Voici l’œil du Témoin de ce mardi 29 juin, parcouru par Sentract :
KEEMTAAN GI – BAISER
Ce pays est dingue ! Il y existe une véritable phobie des LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). On les voit partout et nulle part. Question provocatrice ? Dans un pays qui a au cœur de sa capitale une rue qui porte le nom d’un certain Felix Faure, faut-il se scandaliser du baiser de deux jeunes gens dans un instant de délire ou d’excitation ? Question de mœurs pour question de mœurs, le nom d’une personne qui renvoie à une scène de fellation qui a mal tourné est-il plus chargé qu’un baiser furtif. Ni appuyé ni prolongé, mais furtif ! Si la scène dérange tant aujourd’hui, il y a quelques années, on aurait opiné sans s’en émouvoir. Les habitués des boites de nuit doivent se rappeler ces délires auxquelles pousse en général une folle ambiance. Un pote qui se distingue par une maitrise sans faute d’une belle chorégraphie. Ça peut être un « Parkagny » d’enfer. Une virevoltante Salsa ou cette canaille « Collé serré ». L’as de la danse qui reçoit un baiser d’un déluré. Bien sûr, l’indélicat qui avait osé un tel « affront » récoltait une insulte plus appuyée que le baiser. Mais personne ne penserait l’accuser de faire la promotion des associations LGBT. On doute également que ces jeunes analphabètes — les danseurs de Wally Seck jetés en prison pour cette vétille — en soient des propagandistes ou qu’à travers leurs actes débiles, ils chercheraient à heurter ou faire adhérer d’autres à la cause des homos. Malheur à eux. Les voilà en prison après avoir subi un lynchage médiatique d’une association toujours prompte à nous délivrer des certificats de bonne conduite. Le baiser de judas ? N’exagérons pas ! Ces jeunes gens ont été envoyés en prison par la clameur populaire. Et aussi par une presse devenue bien intolérante ces temps-ci dans notre pays. Pendant que ces deux jeunes gens — par ailleurs danseurs talentueux — sont au gnouf, d’autres plus nocifs à la société circulent librement. Leurs agissements ne sont pas lucratifs pour le fonds de commerce de nos censeurs autoproclamés. Quoi par exemple ? Une jeune fille mineure violée par le rejeton d’une célébrité qu’on tente d’éloigner du pays. Plus qu’un baiser, ce délinquant a complètement « déboutonné » la vie d’une jeune fille. Justice pour justice, elle aussi a droit à la justice, non ? Comme une certaine… Adji Sarr
KACCOOR BI
NOUVEAU HAUT-COM LE GENERAL MOUSSA FALL INSTALLE JEUDI OUVREZ LE BAN !
Récemment promu Haut commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire, le général de division Moussa Fall sera installé dans ses nouvelles fonctions par le ministre des Forces armées Me Sidiki Kaba. Ce sera après demain jeudi 01 juillet à la place d’armes de la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane. Une installation solennelle qui intervient dans un contexte géopolitique marqué par la persistance des menaces terroristes dans la sous-région. « Le Témoin » quotidien reste convaincu que le tout nouveau patron de la Maréchaussée, le général de division Moussa Fall, ayant toutes les qualités techniques et professionnelles va accomplir sa mission républicaine. Sans oublier la traque aux bandes de voyous qui écument le Sud du pays où la Gendarmerie, aux cotés de l’Armée, assure la sécurité de proximité des personnes et des biens. Connu pour sa loyauté et sa rigueur, le « commandant » Moussa Fall, comme nous l’appelions à l’époque des années Thiong, va sans doute étaler son ambitieuse feuille de route d’ordre sécuritaire et social. Fermez le ban !
MACKY SALL A THIES LA BATAILLE DES CHEMINOTS AURA-ELLE LIEU ?
Le président de la République Macky Sall sera, ce mardi, dans la capitale du rail. Hier jusque tard dans la nuit, plusieurs factions et autres tendances de la mouvance présidentielle menaçaient de perturber la visite du chef de l’Etat. Menace politique ou chantage financier ? Toujours est-il que certains membres du comité d’accueil et proches du chef de l’Etat, pris de panique, ont alerté : « Monsieur le Président Macky Sall, veuillez renoncer à venir à Thiès si les conditions d’une unité n’y sont pas réunies. Ceux qui ont décidé, contre votre volonté, de remettre en cause la coalition « Mbourou ak Soow ak Ngalakh » doivent être lourdement et politiquement sanctionnés. Ils ont dépensé des millions cfa pour vous faire huer. Leur chantage ne saurait passer. Ils méconnaissent gravement les véritables enjeux », écrivent-ils. La bataille des cheminots risque de faire rage !
