Tract – Au cœur des bombardements incessants et continuels, des déplacements des populations et du manque de ressources (eaux, produits de première nécessité etc.), les enfants et les femmes de la bande de Gaza sont parmi les individus les plus vulnérables du petit territoire face à la riposte israélienne déclenchée à la suite de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Au regard du triste passé historique des gazouis, il est clair que les enfants et les femmes vivant à Gaza n’ont jamais connu autre chose que la surpopulation, les pénuries, les conflits et le danger : la violence globale. D’après les chiffres, les enfants représentent 40 % du bilan des morts à Gaza (UNICEF : 2023).
Entre 2000 et 2022, d’après des données de l’ONG israélienne B’Tselem — qui milite pour les droits des Palestiniens en Israël et dans les territoires occupés —, plus de 2200 mineurs auraient perdu la vie sous les balles et les bombardements de l’armée israélienne. Le bilan risque de s’alourdir de manière importante cette année et les années qui viennent.
Appel à un cessez-le-feu immédiat
La guerre, la violence en général, affecte les enfants et les femmes sur les plans psychologique, physique et social. En effet, outre les blessures physiques et les traumatismes psychologiques qui peuvent émerger chez l’enfant, il y a tous les aspects liés à l’insécurité qui peuvent affecter le développement émotionnel et cognitif des enfants et des femmes.
Il est donc important d’appeler une fois de plus toutes les parties à un cessez-le-feu inconditionnel, immédiat, durable et complet. Car, c’est le seul moyen de mettre fin à ces souffrances inadmissibles qui affectent les enfants et les femmes. Il est également important de favoriser un meilleur accès humanitaire aux civils, en particulier aux enfants et aux femmes. Ce qui permettra aux enfants et aux femmes d’avoir accès à une éducation et une santé de qualité dans un environnement sain, calme et épanouissant.
Pour le bien des enfants et des femmes de Gaza et du monde entier, le massacre doit cesser. Une fois pour toute !
Baltazar ATANGANA
Gender and inclusion advisor
Crédit photo : Le devoir.