martyr. Par ce que l’ENDSS a été rattachée à l’UCAD, ils ne reçoivent plus leurs motivations trimestrielles ni leur imputation budgétaire pour leur prise en charge sanitaire depuis plus d’un an. Cela est contraire au décret rattachant l’ENDSS à l’UCAD. De ce fait ils sont victimes d’une injustice depuis plus de 12 mois.

10-L’impossibilité d’annuler une transaction Woyofal en cas d’erreur est une préoccupation à prendre en charge par le ministre concerné.

11-Certains travailleurs du FERA ont reçu quelques mois d’arriérés de salaire. Quand le reste sera-t-il payé ?

12-Le bois de rose est pillé en Afrique de l’Ouest et l’espace Sénégambie n’échappe pas à cela. Il faut protéger le bois de rose et cela passe par la coopération entre le Sénégal et la Gambie.

Vous pouvez nous écrire au 774313174 ou au +221 789539799 pour fixer un RV ou nous transmettre vos préoccupations.’

GMS

Tract.sn

‘MANGEURS DE CHATS OU D’OISEAUX’ : Rumeur d’une campagne de Donald Trump contre les migrants haïtiens

0

Tract-Plusieurs responsables républicains ont relayé une rumeur infondée d’Haïtiens mangeurs d’animaux de compagnie lundi 9 septembre. Une manière de s’attaquer à la politique migratoire de la vice-présidente Kamala Harris en réchauffant de vieux stéréotypes racistes.

Plusieurs ténors républicains – et jusqu’au colistier de Donald Trump – ont colporté lundi 9 septembre une thèse pourtant démentie par les autorités selon laquelle des migrants haïtiens dans l’Ohio s’attaqueraient à des canards et des chats pour les manger. Face à ce qui est devenu en quelques heures un emballement difficilement compréhensible sur les réseaux sociaux, la police de la ville de Springfield, située dans cet État du Midwest, a dû réagir dans un communiqué.

« Nous voulons clarifier qu’il n’existe pas d’informations crédibles ou d’affirmations précises sur des animaux de compagnie maltraités, blessés ou victimes d’abus de la part de la population immigrée », a-t-elle écrit.
Une information démentie pourtant reprise par J.D. Vance, Elon Musk, et d’autres proches de Donald Trump
L’idée que des sans-papiers haïtiens tuaient des chats ou des oiseaux pour se nourrir s’est pourtant propagée comme une traînée de poudre, le milliardaire Elon Musk et plusieurs personnalités trumpistes lui donnant du crédit. Le propriétaire du réseau X, dont le soutien direct à la campagne de Donald Trump s’affirme jour après jour, a lui publié lundi plusieurs messages en ce sens. « Sauvez-les ! », a-t-il écrit sur un cliché d’un caneton et d’un chaton.

« Selon des informations, des personnes ont eu leur animal de compagnie enlevé et dévoré par des gens qui ne devraient pas être dans notre pays », a ainsi posté sur X le colistier de Donald Trump, J.D. Vance, appelé à devenir vice-président des États-Unis en cas de victoire du républicain à l’élection du 5 novembre.

L’HOROSCOPE DE CE MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2024

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope de ce jour !

Bélier : comme hier, il est question d’évasion, vous fuyez la monotonie !

Taureau : à vrai dire, vous vous en sortez bien, et sur le plan financier, en particulier !

Gémeaux : c’est l’autre qui viendra vous chercher ! Un partenaire de cœur ou de travail !

Cancer : vous aurez envie d’aimer, d’être aimé en retour, mais cool, évitez la précipitation !

Lion : de très bonnes choses, comme le plaisir de profiter de la vie, d’un amour, de vos enfants !

Vierge : gare aux disputes, que vous regretterez ! Pensez au plaisir des bons échanges avec vos proches !

Balance : il y aura des joies venues de discussions légères, plaisantes, mais aussi d’un possible voyage !

Scorpion : une belle journée, avec une amélioration liée à votre trésorerie !

Sagittaire : une journée importante ! Vous mettez toutes vos qualités au profit d’une union !

Capricorne : vous êtes prêt pour faire de cette rentrée, une rentrée positive !

Verseau : la Lune vous va bien, profitez-en pour voir, revoir des amis, et faites des projets !

Poissons : en société, en famille, ou au travail, vous devez vous montrer responsable !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce mercredi 11 septembre

• 11 Septembre 2023

Deux morts, une dizaine de blessés et plus d’une trentaine d’arrestations à la suite de l’affrontement entre les gendarmes et des manifestants à Khossanto dans le département de Saraya (Kédougou). La population se révoltait contre un arrêté du préfet changeant le mode de recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée par la société minière Endeavour Mining basée à Sabodala.

• 11 Septembre 2016

Décès à Dakar à l’âge de 82 ans de l’homme politique Mbaye Jacques DIOP, ancien Maire de Rufisque et fondateur du Parti pour le Progrès et la Citoyenneté (PPC). Il a été inhumé le lendemain, jour de la Tabaski, au cimetière de Thiawlène à Rufisque.

• 11 Septembre 2013

Le Parti Rewmi d’Idrissa SECK quitte la majorité présidentielle regroupée dans la coalition Bennoo Siggil Sénégal et se retrouve dans l’opposition. Cependant, les ministres du parti Pape DIOUF et Oumar GUEYE choisissent de continuer leur compagnonnage avec le Président Macky SALL.

• 11 Septembre 1957

Record de pluie à Gorée et Dakar : 104mm en un seul jour, ce qui ne s’était pas produit depuis 50 ans. Les plus grandes précipitations à Dakar remontaient, en effet, à 1906 quand la ville avait enregistré un total de 958mm.

• 11 Septembre 1859

Palabre de Mboumba : démembrement du Fouta par les Français. La juridiction de l’Almamy se limite à la province du Lao. Le Dimar est rattaché à la colonie du Sénégal. Le Damga, le Bosséa et le Toro gardent un semblant d’autonomie.

• 11 Septembre 1833

Les troupes coloniales françaises du Gouverneur Eustache Louis Jean QUERNEL attaquent le village de Khouma au Walo. Les villages de Khouma, Ndombo et Ndiago finiront par se rendre aux Français le 4 décembre 1833 avec leur bétail et réserves de mil.

DRAME À MBOUR : Encore 17 corps repêchés ce mardi

0

Tract-Le bilan du chavirement d’une pirogue au large de Mbour (70 km de Dakar) continue de s’alourdir. La Marine nationale a annoncé ce mardi 10 septembre 2024 la découverte de 17 nouveaux corps, portant ainsi le bilan provisoire à 26 victimes.

« Naufrage au large de Mbour. Les unités de la Marine nationale ont découvert 17 corps sans vie ce jour. Les dépouilles ont été remises aux unités de sapeurs-pompiers », a informé la Marine nationale sénégalaise sur le réseau social X.

« Au total, 26 corps ont été repêchés dans ce naufrage. Les recherches se poursuivent », a-t-elle ajouté.

Pour rappel, le dimanche 8 septembre, une pirogue transportant des candidats à l’émigration vers l’Espagne a chaviré à 4 km des côtes de Mbour. Ce naufrage a causé plusieurs morts, et de nombreuses personnes sont toujours portées disparues.

