Famara Ibrahima Sagna, a été officiellement installé sur son siège de commandant de bord du comité de pilotage du Dialogue national, par le président de la République devant qui, il a déroulé sa feuille de route.
Ses vœux pour cette mission qui lui est confiée, à l’orée de 2020, est d’appréhender une ligne d’horizon qui lui permette d’atterrir sur un tarmac où tous les voyageurs – ou « participants » comme l’a signifié M. Sagna – se reconnaîtront.
On l’entend, depuis son « siège », élever la voix pour nous dire ceci : « Le dialogue que nous nous voulons doit être celui qui produit un diagnostic intégrant tous les arguments des participants et une conclusion dans laquelle se reconnaissent tous ceux qui y prennent part ». Et il pointe du doigt la finalité du travail dévolu aux membres du comité de pilotage : faire en sorte qu’il y ait consensus à… l’atterrissage, au terminus de la concertation.
Voilà pourquoi « c’est un dialogue pour la réussite duquel nous devons chercher les méthodes et outils qui l’encadrent », a indiqué Famara Ibrahima Sagna.
Pour aboutir à cela, son souhait est de voir tous ceux qui prendront part à ces échanges « motivés par le désir et la volonté patriotique de construire un espace d’entente, de stabilité sociale et de paix» et éviter que cela soit des échanges « de discours discordants et discontinus de plusieurs personnes représentant des intérêts divergents, antagonistes et égoïstes », a fait comprendre M. Sagna.
Almy Al Makhtoum Seydi (texte)
Tidiane Diallo (photos)