(Sentract)- On en sait un peu plus sur la réticence de certaines formations politiques de l’opposition qui n’ont pas encore paraphé le document du Cadre unitaire de l’islam au Sénégal (CUDIS) sur la non-violence. D’après le président du CUDIS, Cheikh Tidiane Sy, cité par JA, certains leaders de l’opposition ont exigé des points comme le « respect par l’Etat des décisions de juridictions internationales ». « Les négociations ont été longues et rudes. Les différentes coalitions politiques voulaient mettre leurs différentes revendications dans la charte. Mais cela l’aurait dépouillé de son objectif premier qui est de pacifier ces élections locales. Nous nous sommes donc arrêtés aux grands principes », a indiqué à nos confrères du JA.
Pour rappel, la présentation de cette charte a été faite, ce jeudi au Radisson. Dans sa communication, à l’ouverture de la cérémonie de présentation, le président du CUDIS a indiqué que « la signature de la charte de non-violence est symbolique et constitue un engagement moral ». Par conséquent, il n’y a pas « fixation sur le nombre de signatures. Mais nous continuerons à sensibiliser les non-signataires à éviter toute violence ».
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