ACCIDENT À NDANGALMA : El Malick Ndiaye annonce l’ouverture d’une enquête

0

Tract-Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens est revenu, dans un communiqué, sur le tragique accident de la route qui s’est produit sur la RN3, à hauteur du village de Ndiama Fall, dans la commune de Ndangalma du département de Bambey, le lundi 9 septembre, aux environs de 5 h 30.

Une violente collision est survenue entre un camion transportant des granulats et un bus de transport en commun. D’après les premières constatations, le bus, qui transportait des passagers et des bonbonnes de gaz, a effectué un dépassement dangereux à vive allure.

Le bilan humain est lourd : 16 personnes décédées et 36 blessées, parmi lesquelles 24 sont dans un état grave. Le ministre et une équipe composée du directeur général des Transports terrestres, du directeur général de l’ANASER et des services régionaux se sont rendus sur les lieux de l’accident ainsi qu’au district sanitaire de Khombole et à l’hôpital régional de Thiès afin d’apporter leur soutien aux blessés.

Au nom du président de la République Bassirou Diomaye Faye et du chef du gouvernement, le ministre a exprimé ses sincères condoléances aux familles et aux proches des morts. Il adresse également ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Il a annoncé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités et appliquer les sanctions nécessaires. À l’approche du Gamou, le ministre tient à rappeler à tous les conducteurs et usagers de la route l’importance de respecter rigoureusement le Code de la route afin d’assurer la sécurité des citoyens.

[INTERVIEW] Josiane BIDZOGO: ‘Sortir les jeunes de nos villages de la précarité’

Tract – Entretien avec Yvette Josiane BIDZOGO, fondatrice et dirigeante du cabinet conseils PROLOGISTICS AND TRADE SARL depuis 12 ans, et gérante du centre de formation agricole rural dénommé ECOLE FAMILIALE RURALE de NLONG ZOK au Cameroun.

 

Présentez-vous à nos lecteurs…

Je suis BIDZOGO Yvette Josiane, camerounaise. Titulaire d’un Diplôme d’Ingénieur des Industries de transformation obtenu à l’ENSAI de NGaoundéré au Cameroun et d’un DESS en management des entreprises obtenu au CESAG de Dakar Sénégal.

Fondatrice et dirigeante du Cabinet Conseils PROLOGISTICS AND TRADE SARL depuis 12 ans, je gère les activités d’un Centre de formation agricole rural dénommé ECOLE FAMILIALE RURALE de NLONG ZOK depuis 2 ans.

Pourquoi avoir créé école familiale rurale de Nlong-Zok? Vous êtes parti de quel constat ?

En réalité, c’est ma défunte maman qui a eu l’idée de créer ce centre de formation. Et j’en ai repris la gérance après son départ brusque en 2021.

L’idée de sa création part du constat que les jeunes des zones rurales ont moins de chance de non seulement poursuivre les études après l’obtention du CEP du fait de la pauvreté des familles, et aussi qu’une fois adulte il n’ont pas d’autre choix que l’exode rural, la conduite des mototaxis ou alors creuser du sable ; des métiers non seulement dangereux mais qui ne leur permettent pas de sortir de la précarité.

C’est ainsi qu’il a été pensé de mettre sur pieds un Centre de formation agricole proche de ce type de population, Centre qui pourrait leur permettre non seulement d’acquérir des compétences en agriculture, élevage et autres, mais aussi de les accompagner dans leur insertion sociale et professionnelle au sein de la communauté.

Présentez-nous vos offres de formation…

Le Centre est agrée par le Ministère de l’emploi et la formation professionnelle et propose un cycle de 02 ans avec obtention du Diplôme de Qualification Professionnelle (DQP), un cycle plus court de trois mois avec obtention du Certificat de Qualification Professionnelle (CQP).

Nos spécialités actuellement sont : Production végétale (agriculture) et production animale (élevage)

Nous offrons aussi des formations à la carte de quelques jours dès l’année 2025

Il est à noter que nos formations sont des formations dites par alternances. Un système de formation fondé sur une phase pratique (70% du temps) et une phase théorique (30% du temps) qui alternent. La pratique est notre maître mot afin de s’assurer de la parfaite maitrise des techniques agricoles.

Nous disposons d’ailleurs d’une ferme intégrée où nos apprenants ont la latitude de pratiquer leur futur métier d’exploitant agricole. Elle est gérée presque entièrement par les apprenants qui y pratiquent non seulement l’élevage (poulets, porcs et bientôt lapin), mais aussi l’agriculture (cultures maraichères, production des PIFs de plantains, Cacaoculture, arbres fruitiers, pépinières…)

Comment intégrer cette école ?

L’admission à l’école se fait sur étude des dossiers pour toute personne, dont l’âge est supérieur à 16 ans et a au minimum le CEP (Certificat de d’Etudes Primaires).

Vous avez des ambitions assez élevées et souhaitez vous positionner comme une grande école, mais avez-vous les enseignants et des partenariats pour mener à bien cette ambition ?

Effectivement, nous souhaiterions nous positionner comme les leaders de ce type de formation pratique dans le domaine agricole très bientôt et nous ne ménageons pas nos efforts pour y parvenir.

Notre équipe de moniteurs est constituée de jeunes Ingénieurs sortis des meilleures écoles agronomiques du pays, qui font montre d’un dévouement admirable. Cependant, nous sommes toujours à la quête de partenariats qui pourraient booster nos activités. Mais en attendant, nous sous efforçons, avec nos modestes moyens de donner le meilleur de nous-mêmes pour mener à bien notre mission qui est celle de former et accompagner l’insertion de nos jeunes.

Quand on intègre une école on recherche aussi un réseau d’anciens. Quelle est la promesse de l’école familiale rurale de Nlong-Zok ?

Très bonne question. Le problème avec ce type d’école est toujours le ‘après’ formation.

Nous avons une approche innovante sur cette question, car nous avons mis sur pieds une société coopérative des anciens apprenants dénommée la Coopérative simplifiée des anciens apprenants de l’EFR (SCOOP –AAE) de Nlong Zok. Elle est en cours de légalisation auprès des services compétents.

C’est cet organe qui se charge justement de la gestion de la ferme de l’école au travers des activités génératrices de revenus (AGR). A noter aussi qu’à compétences égales, les anciens apprenants sont prioritaires et bénéficient des postes au sein de l’école. D’ailleurs, à compter de la prochaine année académique, le futur Directeur du Centre sera un ancien apprenant.

Quand on intègre une école aussi jeune que la vôtre, on peut se poser la question de sa pérennité et de sa notoriété auprès des recruteurs… Existerez-vous encore dans 10 ans?

Notre vœu est non seulement de perdurer avec le temps et ce malgré les nombreuses difficultés, mais même de croitre.

Nous avons la conviction que les métiers liés à l’agriculture sont les métiers de demain. L’agriculteur qui pratique une agriculture pensée et bien structurée n’a rien à envier à un fonctionnaire. Regardez les prix actuels du Cacao au Cameroun et ailleurs.