PROVOCATION DE BAS NIVEAU LE DEPUTE MBERRY SYLLA CHERCHAIT DU BUZZ
L’Assemblée nationale a été le théâtre d’une bagarre provoquée et voulue par un certain Amadou Mberry Sylla, député de l’Apr. Célèbre inconnu du bataillon des brillants hommes politiques, l’homme peinait toujours à faire l’actualité médiatique pour ne se faire oublier par sa Majesté Macky II. Malheureusement, il a profité d’une séance plénière de l’Assemblée nationale où avaient convergé tous les médias pour provoquer le leader de Pastef Ousmane Sonko. Une provocation de bas étage et préméditée puisqu’il en avait parlé à ses collègues dans le hall avant d’aller s’attaquer à Sonko « Je l’attends ici pour le corriger…Dafaa réw ! » aurait-il dit à un de ses collègues avant de joindre le geste à la parole. D’après Mbery Sylla, c’est Ousmane Soko qui lui aurait donné un coup d’épaule et lui il aurait répliqué avec un coup de poing au visage. Vraiment, c’est trop beau pour être vrai ! Car on voit mal comment un Ousmane Sonko, de nature très calme et réservée à l’Assemblée, aurait pu donner un coup d’épaule volontaire à un député de l’Apr, ce qui aurait été synonyme de tomber dans la « gueule de loup ». Selon Ousmane Sonko, le député Mbery Sylla, au pas de charge, aurait filé tout droit vers lui pour l’attaquer physiquement. Et il a riposté naturellement comme tout homme l’aurait fait à sa place ! En tout cas, certains de ses détracteurs se disent persuadés que Amadou Mberry Sylla cherchait désespérément du « buzz » du genre : « Président Macky Sall, tu m’avais oublié, mais Dieu sait que je me bagarre pour toi… ». Triste pour la République…
USINE DE FARINE DE CAYAR LE «POUR» ET LE «CONTRE» DES POPULATIONS
Au lendemain de la sortie des membres d’un collectif se disant de défense des intérêts de Cayar, qui conteste l’installation d’une usine de fabrication de farine et d’huile de poisson dans cette localité, une frange de la population du village de Mbawane, riverain du site de ladite entreprise, a, au cours d’un point de presse, soutenu que « l’installation de cette unité a réglé le problème du surplus de poisson qui pourrit sur la plage du village traditionnel des pêcheurs. « Barna/Sénégal prend uniquement le surplus de poisson qui se détériore sur la plage pour le transformer en farine et huile de poisson. Et cela est en train de régler le problème de la plus-value à Cayar ». Des habitants de Mbawane, nous rapporte notre correspondant à Thiès Cheikh Camara, dénoncent l’agitation d’une infime minorité de la population qui n’est d’aucun apport à Cayar et veut entraver toute action de développement. Ils se réjouissent que, depuis l’installation de l’usine, plusieurs millions de francs ont été investis dans le cadre de sa Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) ». Ils citent un centre de santé d’un montant de 200 millions de FCFA, qui va relever le plateau technique de Cayar. Laquelle infrastructure est composée de 4 cabines climatisées et équipées de salles de bains incorporés, avec une capacité d’une vingtaine de lits.
USINE DE FARINE A CAYAR LE «POUR» ET LE «CONTRE» DES POPULATIONS (BIS)
Selon certaines populations de Cayar, cela a incité une large mobilisation des pêcheurs, des mareyeurs, micro-mareyeuses, des femmes transformatrices, des opérateurs économiques. Bref de tous les acteurs de la pêche autour de cette usine pour montrer son importance sur le plan économique dans la commune ». Aussi « toutes les populations de Mbawane et de Cayar en général sont en phase avec l’usine Barna Sénégal parce qu’elle a des opportunités. C’est une usine qui a créé 60 emplois directs et près de 1000 indirects au niveau de Cayar. Elle est donc très bénéfique pour les populations parce qu’elle est en train de booster le développement économique de Cayar », estime le collectif. « En plus, depuis son installation, nous avons la solution à l’émigration clandestine qui touche la commune », soutient encore le collectif. Pour dire que l’usine est en train de fixer les pêcheurs et les populations et constitue une belle opportunité. « Les populations n’accepteront pas que des jeunes, qui se cachent derrière un Ong dont le rôle est de permettre aux grands bateaux de pécher les poissons migrateurs, arrêtent la production de cette usine qui a investi 7 milliards dans une si jeune commune », avertit le collectif.
«LE TEMOIN» ENDEUILLE NOTRE REDCHEF ABDOU KARIM DIARRA A PERDU SA MERE
Il n’existe aucun mot qui puisse atténuer la peine de l’ensemble des membres de rédaction du Groupe « Le Témoin ». Pour cause, notre rédacteur, en chef Abdou Karim Diarra, a perdu sa très chère maman Adja Marème Sidibé. La vénérée dame est décédée dimanche, à Rufisque. En dehors du personnel, ils étaient nombreux, très nombreux collègues, parents et voisins à accompagner la défunte Adja Marème Sidibé dans sa dernière demeure au cimetière de Thiawlène, à Rufisque. Et surtout à témoigner leur soutien et leur sympathie à son fils merveilleux et travailleur acharné, Abdou Karim Diarra, dans ces moments si difficiles qu’il vit. On sait à quel point c’est précieux une maman. Car une maman, on en a qu’une et c’est souvent un des piliers de notre vie. Outre nos sincères condoléances, que Dieu donne la force à Diarra de surmonter cette épreuve douloureuse. Et de nous revenir bien vite. Quant à notre chère maman Adja Marème Sidibé, nous prions Dieu qu’Il l’accueille dans Son meilleur paradis de Firdawsi.
«SENTV» EN ENDEUILLEE NOTRE SYMPATHIQUE CONFRERE FABRICE NGUEMA A PERDU SA FILLE
Décidément ! C’est comme si le ciel de la mort s’est effondré sur la famille de la Presse. Avant-hier, notre célèbre et sympathique confrère Fabrice Nguéma du groupe D-Média a perdu avant-hier sa fille ainée. Décès survenu à Libreville (Gabon). Déjà, nous imaginons un Fabrice Nguéma dévasté par la disparition brutale à la fleur de l’âge de sa fille adorée. En ces circonstances douloureuses, « Le Témoin » quotidien présente ses condoléances à Fabrice Nguéma, aux membres de la rédaction de Sentv et à toute la merveilleuse équipe de la matinale de « SenTv ». Nous n’oublions pas d’associer à nos condoléances le Pdg du groupe D-Média, Bougane Guèye Dany.
Sentract