SENtract – Avant-hier, le Syndicat des travailleurs civils (Stc-Hpd) a paralysé l’hôpital Principal de Dakar avec des brassards rouges pour réclamer le départ de l’Agent comptable particulier (Acp).
Pourquoi ? Parce que l’Acp a simplement payé les avances Tabaski par virement bancaire alors que les syndicalistes voulaient les percevoir en espèces ou par chèques.
En se rangeant du côté de l’Acp, les administrateurs militaires sont montés au créneau, relate Le Témoin, pour dénoncer le fait que certains travailleurs de l’hôpital ont des engagements bancaires auxquels ils voulaient se soustraire. « Pour éviter toute complicité avec eux, l’Acp a fait des virements bancaires. Ces opérations régulières ont agacé les syndicalistes », expliquent-ils.
Aussi bien sur le plan sanitaire que financier, la plupart des hôpitaux et centres de santé du Sénégal ne cessent de subir les contrecoups d’une agitation syndicale motivée uniquement par des fins pécuniaires. Une agitation qui n’épargne pas certaines entreprises privées et autres services publics toujours paralysés par des grèves en à plus finir !
Connu pour sa rigueur dans le commandement et la gestion, le médecin-général Mame Thierno Dieng, directeur de l’hôpital Principal de Dakar, ne va certainement pas laisser des personnels civils « démilitariser » cette prestigieuse institution hospitalière de l’Armée qu’est Principal.
Non ! En tout cas, « Le Témoin » quotidien est convaincu que si l’hôpital Principal est devenu une référence et un modèle, c’est grâce à la discipline militaire qui y prévaut. Par conséquent, il ne faut pas laisser la chienlit civile s’y installer.
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