Nous sommes submergés de demande en main d’œuvre qualifiée issue de notre Centre de formation et nous n’arrivons même pas à la satisfaire.

Certes les difficultés ne manquent pas, mais il y a vraiment fort à faire et surtout il est plus que gratifiant de contribuer à sortir un jeune de la précarité et le voir prendre ses marques dans la vie au travers d’un métier noble.

Quelle est la part de l’international dans votre cursus ?

Bien que nous ayons l’ambition de nouer des partenariats gagnant-gagnant avec des partenaires à l’international, il n’y a pour l’instant rien de concret. Nous y travaillons et communiquons sur nos réseaux toutes nos activités, un jour certainement cette ouverture pourra se faire.

 

Propos recueillis par Baltazar Atangana

noahatango@yahoo.ca

[NÉCROLOGIE] Les âmes s’en viennent et s’en vont, celle de ‘Mama grand’ demeure!

0

Tract – Hommage de l’écrivain, critique littéraire et comparatiste camerounais Baltazar ATANGANA, dit Nkul Beti, à Balbine ATANGANA épouse YENE NGONO Joseph, matriarche Evondo, décédée le 02 septembre 2024. 

 

Les âmes s’en viennent et s’en vont, celle de « Mama grand » demeure… Ne peignons aucune larme sur nos visages…tremblons de joie, tremblons de joie: Place des fêtes !

Qu’aucune foi ne soit perdue ; car, au cœur de ce monde frappé par les polycrises et marqué par les bouffonneries humaines, la transcendance divine a facilité notre rencontre avec Balbine ATANGANA, Our « Mama grand » ! Flamme ardente qu’on pouvait toucher sans se brûler. Oui, cœur qui savait donner, transmettre, partager, aimer sans rien attendre en retour. Oui ! Notre réverbère éternel ici et même derrière le rideau des ombres mortes : Voyez comme on danse, La vie ne suffit pas pour dépeindre nos pas de danse! Owé, ining itë nyëb….

Mise en veille de l’impérissable matriarche Evondo!

Nos traces existentielles se sont croisées, dès 2022, à travers sa petite fille ! C’était une dame charismatique qui, au travers de ses allures de guerrière et de battante, me rappelait ma défunte maman. Elles avaient en commun d’être « filles uniques ». Ces modèles-repères qui, devant adversité et froideur de l’existence, ont su s’imposer tout en accompagnant leur progéniture à la vie et même à la mort !

« Mama grand » aimait les plaisirs de la société qui apportent à l’existence son raffinement; ses bijoux, son look afro, ses lunettes de star et ses légendaires kaba-ngondo et foulards. Que dire de son animation « atalakutique », qui mettait une ambiance particulière aux événements ! En un mot, une icône pour ses enfants et surtout ses petits et arrière-petits-enfants.

Elle était une sorte d’agnostique social à ses heures. En effet, c’était une dame qui savait que s’y mêlait dans ce monde avec beaucoup de panache hypocrisie et espièglerie, la vraie amitié et l’imposture, l’honnêteté et la mesquinerie. Je comprenais donc très bien son surprotectionisme vis-à-vis de tous ceux qu’elle admettait dans son cocon !

« Mama grand » était rigoureuse, dynamique, sûre d’elle et fière de la manière qu’elle avait, dès la jeunesse, aux côtés de son époux parti trop tôt, échafaudé sa trace existentielle. Elle prenait toujours un grand plaisir à me conter et raconter sa vie, sa trajectoire… les naissances de ses enfants. Retracer son arbre généalogique ! Grace à elle, j’avais fini par faire du carrefour Ekounou, où elle résidait, à Yaoundé, une localisation incontournable dans mes trajets de globe-trotter : juste pour l’écouter et revoir ma défunte maman à travers elle !

Elle n’était pas méchante. Elle vous recadrait, non pas pour vous ridiculiser, mais pour vous inviter à plus d’exactitude et de franchise dans chacun de vos actes de langage. Elle savait donc tenir l’os de la parole. Souvent, suivant quelques témoignages de ses petits enfants et même ses enfants, la première elle vous offensait, mais la première aussi elle revenait vers vous. Pour mettre de l’ordre !

Ici, là-bas, partout…à jamais !

Le trépas de « Mama grand » est une si fine et raffinée petite chose qu’une vie. Pourtant, à travers la femme de cœur, vaillante et intrépide qu’elle était, se révèle profondément comme un principe irremplaçable, immuable, indécrottable qui tient non seulement du miracle, mais aussi d’un enseignement de vie: celui de s’émerveiller et d’émerveiller les autres, tant qu’on peut, pour ne pas se perdre de leurs mémoires !

Je trouvais en elle, une sorte de Lueur poétique : entre rengaines de rassemblement, berceuses dédiées spécialement à ses enfants, ses petits fils et ses arrière-petits-enfants. Ceux qui ont partagé son intimité, les outils technologiques ayant enregistré certaines séquences de son déploiement aidant, peuvent le confirmer. C’est donc par ce poème mien, extrait de ma prochaine œuvre en cours d’édition, que je lui dis au-revoir :

« Mama grand »,

Un jour, ici, là-bas…à jamais !

Nous papoterons comme au bon vieux temps,

Dans la Cacaoyère à Evondo, à Tom et même dans mon Nkolondom natal !

Partout…

Vent, pluie, soleil…

Rien ne sera un obstacle…

Makë ma kogëlan, makë kogëlan asu doé !

« Mama grand », nous marcherons

Ensemble,

Fiers, quiets, heureux…

Tu conteras de belles histoires, je t’écouterai comme au bon vieux temps.

Un jour…

Un jour…

Pour toujours,

« Mama grand »,

Nous t’aimons !

 

Baltazar ATANGANA,

noahatango@yahoo.ca

FORTEMENT CRITIQUÉ PAR LES SÉNÉGALAIS : Aliou Cissé appelle à ‘l’unité nationale’

0

Tract-Aliou Cissé, sélectionneur de l’équipe du Sénégal de football, a réaffirmé son engagement envers l’équipe nationale. Dans un message fort adressé au peuple sénégalais, le technicien a rappelé l’importance de l’unité et de la solidarité pour atteindre les derniers objectifs de la sélection.

« Nañiou Boolo Mboolo moy doolè! Peuple sénégalais, je vous écoute, vous entends et vous vois », a-t-il écrit sur Instagram.

Le champion d’Afrique 2022 avec les « Lions » a également souligné son attachement indéfectible à la sélection nationale.
« J’ai donné ma vie pour l’équipe nationale, et je vous promets de faire tout mon possible pour laisser la sélection nationale à la place où nous avons réussi à la ramener tous ensemble : au top », a promis Aliou Cissé, s’adressant directement à ses compatriotes.

Le sélectionneur des « Lions », sait que le chemin vers la consécration n’est pas encore terminé. Il demande au peuple de rester uni.

« Ensemble allons chercher nos derniers objectifs. C’est le début de la dernière ligne droite Un peuple, un but, une foi. Restons unis », a-t-il conclu.

