Tract – L’aéroport Modibo Keita a tremblé sous les balles. Le fleuron de l’aviation présidentielle, symbole de puissance, s’est vu réduit à une carcasse fumante sur le tarmac.
L’aube du 17 septembre à vu Bamako s’éveiller dans un cauchemar orchestré. Des ombres meurtrières se sont faufilées dans la capitale malienne, semant le chaos et la mort.
L’école de gendarmerie, sanctuaire de l’ordre, est devenue en quelques instants un enfer de flammes et de cris. Puis, comme un deuxième coup de tonnerre, l’aéroport Modibo Keita a tremblé sous les balles. Le fleuron de l’aviation présidentielle, symbole de puissance, s’est vu réduit à une carcasse fumante sur le tarmac.
Cette chorégraphie macabre, revendiquée par les sbires d’Al-Qaïda, a laissé la ville KO. Le bilan, aussi flou que glaçant, se compte en dizaines de vies fauchées.
Mais au-delà des chiffres, c’est l’audace de cette opération qui frappe. En paralysant les forces d’élite avant de frapper le cœur du pouvoir, les assaillants ont démontré une stratégie aussi efficace que terrifiante.
Cette attaque, survenant dans le sillage d’une cuisante défaite militaire dans le Nord, sonne comme un sinistre rappel : le Mali, malgré ses efforts, reste prisonnier d’une spirale de violence dont l’issue semble, plus que jamais, incertaine.