[Tract] – C’est un peu comme au temps des premières découvertes du pétrole. Un chanceux Algérien de Constantine a eu la surprise de voir jaillir de l’or noir du sol de sa ferme. Un fait d’autant plus insolite qu’il s’est produit dans le nord-est, loin du Sahara, où se trouvent les réserves de pétroles connues dans le pays.
C’est la belle histoire du moment en Algérie. “En cherchant de l’or bleu, il a trouvé du pétrole”, titre Tout sur l’Algérie (TSA). Le site d’information raconte l’incroyable découverte de Moslem Bouabaker, un petit agriculteur de la région de Constantine. Alors qu’il forait la terre de sa ferme pour trouver de l’eau, cet homme a vu surgir un liquide bien plus visqueux et noirâtre, semblable à du pétrole.
La nouvelle a très vite fait le tour de la Toile. L’agriculteur, dont la ferme se trouve sur la commune d’Ouled Rahmoune, relevant de la wilaya de Constantine, dans l’est de l’Algérie, a informé les autorités et a demandé que des échantillons soient prélevés et analysés, comme le montre un reportage d’Ennahar TV.
Les internautes ont largement réagi dimanche à cette nouvelle insolite, note TSA Algérie, qui observe que certains font part de leur scepticisme et d’autres de leur enthousiasme. “‘C’est de l’huile brûlée’, lance un internaute. ‘Tu deviendras milliardaire !’, s’enthousiasme un internaute, en s’adressant à l’agriculteur. ‘Le puits reviendra à l’État et lui aura droit à un certificat de bonne citoyenneté’, s’amuse un autre, beaucoup moins emballé.”
Une nouvelle région pétrolifère ?
Selon les propos de la directrice de l’Énergie de la wilaya de Constantine, Rokia Bentorki, rapportés par le site d’information économique Algérie Éco, l’agriculteur a retrouvé “un liquide noir visqueux accompagné d’une émission de gaz similaires à des substances énergétiques”, à seulement 90 mètres de profondeur. Les premiers résultats des échantillons analysés révèlent “un taux important d’hydrocarbures dans le liquide à raison de 460 milligrammes par litre et 620 milligrammes d’huile par litre, en plus de graisses et des substances en suspension avec un taux de 1,200 mg/litre”, explique le directeur de l’Environnement de la wilaya, Arezki Bouterik.
La découverte est d’autant plus étonnante que ce n’est pas dans cette région du nord-est algérien que le pays abrite ses réserves d’or noir mais à des centaines de kilomètres au sud, dans le Sahara. TSA Algérie précise néanmoins que l’entreprise publique pétrolière et gazière, la Sonatrach, avait auparavant “annoncé des travaux de prospection de pétrole et de gaz dans le nord de l’Algérie, mais [qu’] elle n’a jamais communiqué sur les résultats de ses recherches”. Des experts de la Sonatrach se sont rendus sur place pour approfondir les résultats, fait savoir le journal El Watan.