EN CONFÉRENCE DE PRESSE : Abdoulaye Sow raconte le film de son blocage à l’aéroport

0

Tract-Vice-président de la Fédération sénégalaise de football, Abdoulaye Sow devait voyager avec les «lions» au Malawi. Mais, il a été bloqué à l’aéroport par la police, sur instruction des nouvelles autorités. L’ex ministre de l’Urbanisme, qui a fait face à la presse ce lundi, a présenté les faits.
«Tout le monde sait que je suis vice-président à la fédération sénégalaise de football. Nous devions jouer ce matin contre le Burundi. L’Etat du Sénégal a affrété un avion spécial pour se déplacer au Malawi. L’Etat a reçu le manifeste de tous les dirigeants et mon nom y figurait. Personne ne m’a signalé rien du tout. C’est à trois heures du matin que je me suis rendu à l’aéroport et J’ai fait toutes les formalités.»

Les policiers et ‘‘l’Opposition’’

«Ils ont mis le cachet. Puis, quand je devais faire la traversée, un policier est venu me dire : ‘‘Monsieur le ministre je peux voir votre passeport il y a une petite vérification à faire ?’’. J’ai obtempéré. Dix minutes plus tard, c’est un lieutenant qui vient pour me dire : ‘‘Nous avons une opposition pour votre sortie du territoire national.’’ Je lui ai dit : ‘‘Vos instructions doivent être écrites. Je vous demande de voir l’instruction’’. Il me dit : ‘‘Monsieur le ministre il faut me croire, j’ai reçu une instruction. Moi je suis de la police des frontières, je ne suis pas agent de police judiciaire.’’ Je lui ai demandé de me notifier l’instruction. Après il disparaît.»

Réaction de Augustin Senghor

«J’ai refusé de perturber la quiétude du groupe. J’ai refusé de me victimiser, parce que pour moi le Sénégal est au-dessus de tout. Et je n’ai pas voulu perturber l’équipe du Sénégal. Quand Me Senghor et certains membres ont été au courant, ils ont voulu agir.J’ai dit à Me Senghor : ‘‘ Monsieur le président partez tranquillement, je souhaite que le Sénégal gagne, je ne veux pas que notre équipe soit déstabilisée’’.»

La riposte de leurs avocats

«À ce jour, il n’y a aucun rapport de l’Ofnac, de la Cour des comptes, de l’Ige, de l’Igf, qui m’incrimine dans n’importe quel délit. Je n’ai à ce jour, reçu aucun texte qui me dit dans ma gestion : voilà ce qu’on te reproche. Le collectif des avocats du parti va agir sur la question dans les prochains jours. Abdoulaye Sow est visé depuis le 24 mars. J’avais dit que je suis dans l’opposition depuis cette date. »

‘‘Moi fuir ? Sonko se trompe’’

«Est-ce que ceux qui veulent fuir peuvent embarquer dans un avion affrété par l’Etat dans lequel il y a 5 agents de sécurité. Je n’ai aucun bien à l’étranger, je n’ai pas de compte avec plus de 3 millions, autre que mon salaire. Je n’ai aucun parent à l’étranger. Qu’est-ce que je ferai en fuyant à l’étranger. Moi fuir ? Ousmane Sonko se trompe lourdement. Car je ferai face tant que je serai en vie. Aucune intimidation ne peut m’ébranler.»

‘DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES’ : L’ex commissaire Keita placé sous mandat de dépôt

0

Tract-Ckeikhouna Keita plus connu sous le nom de commissaire Keita vient d’être placé sous mandat de dépôt.

L’ancien patron de l’Orctis risque de passer sa première nuit en prison. A près son face à face avec le procureur de la République ce lundi, le maître des poursuites a scellé le sort de l’ancien flic.

Commissaire Keita a été placé en garde à vue vendredi dernier. A l’origine, l’ancien commissaire avait émis des commentaires sur une supposée bagarre entre le président de la République et le Premier ministre au palais présidentiel.

PARQUET : Pape Abdoulaye Touré traine en justice le Général Fall et plusieurs anciens ministres

0

Tract-Une plainte a été déposée au parquet, contre plusieurs dignitaires du défunt régime de Macky Sall, ce lundi 9 septembre 2024.

Une plainte pour séquestration, enlèvement illégal, violences et voies de fait, actes de tortures et complicité de torture, traitements inhumains, cruels et dégradants, coups et blessures volontaires, arrestation illégale, association de malfaiteurs, tentative d’assassinat et menaces de mort. Voilà ce qu’a déposé Pape Abdoulaye Touré au parquet de Dakar. Cette plainte vise Pape Malick Ndour (ancien Ministre de la Jeunesse), Antoine Félix Diome (ancien Ministre de l’Intérieur) le Général Moussa Fall (ancien chef de la Gendarmerie nationale), entre autres.

«Les faits se sont déroulés le vendredi 2 juin 2023, aux environs de 23h00, dans mon quartier de résidence, Liberté 6 Extension. Alors que je me trouvais dans ce quartier, des nervis se réclamant être des éléments de Pape Malick Ndour, accompagnés de gendarmes en tenue, m’ont sauvagement torturé, agressé, violenté, menacé de mort, proféré des injures envers mes ascendants, et ont tenté de m’assassiner en pointant une arme à feu sur ma tempe», explique-t-il dans sa plainte.

Et à la suite de cette agression, Pape Abdoulaye Touré dit avoir subi deux fractures, ainsi qu’une blessure à la tête, en plus de nombreuses autres lésions sur l’ensemble de mon corps. Il dit s’en être aussi tiré avec un traumatisme psychologique qui a nécessité une consultation psychiatrique.

Dénommé ‘NOUVELLE RESPONSABILITÉ’ : le mouvement politique de l’ex-PM Amadou Bâ se met en branle, pour vite devenir un parti

0

Tract-L’ancien Premier ministre sous Macky Sall et candidat de BBY à la présidentielle de 2024, Amadou Ba annonce la mise sur pied très prochainement de son parti politique. Il a fait l’annonce ce lundi lors de la cérémonie de lancement de sa nouvelle responsabilité.

« L’heure est venue de réagir, non pas avec précipitions mais avec discernement…. De nombreux appels ont été lancé pour que je crée ma propre formation politique, je vous ai entendu, je vous ai compris et après mure réflexion, j’ai décidé de répondre à cet appel. C’est pourquoi, mes chers compatriotes, je souhaite que nous avancions de manière réfléchie, et inclusive en suivant une démarche différente, celle de l’écoute et du dialogue avant tout », a déclaré Amadou Ba.

Toutefois, Amadou Ba propose à ses alliés d’entamer d’abord des démarches auprès des forces vives de la nation avant de lancer officiellement ledit parti politique. « Ce qui construit un pays, ne se fait pas en quelques jours ou quelques semaines, nous devons posez des bases solides en consultant largement avant de formaliser la création du parti qui incarne notre responsabilité. C’est pourquoi, aujourd’hui, je propose d’entamer ensemble cette démarche. Nous allons d’abord Dialoguer, rencontrer, les forces vives de la nation, ceux qui m’ont soutenu, ceux qui m’ont accordé leur confiance, mais aussi ceux qui ne m’ont pas encore compris, ou qui hésitent », a-t-il suggéré avant de lancer, « au-delà des ambitions personnelles, ce parti sera au service d’une vision collective encrée dans les réalités de notre pays ».

