SENtract – Depuis le début de la pandémie du Covid-19 en décembre 2020, le monde vit sous la coupe réglée d’un groupe de personnes qui pensent et qui décident de tout en matière de lutte contre cette pandémie, en l’occurrence les dirigeants des États, les autorités sanitaires et les industries pharmaceutiques. On a l’impression que les populations mondiales, soit 90% d’humains, sont soumis à la volonté de ce groupe de personnes, environ 10% de cette population. Leur docilité face à ce petit groupe de décideurs ressemble quelque peu à l’obéissance aveugle des adeptes d’une secte vis-à-vis de leur gourou.
Tout ceci serait acceptable et souhaitable si ce groupe de décideurs agissait RÉELLEMENT pour le bien de la communauté. En revanche, imaginons un instant que ce groupe de décideurs n’agisse pas pour le bien de tous, mais uniquement pour leurs intérêts propres ; un groupe qui manipulerait les populations pour des intérêts mercantiles, par exemple. Cette hypothèse apparaît comme un scénario de film de science-fiction, et pourtant elle est plausible. À titre d’exemple, ce groupe de décideurs impose le confinement dans le cadre des mesures de lutte contre la covid-19, et la consigne est suivie partout dans le monde entier ; la vie s’arrête, le monde se transforme en désert, les rues sont désertes, il n’y a plus que les chats dehors ; la quasi-totalité des terriens se terrent dans leur maison, les contacts humains et la vie sociale sont interrompus.
Le groupe des décideurs annonce que le vaccin est la meilleure solution pour venir à bout de la pandémie du covid-19 ; aussitôt le reste du monde suit avec un ensemble parfait. Les médias, largement mis à contribution, entreprennent un matraquage en règle pour persuader les populations mondiales que le vaccin est la meilleure, sinon l’unique solution miracle, incontournable, pour échapper à la maladie ; et les recherches sur les médicaments contre la covid-19 sont mises sous le boisseau. Les pays africains suivent automatiquement le mouvement comme de coutume, et ne jurent plus que par le vaccin, sans prendre la peine de chercher des réponses mieux adaptées à leur situation particulière, ni à développer des solutions locales comme Madagascar avec son Covid-organics, qui a fait ses preuves à l’échelle mondiale.
L’on relève quelques dérives autour des vaccins contre la covid-19 : des voix de hautes personnalités s’élèvent à travers le monde pour exiger que le vaccin contre la covid-19 soit obligatoire pour tous, non pas seulement pour certaines catégories de personnes, en fonction des risques d’exposition au virus. Certains corps de métiers tels que les enseignants et le personnel médical, sont fortement incités, voire « obligés » insidieusement à se faire vacciner. La consigne n’est pas donnée formellement, mais le message est clair : « Ou vous vous faites vacciner, ou vous êtes virés ! ». Par ailleurs, l’idée d’un passeport vaccinal ou d’un Passeport vert (Green Pass), un document qui atteste que l’on est vacciné contre la covid-19, et qui sert de laissez-passer pour entrer dans un pays étranger ou accéder à divers endroits publics, fait son chemin.
L’OMS est réticente quant à la généralisation du passeport vaccinal, car elle estime cette mesure serait discriminatoire, aggraverait les inégalités entre individus ou groupes d’individus, étant donné que l’efficacité de certains vaccins n’est pas prouvée, que certains de ces vaccins ne sont pas acceptés dans tous les pays, et qu’il existe encore des inégalités dans leur distribution à l’échelle mondiale. Malgré ces réserves de l’OMS, certains pays, à l’instar d’Israël, du Maroc ou de l’Islande ont décidé de sauter le pas et d’adopter le passeport vaccinal. Les vaccins Russe, Chinois et Indien, les plus utilisés en Afrique, sont homologués par l’OMS, mais le Covidshield, qui est la version indienne du vaccin britannique Astrazeneca, destinée aux pays à faibles revenus et utilisé majoritairement par les pays africains, n’est pas accepté par l’Agence Européenne du Médicament. En cas de généralisation du passeport vaccinal, le rejet du Covidshield serait un sérieux handicap pour les voyageurs africains ayant reçu ce vaccin, qui souhaiteraient se rendre en Europe.
Nous sommes là face à un risque accru de violation des droits de l’homme et des libertés individuelles, notamment la liberté d’aller et de venir ; la liberté de réunion ; le droit de disposer de son corps, de choisir librement d’être vacciné ou non, et celle de choisir librement son vaccin. En tant que simples citoyens lambda, nous suivons le mouvement ou sommes contraints de le suivre, impuissants face à une volonté qui nous déborde de tous côtés. Ceux qui rechignent à suivre le mouvement et qui cherchent à réfléchir, à discerner le vrai du faux, sont souvent vilipendés et traités d’adeptes infects de « la théorie du complot Big Pharma ». Il ne nous reste que l’espoir, bien dérisoire, que le groupe des décideurs qui dirigent les opérations de lutte contre la covid-19 et qui, par conséquent, tiennent nos vies entre leurs mains, agit VÉRITABLEMENT pour notre bien commun, et non pour de sordides intérêts mercantiles et hégémoniques.
Caroline Meva, écrivaine
SENtract