Sentract – C’est la troisième fois que Me Baba Diop participe à une élection municipale. Président du Mouvement Merci, par ailleurs avocat à la Cour, lui et son entourage pensent, ce vendredi 13 novembre, qu’il est « un choix opportun, mais également un choix de raison ».
Dans son discours, il statue, en bon avocat, sur « ce qui doit motiver une candidature : c’est un programme managérial de collectivités locales qu’il vous faut ».
Et ce n’est pas tout pour lui. « Il faut l’expertise, c’est-à-dire, il faut connaître les règles qui gouvernent les collectivités territoriales. Il faut également de l’expérience qui suppose avoir fait au moins une expérience municipale », a-t-il défini les règles du jeu électoral pour les élections municipales.
« Mais, fort heureusement, nous avons rempli tous ces critères-là », s’est affiché le président du Mouvement Merci en précisant avoir déjà appris la gestion de collectivités locales, en tant que conseiller à la Ville de Dakar en 2009, et président de la deuxième commission de la commune (…) »
Toutefois, pour Baba Diop, « le deuxième point qui nous semble le plus important, c’est la gestion participative. C’est notre cheval de bataille dans la gestion des collectivités locales parce que pour nous, il s’agira d’une véritable révolution pour la commune. Il faut rendre la commune aux populations qui, aujourd’hui, ne se sentent pas dans la gestion des collectivités locales. Parce que les collectivités locales sont accaparées par des personnes, des clans et des lobbies qui gèrent leurs affaires au préjudice des populations ».
Alors, « pour barrer à ceux-là, nous avons décidé de mettre en place un véritable système participatif et qui révolutionnera le processus décisionnel de la commune », a indiqué, entre autre « plans révolutionnaires », Maître Diop