Amadou n’a pas manqué de remercier les 35% de sénégalais qui ont voté pour lui lors de la présidentielle de mars 2024 et également les membres de la coalition BBY et de l’APR.

L’HOROSCOPE DE CE MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope du jour !

Bélier : vous vous éloignez du quotidien en étudiant, en voyageant et c’est bien !

Taureau : vous soufflez, suite à ces derniers jours très agités. Il est question de finances aujourd’hui !

Gémeaux : vous êtes très concerné par ce mardi avec une relation qui compte pour vous !

Cancer : prenez votre temps ! Ne vous laissez pas submerger par trop de travail, vous y arriverez !

Lion : vous aussi vous respirez mieux aujourd’hui avec des joies liées côté cœur !

Vierge : Soyez prêt ! Votre foyer a besoin de vous, votre vie professionnelle aussi, il faut faire face !

Balance : excellente journée avec des occasions de vous cultiver, de voyager et d’échanger !

Scorpion : on saura reconnaitre vos qualités, et puis, vous ferez des dépenses pour améliorer votre quotidien !

Sagittaire : la vie est belle, vous en aurez la preuve aujourd’hui ! Une situation devient favorable !

Capricorne : trouvez un moment pour respirer, méditer, seul, ou si accompagné, d’une personne rêvée !

Verseau : c’est une super journée, un brin magique, avec les amis, les amours, et des festivités !

Poissons : vous aurez à faire ! Vous ferez preuve de courage et de détermination !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce mardi 10 septembre 2024

• 10 Septembre 2020

Création du Grand prix du Président de la République pour l’innovation numérique doté d’une cagnotte de 20 millions de francs CFA. Le président du jury est le Professeur Mary Teuw NIANE, mathématicien et ancien ministre de l’Enseignement Supérieur.

• 10 Septembre 2013

Lancement à Dakar du réseau Expansion Québec en Afrique de l’ouest en présence de Jean-François LISÉE, ministre des relations internationales, de la francophonie et du commerce extérieur, ministre de la région de Montréal. Créé à l’initiative du gouvernement du Québec, le réseau Expansion Québec a pour mandat d’offrir aux exportateurs québécois des services spécialisés et complémentaires à ceux offerts par le réseau des bureaux du Québec à l’étranger. Il offre aux entreprises exportatrices, lors de la mise en place de lieux d’affaires à l’étranger, des services d’accompagnement personnalisé, de domiciliation et de location d’espaces de travail équipés.

• 10 Septembre 1979

Réunion à Dakar des experts de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CEAO). Créée le 17 Avril 1973 à Abidjan par un traité entré en vigueur le 1er janvier 1974, la CEAO regroupe la Côte d’Ivoire, la Haute-Volta (actuel Burkina Faso), le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal.

• 10 Septembre 1956

Arrivée à Dakar de William TUBMAN, Président de la République du Libéria. Fondé en 1845 par une société américaine de colonisation pour y installer des esclaves noirs libérés, le Libéria est devenu la première république indépendante d’Afrique deux ans plus tard (1847).

• 10 Septembre 1879

Signature d’un traité entre les Français et le Damel du Cayor Lat-Dior Ngoné Latyr DIOP qui donne son aval pour la construction du chemin de fer de Dakar à Saint-Louis (DSL) et fait abandon des terrains nécessaires.

NDIAMA FALL (THIÈS) : 16 morts et 22 blessés dans une collision entre un bus et un camion

0

Tract-Un grave accident s’est produit ce lundi matin à Ndiama Fall, un village de la commune de Ndagalma, dans la région de Thiès. Un camion est entré en collision avec un bus de transport en commun, qui a été complètement calciné à la suite de l’impact.

Selon la RFM, le bilan provisoire fait état de 16 morts et 22 blessés, dont 11 dans un état grave, évacués à l’hôpital régional de Thiès.

La même source indique que les sapeurs-pompiers poursuivent les opérations de sauvetage, alors que de nombreux corps sont restés coincés dans les décombres du bus calciné. Il a fallu l’intervention de lourds engins des soldats du feu pour extraire les victimes des débris.

NÉCROLOGIE : Séga Sakho ancien international de football n’est plus !

0

Tract-Le monde du football est en deuil après le rappel à Dieu de l’ancien international sénégalais Séga Sakho, décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l’hôpital Principal de Dakar.

Véritable figure emblématique de l’équipe nationale sénégalaise dans les années 1970, Séga Sakho s’est éteint à l’âge de 75 ans.

Il fut ancien joueur de l’US Gorée, de la Linguère, de la Jeanne d’Arc, ainsi que de l’ASC Jaraaf de Dakar.

‘L’IMPÔT AFFECTIF SUR LES AFRICAINS DE LA DIASPORA’ : Voici pourquoi ils veulent cesser les transferts d’argent vers l’Afrique

0

Tract-« Envoyer de l’argent à son pays d’origine ou à sa famille élargie est une pratique africaine courante que je déteste absolument », a déclaré l’influenceuse kényane Elsa Majimbo au début du mois dans un message sur TikTok, aujourd’hui supprimé, qui a suscité un débat houleux sur les médias sociaux.

La jeune femme de 23 ans, qui s’est fait connaître pendant la pandémie de grippe aviaire grâce à ses vidéos humoristiques, a touché un point sensible lorsqu’elle a discuté avec ses 1,8 million d’abonnés de ce que l’on appelle la « taxe noire ».
Il s’agit du cas où les Africains noirs qui ont un minimum de succès, que ce soit dans leur pays ou à l’étranger, se retrouvent obligés de soutenir des membres de leur famille moins bien lotis.
Donner en retour est considéré comme une partie intrinsèque de la philosophie africaine de l’ubuntu, qui souligne l’importance de la famille et de la communauté, plutôt que de l’individu.

Pour beaucoup, la question est de savoir s’il s’agit d’un fardeau inutile et malvenu ou si cela fait partie de l’obligation de la communauté d’aider à tirer les autres vers le haut.
Mais Mme Majimbo, aujourd’hui installée aux États-Unis, s’oppose à cette pratique.
Dans la vidéo, elle explique que son père a soutenu les membres de la famille élargie pendant des années et qu’aujourd’hui, ils se tournent vers elle pour obtenir de l’aide. Elle s’en prend à un membre de la famille dont le nom n’est pas mentionné.
« Vous demandez de l’argent à mon père depuis bien avant ma naissance. Je suis née, j’ai été élevée, j’ai grandi, et maintenant tu me demandes de l’argent, espèce de paresseux. Je ne nourris pas tes habitudes. »

Si certains ont approuvé sa position, d’autres l’ont contestée. La raison pour laquelle la vidéo a été retirée de TikTok n’est pas claire et l’équipe de direction de Mme Majimbo n’a pas répondu à une demande de commentaire de la BBC, média auteur de cet article.

