Invitée du Grand entretien ce jeudi 12 décembre, la porte-parole du gouvernement a notamment détaillé le principe de bonus-malus autour de l’âge pivot de départ en retraite. Avant de s’apercevoir qu’elle s’était trompée, et de revenir sur son affirmation.
Interrogée par Léa Salamé et Nicolas Demorand sur le sujet brûlant de la réforme des retraites, Sibeth Ndiaye a expliqué, ce jeudi 12 décembre, les modalités de l’âge d’équilibre et de la décote. La porte-parole du gouvernement a d’abord détaillé le bien fondé de l’âge pivot, mesure considérée comme une « ligne rouge » par la Confédération française démocratique du travail (Cfdt) : « Aujourd’hui, les Français partent en retraite à 63 ans et 4 mois. Toutes les projections disent qu’en 2024, les Français partiront à 64 ans. »
Tiraillée entre le bonus-malus
Pour ceux qui souhaiteraient partir avant d’avoir atteint ces 64 ans, pas de problème, assure la porte-parole : « Il y en a qui accepteront sûrement d’avoir un petit malus en partant à 62 ans« . À combien s’élèvera ce malus ? « C’est justement sur la table des négociations. »
En tout cas, si l’on choisit de partir à 62 ans, Sibeth Ndiaye se veut rassurante : « On paie un malus pendant deux ans et à partir de 64 ans, on revient à taux plein », assure-t-elle dans le studio de la matinale. Finalement, « partir avant l’âge d’équilibre, ce sera partir avec un malus qui s’appliquera tout au long de la retraite ».
Mais, une heure plus tard, la porte-parole du gouvernement reconnaît – elle n’est pas si dupe que ça, Sibeth – s’être trompée. « Désolée, erreur de ma part ce matin sur France Inter : comme aujourd’hui avec le taux plein, partir avant l’âge d’équilibre, ce sera partir avec un malus qui s’appliquera tout au long de la retraite », tweete-t-elle. Une différence pour le moins conséquente avec le premier scénario.
Tract (avec radio)