Après quelques minutes d’une conférence de presse “agitée”, l’avocat de Donald Trump a semblé “se mettre à fondre”, commente The New York Times. Un élément tiré du site Courrier international.
Après la mouche de Mike Pence, un nouveau détail a attiré l’attention des téléspectateurs et médias américains. Rudy Giuliani est aux commandes de la bataille judiciaire engagée par le président Donald Trump, qui conteste sa défaite à l’élection présidentielle et clame l’existence de fraudes dans plusieurs États.
Après l’échec du recours déposé en Pennsylvanie, l’avocat s’exprimait, le jeudi 19 novembre, depuis le siège du Parti républicain, à Washington, pour tenter une nouvelle fois de défendre les positions du président sortant. Seulement voilà, “ça ne s’est pas passé comme prévu”, rapporte The Guardian, qui relaie les images d’une conférence de presse “surréaliste”.
L’ex-maire de New York a notamment tenté un parallèle entre les supposées fraudes électorales et le film comique sorti en 1992 Mon cousin Vinny, allant jusqu’à imiter l’accent de l’acteur Joe Pesci et mimer une scène pour démontrer que les observateurs chargés de surveiller le dépouillement à Philadelphie se tenaient trop loin de la scène pour être certains de ce qu’ils voyaient.
Des coulures brunâtres “impossibles à ignorer” ont dégouliné le long de ses joues, relate The New York Times, qui formule toutes sortes d’hypothèses : était-ce la conséquence d’une teinture ratée ? Peu probable, d’après “plusieurs coiffeurs de Manhattan” : les colorations contiennent toujours du peroxyde qui les fait adhérer aux cheveux, sans quoi elles seraient d’ailleurs trop agressives pour le cuir chevelu. Le quotidien est allé jusqu’à interroger Mirko Vergani, spécialiste de la coloration dans un salon new-yorkais. Selon cet expert, il est possible que Rudy Giuliani ait utilisé “du mascara ou un spray de retouches” pour harmoniser la couleur de ses pattes avec le reste de son crâne.
Une interprétation bien technique pour un mystère anecdotique : mais les médias américains n’ont pas pu s’empêcher de relever le curieux incident, qui a accentué l’impression générale que l’avocat menait péniblement la croisade judiciaire du président. Rudy Giuliani n’épargne pas ses efforts : il aurait d’ailleurs demandé à être payé rien de moins que 20 000 dollars par jour (près de 17 000 euros), d’après les informations du New York Times.
Avec médias