Mais pour beaucoup, indépendamment de ce qu’ils peuvent penser personnellement, il n’est tout simplement pas possible de refuser d’aider des proches en raison du sens de la communauté dans lequel ils ont été élevés.
Il peut y avoir un sentiment de fierté à aider à prendre soin de la famille, mais cela peut devenir trop lourd.
Une ancienne enseignante zimbabwéenne d’une cinquantaine d’années, qui a demandé à rester anonyme, a raconté à la BBC qu’il y a 30 ans, la quasi-totalité de son premier chèque de salaire de 380 dollars zimbabwéens est allée directement à ses neuf frères et sœurs.

« Après avoir acheté les uniformes [scolaires], les vêtements et les provisions, il me restait 20 dollars », a-t-elle déclaré à la BBC d’une voix qui évoquait à la fois l’honneur et l’agacement.

Bien que cela l’oblige à acheter de la nourriture à crédit, elle explique qu’en tant qu’aînée, on s’attendait à ce qu’elle remette de l’argent dès qu’elle commencerait à gagner de l’argent.

Son salaire n’appartenait pas qu’à elle, mais aussi à sa famille.
Lorsqu’elle s’est mariée, ses responsabilités se sont encore accrues. À un moment donné, elle a dû contracter un prêt pour payer les frais de scolarité de son beau-frère après avoir été victime d’un vol à la tire alors qu’elle allait déposer un chèque à la banque. Il lui a fallu deux ans pour rembourser.
Sandra Ajalo, coiffeuse ougandaise de 28 ans, est reconnaissante de l’aide que les membres de sa famille lui ont apportée pendant son enfance.

Mme Ajalo et ses trois frères et sœurs ont été élevés par une mère célibataire et les membres de sa famille l’ont aidée dans divers domaines, qu’il s’agisse du paiement des frais de scolarité, de l’épicerie ou même des frais médicaux.
« Ce n’est pas un fardeau, c’est une aide communautaire », a-t-elle déclaré.

Mais lorsqu’elle a vu la vidéo de Mme Majimbo, elle a compris où la star des médias sociaux voulait en venir, d’autant plus que l’Ougandaise était désormais en mesure d’aider d’autres membres de sa famille.
« Cela peut être éprouvant, frustrant, mais nous en avons besoin. Aucun homme n’est une île. Nous devons nous entraider autant que possible ».
Chipo Dendere, professeur adjoint d’études africaines au Wellesley College, aux États-Unis, affirme que la nécessité d’une « taxe noire » trouve son origine dans le colonialisme.

Le système d’oppression qui concentrait les ressources entre les mains de la puissance coloniale ou d’une infime minorité de colons empêchait la majorité d’accumuler des biens.

De ce fait, « de nombreuses familles noires se sont retrouvées sans aucune richesse générationnelle », a déclaré le professeur Dendere.
Dans de nombreux cas, après l’indépendance, au lieu d’être corrigées, les inégalités se sont reproduites.

Le Dr Dendere a ajouté que le paiement de la « taxe noire » peut souvent devenir un « cycle sans fin », car l’argent envoyé aux membres de la famille ne fait souvent que boucher temporairement un trou qui se rouvrira plus tard.

Un autre facteur est que, contrairement aux pays riches, de nombreux États africains ne sont pas en mesure de payer les soins de santé de base, de fournir une pension décente ou de couvrir les frais de scolarité. Par conséquent, c’est aux membres les plus aisés d’une famille qu’il incombe d’assumer ces dépenses, a déclaré le Dr Dendere.

« Il n’y a pas de fonds de pension de l’État – nous sommes la pension. Les familles interviennent pour faire le travail du gouvernement.
« Nous donnons à cause de l’ubuntu. Nous sommes obligés de prendre soin les uns des autres ».

En 2023, les fonds envoyés chez eux par les migrants africains s’élevaient à environ 95 milliards de dollars (72 milliards de livres sterling), selon le Fonds international pour le développement agricole, ce qui représente presque la taille de l’économie kenyane.

Pour les Africains à l’étranger, la pression peut être encore plus grande, car les gens attendent davantage, pensant que les étrangers gagnent beaucoup d’argent.

Gabe Mutseyekwa, 35 ans, est un Zimbabwéen qui vit en Allemagne depuis plus de cinq ans. Il a mis les pieds dans le plat et a annoncé à sa famille qu’il cesserait d’envoyer des paiements mensuels parce que cela l’empêchait d’épargner pour son propre avenir.

Sa famille n’a pas bien réagi, mais elle a fini par changer d’avis.
« Ils ont compris que j’étais seul et que j’avais besoin de faire quelque chose de ma vie », explique-t-il.
À un moment donné, il a envoyé chez lui environ 2 000 euros (2 200 dollars ; 1 700 livres) pour faire face à une urgence familiale, alors qu’il était encore étudiant et qu’il travaillait à temps partiel.

« Il faut trouver un équilibre entre cette responsabilité financière et la santé financière personnelle », a-t-il déclaré.

De nombreuses personnes ont remarqué que les membres de la famille peuvent avoir le sentiment d’avoir droit à votre argent, en particulier lorsque la personne est riche.

Cela a particulièrement irrité l’ancien footballeur nigérian Mikel John Obi. L’année dernière, il a parlé de la « taxe noire » lors de son passage au podcast Rio Ferdinand Presents.

« Quand vous venez d’Afrique, quand vous gagnez de l’argent, ce n’est pas votre argent. Ce n’est pas seulement votre argent. Vous avez tous ces parents, ces cousins, peu importe comment vous les appelez », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que les membres de sa famille avaient toujours autant d’enfants et attendaient de lui qu’il s’occupe d’eux.

Si tout le monde n’est pas d’accord avec le discours d’Elsa Majimbo, il semble avoir touché un point sensible, en particulier parmi la jeune génération.

Mais le Dr Dendere affirme qu’à moins que l’Afrique ne se développe véritablement, « la taxe noire sera là à perpétuité ».

Tract.sn

SCANDALE DE L’ONAS : Thierno Alassane Sall réjoui du sort de sa plainte…

0

Tract-Le président de la République des valeurs a constaté, dit-il, un premier changement positif dans le fonctionnement de la justice.

Thierno Alassane Sall a salué l’acte posé par le procureur Ibrahima Ndoye, à la suite de sa plainte déposée contre x dans l’affaire ONAS.

« Dans l’affaire ONAS, suite à ma plainte contre x déposée le 21 août, le procureur m’a informé de la transmission du dossier à la Section de recherches. Pour avoir, à de nombreuses reprises, porté plainte au cours des dernières années sans suite, je note un premier changement positif. J’attends avec espoir la suite. Il est crucial que les nombreux dossiers en instance soient diligentés », a-t-il écrit sur X.

INCENDIE AU CAMP ABDOU DIASSÉ : L’enquête située

0

Tract-Un incendie est survenu dans la nuit du samedi au dimanche au camp Abdou Diassé de la Police nationale. Le feu y a provoqué des dégâts matériels .

Toutefois, la cause du sinistre reste toujours inconnue. Selon nos confrères de Seneweb, l’enquête a été confiée à la Sûreté Urbaine du commissariat central de Dakar pour élucider cette affaire.

