Après 13 mois d’un long combat contre Covid-19, la scénariste Heidi Ferrer se suicide

SENtract – Heidi Ferrer, scénariste de Dawson’s Creek, a décidé, à 50 ans, de mettre fin à ses jours le 26 mai dernier. Pendant 13 mois, elle a souffert en combattant le nouveau Coronavirus. 

 

C’est le 26 mai qu’elle s’est donné la mort à son domicile de Los Angeles, en Californie, a annoncé sa famille. La scénariste de Dawson’s Creek, mère d’un garçon âgé de 13 ans, a contracté le coronavirus en avril 2020. Elle a d’abord ressenti des courbatures, relate RTL Info, puis de graves douleurs aux pieds et aux chevilles, de la fatigue et avait des symptômes grippaux. Malheureusement, son état s’est aggravé et elle a été alitée en juin 2020. Au cours des mois qui ont suivi, elle a commencé à avoir des tremblements neurologiques.

Sur son blog, Heidi Ferrer expliquait sa lutte contre le Covid-19, qui la paralysait. Elle a notamment déclaré: « Le Covid ne gagnera pas ». « Le monstre est réel et il est venu pour moi. Se remettre du Covid-19 a été l’une des choses les plus difficiles que je n’ai jamais vécues et j’ai traversé beaucoup de choses. Dans mes moments les plus sombres, j’ai dit à mon mari que si je n’allais pas mieux, je ne voulais pas vivre comme ça. Je n’étais pas suicidaire, je ne voyais simplement aucune qualité de vie sur le long terme. »

Et pourtant, Heidi Ferrer a également expliqué aux malades du Covid de longue durée qu’il ne fallait jamais abandonner. En août dernier, son état s’est amélioré… Mais malheureusement, sa santé s’est à nouveau rapidement détériorée.

Après une bataille de 13 mois, elle a mis fin à ses jours. Son mari Nick Guthe, également scénariste, réalisateur et producteur, a annoncé la triste nouvelle sur les réseaux sociaux. L’annonce de son décès a été faite par son conjoint par le canal du réseau social Instagram en ces termes : « Mon bel ange est décédé ce soir après une bataille de 13 mois contre le coronavirus. C’était une mère extraordinaire. Elle a combattu cette maladie insidieuse avec la même férocité avec laquelle elle a vécu. Je t’aime pour toujours et je te verrai plus tard. »

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