POLITIQUES – Des deux Sall, Macky et Khalifa, il n’est pas sûr que celui qui détermine les postures de l’allié PS, soit celui qu’on croirait. Le PS est à dans la réaction-rétroaction, par rapport aux décisions, déclarations et prises de positions du maire de Dakar incarcéré Khalifa Sall. A l’intérieur du parti socialiste, Khalifa Sall avait déjà démontré sa capacité à tenir le vieux parti, en annulant de son propre chef l’élection entre Aissata tall Sall et Ousmane Tanor Dieng pour le poste de secrétaire général du parti. Depuis, beaucoup d’eau a coulé dans le canal de Fass et Khalifa comme Aissata ont été exclus du PS. Ce faisant, le PS aura agi sous la contrainte psychologique et y aura perdu la bataille de l’opinion, en expulsant des murs du parti de Senghor Khalifa Sall, Barthélémy Dias and co. Le PS a ainsi montré qu’il ne savait ni supporter, ni gérer les contradictions internes. N’était-ce d’ailleurs pas le prix à payer par Tanor pour mériter de son fromage de président du HCCT ?
Aujourd’hui, le PS continue de danser le Yèla (un pas en avant, deux pas en arrière) au rythme du tambour battant de Khalifa Sall. Ainsi, il aura suffi que Khalifa Sall déclare formellement et par écrit sa candidature à l’élection présidentielle, pour que le PS réuni illico le soir- même de ce jour-là en secrétariat exécutif national, décide d’officialiser son soutien sans condition à la candidature pour un second mandat de Macky Sall.
Damel Mor Macoumba Seck