VIOLENTS HEURS ENTRE POLICIERS ET ‘JAKARTAMEN’ À TIVAOUNE : Le préfet hausse le ton

0

Tract-Suite aux violents affrontements récemment survenus à Tivaouane, entre les forces de l’ordre et des conducteurs de mototaxis «Jakarta» qui reprochent au maire Demba Diop Sy de leur avoir «injustement» imposé une «taxe-gamou» de 26.000 FCFA qu’ils refusent de payer, le prefet Mamadou Gueye a appelé au « calme et à la sérénité ». L’autorité administrative qui a déploré les « scènes de violence » dit privilégier le « dialogue ». Elle a annoncé des « concertations après le Gamou afin de trouver un consensus ».

« Nous avons noté ces deux jours-là des remous, des mouvements d’humeur qui ont occasionné vraiment des actes regrettables. Déjà j’ai condamné ces actes-là, en disant que dans un Etat qui se respecte, tout le monde, je crois, doit se plier à l’administration, donc à la loi, ça n’empêche pas que les gens puissent avoir des mécontentements ou des sentiments, mais tout doit se régler dans la conservation, dans le dialogue, mais non dans les actes de violence ».

Le préfet de Tivaouane de croire que « si nous devons construire ce pays, il faut que, à commencer par les jeunes, on puisse vraiment avoir cet état d’esprit-là, c’est important ». Il trouve ces événements « vraiment très regrettables » et appelle les uns et les autres, toutes les parties prenantes, au « calme et à la sérénité ». Et là, donc, de dire compter vraiment sur « la jeunesse, sur les conducteurs de motos Jakarta, pour qu’ils jouent la carte de la sérénité, également du calme ».

Mamadou Gueye annonce « l’organisation, après le Gamou, de rencontres, de concertations, pour que vraiment les choses soient clarifiées, pour un Tivaouane beaucoup plus rayonnant ».

L’HOROSCOPE DE CE LUNDI 09 SEPTEMBRE

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope du jour !

Bélier : un désaccord financier ou d’ordre administratif lié à la famille vous contrarie, c’est passager !

Taureau : une évolution affective, favorable est envisageable, restez confiant !

Gémeaux : afin de faire face au quotidien, vous vous découvrez des forces insoupçonnables !

Cancer : une belle journée, mais intense, avec des émotions fortes à votre programme !

Lion : ça se passe sous votre toit, au sujet de vos proches, ou de votre habitat !

Vierge : ce lundi vous profite pleinement, vous brillez grâce à votre belle intelligence !

Balance : tout se passe côté vie matérielle, vous réalisez peut-être une bonne affaire !

Scorpion : cette journée braque les projecteurs sur votre jolie personne, ce sera assurément passionné !

Sagittaire : restez en retrait, ressourcez-vous. Afin de réapparaitre plus en forme demain !

Capricorne : laissez les autres agir pour vous, ne refusez pas l’aide que l’on vous propose !

Verseau : ça risque d’être compliqué dans votre esprit, avec une réponse à donner côté job !

Poissons : cette journée vous profite avec un déplacement prévu, et puis vous serez curieux !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce lundi 09 septembre 2024

• 9 Septembre 2023

Le Premier Ministre Amadou BA est choisi par le Président Macky SALL pour être candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) regroupée autour de l’Alliance Pour la République (APR) pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il a été préféré à Mahammed Boun Abdallah DIONNE, ancien Premier Ministre (2014-2019), Abdoulaye Daouda DIALLO, Président du Conseil Économique, Social et Environnemental et Aly Ngouille NDIAYE, Ministre de l’Agriculture.

• 9 Septembre 2018

Aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019, le Sénégal et Madagascar font match nul 2 buts partout à Antananarivo. Les buts sénégalais ont été marqués par Moussa KONATE et Diao Keïta BALDE. Les bousculades devant l’entrée du stade de Mahamasina avant le coup d’envoi ont fait au moins 1 mort et une quarantaine de blessés selon les autorités malgaches.

• 9 Septembre 1985

En quart de finale de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe de football, la Jeanne-d’Arc de Dakar s’incline devant l’équipe nigériane du Leventis United d’Ibadan par 0 à 1.

• 9 Septembre 1969

Les clubs de football « La Saint-louisienne » et « L’Espoir de Saint-Louis » fusionnent pour fonder « La Linguère de Saint-Louis ».

• 9 Septembre 1950

Au stade de Colombes en France, l’athlète Papa Gallo THIAM franchit une barre à 2,3 m réalisant un nouveau record de France de saut en hauteur. Il était licencié du Foyer France Sénégal, ingénieur des travaux publics dans le civil et président de la fédération sénégalaise d’athlétisme de 1976 à 1994. Il est décédé à Paris le 25 janvier 2001 à l’âge de 71 ans.

• 9 Septembre 1878

Profitant du départ des bandes de Sunkari KAMARA et du Prince Gaabunké Famara MANÉ, alliés de Fodé Kaba DOUMBIA, les Diolas attaquent Mambina.

LUTTE CONTRE L’INSÉCURITÉ : Jean Baptiste Tine ‘intensifie les opérations des forces de l’ordre sur le terrain’

0

Tract-Ces derniers jours, la Police nationale a mené plusieurs opérations coup de poing à Dakar et en banlieue. Le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a annoncé une intensification de la lutte contre l’insécurité.

Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, s’est félicité du succès de ces interventions. « Nous luttons farouchement contre l’insécurité et intensifierons les opérations des forces de l’ordre sur le terrain », a écrit le Général Jean Baptiste Tine sur sa page X.

Pour lutter contre l’insécurité dans la capitale, la police nationale a lancé une opération coup de poing pour éradiquer l’insécurité à Dakar et dans sa banlieue.

L’opération coup de poing a également permis de saisir 250 grammes de drogue et treize cornets de chanvre indien. Grâce à l’intervention de la police, 35 véhicules et 225 motos sont mis en fourrière.

MPOX : 53 cas suspects testés sont revenus négatifs selon Dr Boly Diop

0

Tract-Le Docteur Boly Diop, responsable de la surveillance épidémiologique au ministère de la Santé du Sénégal, a déclaré qu’aucun cas confirmé de Mpox (variole du singe) n’a été enregistré dans le pays. D’après lui, « depuis le 14 août 2024, date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré le Mpox comme une urgence, 53 cas suspects ont été testés, mais tous se sont révélés négatifs ».

Dr Boly Diop a également annoncé que le Sénégal a mis en place un dispositif de surveillance renforcé et une cellule de gestion de crise a été activée pour faire face à cette menace potentielle.

« Il n’y a pas de cas Mpox confirmé au Sénégal. Cependant, avec le dispositif qui a été mis en place pour renforcer le système de surveillance. Des cas suspects de Mpox sont notifiés au Sénégal depuis le 14 août 2024, jour de la déclaration du Mpox comme une urgence par l’OMS », a déclaré Dr Boly Diop à la radio Sud FM.

Le responsable de surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’Action sociale explique que le « Sénégal a enregistré 53 cas suspects qui ont été testés au laboratoire et tous ces cas sont revenus négatifs ».

