Sentract – Après le protocole de Rebeuss, un autre fameux protocole dit de « Keur Gorgui », en référence au domicile d’Ousmane Sonko, fait grand bruit !
Intoxication politique ou réalité d’une coalition ? « Le Témoin » quotidien, qui a fouiné partout pour en viser un bout, a donné sa « plume » au chat. En tout cas, ce soi-disant protocole brandi par des détracteurs et frustrés risque, pense le journal, de faire voler en éclats la coalition au centre de toutes les conversations.
D’abord, il est dit que la conférence des leaders de « Yewi Askan Wi » sera présidée de façon tournante entre Khalifa Sall, Ousmane Sonko et Moustapha Sy. Selon certains, Khalifa Sall aurait également imposé un droit de préemption sur les communes qu’il avait gagnées en 2014 histoire de les conserver. L’ennui, c’est que la plupart des maires qu’il avait fait gagner ont transhumé.
Khalifa aurait aussi demandé au leader de Pastef, Ousmane Sonko, de l’introduire dans le milieu socialiste français. Mais ça, ce n’est pas crédible puisque Khalifa Sall, tout le monde le sait, est proche de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a de fortes chances d’être la candidate du Ps à la présidentielle française de mai prochain ! Il a aussi d’excellents rapports avec le prédécesseur de celle-ci, à savoir Bertrand Delanoe. Il n’a donc pas besoin d’Ousmane Sonko pour être introduit auprès des socialistes français. C’est plutôt l’inverse qui serait plausible !
En retour, Ousmane Sonko, qui croit dur comme fer pouvoir battre Macky Sall en 2024, aurait assuré à l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall une amnistie.
Le Pur ne sachant pas dans quelle sauce va-t-il être mangé se cherche dans les méandres et entrailles de la coalition. Les modalités imposées aux grands mouvements et petits partis ayant rejoint le train de «Yewi Askan Wi» coalition font grincer les dents.
Certains comme Dethie Fall ont eu le courage de taper sur la table tandis que d’autres ont préféré faire dans le «maslaha» stratégique pour bénéficier des largesses des pères fondateurs et initiateurs de l’Armée « Yewi Askan Wi ». Ce afin de bénéficier des armes politiques et des munitions financières au moment des investitures.
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