Le pays est émaillé par des manifestations de soutien au rappeur Pablo Hasél, dont certaines qui ont engendré des débordements en marge des cortèges. L’emprisonnement de l’artiste catalan suscite la colère de la jeunesse, qui en profite pour exprimer un ras-le-bol général, constate la presse espagnole.
La peine de prison de Pablo Hasél attise la colère de la jeunesse espagnole. Jeudi 18 février, plusieurs villes dont Barcelone et Madrid ont une nouvelle fois été le théâtre de manifestations de soutien au rappeur catalan. Ce dernier est emprisonné depuis le 16 février pour des tweets et rimes contre la Couronne et les autorités de l’État, comme l’explique El País.
Alors que d’autres rassemblements étaient prévus ce vendredi 19 février, la presse espagnole essaie d’identifier le profil des manifestants, à partir de sources essentiellement policières. “La plupart d’entre eux ont entre 18 et 25 ans et n’appartiennent à aucun groupe politique, et ils ne peuvent être facilement classés dans une idéologie spécifique”, écrit le quotidien El Periódico de Catalunya, dont la devanture a été vandalisée, jeudi soir, en marge des manifestations à Barcelone.
“Les jeunes générations qui ont l’expérience de la guérilla urbaine ont été ‘en sommeil’ pendant les mois de pandémie, et maintenant, ‘au premier prétexte’, d’après les policiers interrogés, ces jeunes sortent dans la rue pour ‘détruire’ tout ce qu’ils trouvent sur leur passage”, rapporte La Vanguardia, le quotidien concurrent en Catalogne.
Avec médias