« Donc c’est clair qu’au Sénégal, il n’y a pas eu de cas Mpox confirmés, mais le dispositif est mis en branle pour que les acteurs du système renforcent la surveillance, mais aussi, la communication pour que les populations aient le maximum d’informations par rapport à cette épidémie », a-t-il précisé en marge de l’atelier d’orientations des journalistes sur les Mpox.

S’agissant de l’existence d’un plan de riposte, Docteur Boly Diop indique qu’à chaque fois que « l’OMS annonce une urgence de santé publique, ce que les pays font en premier, c’est une analyse situationnelle du risque. Ça a été fait depuis les premiers jours de l’annonce. Après cette évaluation, le pays met en place un plan de réparation et de riposte ».

D’ailleurs, il renseigne que la « cellule d’opération des urgences sanitaires (COUS) a été activée et une cellule de gestion de la crise mise sur pied avec la nomination du gestionnaire de crise ».

MIGRATION IRRÉGULIÈRE : 38 candidats interpellés à Joal par la gendarmerie

0

Tract-Trente-huit (38) candidats à l’émigration irrégulière, dont trois convoyeurs ont été interpellé à Mbour ( ville située sur la Petite-Côte, à 80 km de Dakar) par la gendarmerie nationale. Parmi les personnes arrêtées figurent des ressortissants guinéens, gambiens, nigériens et sénégalais, selon nos confrères de Seneweb.

Les gendarmes ont surpris les migrants dans une maison située à Joal (commune située à l’extrémité de la Petite-Côte), où leur départ en pirogue était prévu pour hier vendredi vers 03 heures du matin, rapporte nos confrères.

La gendarmerie nationale, sous instruction de son Haut Commandement, a intensifié ses efforts dans la lutte contre l’émigration irrégulière en renforçant le dispositif de surveillance sur l’ensemble du territoire national, en particulier le long du littoral.

L’HOROSCOPE DE CE DIMANCHE 08 SEPTEMBRE 2024

0

Tract-Vient découvrir ton horoscope du jour!

Bélier : vous ne serez pas tranquille au sujet de vos finances ! Il vous faudra agir !

Taureau : s’il y a du retard côté cœur, pas d’inquiétude, tout évolue, en douceur !

Gémeaux : vous vous épanouissez, avec un changement majeur dans votre vie !

Cancer : vous bossez dur ! Afin de convaincre, de vous justifier ou bien encore de défendre une cause !

Lion : allez-vous déménager ? Ou bien encore, vous occuper, de force ou de gré, de vos protégés ?

Vierge : passez votre message, dites ce que vous avez sur le cœur ! Vous gardez trop en vous !

Balance : il est possible que vous ayez un rendez-vous clé. Vous serez au mieux de votre forme, pas d’inquiétude !

Scorpion : vous aurez un rôle majeur à jouer ! Essayez d’être en accord avec vos convictions !

Sagittaire : sans doute devez-vous faire le point au sujet d’une amitié, d’un amour, ou d’un projet !

Capricorne : c’est mieux qu’hier ! Vous en savez plus sur votre avenir et c’est favorable !

Verseau : aujourd’hui, vous aurez besoin d’être entendu, réconforté, de vous sentir protégé !

Poissons : vive l’évasion sous toutes ses formes ! Vous parcourez du pays, chez vous, ou en prenant la route !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JOUR

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce dimanche 08 septembre

• 8 Septembre 2022

À l’invitation du président Macky SALL qui avait effectué une visite officielle en Pologne en 2016, le Premier ministre polonais Andrzej DUDA et son épouse arrivée la veille, effectuent une visite officielle au Sénégal. Au cours de cette visite, deux accords ont été signés dont l’un sur la coopération économique et l’autre dans le domaine du sport.

8 Septembre 2018

Ouverture au Grand Théâtre à Dakar, sous la présidence du Premier Ministre, de la 1ère édition du forum national sur le Rôle et la Responsabilité du Walo dans le Développement du Sénégal en présence d’environ 2000 acteurs de catégories et d’origines diverses.

• 8 Septembre 2017

En match d’ouverture de la 29ème édition de l’Afrobasket masculin organisée à Dakar et à Tunis, l’équipe du Sénégal bat celle de l’Afrique du Sud par 83 à 44.

• 8 Septembre 2016

Création de l’Agence Nationale des Chemins de Fer (ANCF) ayant pour objet la réalisation des projets, la réhabilitation et la maintenance des infrastructures ferroviaires. La Société Nationale des Chemins de Fer du Sénégal (SNCFS) créée en 1989 pour prendre la suite de la Régie des Chemins de Fer du Sénégal (RCFS) a été dissoute en janvier 2009.

• 8 Septembre 2012

En match de barrage aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2013), l’équipe de la Côte d’Ivoire bat celle du Sénégal par 4 buts à 2 à Abidjan.

• 8 Septembre 2004

Par décret le Cimetière de Thiaroye, où sont inhumés les Tirailleurs sénégalais morts au cours de la répression coloniale du 1er décembre 1944, est déclaré Cimetière National.

• 8 Septembre 2000

Décès dans sa ville natale de Saint-Louis à l’âge de 81 ans de Latyr CAMARA, ancien Secrétaire général de l’Union des Syndicats CGT, ancien ministre de la Fonction publique et ancien diplomate. Entre 1968 et 1979, il a tour à tour été ambassadeur du Sénégal au Nigéria, en Ethiopie, en Algérie, au Kenya, en Ouganda, en Zambie et au Ghana.

• 8 Septembre 1997

Création de l’Observatoire National des Élections (ONEL), un organisme chargé de l’organisation et de la supervision des opérations électorales sur toute l’étendue du territoire national. L’ONEL sera remplacé par la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) créée par la loi n°2005-07 du 11 mai 2005.

QUALIFICATIONS CAN 2025 : Le Sénégal tenu en échec par le Burkina Faso

0

Tract-L’équipe du Sénégal a mal entamé les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Les « Lions » ont été tenus en échec par le Burkina Faso (1-1) ce vendredi au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio lors de la première journée.

Dans un match pauvre en occasions et marqué par un jeu étriqué des deux côtés, le Sénégal a été rejoint au score dans les derniers instants, avec un but d’Ousseni Bouda à la 90+6e minute. Défensivement et offensivement, les « Lions » ont montré des signes de faiblesse.

Sadio Mané avait pourtant ouvert la marque dès la 15e minute, profitant d’un pressing de Nicolas Jackson, qui avait récupéré le ballon face à Cédric Badola, permettant à Mané de conclure facilement face au gardien burkinabè.

Ce match nul permet au Burundi de conserver la première place du groupe L avec 3 points. Le Sénégal et le Burkina Faso, quant à eux, se partagent 1 point chacun.

Pour la deuxième journée des éliminatoires, le Sénégal affrontera le Burundi le lundi 9 septembre à 13h00 GMT, tandis que le Burkina Faso jouera contre le Malawi le mardi 10 septembre à 19h00 GMT.

Programme 1ere journée groupe L

Vendredi 6 septembre

Stade Abdoulaye Wade

Sénégal-Burkina Faso 1-1

Jeudi 5 septembre 2024

Malawi – Burundi 2-3

- Advertisment -