[Tract] – s’est intéressé aux comportements de deux Hommes politiques qui ont éminemment la « peau lithique » pour avoir osé – même en tant qu’acteurs ayant des choix à effectuer -, poser un acte démontrant que le « métier » de politicien peut mener des situations les plus léonines aux postures les plus scabreuses. Des ennemis d’hier peuvent fumer le calumet de paix et, enfumés, se muer en « mburu ak soow ». A l’image de Macky Sall et Idrissa Seck.
Mais alors, comment Macky Sall, pratiquant la politique des petits plats de bouilli de mil, toujours soucieux de ne pas trop faire de vagues, et Idrissa Seck, jongleur de « pottu-khéér », adepte de l’action jet de pierres, en sont arrivés à devenir « mburu ak soow ».
Les Sénégalais se sont réveillés, il y a quelques jours, en se tapotant, se pinçant, se regardant dans le miroir, pour voir, pouvoir croire que véritablement, ils ne sont pas assujettis au cauchemar, ou encore s’ils ne sont pas plongés dans une mare noirâtre où un « gouache- mara », répondant au nom d’Idrissa Seck est sérieusement celui-là qui a rejoint le Président Macky dans les prairies marron, après un fumeux mais incompréhensible remaniement ministériel.
Que c’est bien cet opposant, Ndaamal Kajoor en ces démarches existentielles, Mara en ces heures oratoires, Idy en ces envolées migratoires, Monsieur Seck le « marcheur bleu » d’un « Game of Thrones » de la première Alternance, cet homme-là qui a été, et bien été nommé à la tête du Conseil économique, social et environnement (Cese) en remplacement d’Aminata Mimi- cadence Touré.
Que Macky Sall ait pu, pour les uns, pêcher un gros « sampleur de Thiès » et, pour les autres, pécher en l’invitant à l’étable politique là où déjà beaucoup de candidats, « hauts- posant » pour l’éternité au pouvoir, sont déjà attablés, les yeux rieurs, se délectant, amusés, tout en éructant cette sentence de Charles de Gaule qui rappelle cru, que « comme un homme politique ne croit jamais ce qu’il dit, il est étonné quand il est cru sur parole »…
Et Idrissa Seck, – lui qui a dit ou émis le vœu de ne plus être nommé par décret à quelque poste que ce soit -, en est annonceur nuancé de cette vérité du président Français, revenant avec son pain « mburu fanaan », un tantinet rassis, pour l’humecter encore de chose, sauce politique. Ainsi, en jouant au nuanceur-nuancé, Idy est devenu un pain… de chasse prêt pour emploi dans un bol de lait « apérisé ».
Alors Macky Sall – qu’Idy aimait à titiller avec les fameux « milliards de Taïwan » -, en bon « samm’katt » Halpulaar, tient depuis longtemps sa bergerie présidentielle d’où il manœuvre pour faire entrer tout le monde dans son « gétt » en faisant couler à flot le lait pour ses partisans, alliers et autres invités.
De là, on entend certains observateurs prêcher, comme mon frère de calame, que Macky Sall, à force de jouer au berger pendant presqu’une décennie, est devenu un mutant « Lait-Soow » dont la blancheur éblouit comme un illusionniste ceux qui s’approchent de plus près.
Al Makhtoum Seydi
Tract
Ps. Et si par mégarde, Macky « sale » Idy dans cette cuisine interne entre anciens membres du Pds, opposants acharnés entre 2004 et 2020, et « mburu ak soow » depuis quelques temps, ça donnera un autre goût, en teneur sucré-salé. Donc attention, à consommer avec modération.