Il y a une effervescence, passablement ingénue et primesautière, d’un certain microcosme à porter et supporter la candidature tonitruante de l’avocat-maire et notable du football Augustin Senghor à la présidence de la CAF, Confédération Africaine de Football.
Un comité de soutien à cette candidature a été mis en place hier, avec moults ex-ministres, ministres-conseillers et VIP ( Very impossible persons ? ). Eh bien, nous aurons un son de cloche différent dans ce concert d’unanimisme : élire possiblement Augustin Senghor à la tête de la confédération africaine de football, alors même que l’actuelle secrétaire générale de la FIFA , instance faîtière qui en plus intervient fortement dans la gestion présente de la CAF pour carences de cette organisation africaine, ce serait à la fois un conflit d’intérêt et un délit d’initiés.
A titre de parallèle et d’exemple probant, l’ex-star du football français, Michel Platini, candidat à la présidence de l’UEFA, confédération européenne de football, a vu ses chances ruinées et finir en procès pour corruption dans une affaire suisse. Suivie de condamnation. Alors et parce que le président de la FIFA était un Suisse, Sepp Blatter, finalement convaincu de corruption et condamné pour cela.
Les effluves de scandales de corruption sont si récurrentes à la CAF qu’on peut bien et devons nous passer de cette candidature senghoriste.
La FIFA est le véritable patron de la CAF, elle qui vient de suspendre de ses fonctions le sortant malgache Ahmad Ahmad. Et la cheville ouvrière de la FIFA est sa secrétaire générale Fatma Samoura. Sénégalaise comme Augustin Senghor l’est. Kènn dou leu diokh lépp, nga diél lépp. A bon entendeur…
Damel Mor Macoumba Seck
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